Lille (2000)
LE LIVRET DU CONGRESSISTE
? Sommaire .............................................................................................................................8
? Le mot du président académique ...........................................................................................9
? Nous sommes là pour vous aider .........................................................................................10
? Nous tenons à remercier .....................................................................................................11
? Présentation générale des journées .......................................................................................12
? Plan ....................................................................................................................................15
? Activités du samedi 28 octobre 2000 ...................................................................................16
? Activités du dimanche 29 octobre 2000 ...............................................................................26
? Activités du lundi 30 octobre 2000 ......................................................................................38
? Plan du bâtiment A5 ...........................................................................................................40
? En continu, dans le bâtiment A5 .........................................................................................41
? Plan du bâtiment A4 ...........................................................................................................42
? En continu, dans le bâtiment A4 .........................................................................................43
? Planning .............................................................................................................................45
? Plan de l?Université des sciences et technologies de Lille......................................................46
? Ateliers pédagogiques ..........................................................................................................47
? Mini-conférences ................................................................................................................52
? Activités du lundi 30 octobre 2000 (suite) ...........................................................................60
? Activités du mardi 31 octobre 2000 .....................................................................................63
LES PARUTIONS DANS LE BUP
Le programme
? Le mot du président académique .........................................................................................71
? Programme .........................................................................................................................73
? Résumés des conférences ....................................................................................................76
? Ateliers et mini-conférences ................................................................................................83
? Planning .............................................................................................................................98
? Visites et excursions ............................................................................................................99
? Renseignements pratiques .................................................................................................105
? Demandxe d?ordre de mission .............................................................................................113
Discours prononcés à l?ouverture du congrès
? Allocution prononcée par Josette Maurel ...........................................................................114
? Allocution prononcée par Claude Boichot ........................................................................119
Comptes-rendus des ateliers nationaux
? Collège .............................................................................................................................124
? Atelier A6 : molécules, chimie et Internet .........................................................................126
VIDÉO
? Interactions atomes-photons : des interrogations fondamentales aux applications
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L'ingénieur généralis
'école des Hautes Etudes Industrielles souhaite la bienvenue à l'ensemble des
participants aux 48èmes Journées Nationales de l'Union des Physiciens. La qualité
des travaux exposés contribuera au progrès de la formation de nos élèves.
L
Génie électrique
Conception mécanique
Travaux publics
Informatique industrielle
Bâtiment
Génie chimique
Portes Ouvertes
les 16 décembre 2000 et 31 mars 2001
PREMIER CYCLE : 2 ANS
Admission sur dossier (plus entretien pour les présélectionnés) Bac S
Dépôt des dossiers avant fin avril 2001
CYCLE INGENIEUR : 3 ANS
Admission en l '" année
? Sur dossier et entretien (en fin de 2'"" année de classespréparatoires)
Dépôt des ~didatures avant fin février 2001
? Sur dossier et entretien DEUG Sciences (sciencesde la matière)
Dépôt des candidatures avant fin juin 2001
? Sur dossier et entretien BTS-DUT
Dépôt des candidatures avant fin juin 2001
Admission en 2'm'année
? Sur dossier et entretien (Maîtres ès-sciencesou Ingénieurs diplômés)
Dépôt des dossiers avant fin juin 2001
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38790104400017
4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
SOMMAIRE
Sommaire
2
-----------------------------
Présentation générale des Journées LILLE 2000 _______________
Samedi 28 octobre 2000
6
10
------------------------
Science Programmes for TV and the Internet in the 21st century
12
Acquis de la didactique des sciences physiques et prise de décisions pour
l'enseignement: quels rapports? ________
? ____________
14
Micro-systèmes : Un état des lieux, enjeux et perspectives
16
Gas Turbines, Past, Present and Future
18
Dimanche 29 octobre 2000
20
-----------------------
L'Assemblée Générale, un moment important de nos Journées Nationales ____
22
Interactions atomes-photons. Des interrogations fondamentales aux applications __
24
L'irruption des sciences de l'environnement et leur évolution
26
--------
Des goûts et des couleurs. La mesure de l'acidité, de Boyle à S0rensen
28
Chaos et lasers: aux limites du déterminisme
30
Lundi 30 octobre 2000
------------------------
32
En continu, dans le bâtimentA5
35
En continu, dans le bâtiment A 4
37
Ateliers Pédagogiques
41
Mini-conférences
46
La brasserie du Nord d'avant Pasteur à nos jours
54
Mardi 31 octobre 2000
------------------------
57
Visites et excursions de la journée
57
Visites d'une demi-journée
60
Rendez-vous à Marseille en 2001
--------------------
-2-
62
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
Bienvenue aux
48èmes
DES PHYSICIENS -
LILLE
Journées Nationales de l'Union des Physiciens
A ceux qui croient les enseignants de sciences démobilisés,
désabusés et démotivés, les Journées Nationales de l'Union des
Physiciens fournissent tous les ans un démenti formel. Les
professeurs de physique et de chimie sont toujours prêts à aller de
l'avant pour peu qu'on leur propose un programme intéressant ...
Souhaitons que ces journées de Lille, les dernières du
millénaire, soient à la hauteur des précédentes. Je peux vous
assurer que tous ceux qui ont participé à l'organisation de ces
journées n'ont pas ménagé leur peine et je tiens ici à les
remercier.
Grand merci aussi aux Conférenciers qui, malgré un agenda
chargé, ont accepté de vous présenter l'état de leurs travaux.
Ces Journées ne pourraient avoir lieu sans le concours de la
faculté de Médecine Henri Warembourg, de l'Université des
Sciences et Technologies de Lille, du Rectorat, des institutions
politiques régionales, départementales et locales, de l'Union
Régionale des Industries Chimiques, des fabricants de matériel,
des éditeurs pour leurs aides matérielles et financières. Je tiens ici
à les assurer de notre sincère reconnaissance.
Souhaitons pour terminer que ces Journées vous permettent
de découvrir notre Région Nord Pas-de-Calais Terre d'accueil.
Nul doute que les élèves du BTS Tourisme du Lycée Gaston
Berger mettront tout en ?uvre pour justifier cette maxime.
Bon congrès à tous !
Christophe Réhel
-3-
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
Nous SOMMES LÀ POUR vous AIDER
-4-
LILLE
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Nous TENONS À REMERCIER
Les conférenciers
C. COHEN-TANNOUDJI, Sir H. KROTO,
L. BALLAT, D. COLLARD, Y. FOUQUART, P. GLORIEUX,
A. TURNER, B. VAN TIGGELEN, L. VIENNOT
Les animateurs des ateliers, des expositions et des visites
J.P. AMOUREUX-J.M. AUBRY-S. BETTON
- B. BOITTIAUX-D. BOUGEARD
- H. BOULOGNE-F. CHAUVETJ. CHENEVIÈREP. CORDIER-J.C. DAMIEN-C. DAVOUST-D. DECOSTER
- J.L. DELACOURT
- J. FocrJ. GRIMBLOT-M. HEDDEBAUTJ.M. JACQUET-M.F. KARATCHENTZEFF
- J.CHARLES
lAPOSTOLLED. LAUNER-J. MARÊCHÉ-A.MORTREUX-J.F. PAUWELS
- PH. PERNOD-C. PIERLOT-E. PIGANEAU
B. POURPRIX-V. PREOBRAJENSKI
- PH. VERKERK-M. VINDEVOGHEL
- J.P. VILCOT-M. WARTELJ. WINTHER...,.
J. ZEMMOURI.
Les établissements qui nous ont hébergés
Faculté de médecine Henri Warembourg - Université du Droit et de la ·santé de Lille Il
Université des Sciences et Technologies de Lille 1
leurs techniciens
Mmes ROUSSEL
et MAILLARD,
MM.DHEYGERE
et DROBZINSKI,
X.GUITONNEAU
et L. PLOUVIN
Tous les partenaires qui nous ont apporté une aide
financière ou matérielle
Conseil Régional Nord/Pas de Calais
Rectorat de l'Académie de Lille
Union Régionale des Industries Chimiques
Ville de Lille
Ville de Villeneuve d'Ascq
Conseil Général du Nord
Brûlerie de café Poitau
L'équipe du BTS tourisme du lycée Gaston Berger
Que tous ceux qui nous ont aidés, soutenus ou simplement donné un coup de main,
soient ici vivement remerciés.
Nous prions ceux que nous aurions oubliés, de bien vouloir nous excuser.
-5-
4gèmes
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
JOURNÉES
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES JOURNÉES
LILLE 2000
Samedi 28 octobre
Les samedi 28 et dimanche 29 octobre; les Journées Nationales se déroulent en
partenariat avec la FACULTÉDEMÉDECINEHENRIwAREMBOURG.
Université de Lille 2, Pôle Formation,
Avenue Eugène Avinée - Loos
8 h 00
Accueil des congressistes
9 h 00
Ouverture des Journées Nationales
10 h 30 Conférence de Sir Harold KROTO,
Prix Nobel de Chimie 1996,
Université du Sussex, Membre del' Académie Royale des Sciences
IN THE 21ST CENTURY.
SCIENCE PROGRAMMES FOR TV AND THE INTERNET
12 h30 Repas
14 h 00 Conférence de Laurence VIENNOT
Laboratoire de Didactique des Sciences Physiques
Université Denis Diderot (Paris 7)
ÀCQUIS DE LA DIDACTIQUE DES SCIENCES PHYSIQUES ET PRISE DE DÉCISIONS POUR
L'ENSEIGNEMENT: QUELS RAPPORTS?
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15 h 30 Conférence de Dominique COLLARD
Institut Supérieur d'Electronique du Nord
Institut d'Electronique et de Microélectronique du Nord
MICRO-SYSTÈMES:
UN ÉTAT DES LIEUX, ENJEUX ET PERSPECTIVES.
17 h 00 Conférence de Alan TURNER
Directeur du Centre de Recherche Aéro-Thermique de Rolls-Royce
Université du Sussex, Palmer, Brighton, UK
GAS TURBINES, PAST, PRESENT AND FUTURE.
20 h 00 Réception à la mairie de Lille
21 h 00 Balade nocturne dans le Vieux Lille
48
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4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
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4gèmes
JOURNÉESNATIONALESde l'UNION DESPHYSICIENS- LILLE
SAMEDI
9 h 00
28 OCTOBRE 2000
Ouverture des Journées Nationales
10 h 30 Conférence de Sir Harold KROTO, Prix Nobel de Chimie 1996,
Université du Sussex, Membre de l'Académie Royale des Sciences
SCIENCE PROGRAMMES FOR TV AND THE INTERNET
IN THE 21ST CENTURY
14 h 00 Conférence de Laurence VIENNOT
Laboratoire de Didactique des Sciences Physiques
Université Denis Diderot (Paris 7)
ACQUIS DE LA DIDACTIQUE DES SCIENCES PHYSIQUES ET PRISE DE DÉCISIONS POUR
L'ENSEIGNEMENT: QUELS RAPPORTS?
15 h 30 Conférence de Dominique COLLARD
Institut Supérieur d'Electronique du Nord
Institut d'Electronique et de Microélectronique du Nord
MICRO-SYSTÈMES:
UN ÉTAT DES LIEUX, ENJEUX ET PERSPECTIVES
17 h 00 Conférence de Alan TURNER
Directeur du Centre de Recherche Aéro-Thermique de Rolls-Royce
Université du Sussex, Falmer, Brighton, UK
?
GAS TURBINES, PAST, PRESENT AND FUTURE
20 h 00 Réception à / 'Hôtel de Ville de Lille
Samedi pratique
LIEU:
ACCUEIL:
Université de Lille 2, Pôle Formation, (Faculté de médecine)
Avenue Eugène Avinée - Loos
À partir de 8h00 : accueil des congressistes, remise des mallettes.
Vous pouvez entreposer vos bagages au vestiaire.
Un kiosque d'informations touristiques est à votre disposition : vous pourrez
effectuer une réservation de restaurant pour la soirée.
Les accompagnants y trouveront des suggestions de visites dans la Métropole
lilloise.
PAUSES :
DEJEUNER:
À l 0 h et l Sh 15, café offert par la brûlerie Poitau, boissons fraîches et petits
biscuits.
À partir de 12h, rotation de bus entre le pôle formation et le restaurant universitaire
Châtelet.
Réception de
la mairie de Lille :
À partir de 18h30, départ des bus vers les hôtels, où vous pourrez laisser vos
bagages, ils vous reprendront 20min plus tard pour rejoindre l'Hôtel de Ville.
Balade dans le
Vieux Lille
À 20h45, un bus vous amènera au pied de la Déesse, sur la place de Gaulle
(que les Lillois appellent toujours « Grand-Place »).
Bonne fin de soirée, n'oubliez pas qu'à 3 heures, il ne sera que 2 heures.
Mais ... !'AG commence à 8 heures demain, vérifiez l'horaire de passage du bus !
- 10 -
48ètnes JOURNÉES NATIONALES
de l'UNION DES PHYSICIENS - LILLE
Samedi 28 octobre
NOTES
Penser à s'informer à propos des visites de mardi :
- la visite choisie est-elle maintenue ?
- lieu de rendez-vous :
- horaire de départ :
Que va faire mon conjoint pendant les conférences ?
Les élèves du BTS tourisme ont repéré des itinéraires et des lieux à ne pas manquer ...
Penser à réserver une table de restaurant pour retrouver les amis ce soir :
- Heure:
-Adresse:
Ne pas oublier de retirer mon cadeau de bienvenue.
- 11 -
4gèmes JOURNÉES NATIONALES
de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Samedi 28 octobre
10h30-12h
CONFÉRENCE
Science Programmes for TV and the Internet
in the 21st century
Sir Harold KROTO
PRIX NOBEL DE CHIMIE 1996
PROFESSEUR À L'UNIVERSITÉ DU SUSSEX
MEMBRE DEL 'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES
Même si la science est la culture dominante du :xxème siècle et semble destinée à
accroître sa domination au XXIème siècle, le public ainsi qu'un grand nombre de membres de
l'industrie et du gouvernement ne mesurent guère cette prédominance ni l'aspect culturel de
la science. La plupart des difficultés résultent de la manière dont les médias propagent des
images étrangement stéréotypées des sciences et des scientifiques.
De nombreuses tentatives pour régler ce problème sont faites par le Vega Science
Trust qui s'efforce de tirer profit de la révolution dans le domaine de la télévision et de la
communication numérique. Les meilleurs scientifiques et commentateurs scientifiques sont
filmés et les émissions sont diffusées sur BBC-TV. De plus, des programmes de liaison
lycée-université sont mis au point. On espère également dans un proche avenir le lancement
à la télévision d'une nuit de la science. Ces tentatives présentent les sciences sous une
perspective qui met les aspects culturels au premier plan tout en faisant ressortir ce qui
demeure encore caché pour une grande majorité : le charisme de la science. Il est désormais
nécessaire que la société en général et la communauté scientifique en particulier
reconnaissent qu'un véritable problème intellectuel est posé. Il est identique aux problèmes
que rencontrent ceux qui désirent une véritable compréhension de Shakespeare ou
Akutagawa sans avoir pour autant la maîtrise de l'anglais ni du japonais.
La science fait partie de notre héritage culturel et une compréhension même modeste
requiert parfois une connaissance détaillée du« langage» véhiculaire d'idées.
- 12 -
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Samedi 28 octobre
10h30-12h
NOTES
- 13 -
4gèmes JOURNÉES NATIONALES
de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Samedi 28 octobre
14h-15h15
CONFÉRENCE
Acquis de la didactique des sciences physiques
et prise de décisions pour l'enseignement :
quels rapports?
Laurence VIENNOT
PROFESSEUR À L'UNIVERSITÉ DENIS DIDEROT (PARIS 7)
LABORATOIRE DE DIDACTIQUE DES SCIENCES PHYSIQUES
Les apports de la didactique des sciences physiques ont au moins conduit à l'idée qu'il
faut en parler lorsqu'on veut appuyer des décisions pour l'enseignement, notamment à
l'échelle nationale.
On examinera les niveaux d'articulation entre acquis de recherche et prise de décision,
pour chercher à en optimiser la pertinence. On soulignera tout particulièrement, exemples à
l'appui, à quel point la cohérence entre intentions générales déclarées et propositions
effectives se joue jusque dans les stratégies de détail que les enseignants pourront, et
décideront de, s'approprier.
'
Les implications pour les changements de programme, la recherche didactique, et la
formation continue des enseignants seront brièvement discutées.
- 14 -
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Samedi 28 octobre
\
15h30-16h45
NOTES
- 17 -
4gèmes
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
JOURNÉES
Samedi 28 octobre
,.
17h-18h15
CONFÉRENCE
Gas Turbines, Past, Present and Future
Alan B. TURNER
PROFESSEUR À L'UNIVERSITÉ DU SUSSEX, UK,
DIRECTEUR DU CENTRE DE RECHERCHE EN ÀÉRO-THERMIQUE ROLLS-ROYCE
De manière à comprendre le développement historique de la turbine à gaz, l'exposé
décrira d'abord les principes fondamentaux de fonctionnement de ce type de moteur en
même temps qu'une théorie élémentaire. L'histoire de la turbine à gaz au cours des temps
sera présentée: depuis la turbine à réaction d'Héron d'Alexandrie en 120 avant JC, en
passant par les premières turbines à gaz de puissance utilisées à la fin de la révolution
industrielle jusqu'à l'apparition des moteurs à réaction au cours de la deuxième guerre
mondiale.
Franck Whittle et Hans Von Ohain sont à l'origine de l'invention du moteur à réaction
et leur histoire parallèle sera décrite dans le contexte historique de la guerre. Les
conséquences importantes de leurs efforts innovateurs sur le développement définitif du
moteur à réaction militaire et sur le turboréacteur civil en Europe et aux Etats-Unis seront
présentées.
La place actuelle de la turbine à gaz dans ses diverses fonctions sera brièvement
décrite : des très grandes turbines à gaz, utilisées pour la génération de puissance électrique
de plus de 250 MW, aux moteurs à réaction destinés à l'avion supersonique atteignant
Mach3 ainsi qu'aux turboréacteurs civils aériens de plus 50 tonnes de poussée, en passant
par les petits turbo-générateurs de grande vitesse n'atteignant que 50 kW.
Quelques aspects théoriques modernes des moteurs à réaction et des turbines à gaz
industrielles seront alors brièvement présentés en relation avec les diverses contraintes
thermodynamiques et les limitations matérielles liées aux pressions existantes. Le niveau de
présentation sera tel que les enseignants de Physique ou de Technologie seront capables
d'utiliser tout ou partie de cette présentation dans leurs cours de science, en tant que telle ou
sous forme de projet pour leurs élèves.
Enfin les développements probables et possibles de la turbine à gaz pour la propulsion
des avions, la production d'électricité à grande échelle industrielle ou à plus petite échelle la
cogénération seront évalués.
La conférence de M. Turner sera prolongée par une démonstration pratique :
mise à/eu d'un réacteur, lundi, enfin de matinée, sur le campus de Lillel.
- 18 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Samedi 28 octobre
17h-18h15
NOTES
- 19 -
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
4gèmesJOURNÉES
DIMANCHE
8 h 00
29 OCTOBRE 2000
Assemblée Générale de l'UdP
suivie du « passage du témoin » à la section de Marseille
10 h 30 Conférence de Claude COHEN-TANNOUDJI
Prix Nobel de physique 1997
Professeur au Collège de France, Membre de l'Institut
INTERACTIONS ATOME-PHOTON. DES INTERROGATIONS FONDAMENTALES AUX
APPLICATIONS
14 h 00 Conférence d'Yves FOUQUART
Laboratoire d'Optique Atmosphérique
Université des Sciences et Technologies de Lille
L'IRRUPTION DES SCIENCES DEL 'ENVIRONNEMENT ET LEUR ÉVOLUTION
15 h 30 Conférence de Brigitte VAN TIGGELEN
Unité pour la Promotion des Sciences
Faculté des Sciences de l'Université Catholique de Louvain
DES GOÛTS ET DES COULEURS, LA MESURE DEL 'ACIDITÉ, DE BOYLE À SfJRENSEN
17 h 00 Conférence de Pierre GLORIEUX
Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules
Université des Sciences et Technologies de Lille
CHAOS ET LASER: AUX LIMITES DU DÉTERMINISME
Dimanchepratique
,,
LIEU:
'
Université de Lille 2, Pôle Formation, (Faculté de médecine)
Avenue Eugène Avinée - Loos
ACCUEIL :
À partir de 7h45 : remise du cadeau-souvenir régional
Un kiosque d'information touristique est à votre disposition: vous pourrez
faire effectuer une réservation de restaurant pour la soirée, les
accompagnants y trouveront des suggestions de visites dans la Métropole
lilloise.
PAUSES:
À 10 h et 15h15, café offert par la brûlerie Poiteau, boissons fraîches et
petits biscuits.
À partir de 12h, rotation de bus entre le pôle formation et le restaurant
universitaire Châtelet.
DEJEUNER:
BANQUET : À partir de 18h30, des bus vous ramènent vers les hôtels, où vous pourrez vous
« faire une beauté », et vous reprendront vers 19h30 pour rejoindre le lieu du
banquet : ,salle des amicales, le Gymnase, tout près du théâtre Sébastopol.
Le retour vers les hôtels s'effectuera à partir de minuit jusqu'à lh
Attention ! Demain, on déménage : rendez-vous à la cité scientifique de Villeneuve d'Ascq,
campus de l'Université des Scienr,es et Technologies de Lille 1. Consultez les plans!
- 20-
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Dimanche 29 octobre
NOTES
Quelle heure est-il ?
Cette demi-page reste blanche pour que vous la découpiez pour inscrire vos critiques, vos remarques, vos
souhaits, les sujets que vous souhaitez voir aborder à l'AG (voir au verso).
~
-
cJ \ --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nom:
Contribution à /'AG de l'UdP
- 21 -
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
4gèmes
DES PHYSICIENS -
LILLE
U N I O N
Dimanche 29 octobre
8h-10h
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
l'Assemblée Générale,
un moment important de nos Journées Nationales
La rubrique« l'UdP au fil des jours», publiée chaque mois dans le bulletin de l'Union des Physiciens
vous apporte l'essentiel des informations officielles. Elle vous fait part également des principales démarches et
actions effectuées par le bureau national.
L'Assemblée Générale doit donc être essentiellement un lieu d'échange entre vous et les responsables de
l'association. Dans une période où le ministère engage des remaniements à tous niveaux, il est important que
nous soyons en mesure de connaître votre sentiment sur les conditions de mise en ?uvre des réformes en cours,
vos difficultés, vos satisfactions, mais aussi vos souhaits ...
Nous avons besoin de votre participation pour l'élaboration des principales orientations de notre
association.
Pour aider au déroulement de cette assemblée, inscrivez vos critiques, vos remarques, vos souhaits, les
sujets que vous souhaitez voir aborder à /'AG sur le coupon ci-dessous.
Déposez-le dans la boite prévue à cet effet avant samedi 18h30. Merci.
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- 22 -
4gèrnesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION DES PHYSICIENS - LILLE
Dimanche 29 octobre
8h-10h
NOTES
- 23 -
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Dimanche 29 octobre
10h30-12h
NOTES
- 25 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION DES PHYSICIENS - LILLE
Dimanche 29 octobre
14h-15h15
NOTES
- 27 -
48èmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION DES PHYSICIENS - LILLE
Dimanche 29 octobre
15h30-16h45
CONFÉRENCE
Des goûts et des couleurs.
La mesure de l'acidité, de Boyle à Serensen
Brigitte VAN TIGGELEN
ÀSSISTANTE DE RECHERCHE À L'UNITÉ POUR LA PROMOTION DES SCIENCES
FACULTÉ DES SCIENCES DEL 'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN
La distinction entre acides et bases fut longtemps une affaire de goût. Les chimistes
reconnaissaient un acide à sa saveur aigre et une base à son goût de savon. Ils faisaient aussi
usage de la réaction typique selon laquelle un acide mis en présence d'une base forme un sel.
Dans ses Experimenta et considerationes de coloribus, Boyle tenta le premier une
définition précise en utilisant des jus de plantes qui rougissent au contact d'un acide. Ses
recherches furent le point de départ de la colorimétrie.
Toutefois, les chimistes du début du XIXe s. observèrent que les sels d'un acide faible
sont susceptibles d'affaiblir l'action d'un acide fort (effet tampon). La nécessité d'une mesure
quantitative de l'acidité fut ressentie par les biologistes et les physiologistes qui s'occupaient
précisément de systèmes tampons, caractéristiques du monde vivant.
La théorie de la dissociation électrolytique d'Arrhenius définit en 1884 l'acide par sa
faculté d'émettre des ions hydrogène en solution aqueuse. Le danois S.P.L. S0rensen
démontra en 1909 que le facteur déterminant dans les préparations enzymatiques était la
concentration en ions H+ du mélange, et non la quantité d'acide ajoutée. Pour soulager les
opérations mathématiques, il introduisit la notion d'exposant d'hydrogène pH en employant,
au lieu de la concentration des ions hydrogène, son cologarithme. Sur base des mesures
électrométriques, S0rensen permit de quantifier la titrimétrie par indicateurs colorés et
solutions tampons.
- 28 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Dimanche 29 octobre
15h30-16h45
NOTES
- 29-
4gèmesJOURNÉES
NATIONALES
de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Dimanche 29 octobre
17h-18h15
CONFÉRENCE
Chaos et lasers :
aux limites du déterminisme
Pierre GLORIEUX
PROFESSEUR À L'UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LILLE
LABORATOIRE DE PHYSIQUE DES LASERS, ÀTOMES ET MOLÉCULES
Le développement de la " Science du Chaos " a bouleversé notre v1s10n du
déterminisme et profondément élargi notre compréhension de certains phénomènes
apparemment irréguliers (le chaos déterministe). L'ordre sous-jacent aux phénomènes
chaotiques obéit à des lois très générales (et simples !) et les lasers sont un outil de choix
pour tester l'applicabilité de telles théories à des objets physiques concrets.
Après avoir décrypté le chaos temporel, les physiciens cherchent maintenant à
comprendre les mécanismes de formation des structures spatiales : comment un système
initialement homogène va-t-il s'auto-organiser dans l'espace et engendrer des formes
(hexagones, stries... )? D'un impact très général (rayures et taches du pelage des animaux,
formes des nuages... ), cette interrogation peut aussi profiter de la maîtrise que le physicien a
des systèmes optiques comme les lasers. Outre leur intérêt purement scientifique, ces études
ont de plus des retombées technologiques (mémoires optiques spatiales, traitement
massivement parallèle de l'information).
Une science nouvelle se développe aux confins des mathématiques appliquées et des
sciences de la matière et de la vie. Les concepts qu'elle met en ?uvre s'avèrent efficaces
pour comprendre les comportements d' «objets» toujours plus nombreux et parfois
inattendus.
- 30 -
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Dimanche 29 octobre
17h-18h15
NOTES
- 31 -
4gèmes
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
JOURNÉES
LUNDI
Bâtiment Pl
Sur le campus
Del'USTL
Entre A 4 et A5
De
8h30
30 OCTOBRE 2000
Ateliers pédagogiques
Mini-Conférences et visites de laboratoires
Vers 1lh, mise à feu d'un réacteur par Alan Turner
à
Bâtiment A5
Stands des professionnels, fournisseurs de matériel didactique,
stand UdP et cafétéria.
17h
Bâtiment A4
Stands « Editeurs », présentations de manipulations (collège,
physique et chimie itinérantes, Olympiades de la physique ...)
17 h00
MACC
Conférence de Léon BALLAT
Responsable du projet« Musée de la bière» d' Armentières
BIÈRES ET BRASSERIES DU NORD, D'AVANT PASTEUR À NOS JOURS.
18 h30
MACC
Pot de clôture, offert par la mairie de Villeneuve d'Ascq
Lundi pratique
LIEU
Les activités de la journée se ,déro~lent sur le campus de l'Université des ;
Sciences et Technologies de Lillel (USTL) (ou à proximité immédiate).
(voir planning des ateliers p.39 et plan du campus p.40)
Dès 8h, dans le bâtiment A5, tout près de la station de Métro Quatre cantons,
terminus de la ligne 1.
Si vous voulez rapporter un petit souvenir de la région, les élèves de BTS
tourisme vous proposent un stand« produits régionaux».
PAUSES
Une cafétéria est installée dans le bâtiment A5
DEJEUNER
Selon l'heure de fin de l'activité à laquelle vous participez, et en fonction des
indications portées sur le ticket-repas, au restaurant Ascôtel à 12 h, ou au RU
Barrois à 13 h. Voir le plan du campus.
À 18h30, la réception de la mairie de Villeneuve d'Ascq se tient à l'issue de la
conférence de L.Ballat, dans les mêmes locaux, la MACC (Maison d' Activités Culturelles et
de Colloques).
Vers 19h30, retour en bus vers les hôtels.
- 32 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Lundi 31 octobre
NOTES
Vérifier l'heure et le lieu du repas qui figure sur le ticket « lundi », se repérer sur le plan.
- 33 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Plan du bâtiment AS
CAFETERIA
CHAUVIN
ARNOUD
METRIX
DMSDIDALAB
MATELCO
RANCHET
HAMEG
HP
F.I
ELWE
PHYTEX
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JEULIN
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EUROSMART
SONODIS ENSBGNANTS
DEPROVENCE
LEYBOLD
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UdP
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- 34 -
PIERRON
4gèmes JOURNÉES NATIONALES
de !:UNION DES PHYSICIENS - LILLE
En continu, dans le bâtiment A5
L'exposition des professionnels: matériel didactique ...
Toute la journée, des fabricants et vendeurs de matériel scientifique et didactique
présentent leurs nouveautés, en liaison avec les nouveaux programmes ...
Serontprésents :
CHAUVIN ÀRNOUX-MÉTRIX
EUROSMART
FR. D 'INSTRUMENTATION-DISTRAME
HEWLETT-PACKARD
LANGAGE ET INFORMATIQUE
MAISON DES ENSEIGNANTS DE PROVENCE
PHYSIQUE PLUS
PIERRON-ENTREPRISE
SONODIS
DMS-DIDALAB-MATELCO
ELWE
HAMEG
JEULIN
LEYBOLD
MICRELEC
PHYTEX
RANCHET ENSEIGNEMENT
TEXAS INSTRUMENTS
S.A,
Le stand UdP
Vous y trouverez toutes les publications de l'Union des Physiciens, la toute dernière version
de la base de données du BUP : Bupdoc3...
?
La cafétéria
Le stand « produits régionaux »
Les élèves du BTS Tourisme du lycée Gaston Berger ont sélectionné pour vous des produits
régionaux. Alors, si vous souhaitez offrir un ch 'ti quéq' chose ch 'ti, visitez leur stand, il est à
côté de la cafétéria ...
- 35 -
48èmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION DES PHYSICIENS - LILLE
Plan du bâtimentA4
ENERGIE
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PHYSIQUE
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4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
En continu, dans le bâtiment A4
Les nouveautés de l'édition
Présentation d'ouvrages scientifiques et de manuels scolaires.
Seront présents les éditeurs :
BELIN
BRÉAL
EDP SCIENCES
EKLIPS
HACHETTE
NATHAN
BORDAS EDUCATION
DUNOD
EDUSCOPE
ELLIPSES
HATIER
VUIBERT MAGNARD
Exposition Expériences Interactives
Jean-Charles LAPOSTOLLE (Dreux)
Il sera aidé de D. POUZET et H LAPOSTOLLE de Dreux, B. RA ULIN de Créteil, V MAS de
Versailles, J. BOURET et R. MAR/CAL de Rouen.
Il s'agit de présenter, en libre service ou avec démonstrations, un grand nombre
d'expériences profs ou d'activités élèves couvrant l'ensemble des programmes de collège de
la 5ème à la 3ème, sans oublier les parcours diversifiés.
Quelques exemples :
Classe de 3ème :
- montée d'une bulle d'air dans l'huile, chrono/ILS/aimant, mesure de temps avec
ordinateur, cycloïde.
- alternateur, énergie, moteur, multimètre relié à l'ordinateur.
- matières plastiques, combustion du fer, recherche documentaire.
Classes de 4ème et 5ème :
spectres de lumière, ombres, phases de la Lune, lentilles.
- intensité dans un « grand » circuit, potentiomètre.
- masse d'l L d'air, chauffer avec une résistance, cocotte-minute
- concentration massique (sucre), chromatographie, colorants, dioxygène dissous dans
l'eau.
Parcours diversifiés :
pile au taille-crayon, électroaimant, moteur, expériences pour club « petit chimiste », fusée à
eau, machine de Whimshurst, expérience d'Erathostène, mesure de puissance dans un
baladeur, piles lasagnes, zincage électrolytique, maquette circuit domestique etc.
Outils Multi-Médias pour enseigner l'énergie
Janine MARÊCHE (! 'après-midi, en complément de l'atelier A 7)
Les outils multimédia élaborés par le groupe européen d'enseignants qui ont travaillé
dans le cadre du projet Comenius III-1 « Apprendre et enseigner l'énergie en Europe»
pourront être essayés en libre service. Il s'agit :
-
d'une base de données« EURENERG », contenant des documents pédagogiques
pour enseigner l'énergie
-
d'une banque d'exercices interactifs « COM'JOUL », comportant des tests
d'évaluation et des exercices d'entraînement sur le même thème.
- 37 -
48èrnes
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
JOURNÉES
Exposition «L'histoire des sciences à travers les prix Nobel»
Série d'affiches sur différents prix Nobel de physique et de chimie réalisées par les
élèves du lycée Lavoisier d' Auchel (62) qui permet d'aborder de façon concrète l'histoire
des sciences.
Exposition« Olympiades de la Physique dans l'académie de Lille»
Daniel DROZ
-
Projection d'une vidéo en continu « La Physique autrement ... » réalisée par
Matthieu D'Haene relatant la préparation et le concours 1998.
Exposition et démonstration d'expériences réalisées dans le cadre des divers
concours 1995 - 1998 - 1999-2000.
La Physique itinérante
Jaouad ZEMMOURL Professeur à l 'UFR de Physique, Université de Lille 1
(1/2 h de présentation à 8h45, dans l'amphi, bâtiment P 1)
L'analyse statistique de l'orientation des élèves a montré ces dernières années une
chute croissante des effectifs dans les filières scientifiques. La physique et la chimie sont les
deux disciplines qui souffrent le plus de cette évolution.
Les physiciens de l'Université des Sciences et Technologies de Lille ont conçu une
opération baptisée « Physique Itinérante », visant à présenter, dans les lycées et collèges de
la région Nord - Pas-de-Calais, la science au quotidien à travers une série d'expériences
spectaculaires, directement liées à divers secteurs de la recherche et profondément ancrées
dans la réalité des élèves.
Ce constat n'est pas une particularité de la région Nord Pas de Calais mais devient une
donnée nationale et européenne. Ce phénomène, qui trouve probablement ses origines dans
l'évolution de notre société, serait dû à l'image négative des sciences dans l'esprit des jeunes
et de leurs parents ou à la méconnaissance de ces disciplines et de leurs potentiels. La
conséquence directe de cette évolution, si elle se poursuit, est la mise en cause du
développement scientifique et industriel de notre pays à moyen et à long terme.
Désormais, après plus d'une quinzaine de manifestations, la « Physique Itinérante»
s'impose comme une expérience pédagogique très réussie, même dans des collèges et lycées
situés dans les Zones <l'Education Prioritaire (ZEP).
La chimie itinérante
Christel PIERLOT, Maître de conférences, Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille
Depuis maintenant un an, les chimistes de l'U. S. T. L. développent l'activité "chimie
itinérante" dans les écoles, collèges et lycées. A travers des expériences pédagogiques et
ludiques sur des thèmes liés à la lumière, la couleur, l'énergie et la transformation de la
matière, cette sympathique équipe d'enseignants-chercheurs s'attache à montrer l'intérêt que
l'on peut porter aux disciplines scientifiques, en présentant la chimie comme une science de
tous les jours.
- 38 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
10h
30
A3. Histoire des sciences
Pl
15h
30
30
Al. Collège
Pl
Pl
Mc7. Spectrosc
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La chimie itinérante
Bâtiment A4 : Outils Multimédias
Caf!téria
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48èmes JOURNEES
de l'UNION DES PHYSICIENS - LILLE
UNIVERSITE DES SCIENCES
ETTECHNOLOGIES DE LILLE
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4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
Ateliers Pédagogiques
Tous les ateliers se tiennent dans le bâtiment d'enseignement de la physique: Pl
Al .
L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES PHYSIQUES AU COLLÈGE
1ère partie : animée par Jean-Louis DELA COURT
Présentation d'expériences visant à capter l'attention des élèves. Certaines
démonstrations privilégient l'emploi d'une mini caméra, de la télévision, d'un ordinateur.
Un autre objectif est de montrer comment apporter une aide aux élèves en leur faisant
commenter des images.
2ème partie: discussion animée par Dany LAUNER et Serge BETTON du bureau
national, Jean-Louis DELACOURTet Daniel TAVERNE de Lille
- l'avenir des « enseignements scientifiques » en Collège
- les travaux croisés
- les conditions d'enseignement. ..
2. REPÉRER LES DIFFICULTÉS DES ÉTUDIANTS EN PREMIÈRE ANNÉE POST-BAC
Animation: Chantal DUPREZ (USTL)
À
Les enseignants de physique qui interviennent en enseignement post-bac (Université,
IUT, CPGE, BTS) constatent des difficultés nouvelles pour les étudiants. Il nous semble que
les solutions passent par une transition plus progressive entre le lycée et l'enseignement postbac. Pour amorcer une réflexion sur cette question, nous proposons un échange entre les
enseignants intervenant dans ces deux types d'enseignement. En partant de situations
concrètes (texte de contrôle, enseignement expérimental par exemple) ayant posé problème,
nous réfléchirons aux raisons des difficultés rencontrées et nous tenterons de proposer des
solutions de remédiation.
A3.
HISTOIRE DES SCIENCES ET ENSEIGNEMENT
Animation: Marie-Hélène BOULET et Bernard POURPRIX (JUFM Nord/Pas-de-Calais)
L'idée de science véhiculée par le système éducatif (analyses de manuels, entretiens
d'étudiants et d'enseignants) contraste nettement avec celle qui sous-tend les pratiques de
recherche en sciences physiques.
En procédant à des « études de cas » historiques, comme « Galilée et la science du
mouvement » ou encore « Une histoire du principe de conservation de l'énergie », nous
avons forgé une grille d'analyse des pratiques scientifiques. Cette grille permet de recenser
une série de questions qu'il convient de se poser lorsqu'on veut comprendre la façon de
travailler d'un scientifique; elle éclaire également bon nombre d'éléments qui conditionnent
l'efficacité de notre enseignement.
Quels peuvent être les effets d'une formation à l'histoire des sciences sur les
représentations de la science et de l'activité scientifique chez les enseignants de sciences
physiques? L'exemple de J-P.Joule pourra servir à nourrir le débat ...
- 41 -
48èmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
À 4.
L'ENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE ET LA CHIMIE DANS LES DIFFÉRENTES SECTIONS
DES LYCÉES TECHNOLOGIQUES ET DES LYCÉES PROFESSIONNELS. QUEL A VENIR, POUR QUEL
PUBLIC?
Animation : Jean WINTHER (UdP nationale)
Quels sont les finalités, les objectifs, les méthodes et les contenus d'un enseignement
de physique ou de chimie« appliquée» dans les LT et les LP? Qu'est-ce qui différencie nos
disciplines des enseignements technologiques et de la physique-chimie des sections
générales?
Le ministre de l'Education vient de rebaptiser nos enseignements en « Sciences
physiques et chimiques (fondamentales et appliquées)». Quelle doit être la part
d' « appliquéés » et « fondamentales » au niveau d'une section technique ? Cette distinction
a-t-elle un sens du point de vue de la science ?
Les problèmes de l'orientation en fin de troisième èt en fin de seconde : vers les filières
STI et STL, rôle des options MPI (ex IESP) et PCL (ex TSP).
5. NOUVEAUX PROGRAMMES AU LYCÉE
Animation: Edith PIGANEAU (UdP nationale)
À
-
compte-rendu de la mise en place anticipée du programme de seconde par des
évaluateurs ;
-
présentation des nouveaux programmes de 1°S et de 1°L ;
-
options scientifiques en seconde.
6. RECHERCHE DE MOLÉCULES SUR L'INTERNET
Animation: Gérard DUPUIS (Ac. Lille)
À
ET VISUALISATION DE CELLES-CI
La visualisation en trois dimensions de molécules constitue une partie importante de la
stéréochimie.
Elle est possible en s'aidant d'un ordinateur grâce à des programmes dont certains
appartiennent au domaine public ou sont libres d'utilisation.
De nombreuses banques de données réparties à travers le monde, proposent des
fichiers décrivant les caractéristiques de molécules inorganiques et organiques. Ces fichiers
sont facilement accessibles via le réseau Internet.
Après avoir passé en revue les fonctionnalités principales d'un programme de
visualisation moléculaire, on l'utilise pour illustrer des problèmes chimiques concrets et les
principales géométries des molécules simples en liaison avec la méthode VSEPR.
On conclura en montrant comment construire soi-même un grand nombre de
molécules.
-42 -
4gèmesJOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
À 7.
OUTILS MULTIMÉDIA POUR ENSEIGNER L'ÉNERGIE
Animation : Janine MARÊCHÉ, Projet Comenius : « Apprendre et enseigner l'énergie en
Europe » 1999-2000
Au cours de l'atelier seront présentés les outils multimédia élaborés par le groupe
européen d'enseignants qui ont travaillé dans le cadre du projet Comenius 111-1« Apprendre
et enseigner l'énergie en Europe». Il s'agit d'une base de données « EURENERG »,
contenant des documents pédagogiques pour enseigner l'énergie et d'une banque
d'exercices interactifs « COM'JOUL », comportant des tests d'évaluation et des exercices
d'entraînement sur le même thème. On fera des démonstrations de quelques utilisations
possibles dans des séquences pédagogiques.
« EURENERG » et « COM' JOUL » pourront être essayés en libre service, dans le
bâtiment A4, l'après-midi.
8. COULEUR DU PHYSICIEN ET COULEUR DU PEINTRE: PARADOXE
Animation : Françoise CHAUVET (IUFM Nord/Pas-de-Calais)
À
ET COHÉRENCE
?
Dans cet atelier, on mettra en scène quelques situations extraites d'une séquence
d'enseignement sur la couleur. On explicitera les choix faits pour le contenu (concepts et
enchaînement des concepts) et pour le type d'activité intellectuelle attendue des élèves lors
des activités expérimentales.
On discutera de scénarios possibles pour résoudre le paradoxe, selon le niveau des
élèves, en respectant la cohérence des lois physiques.
On s'interrogera sur les apports didactiques susceptibles d'être exploités et réinvestis
pour la construction de séquences d'enseignement.
À
9.
TPE:
QU'YFAIREETCOMMENTS'YPRENDRE?
Animation : Marie-Françoise KARATCHENZEFF (UdP nationale), Hervé BOULOGNE,
Jean-Marc JACQUET
Les Travaux Personnels Encadrés soulèvent beaucoup d'interrogations: l'organisation
des séances, le suivi des élèves, l'évaluation ...
L'atelier a pour objectif d'aider à la mise en place des séances en s'appuyant sur les
expériences qui ont été déjà réalisées par des collègues.
Pendant l'année scolaire 1999-2000, l'UdP Lille a créé un groupe de travail sur les
TPE avec le soutien de l'IUFM. Ce groupe a commencé par réaliser des dossiers sur
différents sujets qui entrent dans un des thèmes choisis pour l'expérimentation officielle :
Temps, Rythme et Périodes. Ces dossiers sont constitués d'un ou deux textes qui vont servir
de_point de départ pour les élèves. Une réflexion a aussi été menée sur le « carnet de bord
des élèves». Une expérience en grandeur réelle, réalisée au cours du troisième trimestre de
l'année scolaire 99-00 avec une évaluation des élèves en fin de séquence, servira de base à la
discussion : une présentation rapide de cette expérience introduira l'atelier et permettra
d'amorcer une discussion sur la façon de mettre en place les Travaux Personnels Encadrés.
- 43 -
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
4gèmes
DES PHYSICIENS -
LILLE
AJO.
DÉMONSTRATION DE LA FABRICATION EN TEMPS RÉEL D'UN DOCUMENT PÉDAGOGIQUE
MULTIMÉDIA
Animation: Jean-MARIEBLONDEAUet Monique VINDEVOGHEL(LEMM- USTL)
Les participants à l'atelier pourront observer en direct la fabrication d'un document
pédagogique multimédia comportant :
- la saisie html d'un texte de cours à partir d'un document saisi en traitement de texte,
-
-
l'insertion d'images, réalisées à l'aide d'un logiciel graphique, destinées à illustrer la
page html,
l'insertion d'une animation illustrant le cours développée soit en Java soit en technologie
flash,
l'insertion d'une vidéo tournée en direct (liaison directe entre l'atelier et le plateau de
tournage) depuis un plateau de télévision (Centre de Production Audio Visuel de
l'USTL) situé hors de l'atelier, séquence qui sera ensuite numérisée et transmise vers
l'atelier pour insertion dans la page htm/,
l'insertion de la ressource pédagogique ainsi créée dans le menu des centres de
ressources de l'Université,
la consultation depuis un centre de ressources du document créé et mis à disposition des
étudiants.
- 44-
4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
Unité de Formation et de Recherche en Physique
de l'Université des Sciences et Technologies de Lille
USTL
urnde Physique
Pourquoi choisir la Physique à l'USTL ?
?
Large éventail de formations adaptées au projet
professionnel de l'étudiant et en constante
interaction avec les activités de recherche de
l'UFR.
Des travaux pratiques originaux
Des mini projets en autonomie:
ateliers technologiques d'enseignement
Des stages en entreprise (de 3 à 6 mois)
?
Atelier technologique d'enseignement
Pôle de recherche de renommée internationale
doté de 5 laboratoires de recherche et d'un
centre de recherche (CERLA) dans de
multiples domaines de la physique :
Optique
Physique de l'atmosphère
Physique des matériaux
Physico-chimie moléculaire
Histoire des sciences
Montage optique
Grande mobilité des étudiants et de son personnel dans le monde entier
Renforcement des liens avec l'enseignement secondaire : rencontres université - lycées et
collèges, opération Physique Itinérante
Quelles études peut-on faire en Physique ?
- Diplômés de DEUG
Sciences de la Matière
- Autres DEUG et
classes préparatoires
Autres maîtrises
et ingénieurs
cycle
en Physique :
4 Licences, 3 Maîtrises
2ème
cycle
en Physique :
3 DESS, 2 DEA, Thèse
3ème
Types d'emplois : techniciens, ingénieurs, chefs de projet, chercheurs,
universitaires, enseignants des premier et second degrés, consultants, concepteurs
Comment nous contacter ?
UFR de Physique, Bât. P5, 59655 Villeneuve d'Ascq Cedex
Tél.: +33.(0)3.20.43.47.72
Fax : +33.(0)3.20.43.40.84
Email :
http://www.univ-lillel.fr/physique/
- 45 -
4gèrnes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
Mini-conférences
Rendez-vous dans le hall du bâtiment A5 devant les panneaux d'affichage,
114 heure avant l'heure annoncée dans le planning.
J. CAPTEURS ET SYSTÈMES DE TÉLÉCOMMUNICATION POUR LES TRANSPORTS TERRESTRES
Par Marc HEDDEBAUT, Directeur du LEOST- Institut National de Recherche sur les
Transports et leur Sécurité
MC
Implanté à Villeneuve d'Ascq, le Laboratoire Électronique Ondes et Signaux pour les
Transports (LEOST) constitue une unité de recherche de l'INRETS à orientation
technologique où sont étudiés de nouveaux composants susceptibles de favoriser le
développement de l'automatisation dans les transports guidés ainsi que certaines
applications de télécommunications et télématiques dans le domaine des transports routiers.
Introduit par quelques rappels légaux quant aux bandes de fréquences attribuées en
Europe et aux États Unis aux systèmes de télécommunication complètement dédiés aux
transports, l'exposé fera le point sur certains développements effectués dans le domaine des
capteurs actifs et passifs millimétriques. Il montrera comment certaines applications dédiées
à la communication entre véhicules peuvent être mises en ?uvre en exploitant les ressources
de capteurs actifs extéroceptifs. L'exposé conclura en mettant en avant l'exploitation qui
peut être faite de la diffusion de certains signaux par les constellations de satellites de
navigation en exploitation ou annoncées.
Mc 2. COMPOSANTS OPTOÉLECTRONIQUES ET PHOTONIQUES POUR TÉLÉCOMMUNICATIONS DU
FUTUR
Par Didier DECOSTER et Jean-Pierre VILCOT Institut d'Electronique et de
Microélectronique du Nord (IEMN-ISEN)
L'explosion des besoins en télécommunications est telle que certains parlent de
« révolution ». Cette croissance implique sans cesse une amélioration des technologies pour
augmenter les débits et capacités d'informations. Dans le domaine des télécommunications
par fibre optique, cette augmentation des débits s'appuie sur la technique de multiplexage en
longueurs d'onde, qui est à la base de la plupart des systèmes modernes de transmission
optique à longue et moyenne distance (transmission sous-marine... ). Il est permis grâce à
l'introduction des amplificateurs optiques à fibre dopée erbium, et autorise l'utilisation au
maximum des réseaux fibrés existants. Nous présenterons lors de cette communication, les
principaux composants développés pour ces applications avec les performances visées pour
les futurs systèmes, mais aussi les points durs qui nécessitent le développement de nouveaux
composants. La situation est assez claire en ce qui concerne les transmissions à très longue
ou moyenne distance et très haut débit. Elle l'est moins en ce qui concerne la distribution de
l'information chez l'abonné, nous donnons quelques éléments sur ces études en cours,
impliquant, ici encore, d(?nouveaux composants.
Nous illustrerons notre propos à l'aide de dispositifs issus de laboratoires de recherche
en insistant sur ceux étudiés à l'IEMN souvent en collaboration avec d'autres partenaires
(Opto+ .... )
- 46 -
48èmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
MC 3. CONJUGAISON DE PHASE ET RETOURNEMENT TEMPOREL : CONCEPTS PHYSIQUES ET
APPLICATIONS
par Ph. PERNOD, Professeur à !'École Centrale de Lille, Département Opto-Acousto
Electronique - IEMN
Bien que les équations de la physique soient généralement temporellement réversibles
aux échelles microscopiques, les phénomènes macroscopiques manifestent souvent un
comportement irréversible en raison du nombre très élevé de particules mises en jeu. En
physique des ondes, en revanche, un champ ondulatoire peut être décrit par un nombre fini
d'informations et le renversement temporel peut être réalisé en pratique sur un champ
ondulatoire vérifiant une équation d'onde invariante par renversement du temps. C'est le cas
notamment en acoustique, où deux méthodes technologiquement différentes peuvent être
mises en ?uvre : la première, largement développée par M. Pink, utilise des miroirs à
retournement temporel constitués de sondes de transducteurs piézo-électriques multiéléments utilisés comme émetteur et récepteurs ; la seconde méthode, intitulée conjugaison
de phase, met en ?uvre des matériaux actifs et un processus d'interaction paramétrique entre
le champ acoustique et une onde électromagnétique dite de pompe. C'est ce deuxième type
de méthode que nous développons dans notre laboratoire en collaboration avec l'Institut de
Physique Générale de l'Académie des Sciences Russe.
Dans la présente conférence, nous nous proposons d'exposer les principes généraux de
ces deux méthodes et de présenter les principaux résultats obtenus jusqu'à présent pour
l'application de ces méthodes en acoustique sous-marine, à l'imagerie ultrasonore, et aux
applications médicales d'hyperthermie et de lithotritie.
?
4. DYNAMIQUE NON-LINÉAIRE DES SYSTÈMES COUPLÉS
Par V. PREOBRAZHENSKY, Professeur à l'Institut de Physique Générale (Académie des
Sciences Russe) et Professeur invité à !'École Centrale de Lille, Département Opto-Acousto
Electronique - IEMN - CNRS
MC
Le concept général de non-linéarité de mode couplé est considéré et illustré à partir
d'exemples de systèmes mécaniques simples et des sous-systèmes élastique et magnétique
couplés dans les solides. Le phénomène "d'anharmonicité effective géante" du réseau
cristallin par interaction magnéto-élastique est décrit théoriquement et démontré
expérimentalement. L'influence spectaculaire des transitions de phase magnétiques sur les
propriétés élastiques des cristaux est montrée et discutée. On passera en revue de nombreux
phénomènes non-linéaires ondulatoires (tels que la génération d'harmoniques, les
phénomènes de détection acoustique, la diffusion Raman du son par le son, les bistabilités
classique et de "type fractal", le controle dynamique d'élasticité, l'excitation sousharmonique, les conversions de modes élastiques, les solitons dynamiques et topologiques
magnéto-élastiques, les transitions quasi-périodiques, etc.) prédits et observés
expérimentalement dans les solides dans les bandes fréquentielles ultrasonores. On discutera
des perspectives d'applications de la non-linéarité magnéto-élastique dans les domaines des
ultr~ons, du traitement de signal, et des microsystèmes.
- 47 -
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
48èmes
DES PHYSICIENS -
LILLE
Mc 5. LA FORMULATION, UNE NOUVELLE DISCIPLINE POUR LES CHIMISTES
Par Jean-Marie AUBRY, Laboratoire de Chimie de Formulation, École Nationale Supérieure
de Chimie de Lille
Les industries chimiques subissent actuellement une profonde mutation :
internationalisation des sociétés, tendance au remplacement des commodités par des
spécialités vendues pour leurs propriétés d'usage et non plus sur la base de leurs
spécifications chimiques... De même, les industries en aval pharmaceutiques et
parachimiques (cosmétiques, détergents, produits d'entretien, peintures, encres, adhésifs,
lubrifiants, phytosanitaires, photographie, explosifs... ) sont elles aussi amenées à substituer
les formules empiriques d'antan par des mélanges complexes élaborés scientifiquement et
structurés par des liaisons faibles.
Les concepts et les stratégies nécessaires à l'élaboration et à la caractérisation de ces
« objets fragiles» forment le c?ur d'une nouvelle discipline en émergence, la
FORMULATION qui sera illustrée sur des exemples concrets.
Mc 6. CHIMIE, CATALYSE ET ENVIRONNEMENT
Par André MORTREUX, Laboratoire de Catalyse Hétérogène et Homogène, École Nationale
Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL)
Plus de 80 % des matériaux et produits chimiques qui nous entourent sont obtenus par
des processus mettant en ?uvre au moins une étape catalytique dans leur schéma de
synthèse. C'est dire par conséquent le rôle essentiel joué par les catalyseurs dans l'industrie
et l'apport de cette science en termes environnementaux.
L'introduction récente d'un facteur d'impact ou facteur environnemental relatif à tout
procédé permet de mettre en évidence l'évolution de ces mêmes procédés par la mise en
?uvre de catalyseurs nouveaux, dont l'objet est, de manière ultime, de mettre en place de
nouveaux schémas réactionnels dans lesquels le rendement "atomique" tend vers 100 %. Des
exemples d'applications récents du domaine des catalyses hétérogènes et homogènes seront
développés.
Mc 7. SPECTROSCOPIE INFRA-ROUGE ET RAMAN
Par Daniel BOUGEARD, Directeur du LASIR, Laboratoire de Spectroscopie Jefrarouge et
Raman (USTLICNRS)
Le LASIR (Laboratoire de Spectroscopie Infrarouge et Raman) s'est développé autour
des techniques de la spectroscopie de vibration. Les points forts sont outre la spectroscopie
moléculaire, l'instrumentation et la spectrométrie laser (spectroscopie résolue dans le temps,
microanalyse, imagerie spectrale)
Le laboratoire d~veloppe des thématiques pour lesquelles les techniques de
spectroscopie de vibration seules, ou alliées à d'autres sont particulièrement performantes :
- propriétés physico-chimiques de milieux solides désordonnés : l'apport des
spectrométries de vibration y est complémentaire des techniques de diffraction et, du fait
du temps d'observation, particulièrement utile à l'étude de phénomènes locaux ou/et
- 48 -
4gèrnes
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
JOURNÉES
rapides. Thèmes d'étude: ordre-désordre dans les cristaux moléculaires, structure de
verres en relation avec leurs propriétés optiques
-
modèles chimiques du devenir des métaux lourds et de la matière organique dans les
sols : ces études permettent la compréhension et la modélisation des phénomènes à la
base des problèmes concrets qui se posent dans toutes les pollutions des sols.
*MC 8.PHYSICO-CHIMIE DES PHÉNOMÈNES DE COMBUSTION
(supprimée)
*MC 9.LES CONTAMINANTS DANS LE MILIEU NATUREL
Par Michel WARTEL, Directeur du Laboratoire de Chimie Analytique et Marine
(USTL)
Le Laboratoire de Chimie Analytique et Marine est spécialisé dans l'analyse de traces
minérales et organiques dans l'environnement. Il utilise les techniques modernes d'analyse :
-
spectrométries d'émission (torche à plasma) et d'absorption atomiques,
-
chromatographies couplées avec différents détecteurs : spectromètre de masse SM,
capture d'électrons CE, ionisation de flamme FID et détermination azote, phosphore
NPD.
-
fluorescence atomique (analyse du mercure et de ses composés)
Les applications sont centrées sur l'étude des sédiments et sols pollués par les métaux
lourds et les composés organiques. Les recherches sont effectuées dans le cadre du CNRS et
de contrats nationaux et internationaux.
Melo.
LE COUPLAGE DES EXPÉRIENCES RÉELLES ET VIRTUELLES : LA STRATÉGIE
ACTUELLE DE LA RECHERCHE SUR LES MATÉRIAUX MÉTALLIQUES
Par Jacques FOCT, Directeur du Laboratoire de Métallurgie Physique et Génie des
Matériaux (USTL)
Exposé sur l'approche scientifique de rénovation et d'innovation dans le domaine des
alliages susceptibles de répondre aux exigences de la Société vis-à-vis du renforcement de la
sécurité des installations industrielles, nucléaires, chimiques, mécaniques . . . et dans les
transports. Exemples de concepts, d'outils, de moyens, et de résultats.
- 49 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
~~l;&
tCOLE
NATIONALE
SUPtRIEURE
DE CHIMIE
PRESENTATION:
L'ENSCL est une école d'ingénieurs en chimie habilitée à délivrer le diplôme d'ingénieur chimiste reconnu par la
commission des titres d'ingénieurs.
Les enseignements dispensés à l'ENSCL forment des ingénieurs ayant de solides connaissances, non seulement en chimie
et physico-chimie, mais aussi en génie chimique et en sciences de l'ingénieur. Ces ingénieurs seront dès lors capables de
s'adapter aux différents aspects du métier de l'ingénieur, notamment au sein de sociétés chimiques, parachimiques ou
métallurgiques, mais également dans bien d'autres.
FORMATION:
?
Formation initiale
année: connaissances de base de la chimie.
zème année : aspects appliqués de la chimie.
3ème année: 4 options sont proposées: Chimie biologique et génie chimique; optimisation et fiabilité
des matériaux; génie
des procédés de la formulation, option d'études à l'étranger (UK, D, IRL, DK, USA, ...)
Une sensibilisation particulière à l'approche de l'industrie est introduite dès la première année: sciences économiques et
de gestion, droit, marketing, hygiène et sécurité, sciences humaines, initiation à la création d'entreprise.
1ère
?
?
?
Un recrutement diversifié avec une originalité : le cycle Préparatoire Intégré.
Construction progressive et tutorée du Projet Professionnelet Personnel.
Formation continue :
Titre d'ingénieur ENSCL DPE.
Formation continue aux technologies de pointe.
Les Mastères délivrés en formation initiale :
Mastère« Drug Design »
Mastère« Génie de la réaction chimique - Mise en ?uvre industrielle »
Mastère« textiles à usages techniques»
STAGES:
Stage d'exécution en entreprise (en France ou à l'étranger): 6 semaines minimum
Stage ingénieur (en France ou à l'étranger): 8 semaines minimum
Stage projet de fin d'études (en France ou à l'étranger): 6 mois
OUVERTURE INTERNATIONALE: l'école attache une très grande importance à l'enseignement des langues
étrangères : anglais, allemand obligatoires, espagnol, italien, japonais, chinois, etc...optionnels. Les activités JAPON
occupent une place particulière car elles regroupent d'une part l'enseignement de la langue et de la civilisation et d'autre
part l'organisation de stages en entreprises japonaises. L'école encourage également ses élèves à passer leur 3ème année
au sein d'une université étrangère en favorisant des accords permettant à un grand nombre d'étudiants de passer la
moitié de leur temps dans l'université partenaire et l'autre dans une entreprise locale.
DEBOUCHES:production,
procédés, recherche, développement, marketing, informatique
UNE POLITIQUE DE RECHERCHEACTIVE :
Nouveaux matériaux (céramiques, polymères, verres), chimie
de formulation, composés à action biologique et médicaments, synthèse organique, catalyse, métallurgie, corrosion, génie
chimique, analyse et traitement de surfaces, ignifugation.
ENSCL ACTIVITES: Les membres de l'association proposent leurs services notamment dans la mise au point de
modes opératoires, dans l'analyse d'effluents (DCO-MES, dosage du chrome, ...), des recherches bibliographiques, des
traductions scientifiques et techniques (anglais, allemand, japonais, russe et italien)
?
Ulm.
Cité Scientifique, bât. C7 - AvenueMendeleïev- BP108 - 59652 Villeneuved'Ascq Cedex
http:/ /www.ensc-lille.fr
- 50 -
4gèmes JOURNÉES NATIONALES
*Mc 11.
de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
L'ANALYSEDESURFACEDESSOLIDES
Par Jean GRIMBLOT, Laboratoire de catalyse hétérogène et homogène (USTL)
De nombreux phénomènes interviennent à la surface des solides : usure,
vieillissement, corrosion, contamination, adsorptions moléculaires, ségrégation d'espèces ou
de phases liées à la diffusion. Les modifications induites peuvent altérer les propriétés des
solides eux-mêmes. Il est donc important de pouvoir caractériser leur surface et suivre
l'évolution des modifications provoquées par diverses interactions chimiques. La visite
présentera les principales méthodes d'analyse de surface des solides, sur des profondeurs
variant d'une couche atomique à quelques nanomètres.
*Mc 12.
FORME-T-ON BIEN À L'ACTIVITÉ PROFESSIONNELLEDE 200XSANS LES
RÉSEAUX?
Par Jean-Claude DAMIEN, Ecole Nouvelle d'Ingénieurs en Communication (ENIC)
Selon leur parcours, les élèves aujourd'hui en
professionnelle en 2040 ! !
3ème
seront encore en activité
Il n'est pas inutile de se demander si les contenus (bien sûr), mais aussi les méthodes
et les pratiques actuelles de formation sont, dès à présent, adaptés aux besoins et aux attentes
de la société ... et d'en tirer des pistes d'action pour l'avenir proche ou pour le présent!
Des initiatives d'usages existent, en France ou à l'étranger, qui dépassent le stade de
« l'expérience » et dont les résultats, connus, peuvent servir de référence aux plus sceptiques
(réfractaires?).
Il existe de fait beaucoup de (bonnes) raisons, tant pédagogiques que sociales ou
économiques, qui devraient inciter à généraliser les usages positifs, en particulier en utilisant
les formidables potentialités des réseaux de communication et des ordinateurs en réseau.
Affirmer que notre système éducatif ne peut pas (ou ne doit pas) s'en saisir, relèverait
sans aucun doute d'une conception fort hasardeuse de la réflexion stratégique en matière de
management éducatif ou d'une conception tout aussi hasardeuse de « l'exception
culturelle ».
13.
L'INTERNET: UN OUTIL POUR ENSEIGNER LA PHYSIQUE ?
Par Bernard BOITTIAUX, Professeur à !'École Universitaire Des Ingénieurs de Lille
(EUDIL), Responsable Activités Internet.
MC
Le but de cette présentation est de montrer toute l'influence que peut avoir l'accès à
Internet dans l'enseignement de la physique aussi bien dans l'enseignement secondaire que
dans l'enseignement supérieur.
L'avantage, venant immédiatement à l'esprit, est l'utilisation que l'on peut faire de cette
formidable accumulation des connaissances, facilement accessibles, comme outil
pédagogique. Plusieurs sites, particulièrement ciblés, sont analysés. Cependant, il ne faut pas
oublier qu'Internet c'est aussi un lieu de rencontre ; les news, forums de discussions, sont des
moyens qui permettent d'établir de nouvelles communications entre les élèves, les élèves et
les enseignants, les élèves et le monde extérieur en particulier le monde de l'industrie et les
autres systèmes éducatifs. C'est enfin une façon "d'apprendre autrement" par la réalisation
- 51 -
4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
travaux essentiellement dynamiques, avec une implication beaucoup plus importante de
l'élève. Cependant, il ne faut pas oublier les pièges engendrés par cette profusion
d'informations que sont la perte de temps et l'errance dans les recherches.
En conclusion, bien maîtrisé, l'accès à Internet est un outil de premier ordre pour
enrichir l'enseignement de la physique et montrer l'importance de cette science dans la vie
actuelle.
14.
MANIPULATION D'ATOMES FROIDS DANS DES RÉSEAUX OPTIQUES
Par Philippe VERKERK, Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules (USTL)
*MC
La lumière, lorsqu'elle a une fréquence proche de celle d'une transition atomique,
modifie les niveaux d'énergie des atomes (déplacements lumineux). Ces déplacements
lumineux jouent alors le rôle d'un potentiel extérieur, modulé spatialement dans le cas d'une
figure d'interférence, pour le mouvement des atomes. Au laboratoire, ces réseaux optiques
sont étudiés sous deux angles différents. Une expérience étudie le "chaos quantique" qui
s'observe lorsque l'on secoue l'onde stationnaire, l'autre s'intéresse aux propriétés de
diffusion des atomes dans des réseaux 3D périodiques ou quasi-périodiques avec une
analogie avec la diffusion des électrons dans les solides.
*Mc 15.
SPECTROMÉTRIE RMN
Par Jean-Paul AMOUREUX, Laboratoire de Dynamique et Structures des Matériaux
Moléculaires (USTL)
La RMN est une spectrométrie qui permet d'analyser les environnements des noyaux.
Cette technique permet donc d'analyser la structure des molécules. En effet, contrairement
aux autres techniques, la RMN permet d'effectuer les analyses noyaux par noyaux. Par
exemple, on peut effectuer l'analyse en carbone, et déterminer le nombre et la quantité des
divers carbones de la molécule. Ces études peuvent être effectuées sur des liquides et sur des
solides.
*Mc 16.
CARACTÉRISATION DES MICROSTRUCTURES DES MATÉRIAUX PAR MICROSCOPIE
ÉLECTRONIQUE EN TRANSMISSION
Par Patrick CORDIER, Laboratoire de Structure et Propriétés de l'Etat Solide (USTL)
Le microscope électronique en transmission est un puissant outil qui offre des
possibilités variées de caractérisation des matériaux à l'échelle micrométrique, voire
nanométrique. Cette technique ne permet pas seulement de « voir » la microstructure des
matériaux, mais aussi de les caractériser du point de vue cristallographique (détermination
du groupe spatial) ou chimique (composition locale). Des exemples d'applications à divers
cas (verres, céramiques, minéraux) seront présentés.
- 52 -
4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
Mc 17.
SPECTROSCOPIE MOLÉCULAIRE À HAUTE RÉSOLUTION. APPLICATIONS
Par Georges WLODARCZAK, Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules
(PhLAM-USTL)
Les techniques spectroscopiques à haute résolution spectrale sont des outils privilégiés
de l'exploration du monde moléculaire dans la phase gazeuse. Elles permettent l'accès à des
structures géométriques précises et aussi l'étude de la dynamique moléculaire. Différentes
techniques sont disponibles au laboratoire, du domaine micro-ondes au domaine visible,
permettant l'étude de molécules stables ou instables, de radicaux ou d'ions moléculaires, de
complexes faiblement liés de type Van der Waals ... Des applications en physique de
l'atmosphère et en astrophysique seront discutées.
Mc 18.
LABORATOIRED'OPTIQUEATMOSPHÉRIQUE
Prolongements de la conférence de Yves FOUQUART. (LOA-USTL)
L'optique atmosphérique cherche à modéliser la propagation à travers l'atmosphère de
la lumière visible reçue du soleil et de la lumière infrarouge émise par l'ensemble des
surfaces et de l'atmosphère terrestres. Les travaux menés au LOA dans ce domaine s'insèrent
dans l'étude globale du climat.
Un premier objectif est de quantifier le rôle de ce rayonnement visible et infrarouge
dans les échanges énergétiques de la planète, en particulier de préciser le rôle des nuages
dans le bilan radiatif de la terre dont ils constituent un facteur essentiel.
Un second axe de recherche porte sur la caractérisation à l'échelle du globe de
différents paramètres qui sont en relation directe avec l'évolution climatique (nuages,
aérosols, surfaces), en utilisant principalement l'observation satellitaire.
Mc 19.
LE FORUM DES SCIENCES ET L'EXPOSITION«
NOUVELLE IMAGE, NOUVEAUX
RÉSEAUX»
Par Jean CHENEVIÈRE - FORUM des SCIENCES
Le Forum des Sciences, Centre François Mitterrand, est un Centre de Culture
Scientifique et Technique implanté à Villeneuve d'Ascq. Il propose sur le «plateau» des
expositions temporaires réalisées par le centre lui-même ou bien accueillies dans le cadre
d'échange d'expositions avec d'autres CCST, un espace spécifique pour les enfants de 3 à 6
ans le « petit forum », un planétarium, un «espace actu » présentant des thèmes de réflexion
autour des débats de société et un centre de documentation.
Nous avons prévu une présentation de l'exposition « Nouvelles images, nouveaux
réseaux » par les responsables du centre, une visite et une discussion à propos de cette
exposition. On pourra également discuter du rôle des CCST et envisager comment les
utiliser en liaison avec l'enseignement.
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4gèmes JOURNÉES NATIONALES
de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Lundi 30 octobre
17h-18h
CONFÉRENCE
La brasserie du Nord
d'avant Pasteur à nos jours
Léon BALLAT
RESPONSABLE DU PROJET« MUSÉE DE LA BIÈRE» D 'ARMENTIÈRES
Imaginons d'une manière générale ce que fut à travers ce temps et ce qu'est de nos
jours la fabrication de la bière.
Des différences sensibles se sont produites depuis ces 150 dernières années où une
science véritable est devenue l'apanage du bon brasseur; études et découvertes de savants
illustres ont marqué à tout jamais le développement de la science industrielle.
Les moyens empiriques ont fait place à des procédés plus scientifiques et ont permis à
nos brasseurs d'aujourd'hui, formés en école de brasserie, d'enfanter des bières spéciales de
grande exception et de grand savoir. Certaines d'entre elles ont atteint un tel degré de
perfection qu'elles mériteraient d'être mieux connues.
- 54 -
4gèmes
JOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
Lundi 30 octobre
17h-18h
NOTES
- 55 -
- 75876 PARIS Cedex
Pôle Test & Mesure de Chauvin Arnoux - 190, rue Championnet
Tél. : (33) 01 44 85 44 85 - Fax: (33) 01 46 27 73 89 - http://www.chauvin-arnoux.com
18
48èmesJOURNÉES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
- LILLE
MARDI
31 OCTOBRE 2000
Visites et excursions de la journée
Les horaires et les lieux précis de rendez-vous, sont à consulter à l'accueil, de samedi à
lundi, ainsi que dans les hôtels.
V.1. LA FRANÇAISE DE MÉCANIQUE ET LE CENTRE HISTORIQUE MINIER
Départ : 8 h 30 - Retour vers 18 h.
Matin : Visite de La Française de Mécanique à Douvrin au c?ur du bassin minier.
L'usine fabrique des moteurs pour les véhicules Renault et Peugeot.
Repas au « Briquet » sur le site du Centre Historique Minier de Lewarde : spécialités
régionales.
Après-midi : Visite du Centre Historique Minier de Lewarde. Un ancien mineur nous
guide pour nous faire partager sa journée de travail. Il nous emmène en train minier jusqu'au
puits pour la "descente" dans les 450 m de galeries où vous découvrirez l'ambiance du
travail au fond et l'évolution de l'extraction du charbon de l'époque de Germinal aux années
1990.
V.2. UN GRAND PORT DE PÊCHE: BOULOGNE-SUR-MER
Départ: 8 h - Retour vers 18 h 30.
Matin: Boulogne est l'un des premiers ports européens pour la pêche. Visite du céntre
de formation des produits de la mer, conférence sur la filière pêche et visite des ateliers.
Visite guidée du port et de la ville en bus.
Repas en bord de mer.
Après-midi: Visite de Nausicaa, le plus grand aquarium européen. Détour par les
coulisses des aquariums. Passage à Météo-France et prévisions météorologiques pour le
retour dans vos académies. Retour à Lille par le viaduc d'Echinghem.
V.3. LA CRISTALLERIE D'ÀRQUES ET LA COUPOLE D'HELFAUT
Départ: 8 h 30-Retour vers 18 h.
Matin : Visite guidée de la Cristallerie d'Arques, leader mondial des arts de la table.
L'entreprise, forte de ses 13000 collaborateurs, fabrique quotidiennement près de
5,5 millions d'articles (soit 1200 tonnes/jour en moyenne). Elle réalise tous types de verre
soufflés et pressés.
Repas à Saint-Omer. Visite libre de la ville.
Après-midi: Visite de la Coupole à Helfaut: centre d'histoire de la guerre et des fusées. La
visite bénéficie d'un accueil personnalisé. Retour par le mont Cassel, point culminant de la
province (176 m ! ).
- 57 -
- LILLE
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NATIONALES
48èmesJOURNÉES
V.4. ÀRRAS ET SA RÉGION: TERRE D'HISTOIRE
Départ: 8 h 30-Retour vers 18 h.
Matin : Visite de la sucrerie BEGHIN SAY à Boiry.
Repas à Arras.
Après-midi : Visite guidée de la ville de Maximilien de Robespierre. Place des Héros
et Grand Place (ensemble flamand du XVIIe et XVIIIe siècle. Beffroi de 75 m et
326 marches ! Possibilité de visiter les souterrains (20 F par personne). Retour par le
« Canada » : arrêt au mémorial de Vimy, bâti sur une parcelle de territoire français donné au
Canada.
V.5. HISTOIRE ET MODERNITÉ DANS LA RÉGION DE DUNKERQUE
Départ: 8 h 30-Retour vers 18 h.
Matin: Visite de l'usine Aluminium Dunkerque.
Repas à Gravelines.
Après-midi: Visite de Gravelines, de Petit Fort Philippe et de Bergues. Découverte de
villes fortifiées par Vauban et ayant conservé un caractère flamand. Promenade dans
Bergues qui rappelle Bruges ... Retour à Dunkerque par les éoliennes du bord de mer.
V.6. HISTOIRE, TECHNOLOGIE ET TRADITION DANS LE VALENCIENNOIS
Départ: 8 h 30-Retour vers 16 h 30.
Matin: à Saint-Amand-les-Eaux, ville célèbre par ses carillons et ses eaux thermales,
nous visiterons la brasserie Les Amis Réunis. A Valenciennes, visite du C3T (Centre
Technologique en Transports Terrestres): poste d'analyse de la conduite d'un véhicule
automobile, réalisation d'un prototype à partir d'un fichier CAO, banc d'essai de freinage,
banc d'étude du vieillissement vibratoire et thermique, chambre semi-anéchoïque (étude
acoustique de véhicules); catapulte (tests de destruction de véhicules)
Repas à Le Quesnoy.
Après-midi: visite des fortifications de la ville. C'est essentiellement sous Louis XIV
remparts de cette ancienne place forte furent développés par l'ingénieur Vauban.
les
que
V.7. BRUGES (BELGIQUE) : LA PETITE VENISE DU NORD
Départ : 8 h - Retour vers 18 h. (Prix : 290 FRF)
N'oubliez pas vos appareils photos et de l'argent belge pour vos achats personnels.
BRUGES, ville de renommée européenne. Ville d'art et de tourisme avec ses multiples
canaux, ses ruelles, ses maisons et édifices aux pignons gothiques, de styles renaissance ou
baroque. Ville charmante, attachante, romantique. C'est encore une ville historique,
multiculturelle et un centre de la dentelle.
Matin: Circuit pédestre au c?ur de la ville avec commentaire d'un guide-conférencier
de l'Office de Tourisme,_tour en bateau sur les canaux.
Repas flamand.
Après-midi: Musée de la dentelle. Démonstration du travail d'une dentellière.
- 58 -
4gèmes
JOURNÉES
NATIONALES
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- LILLE
V.8. LA PRODUCTION ET LE TRANSPORT DEL 'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
Départ: 7 h 30- Retour vers 18 h.
Matin: La centrale nucléaire de Gravelines (CNPE): visite du bâtiment combustible,
salle de commande, salle des machines, questions réponses ...
Repas au CNPE de Gravelines
Après-midi : Visite d'IFA 2000, liaison en continu, à gros débit, permettant les
transferts d'énergie électrique entre la France l'Angleterre, puis, à Lomme, visite du centre
de« dispatching» de la région Nord (SENE).
- 59 -
- LILLE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
4gèmesJOURNÉES
Visites d'une demi-journée
V.JO.
TOUR PANORAMIQUE DE LILLE MÉTROPOLE ET SÉANCE AU PLANÉTARIUM
Départ : 8 h - Retour vers 12 h ;
Rendez-vous: Palais Rihour, place Rihour.
Tour panoramique en car dans la métropole lilloise pour se rendre compte de
l'éclectisme des réalisations architecturales des XIXèmeet xxeme siècles et des différents
cadres de verdure des villes de Lille, Lambersart, Roubaix, Villeneuve d'Ascq, puis séance
au planétarium de Villeneuve d'Ascq (hémisphère de 14 mètres de diamètre).
V.JI.
LA CITADELLE DE VAUBAN
Départ : 9 h - Retour vers 11 h
Rendez-vous : Porte Royale de la Citadelle, au bout du Boulevard de la Liberté
Chaussures plates conseillées : vous connaissez la réputation des pavés du Nord !
La Citadelle de LILLE, nommée « la reine des citadelles », est la plus vaste et la
mieux conservée de France. Née du génie de l'ingénieur Vauban, c'est la première
réalisation de Louis XIV après la conquête de LILLE. Cinq bastions et cinq demi-lunes,
protégées par des fossés, défendent une véritable ville dans la ville.
V.12.
FLÂNERIES DANS LA VILLE ANCIENNE DE LILLE
Départ : 9 h - Retour vers 11 h
Rendez-vous: Palais Rihour, place Rihour. Chaussures plates conseillées.
Circuit pédestre dans le vieux quartier de LILLE pour revivre son histoire et admirer
ses façades des XVIIème et XVIIIème siècles. Commentaire par un guide-conférencier de
l'Office de Tourisme.
V.13.
ATELIERS DE MAINTENANCE DES TGV À LILLE-HELLEMMES
Départ : 8 h 30 - Retour vers 11 h 30.
V.14.
ARRAS ET LA RÉVOLUTION
Départ: 8 h 00 - Retour vers 12 h 30.
Circuit pédestre au c?ur de cette ville historique: sa Grand-Place et sa place des
Héros avec leur architecture des 17ème et 18ème siècles, son hôtel de ville et son beffroi de
style flamboyant, ses souterrains. Commentaire par un guide-conférencier de l'Office de
Tourisme.
La visite des souterrains peut compléter ce circuit, prix : 20 FRF par personne, payable
sur place.
V.J5. DISTILLERIE DE WAMBRECHIES
Départ: 8 h 15 - Retour vers 11 h 30.
Visite de la distillerie où vous pourrez voir la fabrication artisanale du genièvre et le
déguster. A boire avec modération !
- 60 -
4gèmes JOURNÉES NATIONALES
de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
V.] 6. BRASSERIE HEINEKEN DE MONS-EN-BAROEUL
Départ : 8 h 30 - Retour vers 11 h 30.
Visite de la brasserie, l'une des plus importantes d'Europe, où vous pourrez voir la
fabrication de la bière, son embouteillage et son expédition internationale. Dégustation en
fin de visite.
V.J7. LA REDOUTE
Départ : 8 h 30 - Retour vers 11 h 30.
Première visite:
La Redoute.
Les laboratoires d'essai des textiles et des produits vendus par
V.J8. LA REDOUTE
Départ : 8 h 30 - Retour vers 11 h 30.
Deuxième visite:
Site de La Martinoire. Logistique : réception des marchandises,
tri, confection des colis et expédition des colis.
- 61 -
4gèmesJOURNÉES NATIONALES de l'UNION
DES PHYSICIENS -
LILLE
RENDEZ-VOUS À MARSEILLE EN 2001
edel'Ud
- 62 -
Imprimerie du CROP Nord - Pas-de-Calais
48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
Lille 2000
du 28 au 31 octobre 2000
«? Mais où courent-ils tous ?
? A Lille.
? Dans le Nord ?
? Oui.
? ? En octobre ?
? Oui !
? ? Pendant leurs vacances ?
? OUI !
? Mais ils sont fous !
? Pas si sûr, il faut voir ce qui les attend :
? Les 48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens avec l?intervention
de deux Prix Nobel entre autres conférenciers locaux et européens : Sir Harold
KROTO (Chimie 1996) de l?Université du Sussex et Claude COHEN-TANNOUDJI
(Physique 1997) que l?on ne présente plus. Physique, chimie, didactique et
nouveaux moyens de communication sont au programme des conférences. Les
ateliers d?échanges pédagogiques permettent d?aborder les sujets d?actualité :
nouveaux programmes, TPE... Des visites de laboratoires précédées d?une
mini-conférence pour découvrir le potentiel scientifique de la Métropole, des
expériences et des présentations de matériel complètent ces Journées.
1506
BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
? Une métropole accueillante qui fourmille d?activités. On ne s?ennuie jamais à
Lille où l?animation est reine dans chaque quartier. C?est la ville de toutes les sorties, de toutes les cultures. Le Palais des Beaux-Arts, deuxième musée en France
après le Louvre a été entièrement rénové, le Forum des Sciences ouvert depuis
quatre ans dispose d?un planétarium de dernière génération.
? Une région touristique aux paysages variés. De la côte d?Opale à l?Avesnois en
passant par les Marais de l?Audomarois, les Monts des Flandres et sans oublier la
Belgique voisine, la nature de la région Nord/Pas-de-Calais est propice à la flânerie. Nul doute qu?il y a là de quoi prolonger son séjour en découvrant la gastronomie régionale et les Brasseries locales, chacune ayant su donner à sa bière un
parfum particulier.
Alors...
? Alors..., j?viens avec !».
Pour le comité d?organisation
Christophe RÉHEL
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VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
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PROGRAMME
LOCAUX
Les samedi 28 et dimanche 29 octobre, les Journées Nationales se dérouleront en
partenariat avec la Faculté de Médecine Henri Warembourg (Campus de l?Université
de Lille 2 - Droit et Santé).
Adresse : Université de Lille 2 - Pôle Formation - Avenue Eugène Avinée - Loos
Le lundi 30 octobre les activités se répartiront sur le campus de l?Université des
Sciences et Technologies de Lille 1 (USTL)?
Adresse : Cité scientifique - Villeneuve d?Ascq
CALENDRIER
Samedi 28 octobre 2000
8 h 00 Accueil des congressistes.
9 h 00 Ouverture des Journées Nationales.
10 h 30 Conférence de Sir Harold KROTO
Prix Nobel de Chimie 1996
Université du Sussex, Membre de l?Académie Royale des Sciences
«Science Programmes for TV and the Internet in the 21st century».
Conférence en anglais avec traduction simultanée.
14 h 00 Conférence de Laurence VIENNOT
Laboratoire de Didactique des Sciences Physiques
Université Denis Diderot (Paris 7)
«Acquis de la didactique des sciences physiques et prise de décisions
pour l?enseignement : quels rapports ?».
15 h 30 Conférence de Dominique COLLARD
Institut Supérieur d?Électronique du Nord
Institut d?Électronique et de Microélectronique du Nord
«Micro-systèmes : un état des lieux, enjeux et perspectives».
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BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
17 h 00 Conférence d?Allan TURNER
Directeur du Centre de Recherche Aéro-Thermique de Rolls-Royce
Université de Sussex, Falmer, Brighton, UK
«Gas Turbines, Past, Present and Future».
Conférence en anglais avec traduction simultanée.
20 h 00 Réception à la Mairie de Lille.
21 h 00 Balade nocturne dans le Vieux Lille.
Dimanche 29 octobre 2000
8 h 00 Assemblée Générale de l?Union des Physiciens.
10 h 15 Passage du témoin à la section de Marseille pour les Journées 2001.
10 h 30 Conférence de Claude COHEN-TANNOUDJI
Prix Nobel de physique 1997
Professeur au Collège de France, Membre de l?Institut
«Interactions atome-photon. Des interrogations fondamentales
aux applications».
14 h 00 Conférence d?Yves FOUCART
Laboratoire d?Optique Atmosphérique
Université des Sciences et Technologies de Lille
«Climatologie, le rôle de la physique dans une science pluridisciplinaire».
15 h 30 Conférence de Brigitte VAN TIGGELEN
Unité pour la Promotion des Sciences
Faculté des Sciences de l?Université Catholique de Louvain
«Des goûts et des couleurs. La mesure de l?acidité, de Boyle à Sørensen».
17 h 00 Conférence de Pierre GLORIEUX
Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules
Université des Sciences et Technologies de Lille
«Chaos et Laser : aux limites du déterminisme».
20 h 00 Banquet du Congrès
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Lundi 30 octobre 2000
Les activités de la journée se déroulent sur le campus de l?Université des Sciences
et Technologies de Lille 1, ou à proximité immédiate.
Nous avons choisi de désigner par des termes différents deux types d?activités proposées aux participants de cette journée :
? d?une part des ateliers d?échange pédagogique, portant sur des thèmes liés directement à la pratique de l?enseignement des sciences physiques : les «ateliers», notés A ;
? d?autre part, des conférences courtes, présentant l?actualité scientifique de laboratoires
situés sur le campus de l?USTL, ce que nous appelons «mini-conférences», notées Mc.
de 8 h 30 à 17 h 00
? Ateliers pédagogiques (voir planning).
? Mini-conférences et visites de laboratoires de l?USTL et des écoles du campus
(voir planning).
? Stands des professionnels, fournisseurs de matériel didactique et stands éditeurs.
? Stand UdP, présentations de manipulations (collège, Physique itinérante, Olympiades de physique, exposition sur les prix Nobel...) et cafétéria.
17 h 00
? Conférence de Léon BALLAT
Responsable du projet «Musée de la bière» d?Armentières
«Bières et brasseries du Nord, d?avant Pasteur à nos jours».
? Pot de clôture, offert par la Mairie de Villeneuve d?Ascq.
Mardi 31 octobre 2000
? Découverte de la région Nord/Pas-de-Calais, visites de laboratoires, de sites industriels, d?entreprises et de sites touristiques.
Toute l?équipe d?organisation vous attend nombreux
dans le Nord/Pas-de-Calais,
et vous souhaite la bienvenue.
Pensez à vous inscrire le plus tôt possible.
À très bientôt !
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BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
RÉSUMÉS DES CONFÉRENCES
«SCIENCE PROGRAMMES FOR TV AND THE INTERNET
IN THE 21st CENTURY»
par Sir Harold KROTO
Prix Nobel de chimie 1996
Professeur à l?Université du Sussex
Membre de l?Académie Royale des Sciences
Samedi 28 octobre 2000 à 10 h 30
(La conférence sera donnée en anglais, avec traduction simultanée en français)
Même si la science est la culture dominante du XXe siècle et semble destinée à
accroître sa domination au XXIe siècle, le public ainsi qu?un grand nombre de membres
de l?industrie et du gouvernement ne mesurent guère cette prédominance ni l?aspect
culturel de la science. La plupart des difficultés résultent de la manière dont les médias
propagent des images étrangement stéréotypées des sciences et des scientifiques. De
nombreuses tentatives pour régler ce problème sont faites par le Vega Science Trust qui
s?efforce de tirer profit de la révolution dans le domaine de la télévision et de la communication numérique. Les meilleurs scientifiques et commentateurs scientifiques sont filmés et les émissions sont diffusées sur BBC-TV. De plus, des programmes de liaison
lycée-université sont mis au point. On espère également dans un proche avenir le lancement à la télévision d?une nuit de la science. Ces tentatives présentent les sciences sous
une perspective qui met les aspects culturels au premier plan tout en faisant ressortir ce
qui demeure encore caché pour une grande majorité : le charisme de la science. Il est
désormais nécessaire que la société en général et la communauté scientifique en particulier reconnaissent qu?un véritable problème intellectuel est posé. Il est identique aux
problèmes que rencontrent ceux qui désirent une véritable compréhension de Shakespeare ou Akutagawa sans avoir pour autant la maîtrise de l?anglais ni du japonais. La
science fait partie de notre héritage culturel et une compréhension même modeste
requiert parfois une connaissance détaillée du «langage» véhiculaire d?idées.
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
«ACQUIS DE LA DIDACTIQUE DES SCIENCES PHYSIQUES
ET PRISE DE DÉCISIONS POUR L?ENSEIGNEMENT :
QUELS RAPPORTS ?»
par Laurence VIENNOT
Professeur à l?Université Denis Diderot (Paris 7)
Laboratoire de Didactique des Sciences Physiques
Samedi 28 octobre 2000 à 14 h 00
Les apports de la didactique des sciences physiques ont au moins conduit à l?idée
qu?il faut en parler lorsqu?on veut appuyer des décisions pour l?enseignement, notamment à l?échelle nationale.
On examinera les niveaux d?articulation entre acquis de recherche et prise de décision, pour chercher à en optimiser la pertinence. On soulignera tout particulièrement,
exemples à l?appui, à quel point la cohérence entre intentions générales déclarées et
propositions effectives se joue jusque dans les stratégies de détail que les enseignants
pourront, et décideront de, s?approprier.
Les implications pour les changements de programme, la recherche didactique, et
la formation continue des enseignants seront brièvement discutées.
«MICRO-SYSTÈMES : UN ÉTAT DES LIEUX,
ENJEUX ET PERSPECTIVES»
par Dominique COLLARD
Professeur à l?Institut d?Électronique et de Microélectronique du Nord
Institut Supérieur d?Électronique du Nord
Samedi 28 octobre 2000 à 15 h 30
Les micro-systèmes au silicium connaissent actuellement un engouement considérable, comparable en leurs temps à la microélectronique et au développement des
microprocesseurs. En effet, cette nouvelle voie de recherche vise de très nombreuses
applications par l?association sur le même substrat des fonctions de capteurs, de traitement électronique intégré et d?actionneurs capables de réagir sur le monde extérieur.
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
Vus sous le regard des potentialités, les micro-systèmes ouvrent réellement de
bien belles opportunités vers des applications nouvelles (télécommunication, transport,
santé, instrumentation...), cependant, les micro-technologies ont, elles aussi, leurs limites.
Cette conférence tentera de faire un point objectif de ces techniques : historique,
techniques de micro-technologie, principes de micro-actionnement, visualisation de
micro-actionneurs en mouvement, exemples de réalisations originales, voies de
recherche et champ d?application industriel.
La conférence se conclura par une ouverture vers les nanotechnologies qui, de
manière ultime, laisse entrevoir la réalisation d?objets par des assemblages atomiques,
assistés par la microscopie en champ proche, ou auto-organisés.
«GAS TURBINES, PAST, PRESENT AND FUTURE»
par Allan B. TURNER
Professeur à l?Université du Sussex - UK
Directeur du Centre de Recherche en Aéro-Thermique Rolls-Royce
Samedi 28 octobre 2000 à 17 h 00
(La conférence sera donnée en anglais, avec traduction simultanée en français)
De manière à comprendre le développement historique de la turbine à gaz,
l?exposé décrira d?abord les principes fondamentaux de fonctionnement de ce type de
moteur en même temps qu?une théorie élémentaire. L?histoire de la turbine à gaz au
cours des temps sera présentée : depuis la turbine à réaction d?Héron d?Alexandrie en
120 avant J.-C., en passant par les premières turbines à gaz de puissance utilisées à la
fin de la révolution industrielle jusqu?à l?apparition des moteurs à réaction au cours de
la Seconde Guerre mondiale.
Franck WHITTLE et Hans VON OHAIN sont à l?origine de l?invention du moteur à
réaction et leur histoire parallèle sera décrite dans le contexte historique de la guerre.
Les conséquences importantes de leurs efforts innovateurs sur le développement définitif du moteur à réaction militaire et sur le turboréacteur civil en Europe et aux
États-Unis seront présentées.
La place actuelle de la turbine à gaz dans ses diverses fonctions sera brièvement
décrite : des très grandes turbines à gaz, utilisées pour la génération de puissance élec-
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trique de plus de 250 MW, aux moteurs à réaction destinés à l?avion supersonique atteignant Mach 3 ainsi qu?aux turboréacteurs civils aériens de plus de cinquante tonnes de
poussée, en passant par les petits turbo-générateurs de grande vitesse n?atteignant que
50 kW.
Quelques aspects théoriques modernes des moteurs à réaction et des turbines à gaz
industrielles seront alors brièvement présentés en relation avec les diverses contraintes
thermodynamiques et les limitations matérielles liées aux pressions existantes. Le
niveau de présentation sera tel que les enseignants de Physique ou de Technologie
seront capables d?utiliser tout ou partie de cette présentation dans leurs cours de
science, en tant que telle ou sous forme de projet pour leurs élèves.
Enfin les développements probables et possibles de la turbine à gaz pour la propulsion des avions, la production d?électricité à grande échelle industrielle ou à plus petite
échelle la cogénération seront évalués.
«INTERACTIONS ATOMES-PHOTONS. DES INTERROGATIONS
FONDAMENTALES AUX APPLICATIONS»
par Claude COHEN-TANNOUDJI
Prix Nobel de physique 1997
Professeur au Collège de France
Membre de l?Institut
Dimanche 29 octobre 2000 à 10 h 30
Un certain nombre de développements récents utilisant les interactions matière-rayonnement seront passés en revue. L?accent sera mis sur les lois de conservation et sur la
nature quantique des phénomènes. De nouveaux champs de recherche, apparus à la
suite de ces recherches, seront également décrits, comme les horloges atomiques à atomes froids, l?interférométrie atomique et la condensation de Bose-Einstein.
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
«L?IRRUPTION DES SCIENCES DE L?ENVIRONNEMENT
ET LEUR ÉVOLUTION»
par Yves FOUQUART
Professeur à l?Université des Sciences et Technologies de Lille
Laboratoire d?Optique Atmosphérique
Dimanche 29 octobre 2000 à 14 h 00
La planète est une et indivisible. Le développement fulgurant des ordinateurs, qui
a conduit au développement parallèle de modèles numériques de plus en plus réalistes,
et l?envoi dans l?espace d?instruments permettant une vision globale des océans, de
l?atmosphère et de la surface ont conduit à ce résultat fondamental qui exprime le couplage des différentes parties du système environnemental. L?environnement lui-même
est un thème neuf, inexistant au début du XXe siècle, il prend une place croissante dans
les préoccupations de la société. La recherche dans ce domaine est donc marquée d?une
part par une demande sociale forte et, d?autre part, par le développement continu des
moyens d?investigation et de modélisation. On s?attachera à mettre en évidence ces
traits caractéristiques.
«DES GOÛTS ET DES COULEURS.
LA MESURE DE L?ACIDITÉ, DE BOYLE À SØRENSEN»
par Brigitte VAN TIGGELEN
Assistante de recherche à l?unité pour la promotion des sciences
Faculté des sciences de l?Université Catholique de Louvain
Dimanche 29 octobre 2000 à 15 h 30
La distinction entre acides et bases fut longtemps une affaire de goût. Les chimistes reconnaissaient un acide à sa saveur aigre et une base à son goût de savon. Ils faisaient aussi usage de la réaction typique selon laquelle un acide mis en présence d?une
base forme un sel.
Dans ses Experimenta et considerationes de coloribus, Boyle tenta le premier une
définition précise en utilisant des jus de plantes qui rougissent au contact d?un acide.
Ses recherches furent le point de départ de la colorimétrie.
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Toutefois, les chimistes du début du XIXe siècle observèrent que les sels d?un
acide faible sont susceptibles d?affaiblir l?action d?un acide fort (effet tampon). La
nécessité d?une mesure quantitative de l?acidité fut ressentie par les biologistes et les
physiologistes qui s?occupaient précisément de systèmes tampons, caractéristiques du
monde vivant.
La théorie de la dissociation électrolytique d?Arrhenius définit en 1884 l?acide par
sa faculté d?émettre des ions hydrogène en solution aqueuse. Le danois S.P.L. SØRENSEN démontra en 1909 que le facteur déterminant dans les préparations enzymatiques
était la concentration en ions H+ du mélange, et non la quantité d?acide ajoutée. Pour
soulager les opérations mathématiques, il introduisit la notion d?exposant d?hydrogène
pH en employant, au lieu de la concentration des ions hydrogène, son cologarithme. Sur
base des mesures électrométriques, SØRENSEN permit de quantifier la titrimétrie par
indicateurs colorés et solutions tampons.
«CHAOS ET LASERS : AUX LIMITES DU DÉTERMINISME»
par Pierre GLORIEUX
Professeur à l?Université des Sciences et Technologies de Lille
Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules
Dimanche 29 octobre 2000 à 17 h 00
Le développement de la «Science du Chaos» a bouleversé notre vision du déterminisme et profondément élargi notre compréhension de certains phénomènes apparemment irréguliers (le chaos déterministe). L?ordre sous-jacent aux phénomènes chaotiques obéit à des lois très générales (et simples !) et les lasers sont un outil de choix pour
tester l?applicabilité de telles théories à des objets physiques concrets.
Après avoir décrypté le chaos temporel, les physiciens cherchent maintenant à
comprendre les mécanismes de formation des structures spatiales : comment un système initialement homogène va-t-il s?auto-organiser dans l?espace et engendrer des formes (hexagones, stries...) ? D?un impact très général (rayures et taches du pelage des
animaux, formes des nuages...), cette interrogation peut aussi profiter de la maîtrise que
le physicien a des systèmes optiques comme les lasers. Outre leur intérêt purement
scientifique, ces études ont de plus des retombées technologiques (mémoires optiques
spatiales, traitement massivement parallèle de l?information).
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Une science nouvelle se développe aux confins des mathématiques appliquées et
des sciences de la matière et de la vie. Les concepts qu?elle met en ?uvre s?avèrent efficaces pour comprendre les comportements d?«objets» toujours plus nombreux et parfois inattendus.
«LA BRASSERIE DU NORD D?AVANT PASTEUR À NOS JOURS»
par Léon BALLAT
Responsable du projet «Musée de la bière» d?Armentières
Lundi 30 octobre 2000 à 17 h 00
Imaginons d?une manière générale ce que fut à travers ce temps et ce qu?est de nos
jours la fabrication de la bière.
Des différences sensibles se sont produites depuis ces cent cinquante dernières
années où une science véritable est devenue l?apanage du bon brasseur ; études et
découvertes de savants illustres ont marqué à tout jamais le développement de la
science industrielle.
Les moyens empiriques ont fait place à des procédés plus scientifiques et ont permis à nos brasseurs d?aujourd?hui, formés en école de brasserie, d?enfanter des bières
spéciales de grande exception et de grand savoir. Certaines d?entre elles ont atteint un
tel degré de perfection qu?elles mériteraient d?être mieux connues.
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UNION DES PHYSICIENS
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ATELIERS ET MINI-CONFÉRENCES
Lundi 30 octobre 2000
de 8 h 30 à 17 h 00
La capacité d?accueil de certains laboratoires étant limitée pour raisons de sécurité, les demandes seront examinées dans l?ordre d?arrivée des fiches d?inscriptions.
Pour obtenir satisfaction, incluez dans vos choix au moins une activité à effectif non
limité...
Le BUP est rédigé en juin, des modifications peuvent intervenir entre la rédaction
et la lecture du BUP (septembre). Il est donc vivement conseillé de consulter le site
Internet qui présente les informations les plus récentes, davantage de détails, ainsi que
des liens vers les sites des laboratoires de certains intervenants.
http://www-udp.univ-lille1.fr
Les mini-conférences à effectif limité sont repérées par ?.
ATELIERS PÉDAGOGIQUES
A1. L?enseignement des sciences physiques au collège
Première partie : animée par Jean-Louis DELACOURT : présentation d?expériences
visant à capter l?attention des élèves. Certaines démonstrations privilégient l?emploi
d?une mini-caméra, de la télévision, d?un ordinateur. Un autre objectif est de montrer
comment apporter une aide aux élèves en leur faisant commenter des images.
Deuxième partie : discussion animée par Dany LAUNER et Serge BETTON du bureau
national, Jean-Louis DELACOURT et Daniel TAVERNE de Lille : «l?avenir des ?enseignements scientifiques? en collège ; les travaux croisés ; les conditions d?enseignement...».
A2. Repérer les difficultés en physique des étudiants en première année post-bac
Animation : Chantal DUPREZ (USTL)
Les enseignants de physique qui interviennent en enseignement post-bac (Université,
IUT, CPGE, BTS) constatent des difficultés nouvelles pour les étudiants. Il nous
semble que les solutions passent par une transition plus progressive entre le lycée et
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l?enseignement post-bac. Pour amorcer une réflexion sur cette question, nous proposons un échange entre les enseignants intervenant dans ces deux types d?enseignement.
En partant de situations concrètes (texte de contrôle, enseignement expérimental par
exemple) ayant posé problème, nous réfléchirons aux raisons des difficultés rencontrées et nous tenterons de proposer des solutions de remédiation.
A3. Histoire des sciences et formation des enseignants
Animation : Marie-Hélène BOULET et Bernard Pourprix (IUFM Nord/Pas-de-Calais)
L?idée de science véhiculée par le système éducatif (analyses de manuels, entretiens
d?étudiants et d?enseignants) contraste nettement avec celle qui sous-tend les pratiques
de recherche en sciences physiques.
En procédant à des «études de cas» historiques, comme «Galilée et la science du mouvement» ou encore «Une histoire du principe de conservation de l?énergie», nous avons
forgé une grille d?analyse des pratiques scientifiques. Cette grille permet de recenser
une série de questions qu?il convient de se poser lorsqu?on veut comprendre la façon de
travailler d?un scientifique ; elle éclaire également bon nombre d?éléments qui conditionnent l?efficacité de notre enseignement.
Quels peuvent être les effets d?une formation à l?histoire des sciences sur les représentations de la science et de l?activité scientifique chez les enseignants de sciences physiques ?
L?exemple de J.-P. JOULE pourra servir à nourrir le débat...
A4. L?enseignement de la physique et la chimie dans les différentes sections des lycées
technologiques et des lycées professionnels. Quel avenir, pour quel public ?
Animation : Jean WINTHER (UdP nationale)
Quels sont les finalités, les objectifs, les méthodes et les contenus d?un enseignement
de physique ou de chimie «appliquée» dans les LT et les LP ? Qu?est-ce qui différencie
nos disciplines des enseignements technologiques et de la physique-chimie des sections
générales ?
Le Ministre de l?Éducation vient de rebaptiser nos enseignements en «Sciences physiques et chimiques (fondamentales et appliquées)». Quelle doit être la part d?«appliquées»
et «fondamentales» au niveau d?une section technique ? Cette distinction a-t-elle un sens
du point de vue de la science ?
Les problèmes de l?orientation en fin de troisième et en fin de seconde : vers les filières
STI et STL, rôle des options MPI (ex IESP) et PCL (ex TSP).
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A5. Nouveaux programmes au lycée
Animation : Edith PIGANEAU (UdP nationale)
? compte-rendu de la mise en place anticipée du programme de seconde par des évaluateurs ;
? présentation des nouveaux programmes de première S et de première L ;
? options scientifiques en seconde.
A6. Recherche de molécules sur l?Internet et visualisation de celles-ci
Animation : Gérard DUPUIS (Académie Lille)
La visualisation en trois dimensions de molécules constitue une partie importante de la
stéréochimie. Elle est possible en s?aidant d?un ordinateur grâce à des programmes dont
certains appartiennent au domaine public ou sont libres d?utilisation.
De nombreuses banques de données réparties à travers le monde, proposent des fichiers
décrivant les caractéristiques de molécules inorganiques et organiques. Ces fichiers
sont facilement accessibles via le réseau Internet.
Après avoir passé en revue les fonctionnalités principales d?un programme de visualisation moléculaire, on l?utilise pour illustrer des problèmes chimiques concrets et les
principales géométries des molécules simples en liaison avec la méthode VSEPR. On
conclura en montrant comment construire soi-même un grand nombre de molécules.
A7. Outils multimédia pour enseigner l?énergie
Animation : Janine MARÊCHÉ, Projet Comenius : «Apprendre et enseigner l?énergie
en Europe» 1999-2000
Au cours de l?atelier seront présentés les outils multimédia élaborés par le groupe européen d?enseignants qui ont travaillé dans le cadre du projet Comenius III-1 «Apprendre et
enseigner l?énergie en Europe». Il s?agit d?une base de données «EURENERG», contenant
des documents pédagogiques pour enseigner l?énergie et d?une banque d?exercices
interactifs «COM?JOUL», comportant des tests d?évaluation et des exercices d?entraînement sur le même thème. On fera des démonstrations de quelques utilisations possibles
dans des séquences pédagogiques.
«EURENERG» et «COM?JOUL» pourront être essayés en libre-service l?après-midi.
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A8. Couleur du physicien et couleur du peintre : paradoxe et cohérence ?
Animation : Françoise CHAUVET (IUFM Nord/Pas-de-Calais)
Dans cet atelier, on mettra en scène quelques situations extraites d?une séquence
d?enseignement sur la couleur. On explicitera les choix faits pour le contenu (concepts
et enchaînement des concepts) et pour le type d?activité intellectuelle attendue des élèves lors des activités expérimentales.
On discutera de scénarios possibles pour résoudre le paradoxe, selon le niveau des élèves, en respectant la cohérence des lois physiques.
On s?interrogera sur les apports didactiques susceptibles d?être exploités et réinvestis
pour la construction de séquences d?enseignement.
A9. TPE : Qu?y faire et comment s?y prendre ?
Animation : Marie-Françoise KARATCHENZEFF (UdP nationale), Hervé BOULOGNE,
Jean-Marc JACQUET
Les Travaux Personnels Encadrés (TPE) soulèvent beaucoup d?interrogations : l?organisation des séances, le suivi des élèves, l?évaluation...
L?atelier a pour objectif d?aider à la mise en place des séances en s?appuyant sur les
expériences qui ont été déjà réalisées par des collègues.
Pendant l?année scolaire 1999-2000, l?UdP Lille a créé un groupe de travail sur les TPE
avec le soutien de l?IUFM. Ce groupe a commencé par réaliser des dossiers sur différents sujets qui entrent dans un des thèmes choisis pour l?expérimentation officielle :
Temps, Rythme et Périodes. Ces dossiers sont constitués d?un ou deux textes qui vont
servir de point de départ pour les élèves. Une réflexion a aussi été menée sur le «carnet
de bord des élèves». Une expérience en grandeur réelle, réalisée au cours du troisième
trimestre de l?année scolaire 99-00 avec une évaluation des élèves en fin de séquence,
servira de base à la discussion : une présentation rapide de cette expérience introduira
l?atelier et permettra d?amorcer une discussion sur la façon de mettre en place les Travaux Personnels Encadrés.
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A10. Démonstration de la fabrication en temps réel d?un document pédagogique
multimédia (comportant textes, images, animations logicielles et vidéo, sons...)
et de sa mise à disposition immédiate dans les centres de ressources pédagogiques
Animation : Jean-Marie BLONDEAU et Monique VINDEVOGHEL (LEMM - USTL)
Les participants à l?atelier pourront observer en direct la fabrication d?un document
pédagogique multimédia comportant :
? la saisie html d?un texte de cours à partir d?un document saisi en traitement de texte ;
? l?insertion d?images, réalisées à l?aide d?un logiciel graphique, destinées à illustrer la
page html ;
? l?insertion d?une animation illustrant le cours développée soit en Java soit en technologie flash ;
? l?insertion d?une vidéo tournée en direct (liaison directe entre l?atelier et le plateau
de tournage) depuis un plateau de télévision (Centre de Production Audiovisuel de
l?USTL) situé hors de l?atelier, séquence qui sera ensuite numérisée et transmise vers
l?atelier pour insertion dans la page html ;
? l?insertion de la ressource pédagogique ainsi créée dans le menu des centres de ressources de l?Université ;
? la consultation depuis un centre de ressources du document créé et mis à disposition
des étudiants.
MINI-CONFÉRENCES
Mc1. Capteurs et systèmes de télécommunication pour les transports terrestres
par Marc HEDDEBAUT, Directeur du LEOST - Institut National de Recherche
sur les Transports et leur Sécurité
Implanté à Villeneuve d?Ascq, le Laboratoire Électronique Ondes et Signaux pour les
Transports (LEOST) constitue une unité de recherche de l?INRETS à orientation technologique où sont étudiés de nouveaux composants susceptibles de favoriser le développement de l?automatisation dans les transports guidés ainsi que certaines applications de télécommunications et télématiques dans le domaine des transports routiers.
Introduit par quelques rappels légaux quant aux bandes de fréquences attribuées en
Europe et aux États-Unis aux systèmes de télécommunication complètement dédiés aux
transports, l?exposé fera le point sur certains développements effectués dans le domaine
des capteurs actifs et passifs millimétriques. Il montrera comment certaines applications dédiées à la communication entre véhicules peuvent être mises en ?uvre en
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exploitant les ressources de capteurs actifs extéroceptifs. L?exposé conclura en mettant
en avant l?exploitation qui peut être faite de la diffusion de certains signaux par les
constellations de satellites de navigation en exploitation ou annoncées.
Mc2. Composants optoélectroniques et photoniques pour télécommunications du futur
par Didier DECOSTER et Jean-Pierre VILCOT, Institut d?Électronique et de
Microélectronique du Nord (IEMN-ISEN)
L?explosion des besoins en télécommunications est telle que certains parlent de «révolution». Cette croissance implique sans cesse une amélioration des technologies pour
augmenter les débits et capacités d?informations. Dans le domaine des télécommunications par fibre optique, cette augmentation des débits s?appuie sur la technique de multiplexage en longueurs d?onde, qui est à la base de la plupart des systèmes modernes de
transmission optique à longue et moyenne distance (transmission sous-marine...). Il est
permis grâce à l?introduction des amplificateurs optiques à fibre dopée erbium, et autorise l?utilisation au maximum des réseaux fibrés existants. Nous présenterons lors de
cette communication, les principaux composants développés pour ces applications avec
les performances visées pour les futurs systèmes, mais aussi les points durs qui nécessitent le développement de nouveaux composants. La situation est assez claire en ce qui
concerne les transmissions à très longue ou moyenne distance et très haut débit. Elle
l?est moins en ce qui concerne la distribution de l?information chez l?abonné, nous donnons quelques éléments sur ces études en cours, impliquant, ici encore, de nouveaux
composants.
Nous illustrerons notre propos à l?aide de dispositifs issus de laboratoires de recherche
en insistant sur ceux étudiés à l?IEMN souvent en collaboration avec d?autres partenaires (Opto+...).
Mc3. Conjugaison de Phase et Retournement Temporel : concepts physiques
et applications
par Ph. PERNOD, Professeur à l?École Centrale de Lille, Département Opto-Acousto
Électronique (IEMN)
Bien que les équations de la physique soient généralement temporellement réversibles
aux échelles microscopiques, les phénomènes macroscopiques manifestent souvent un
comportement irréversible en raison du nombre très élevé de particules mises en jeu. En
physique des ondes, en revanche, un champ ondulatoire peut être décrit par un nombre
fini d?informations et le renversement temporel peut être réalisé en pratique sur un
champ ondulatoire vérifiant une équation d?onde invariante par renversement du temps.
C?est le cas notamment en acoustique, où deux méthodes technologiquement différen-
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tes peuvent être mises en ?uvre : la première, largement développée par M. FINK, utilise
des miroirs à retournement temporel constitués de sondes de transducteurs piézo-électriques multi-éléments utilisés comme émetteurs et récepteurs ; la seconde méthode,
intitulée conjugaison de phase, met en ?uvre des matériaux actifs et un processus d?interaction paramétrique entre le champ acoustique et une onde électromagnétique dite de
pompe. C?est ce deuxième type de méthode que nous développons dans notre laboratoire en collaboration avec l?Institut de Physique Générale de l?Académie des Sciences
Russe.
Dans la présente conférence, nous nous proposons d?exposer les principes généraux de
ces deux méthodes et de présenter les principaux résultats obtenus jusqu?à présent pour
l?application de ces méthodes en acoustique sous-marine, à l?imagerie ultrasonore, et
aux applications médicales d?hyperthermie et de lithotritie.
Mc4. Dynamique non-linéaire des systèmes couplés
par V. PREOBRAZHENSKY, Professeur à l?Institut de Physique Générale
(Académie des Sciences Russe) et Professeur invité à l?École Centrale de Lille,
Département Opto-Acousto Électronique (IEMN-CNRS)
Le concept général de non-linéarité de mode couplé est considéré et illustré à partir
d?exemples de systèmes mécaniques simples et des sous-systèmes élastique et magnétique couplés dans les solides. Le phénomène «d?anharmonicité effective géante» du
réseau cristallin par interaction magnéto-élastique est décrit théoriquement et démontré
expérimentalement. L?influence spectaculaire des transitions de phase magnétiques sur
les propriétés élastiques des cristaux est montrée et discutée. On passera en revue de
nombreux phénomènes non-linéaires ondulatoires prédits et observés expérimentalement dans les solides dans les bandes fréquentielles ultrasonores. On discutera des perspectives d?applications de la non-linéarité magnéto-élastique dans les domaines des
ultrasons, du traitement de signal, et des microsystèmes.
Mc5. La formulation, une nouvelle discipline pour les chimistes
par Jean-Marie AUBRY, Laboratoire de Chimie de Formulation,
École Nationale Supérieure de Chimie de Lille
Les industries chimiques subissent actuellement une profonde mutation : internationalisation des sociétés, tendance au remplacement des commodités par des spécialités vendues pour leurs propriétés d?usage et non plus sur la base de leurs spécifications chimiques... De même, les industries en aval pharmaceutiques et parachimiques (cosmétiques,
détergents, produits d?entretien, peintures, encres, adhésifs, lubrifiants, phytosanitaires, photographie, explosifs...) sont elles aussi amenées à substituer les formules empi-
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riques d?antan par des mélanges complexes élaborés scientifiquement et structurés par
des liaisons faibles.
Les concepts et les stratégies nécessaires à l?élaboration et à la caractérisation de ces
«objets fragiles» forment le c?ur d?une nouvelle discipline en émergence, la FORMULATION
qui sera illustrée sur des exemples concrets.
Mc6. Chimie, catalyse et environnement
par André MORTREUX, Laboratoire de Catalyse Hétérogène et Homogène,
École Nationale Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL)
Plus de 80 % des matériaux et produits chimiques qui nous entourent sont obtenus par
des processus mettant en ?uvre au moins une étape catalytique dans leur schéma de
synthèse. C?est dire par conséquent le rôle essentiel joué par les catalyseurs dans
l?industrie et l?apport de cette science en termes environnementaux. L?introduction
récente d?un facteur d?impact ou facteur environnemental relatif à tout procédé permet
de mettre en évidence l?évolution de ces mêmes procédés par la mise en ?uvre de catalyseurs nouveaux, dont l?objet est, de manière ultime, de mettre en place de nouveaux
schémas réactionnels dans lesquels le rendement «atomique» tend vers 100 %. Des
exemples d?applications récents du domaine des catalyses hétérogènes et homogènes
seront développés.
Mc7. Spectroscopie Infrarouge et Raman
par Daniel BOUGEARD, Directeur du LASIR, Laboratoire de Spectroscopie Infrarouge
et Raman (USTL/CNRS)
Le LASIR (Laboratoire de Spectroscopie Infrarouge et Raman) s?est développé autour
des techniques de la spectroscopie de vibration. Les points forts sont, outre la spectroscopie moléculaire, l?instrumentation et la spectrométrie laser (spectroscopie résolue
dans le temps, microanalyse, imagerie spectrale).
Le laboratoire développe des thématiques pour lesquelles les techniques de spectroscopie de vibration seules, ou alliées à d?autres, sont particulièrement performantes :
? propriétés physico-chimiques de milieux solides désordonnés : l?apport des spectrométries de vibration y est complémentaire des techniques de diffraction et, du fait du
temps d?observation, particulièrement utile à l?étude de phénomènes locaux ou/et rapides. Thèmes d?étude : ordre-désordre dans les cristaux moléculaires, structure de verres
en relation avec leurs propriétés optiques ;
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? modèles chimiques du devenir des métaux lourds et de la matière organique dans les
sols : ces études permettent la compréhension et la modélisation des phénomènes à la
base des problèmes concrets qui se posent dans toutes les pollutions des sols.
6 Mc8. Physico-chimie des phénomènes de combustion
par Jean-François PAUWELS, Directeur du Laboratoire de Physico-chimie
des Processus de la Combustion (USTL/CNRS)
Les recherches développées relèvent du domaine de la Chimie Physique et des Sciences
pour l?Ingénieur. Elles concernent des thématiques relatives à l?Énergétique et à l?Environnement. Elles impliquent l?étude physico-chimique des processus fondamentaux
(caractérisation et réactivité des espèces intermédiaires, détermination des paramètres
cinétiques, élaboration des mécanismes chimiques, modélisation...) et des applications
spécifiques dans différents domaines (flammes, combustion dans les moteurs, pollution
atmosphérique, combustion des déchets).
On montrera des expériences relatives aux thèmes suivants :
? métrologie de polluants atmosphériques par diode laser ;
? mesures de suies par incandescence induite par laser ;
? dégradation de composés organiques volatils dans des flammes ;
? diagnostic laser d?oxydes d?azote dans des flammes ;
? combustion dans les moteurs : étude de nouveaux carburants ;
? cinétique de réactions élémentaires liées à la pollution atmosphérique.
6 Mc9. Les contaminants dans le milieu naturel
par Michel WARTEL, Directeur du Laboratoire de Chimie Analytique et Marine
(USTL)
Le Laboratoire de Chimie Analytique et Marine est spécialisé dans l?analyse de traces
minérales et organiques dans l?environnement. Il utilise les techniques modernes d?analyse :
? spectrométries d?émission (torche à plasma) et d?absorption atomiques ;
? chromatographies couplées avec différents détecteurs : spectromètre de masse SM,
capture d?électrons CE, ionisation de flamme FID et détermination azote, phosphore
NPD ;
? fluorescence atomique (analyse du mercure et de ses composés).
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Les applications sont centrées sur l?étude des sédiments et sols pollués par les métaux
lourds et les composés organiques. Les recherches sont effectuées dans le cadre du
CNRS et de contrats nationaux et internationaux.
Mc10. Le couplage des expériences réelles et virtuelles : la stratégie actuelle
de la recherche sur les matériaux métalliques
par Jacques FOCT, Directeur du Laboratoire de Métallurgie Physique et Génie
des Matériaux (USTL)
Exposé sur l?approche scientifique de rénovation et d?innovation dans le domaine des
alliages susceptibles de répondre aux exigences de la Société vis-à-vis du renforcement
de la sécurité des installations industrielles, nucléaires, chimiques, mécaniques... et
dans les transports. Exemples de concepts, d?outils, de moyens et de résultats.
6 Mc11. L?analyse de surface des solides
par Jean GRIMBLOT, Laboratoire de catalyse hétérogène et homogène (USTL)
De nombreux phénomènes interviennent à la surface des solides : usure, vieillissement,
corrosion, contamination, adsorptions moléculaires, ségrégation d?espèces ou de phases liées à la diffusion. Les modifications induites peuvent altérer les propriétés des
solides eux-mêmes. Il est donc important de pouvoir caractériser leur surface et suivre
l?évolution des modifications provoquées par diverses interactions chimiques. La visite
présentera les principales méthodes d?analyse de surface des solides, sur des profondeurs variant d?une couche atomique à quelques nanomètres.
6 Mc12. Forme-t-on bien à l?activité professionnelle de 200x sans les réseaux ?
par Jean-Claude DAMIEN, École Nouvelle d?Ingénieurs en Communication (ENIC)
Selon leur parcours, les élèves aujourd?hui en troisième seront encore en activité professionnelle en 2040 !!!
Il n?est pas inutile de se demander si les contenus (bien sûr), mais aussi les méthodes et
les pratiques actuelles de formation sont, dès à présent, adaptés aux besoins et aux
attentes de la société... et d?en tirer des pistes d?action pour l?avenir proche ou pour le
présent !
Des initiatives d?usages existent, en France ou à l?étranger, qui dépassent le stade de
«l?expérience» et dont les résultats, connus, peuvent servir de référence aux plus sceptiques (réfractaires ?).
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Il existe de fait beaucoup de (bonnes) raisons, tant pédagogiques que sociales ou économiques, qui devraient inciter à généraliser les usages positifs, en particulier en utilisant
les formidables potentialités des réseaux de communication et des ordinateurs en
réseau.
Affirmer que notre système éducatif ne peut pas (ou ne doit pas) s?en saisir, relèverait
sans aucun doute d?une conception fort hasardeuse de la réflexion stratégique en
matière de management éducatif ou d?une conception tout aussi hasardeuse de «l?exception culturelle».
Mc13. L?Internet : un outil pour enseigner la physique ?
par Bernard BOITTIAUX, Professeur à l?École Universitaire Des Ingénieurs de Lille
(EUDIL), Responsable Activités Internet
Le but de cette présentation est de montrer toute l?influence que peut avoir l?accès à
Internet dans l?enseignement de la physique aussi bien dans l?enseignement secondaire
que dans l?enseignement supérieur.
L?avantage, venant immédiatement à l?esprit, est l?utilisation que l?on peut faire de
cette formidable accumulation des connaissances, facilement accessibles, comme outil
pédagogique. Plusieurs sites, particulièrement ciblés, sont analysés. Cependant, il ne
faut pas oublier qu?Internet c?est aussi un lieu de rencontre ; les news, forums de discussions, sont des moyens qui permettent d?établir de nouvelles communications entre les
élèves, les élèves et les enseignants, les élèves et le monde extérieur en particulier le
monde de l?industrie et les autres systèmes éducatifs. C?est enfin une façon «d?apprendre
autrement» par la réalisation de travaux essentiellement dynamiques, avec une implication beaucoup plus importante de l?élève. Cependant, il ne faut pas oublier les pièges
engendrés par cette profusion d?informations que sont la perte de temps et l?errance
dans les recherches.
En conclusion, bien maîtrisé, l?accès à Internet est un outil de premier ordre pour enrichir l?enseignement de la physique et montrer l?importance de cette science dans la vie
actuelle.
6 Mc14. Manipulation d?atomes froids dans des réseaux optiques
par Philippe VERKERK, Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules
(USTL)
La lumière, lorsqu?elle a une fréquence proche de celle d?une transition atomique,
modifie les niveaux d?énergie des atomes (déplacements lumineux). Ces déplacements
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lumineux jouent alors le rôle d?un potentiel extérieur, modulé spatialement dans le cas
d?une figure d?interférence, pour le mouvement des atomes. Au laboratoire, ces réseaux
optiques sont étudiés sous deux angles différents. Une expérience étudie le «chaos
quantique» qui s?observe lorsque l?on secoue l?onde stationnaire, l?autre s?intéresse
aux propriétés de diffusion des atomes dans des réseaux 3D périodiques ou quasi-périodiques par une analogie avec la diffusion des électrons dans les solides.
6 Mc15. Spectrométrie RMN
par Jean-Paul Amoureux, Laboratoire de Dynamique et Structures des Matériaux
Moléculaires (USTL)
La RMN est une spectrométrie qui permet d?analyser les environnements des noyaux.
Cette technique permet donc d?analyser la structure des molécules. En effet, contrairement aux autres techniques, la RMN permet d?effectuer les analyses noyau par noyau.
Par exemple, on peut effectuer l?analyse en carbone, et déterminer le nombre et la quantité des divers carbones de la molécule. Ces études peuvent être effectuées en liquide et
en solide.
6 Mc16. Caractérisation des microstructures des matériaux par microscopie électronique
en transmission
par Patrick CORDIER, Laboratoire de Structure et Propriétés de l?État Solide (USTL)
Le microscope électronique en transmission est un puissant outil qui offre des possibilités variées de caractérisation des matériaux à l?échelle micrométrique, voire nanométrique. Cette technique ne permet pas seulement de «voir» la microstructure des matériaux, mais aussi de les caractériser du point de vue cristallographique (détermination
du groupe spatial) ou chimique (composition locale). Des exemples d?applications à
divers cas (verres, céramiques, minéraux) seront présentés.
Mc17. Spectroscopie moléculaire à haute résolution. Applications
par Georges WLODARCZAK, Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules
(USTL)
Les techniques spectroscopiques à haute résolution spectrale sont des outils privilégiés
de l?exploration du monde moléculaire dans la phase gazeuse. Elles permettent l?accès
à des structures géométriques précises et aussi l?étude de la dynamique moléculaire.
Différentes techniques sont disponibles au laboratoire, du domaine micro-ondes au
domaine visible, permettant l?étude de molécules stables ou instables, de radicaux ou
d?ions moléculaires, de complexes faiblement liés de type Van der Waals... Des applications en physique de l?atmosphère et en astrophysique seront discutées.
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Mc18. Laboratoire d?optique atmosphérique
Prolongements de la conférence de Yves FOUQUART.
L?optique atmosphérique cherche à modéliser la propagation à travers l?atmosphère de
la lumière visible reçue du soleil et de la lumière infrarouge émise par l?ensemble des
surfaces et de l?atmosphère terrestres. Un premier objectif est de quantifier le rôle de ce
rayonnement visible et infrarouge dans les échanges énergétiques de la planète, en particulier de préciser le rôle des nuages dans le bilan radiatif de la terre dont ils constituent un facteur essentiel. Un second axe de recherche porte sur la caractérisation à
l?échelle du globe de différents paramètres qui sont en relation directe avec l?évolution
climatique (nuages, aérosols, surfaces), en utilisant principalement l?observation satellitaire.
Les travaux menés dans ce contexte mettent en ?uvre la conception de logiciels permettant de simuler le transfert du rayonnement, l?analyse d?observation acquises par les
capteurs satellitaires existants et la réalisation de campagnes d?observation de terrain
destinées à valider les modèles.
Mc19. Le Forum des sciences et l?exposition «Nouvelles images, nouveaux réseaux»
par Jean CHENEVIÈRE - Forum des Sciences
Le Forum des Sciences, Centre François Mitterrand, est un Centre de Culture Scientifique et Technique (CCST) implanté à Villeneuve d?Ascq. Il propose sur le «plateau»
des expositions temporaires réalisées par le centre lui-même ou bien accueillies dans le
cadre d?échange d?expositions avec d?autres CCST, un espace spécifique pour les
enfants de trois à six ans le «petit forum», un planétarium, un «espace actu» présentant
des thèmes de réflexion autour des débats de société et un centre de documentation.
Nous avons prévu une présentation de l?exposition «Nouvelles images, nouveaux
réseaux» par les responsables du centre, une visite et une discussion à propos de cette
exposition. On pourra également discuter du rôle des CCST et envisager comment les
utiliser en liaison avec l?enseignement.
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EN CONTINU, DANS LES BÂTIMENTS A4 ET A5
3 Exposition «Expériences interactives»
Organisée par Jean-Charles LAPOSTOLLE (Dreux)
Il sera aidé de D. POUZET et H. LAPOSTOLLE de Dreux, B. RAULIN de Créteil, V. MAS de
Versailles, J. BOURET et R. MARICAL de Rouen.
Il s?agit de présenter, en libre-service ou avec démonstrations, un grand nombre d?expériences-profs ou d?activités-élèves couvrant l?ensemble des programmes de collège de
la cinquième à la troisième, sans oublier les parcours diversifiés.
3 La physique itinérante
par Jaouad ZEMMOURI, Professeur à l?UFR de Physique, Université de Lille 1
(une demi-heure de présentation le matin)
L?analyse statistique de l?orientation des élèves a montré ces dernières années une
chute croissante des effectifs dans les filières scientifiques. La physique et la chimie
sont les deux disciplines qui souffrent le plus de cette évolution.
Les physiciens de l?Université des Sciences et Technologies de Lille ont conçu une opération baptisée «Physique itinérante», visant à présenter, dans les lycées et collèges de
la région Nord/Pas-de-Calais, la science au quotidien à travers une série d?expériences
spectaculaires, directement liées à divers secteurs de la recherche et profondément
ancrées dans la réalité des élèves.
Désormais, après plus d?une quinzaine de manifestations, la «Physique itinérante»
s?impose comme une expérience pédagogique très réussie, même dans des collèges et
lycées situés dans les Zones d?Éducation Prioritaire (ZEP).
3 Outils multimédias pour enseigner l?énergie
par Janine MARÊCHÉ (l?après-midi, en complément de l?atelier A7)
Présentation des outils multimédia élaborés par le groupe européen d?enseignants qui
ont travaillé dans le cadre du projet Comenius III-1 «Apprendre et enseigner l?énergie
en Europe». Il s?agit :
? d?une base de données «EURENERG», contenant des documents pédagogiques pour
enseigner l?énergie ;
? d?une banque d?exercices interactifs «COM?JOUL», comportant des tests d?évaluation
et des exercices d?entraînement sur le même thème.
Les deux produits pourront être essayés en libre-service en continu.
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3 Exposition «L?histoire des sciences à travers les prix Nobel»
Série d?affiches sur différents prix Nobel de physique et de chimie réalisées par les élèves du lycée Lavoisier d?Auchel (Pas-de-Calais) qui permet d?aborder de façon concrète l?histoire des sciences.
3 Exposition «Olympiades de Physique dans l?académie de Lille»
Quelques groupes ayant participé aux Olympiades exposeront leurs travaux...
3 Exposition des professionnels : matériel didactique, nouveautés de l?édition...
Toute la journée, des fabricants et vendeurs de matériel scientifique et didactique, des
éditeurs, présentent leurs nouveautés, en liaison avec les nouveaux programmes...
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VISITES ET EXCURSIONS
Attention !
Le programme ci-dessous, arrêté en juin, est encore susceptible de subir quelques
modifications. Vous trouverez les dernières mises à jour sur le site de l?UdP Lille :
http://www-udp.univ-lille1.fr
VISITES D?UNE JOURNÉE
Mardi 31 octobre 2000
V1. La Française de Mécanique et le Centre Historique Minier
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h 30 - Retour : vers 18 h
Matin : Visite de La Française de Mécanique à Douvrin au c?ur du bassin minier.
L?usine fabrique des moteurs pour les véhicules Renault et Peugeot.
Repas au «Briquet» sur le site du Centre Historique Minier de Lewarde : spécialités
régionales.
Après-midi : Visite du Centre Historique Minier de Lewarde. Un ancien mineur nous
guide pour nous faire partager sa journée de travail. Il nous emmène en train minier
jusqu?au puits pour la «descente» dans les 450 m de galeries où vous découvrirez
l?ambiance du travail au fond et l?évolution de la technique d?extraction du charbon
depuis l?époque de Germinal jusqu?aux années 1990.
V2. Un grand port de pêche : Boulogne-sur-Mer
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
Matin : Boulogne est l?un des premiers ports européens pour la pêche. Visite du centre
de formation des produits de la mer, conférence sur la filière pêche et visite des ateliers.
Visite guidée du port et de la ville en bus.
Repas en bord de mer.
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Après-midi : Visite de Nausicaa, le plus grand aquarium européen. Détour par les coulisses des aquariums. Passage à Météo-France et prévisions météorologiques pour le
retour dans vos académies. Retour à Lille par le viaduc d?Echinghem.
V3. La cristallerie d?Arques et la Coupole d?Helfaut
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h 30 - Retour : vers 18 h
Matin : Visite guidée de la cristallerie d?Arques, leader mondial des arts de la table.
L?entreprise, forte de ses 13 000 collaborateurs, fabrique quotidiennement près de
5,5 millions d?articles (soit 1 200 tonnes/jour en moyenne). Elle réalise tous types de
verre soufflés et pressés.
Repas à Saint-Omer. Visite libre de la ville.
Après-midi : Visite de la Coupole à Helfaut : centre d?histoire de la guerre et des fusées.
La visite bénéficie d?un accueil personnalisé. Retour par le mont Cassel, point culminant de la province (176 m !).
V4. Arras et sa région : terre d?histoire
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h 30 - Retour : vers 18 h
Matin : Visite de la sucrerie BEGHIN SAY à Boiry.
Repas à Arras.
Après-midi : Visite guidée de la ville de Maximilien de Robespierre. Place des Héros et
Grand Place (ensemble flamand des XVIIe et XVIIIe siècles. Beffroi de 75 m et 326 marches ! Possibilité de visiter les souterrains (20 F par personne). Retour par le «Canada» :
arrêt au mémorial de Vimy, bâti sur une parcelle de territoire français donné au Canada.
V5. Histoire et modernité dans la région de Dunkerque
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h 30 - Retour : vers 18 h
Matin : Visite de l?usine «Aluminium Dunkerque».
Repas à Gravelines.
Après-midi : Visite de Gravelines, de Petit Fort Philippe et de Bergues. Découverte de
villes fortifiées par Vauban et ayant conservé un caractère flamand. Promenade dans
Bergues qui rappelle Bruges? Retour à Dunkerque par les éoliennes du bord de mer.
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V6. Histoire, technologie et tradition dans le Valenciennois
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h 30 - Retour : vers 16 h 30
Matin : À Saint-Amand-les-Eaux, ville célèbre pour ses carillons et ses eaux thermales,
nous visiterons la brasserie «Les Amis Réunis». A Valenciennes, visite du C3T (Centre
Technologique en Transports Terrestres) : poste d?analyse de la conduite d?un véhicule
automobile, réalisation d?un prototype à partir d?un fichier CAO, banc d?essai de freinage, banc d?étude du vieillissement vibratoire et thermique, chambre semi-anéchoïque
(étude acoustique de véhicules) ; catapulte (tests de destruction de véhicules).
Repas à Le Quesnoy.
Après-midi : Visite des fortifications de la ville. C?est essentiellement sous Louis XIV
que les remparts de cette ancienne place forte furent développés par l?ingénieur Vauban.
V7. Bruges (Belgique) : la petite Venise du Nord
290 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h
N?oubliez pas vos appareils photos si vous êtes «amateur» et de l?argent belge pour vos
achats personnels.
BRUGES, ville de renommée européenne. Ville d?art et de tourisme avec ses multiples
canaux, ses ruelles, ses maisons à pignons et ses édifices gothiques, de style renaissance
ou de style baroque. Ville charmante, attachante, romantique. C?est encore une ville
historique, multiculturelle et un centre de la dentelle.
Matin : Circuit pédestre au c?ur de la ville avec commentaire d?un guide-conférencier
de l?Office de Tourisme, tour en bateau sur les canaux.
Repas flamand.
Après-midi : Musée de la dentelle. Démonstration du travail d?une dentellière.
V8. La centrale nucléaire de Gravelines et la liaison à gros débit «IFA2000»,
qui permet les échanges d?énergie électrique avec l?Angleterre
250 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h 30 - Retour : vers 18 h
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VISITES D?UNE DEMI-JOURNÉE
Mardi 31 octobre 2000
V10. Tour panoramique de Lille métropole et séance au Planétarium
140 F par personne (repas non prévu) - Départ : 9 h - Retour : vers 12 h
Rendez-vous : Palais Rihour, place Rihour
Tour panoramique en car dans la métropole lilloise pour se rendre compte de l?éclectisme des réalisations architecturales des XIXe et XXe siècles et des différents cadres de
verdure des villes de Lille, Lambersart, Roubaix, Villeneuve d?Ascq, puis séance au planétarium de Villeneuve d?Ascq (hémisphère de quatorze mètres de diamètre).
V11. La Citadelle de Vauban
40 F par personne (repas non prévu) - Départ : 9 h - Retour : vers 11 h
Rendez-vous : Porte Royale de la Citadelle, au bout du Boulevard de la Liberté
Chaussures plates conseillées : vous connaissez la réputation des pavés du Nord !
Photographies interdites : site militaire oblige !
La Citadelle de Lille, nommée «La reine des citadelles», est la plus vaste et la mieux
conservée de France. Née du génie de l?ingénieur Vauban, c?est la première réalisation
de Louis XIV après la conquête de Lille. Cinq bastions et cinq demi-lunes, protégées
par des fossés, défendent une véritable ville dans la ville.
V12. Flâneries dans la ville ancienne de Lille
40 F par personne (repas non prévu) - Départ : 9 h - Retour : vers 11 h
Rendez-vous : Palais Rihour, place Rihour.
Chaussures plates conseillées.
Circuit pédestre dans le «Vieux Lille» pour revivre son histoire et admirer ses façades
des XVIIe et XVIIIe siècles. Commentaire par un guide-conférencier de l?Office de Tourisme.
V13. Ateliers de maintenance des TGV à Lille-Hellemmes
50 F par personne (repas non prévu) - Départ : 8 h 30 - Retour : vers 11 h 30
Visite guidée des ateliers.
BUP n° 826
VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
V14. Arras et la Révolution
100 F par personne (repas non prévu) - Départ : 8 h - Retour : vers 12 h 30
Circuit pédestre au c?ur de cette ville historique : sa Grand-Place et sa place des Héros
avec leur architecture des XVIIe et XVIIIe siècles, son hôtel de ville et son beffroi de
style flamboyant, ses souterrains. Commentaire par un guide-conférencier de l?Office
de Tourisme.
La visite des souterrains : 20 F (payable sur place)
Elle peut compléter ce circuit.
V15. Distillerie de Wambrechies
80 F par personne (repas non prévu) - Départ : 8 h 15 - Retour : vers 11 h 30
Visite de la distillerie où vous pourrez voir la fabrication artisanale du genièvre et le
déguster. A boire avec modération !
V16. Brasserie Heineken de Mons-en-Baroeul
50 F par personne (repas non prévu) - Départ : 8 h 30 - Retour : vers 11 h 30
Visite de la brasserie, l?une des plus importantes d?Europe, où vous pourrez voir la
fabrication de la bière, son embouteillage et son expédition internationale. Dégustation
en fin de visite.
V17. La Redoute
50 F par personne (repas non prévu) - Départ : 8 h 30 - Retour : vers 11 h 30
Première visite : Les laboratoires d?essai des textiles et des produits vendus par
La Redoute.
V18. La Redoute
50 F par personne (repas non prévu) - Départ : 8 h 30 - Retour : vers 11 h 30
Deuxième visite : Site de La Martinoire. Logistique : réception des marchandises, tri,
confection des colis et expédition des colis.
Vol. 94 - Juillet - Août - Septembre 2000
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BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
BALADE NOCTURNE DANS LE VIEUX LILLE
Samedi 28 octobre 2000
Samedi 28 octobre 2000 - de 21 h à 22 h
Venez nous rejoindre à 21 heures au pied de la Déesse, sur la Grand-Place, pour
une balade pédestre (chaussures plates conseillées) d?une heure qui vous séduira par le
charme des façades aux lumières du soir : la Grand-Place et sa Vieille Bourse, joyau de
la ville, l?Opéra, le Rang du Beauregard, l?Îlot Comtesse et la nouvelle façade de la
cathédrale de la Treille... Sous un angle plein de fantaisie, la ville dévoile une atmosphère animée et conviviale.
Vous pourrez prolonger votre soirée par la dégustation d?une bière ou par un repas
dans un estaminet qui vous sera conseillé pour son cadre et son ambiance.
TARIF
28 F par personne.
BUP n° 826
VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
CONDITIONS DE PARTICIPATION
Congressistes
Seule la qualité de «congressiste» (UdP ou non UdP) et le paiement des droits
d?inscription (265 F ou 365 F) permet d?assister aux conférences, aux ateliers et aux
expositions.
Accompagnants
Chaque accompagnant doit remplir une fiche individuelle d?inscription afin que
nous puissions gérer au mieux les différentes activités.
Les «accompagnants» ayant réglé les droits correspondants (165 F) pourront :
? bénéficier des possibilités de repas le midi (70 F) et d?hébergement hôtelier ;
? participer au repas du congrès (260 F) ;
? participer aux diverses activités culturelles et touristiques.
Nous vous proposerons des circuits pour découvrir notre ville de Lille (Vieux Lille,
Bourse du commerce, musée des Beaux-Arts, les rues piétonnes, le célèbre marché de
Wazemmes du dimanche matin pour n?en citer que quelques-uns).
Par le métro, les villes de Tourcoing, de Villeneuve d?Ascq et de Roubaix (avec ses
magasins d?usines) sont très proches.
Vous pourrez découvrir la cuisine flamande et les bonnes bières du Nord !
ACCUEIL
Afin de faciliter votre accueil, indiquez, si vous le souhaitez, la date et l?heure
approximative de votre arrivée ainsi que votre provenance sur le bulletin d?inscription,
à l?endroit réservé à cet effet.
Un accueil est éventuellement possible à l?aéroport si vous en faites la demande.
Vol. 94 - Juillet - Août - Septembre 2000
1540
BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
Vendredi 27 octobre 2000
Un accueil est organisé en gares de Lille-Europe et de Lille-Flandres. Un plan-guide
du métro vous y sera proposé ainsi que les renseignements nécessaires concernant la
situation de votre hôtel.
Samedi 28 octobre 2000
Les congressistes seront accueillis à partir de 8 heures dans les locaux du pôle formation de la Faculté de Médecine Henri Warembourg (Campus de l?Université de
Lille II - Centre Hospitalier Régional).
TRANSPORT
Par la route
Pour les congressistes qui désirent se rendre à Lille avec leur propre véhicule, la
Faculté de Médecine Henri Warembourg se trouve sur le site du Centre Hospitalier
Régional.
Sur le périphérique de Lille (direction Dunkerque), choisir la sortie «CHR» ou
«Centre Hospitalier» et suivre cette indication jusqu?au c?ur du Centre Hospitalier. La
Faculté est ensuite indiquée.
SNCF - Gares SNCF de Lille (Lille-Flandres et Lille-Europe)
? Informations-ventes : 08 36 35 35 35
? Info-horaires : 08 36 67 68 69
? http://www.sncf.fr/
Vous pouvez obtenir le fichet congrès SNCF qui vous donnera une réduction
(n?oubliez pas de le demander sur la fiche d?inscription).
Avion - Aéroport de Lille-Lesquin
Renseignements voyageurs :
? Téléphone : 03 20 49 68 68
? Minitel : 3615 AEROINFO
? http://www.lille.aeroport.fr/
BUP n° 826
VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
1541
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
L?aéroport de Lille-Lesquin est situé à environ dix kilomètres du centre de Lille ou
du domaine universitaire de Lille II. Quelques navettes assurent le transport vers le
centre-ville. Des taxis sont également à votre disposition pour gagner votre hôtel.
Grâce aux numéros d?agrément ci-après, les visiteurs, participants, exposants...
peuvent bénéficier du tarif Congrès Salons, dans la limite des places disponibles pour
un aller/retour effectué sur le réseau des compagnies AIR FRANCE et AIR LIBERTÉ.
¶ Pour les congressistes qui souhaitent se rendre à Lille par avion avec
sur présentation de ce document original auprès d?un point de ventes AIR FRANCE ou
agréé en France, vous obtiendrez jusqu?à 50 % de réduction dans la limite des places
disponibles pour l?achat d?un billet aller/retour sur le réseau métropole AIR FRANCE
pour vous rendre à la manifestation.
Renseignements, réservation et envoi des billets à domicile :
en France ? 0 802 802 802 (0,79 F/mn)
(Centre de réservations)
ou auprès de votre agence de voyages habituelle.
à l?étranger, contactez le central de réservations AIR FRANCE de votre pays.
48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
du 28/10/2000 au 31/10/2000
Lille
Agrément AIR FRANCE MÉTROPOLE : SE27969
Dates de validité du 26/10/2000 au 2/11/2000
Vol. 94 - Juillet - Août - Septembre 2000
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BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
· Pour les congressistes qui souhaitent se rendre à Lille par avion avec AIR LIBERTÉ
sur présentation de ce document original auprès d?une agence de voyages ou d?une
Escale AIR LIBERTÉ, vous obtiendrez une réduction pouvant aller jusqu?à 60 % du
tarif normal pour un voyage aller/retour sur le réseau domestique AIR LIBERTÉ.
Renseignements, réservation et envoi des billets à domicile :
en France
? 0 803 805 805 (0,99 F/mn) (Centre de réservations)
de l?Étranger ? (33) 0(2) 47 88 48 48
48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
du 28/10/2000 au 31/10/2000
Lille
Agrément AIR LIBERTÉ : 10425
Dates de validité du 26/10/2000 au 2/11/2000
Rappelons que le titulaire d?un billet d?avion présentant l?application d?un tarif
Congrès Salons doit être à même de justifier son tarif à l?aéroport lors de son retour, par
l?un des moyens suivants :
? présentation de sa convocation ou du badge d?entrée pour la manifestation à laquelle
il s?est rendu,
? cachet de la manifestation ou de la raison sociale sur le coupon retour du billet
d?avion :
48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
du 28/10/2000 au 31/10/2000
Lille
Dans tous les cas, le numéro d?agrément doit être indiqué sur le titre de transport.
BUP n° 826
VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
Transport sur place
Durant les quatre jours du Congrès, un service d?autocars assurera la rotation entre
les différents sites. Les deux campus sont aisément accessibles par le métro (Ligne 1
station CHRB Calmette pour la Faculté de Médecine Henri Warembourg et Ligne 1
arrêt Quatre Cantons pour l?Université des Sciences et Technologies de Lille).
HÉBERGEMENT
Les hôtels sélectionnés sont tous situés dans le centre-ville de Lille. Un service de
cars desservant les différents hôtels sera organisé. Les collègues venant en voiture
devront prévoir de garer leur véhicule dans l?un des parcs de stationnement limitrophes
(aux prix à la journée raisonnables), ou... dans la rue, ce qui n?est pas toujours aisé,
même le soir !
Il a été nécessaire de louer les services de l?Office du Tourisme de Lille pour la
gestion des hôtels. Cet organisme nous demande de préciser les informations suivantes :
«Les demandes seront satisfaites dans l?ordre de leur réception et selon les possibilités
de réservation offertes. Passé la date du 30 septembre 2000, nous ne pouvons plus
garantir les demandes d?hébergement, mais bien entendu, nous essaierons de vous
satisfaire dans la mesure des disponibilités dans la catégorie de prix choisie.
En cas d?annulation, l?acompte sera remboursé : totalement avant le 6 octobre, à 50 %
du versement entre le 7 et le 19 octobre et plus aucun remboursement à partir du
20 octobre 2000».
Les prix s?entendent petit déjeuner non compris. Les prix moyens pour une chambre
sont :
? H de 195 à 205 F (équivalent deux étoiles)
? HH de 300 à 340 F (équivalent deux étoiles plus)
? HHH 550 F (équivalent trois étoiles)
L?affectation se fera en fonction des disponibilités, des souhaits et de l?ordre
d?arrivée des inscriptions. A la réservation nous transmettrons à l?hôtel les arrhes
(250 F) que vous aurez versées à l?inscription ; vous réglerez vous-même le solde à
l?hôtelier.
Vol. 94 - Juillet - Août - Septembre 2000
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BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
Si vous disposez d?une voiture, vous pouvez envisager d?autres possibilités d?hébergement, moins onéreuses (Type Formule 1, Nuit d?Hôtel...) en périphérie de l?agglomération.
? Office de tourisme de Lille
Téléphone : 03 20 21 94 21
REPAS
Les déjeuners des samedi 28, dimanche 29 et lundi 30 octobre seront pris en Restaurant Universitaire. Un service de bus assurera éventuellement les déplacements
nécessaires. Pour l?ensemble des repas il est indispensable de s?inscrire à l?avance ;
aucun ticket ne sera vendu sur place ; les tickets non utilisés ne pourront pas être repris.
REPAS DU CONGRÈS
Ce repas aura lieu le dimanche 29 octobre 2000 en soirée.
ORDRE DE MISSION
Le Bureau National a adressé à Monsieur le Ministre une demande d?autorisation
d?absence pour le samedi 28 octobre 2000. Il espère une réponse positive qui vous sera
confirmée lors de votre inscription.
Dans certaines académies, les journées nationales de l?UdP sont inscrites au PAF
de l?Académie. Renseignez-vous auprès de votre section académique ou des organismes académiques de formation continue (formation continue, IUFM, etc.). Attention, il
s?agit d?une procédure indépendante de l?inscription UdP aux journées. Renvoyez donc
dans tous les cas votre fiche d?inscription remplie avec soin, sans attendre la réponse à
votre demande éventuelle d?ordre de mission.
Si les journées nationales ne sont pas inscrites au PAF de votre académie, vous
pouvez photocopier la demande d?ordre de mission et la transmettre au Rectorat ou à
l?IUFM par l?intermédiaire de votre chef d?établissement. Comme dans le cas précédent, n?attendez pas la réponse pour vous inscrire aux Journées Nationales de Lille :
les inscriptions aux diverses activités, réservations d?hôtels, etc. seront faites dans
l?ordre d?arrivée des inscriptions à l?UdP-Lille.
BUP n° 826
VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
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48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
STAGIAIRES IUFM ET JEUNES TITULAIRES
Le bureau national de l?Union des Physiciens remboursera (en partie) les frais de
déplacement des stagiaires IUFM et des professeurs titulaires depuis moins de trois
ans. Précisez bien sur la fiche d?inscription si vous êtes dans ce cas en indiquant votre
date de titularisation. Veuillez joindre un justificatif.
FICHE D?INSCRIPTION
La fiche d?inscription comporte un seul feuillet recto/verso inséré en encart volant
dans le Bulletin.
Note importante : En cas de réactivation du plan Vigipirate, certaines visites de
sites industriels ou militaires peuvent être annulées ou nécessiter des renseignements
complets concernant l?identité et l?adresse professionnelle. N?oubliez pas de remplir
cette partie sur la fiche d?inscription.
Chaque congressiste et chaque accompagnant doit remplir une fiche et l?envoyer
accompagnée d?un chèque à :
UNION DES PHYSICIENS
BP 37
62690 AUBIGNY-EN-ARTOIS
Chèque établi à l?ordre de «Union des Physiciens» ; aucune inscription ne sera
prise en compte si elle n?est pas accompagnée du chèque.
Date limite de réception des inscriptions
30 septembre 2000
Vol. 94 - Juillet - Août - Septembre 2000
1546
BULLETIN DE L?UNION DES PHYSICIENS
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
Vous recevrez une confirmation de votre inscription accompagnée de tous les documents nécessaires à votre séjour. Si vous n?avez rien reçu le 21 octobre, contactez-nous.
Pour nous contacter
Mél
Adresse postale
Union des Physiciens
BP 37 - 62690 Aubigny-en-Artois
Permanence téléphonique
En cas d?urgence
Avant 11 h et après 18 h
à partir du 1er septembre 2000
( 03 21 22 02 90
& 03 20 79 55 72
(télécopie et répondeur)
BUP n° 826
VIE DE L?ASSOCIATION - INFORMATIONS
1547
48es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 48es JOURN
48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
Lille 2000
Du 28 au 31 octobre 2000
DEMANDE D?ORDRE DE MISSION
NOM :............................................................. Prénom :.....................................................
Adresse professionnelle
Académie :............................................................................................................................
Fonction :..............................................................................................................................
Grade : .................................................................................................. Échelon :...............
Nom de l?établissement :.....................................................................................................
N° ............... Rue : ................................................................................................................
Code postal : ................. Ville : ..........................................................................................
N° téléphone : ................................................
Adresse personnelle
N° ............... Rue : ................................................................................................................
Code postal : ................. Ville : ..........................................................................................
N° téléphone : ................................................
Avis du chef d?établissement
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
Vol. 94 - Juillet - Août - Septembre 2000
94e Année - N° 829
Publication Mensuelle
Décembre 2000
Éditorial
Lille 2000
par Josette MAUREL
Présidente de l?UdP
Les 48 es Journées Nationales de l?Union des Physiciens ont eu lieu du 28 au
31 octobre 2000 à Lille. Comme d?habitude, nous ne pouvons que féliciter l?équipe des
organisateurs, animée par Christophe RÉHEL, président de la section académique de
Lille, pour la qualité des intervenants (pas moins de deux prix Nobel) et l?excellence de
l?organisation. Nous espérons publier ultérieurement quelques-unes de ces conférences.
On trouvera ci-dessous le discours de Josette MAUREL, prononcé lors de l?inauguration
de ces journées.
Monsieur le Recteur, Monsieur le Doyen, Messieurs les Présidents, chers collègues,
J?ai le plaisir de vous accueillir au nom de l?Union des Physiciens pour nos 48es
Journées Nationales.
Les disciplines scientifiques, réputées difficiles et austères, semblent aujourd?hui
boudées par les étudiants. La Société Française de Physique a soulevé largement ce problème
dans son bulletin de Mars 2000. Certains médias s?en sont fait l?écho ponctuellement.
Vol. 94 - Décembre 2000
J. MAUREL
1896
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
C?est, nous tous, enseignants de physique et de chimie, qui sommes interpellés :
? Quelle est l?ampleur du phénomène ?
? Quelles en sont les causes ?
? Quelles en seront les conséquences ?
? Quelles solutions peut-on envisager ?
L?ampleur du phénomène peut être mesurée grâce aux informations qui nous ont
été aimablement fournies par le centre de documentation statistique de la Direction de
la Programmation et du Développement du Ministère de l?Éducation nationale.
? Pour fixer les idées, environ 500 000 élèves sont en seconde, 45 % d?entre-eux
choisissent les voies S, STI ou STL. Sur les cinq dernières années on ne constate pas
ou très peu de variations de ces effectifs, contrairement à ce que l?on entend parfois
dire.
? En ce qui concerne les poursuites d?études scientifiques, on constate une relative
stabilité globale, tant en CPGE qu?en BTS ou en IUT.
? Par contre, si on regarde du côté de l?Université, les effectifs en Sciences ont chuté
depuis 1996, certes avec une grande disparité suivant les universités. Pour
l?ensemble des DEUG scientifiques, on constate une baisse moyenne d?environ 20 %.
Les causes de cette désaffection pour l?Université sont difficiles à identifier.
Quelques pistes quand même :
? Dans les médias, on ne parle de la physique et de la chimie qu?en de très rares occasions (remise des prix Nobel, semaine de la Science?) et à l?Université ces disciplines, réputées difficiles, ne bénéficient pas d?une aura très positive auprès des
étudiants.
? On parle beaucoup plus de biologie ou de biotechnologies, mais on oublie trop
systématiquement de dire que les progrès extraordinaires de la biologie et de la
médecine sont le fruit d?une collaboration intime avec d?autres disciplines, comme
les mathématiques, la physique et la chimie.
? Comment faire passer auprès des élèves et des étudiants que l?instrumentation scientifique, omniprésente dans ces activités, repose sur le travail d?ingénieurs physiciens, chimistes, sur celui de spécialistes de traitement du signal? ?
Une enquête préalable auprès d?un échantillon représentatif de collégiens et de
lycéens permettrait de mieux cerner l?image qu?ils se font des scientifiques et peut être
les causes de cette désaffection.
Éditorial : Lille 2000
BUP n° 829
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
1897
Les conséquences, de notre point de vue, sont à deux niveaux :
? Moins d?étudiants en DEUG donc moins d?étudiants en licence d?enseignement
physique-chimie ce qui veut dire moins de candidats au concours de professeur
pouvant entraîner, à terme, une baisse du niveau de recrutement des enseignants de
physique-chimie.
? Moins d?étudiants en sciences donc difficultés de recrutement pour le renouvellement dans les laboratoires de recherche et dans l?enseignement universitaire.
Dans les deux cas, ce mouvement sera amplifié par les prochains départs à la
retraite.
Les solutions à envisager à l?université ne sont pas de notre ressort mais nous
saluons les efforts consentis pour rendre plus accessible la transition entre le lycée et
l?université :
? enseignements plus diversifiés,
? création de tutorat,
? travaux dirigés à effectifs réduits voire cours-TD intégrés,
? organisation de colles?
Mais ceci ne concerne que les étudiants qui sont déjà à l?université.
Que faire en amont ? Comment convaincre nos lycéens qu?il y a aussi des voies de
réussite en sciences à l?université ?
Le «goût des sciences», et en particulier l?intérêt pour l?expérimentation apparaît
très fort à l?école et dans les premières années de collège. Tout doit être mis en ?uvre
pour qu?il perdure, c?est un véritable enjeu national.
? A l?école des moyens importants doivent être engagés : après «la main à la pâte» un
plan de rénovation de l?enseignement des sciences et de la technologie à l?école primaire a été décidé, Monsieur SARMANT inspecteur général de notre discipline a été
nommé par le ministre président d?un comité national de suivi de cette rénovation.
? Au collège, les réformes successives engagées à moyens quasi constants, empêchent
toujours la mise en place de stratégies efficaces pour un enseignement expérimental de
qualité en groupes à effectifs réduits. Les suggestions de regroupement des disciplines
n?apportent aucune réponse à ce problème, et, si nous sommes d?accord pour développer la cohérence des enseignements scientifiques, nous pensons que les disciplines doivent garder leur spécificité.
Vol. 94 - Décembre 2000
J. MAUREL
1898
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
? En seconde nous nous réjouissons que l?option Informatique et Électronique pour les
Sciences Physiques (bientôt MPI), initialement réservée aux futurs élèves des sections
de laboratoire STL, soit actuellement ouverte à tous les élèves. Mais nous regrettons
encore que tous les établissements ne puissent proposer une option scientifique, propre
à notre avis à consolider un projet tourné vers les sciences.
D?autre part, la composante expérimentale de nos disciplines doit être confortée à
tous niveaux, y compris en terminale S et être évaluée pour tous les élèves de cette
filière.
Ces quelques idées ne sont qu?une première ébauche d?une réflexion plus large à
laquelle nous sommes prêts à participer avec tous les acteurs du système éducatif.
A plus court terme, nous sommes confrontés à la nécessaire évolution de nos programmes. Deux points nous semblent importants : l?équilibre entre l?aspect expérimental et
l?aspect conceptuel d?une part et la mise en cohérence avec les disciplines voisines
d?autre part. Pour être efficace cette collaboration doit être prévue, par les GTD, dès le
début de la conception des programmes.
Nous déplorons encore une fois que l?échéancier des GTD limite vraiment trop
cette concertation. Nous devons toutefois saluer l?effort réel fait par les concepteurs de
programmes de SVT et physique chimie pour aboutir en Première L à une lecture disciplinaire croisée autour de deux thèmes : l?alimentation et la représentation visuelle du
monde. Cependant nous sommes choqués par le calendrier de mise en place de cette
réforme :
? Programmes parus au BO du 30 août pour un enseignement le 5 septembre? de la
même année,
? Évaluation écrite nationale en juin 2001? non encore définie au BO aujourd?hui !
? Libellé de programme peu compatible avec ce type d?évaluation.
Nous saluons la volonté ministérielle de consultation des collègues au sujet des
nouveaux programmes de Première et Terminale. Mais le calendrier pour les programmes
de Première S et Première L avec une remontée de la consultation fin décembre ne nous
paraît pas à la hauteur de l?enjeu.
Nous regrettons qu?une consultation du même type n?ait pas eu lieu en seconde.
Notre association proposera une enquête sur ces programmes de seconde après au
moins un an de mise en place comme nous l?avions fait pour les programmes précédents.
Éditorial : Lille 2000
BUP n° 829
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
1899
De façon indépendante l?UdP continuera à plaider à tous les niveaux la cause d?un
enseignement scientifique de qualité pour tous. Elle soutiendra également les projets
d?olympiades de physique, de chimie, les ateliers scientifiques, les TPE, lieux où
l?élève fait des sciences différemment.
Pour toutes ces activités, nous demandons que des moyens suffisants soient accordés, spécialement pour les TPE : 3 heures pour les professeurs pour 2 heures élève et
des textes précis concernant nos responsabilités d?enseignant dans ce cadre particulier.
Ces journées dans le «Grand Nord» sont plus que prometteuses ; nous sommes particulièrement honorés de recevoir deux prix Nobel :
? Sir Harold KROTO, prix Nobel de chimie 1996,
? Monsieur Claude COHEN-TANNOUDJI, prix Nobel de physique 1997.
Nous remercions tous les conférenciers et tous les collègues de Lille d?avoir permis l?éclosion de ces 48es journées.
Lille, 28 octobre 2000
Vol. 94 - Décembre 2000
J. MAUREL
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
N° 829
1901
Allocution prononcée à l?inauguration
des 48es journées nationales
de Lille
par Claude BOICHOT
Doyen de l?Inspection générale
de Sciences physiques et chimiques
fondamentales et appliquées
Monsieur Le recteur, Madame la Présidente de l?Union des Physiciens, Monsieur
le Président de l?Université des Sciences et technologies, Monsieur le Doyen de la
Faculté de Médecine, Mesdames et Messieurs, Chers collègues,
Qu?il me soit d?abord permis, Madame la Présidente, de me tourner plus particulièrement vers vous. [?] Téméraire il fallait assurément l?être quand vous m?avez proposé, en janvier 2000, de présider les Journées de Lille. En effet vous vous proposiez de
donner la parole à l?Inspection générale qui était alors tenue expressément au silence
sur pratiquement tous les sujets qui concernent notre discipline. C?était le temps où certains
demandaient : mais que fait l?Inspection générale un peu sur le ton de «mais que fait la
police ! !». Cette situation a évolué vous le savez (sinon ma position aujourd?hui aurait
été très inconfortable) et je suis heureux de m?adresser à vous tous, chers collègues.
Je vous propose de dresser l?inventaire de quelques problèmes majeurs et
d?esquisser une analyse porteuse d?espoirs.
Madame la Présidente et nos collègues universitaires ont déjà abordé le problème
dit des vocations scientifiques ; prenons un éclairage complémentaire. Depuis 1995 le
poids relatif des classes de terminales S dans l?ensemble des terminales n?a cessé
d?augmenter continûment : il est passé de 31 % à 32,1 %. Dans le même temps le pourcentage des élèves filles dans ces classes est passé de 41 % à 42,9 %. Mais parallèlement, et je vous demande, mesdames et messieurs de bien mémoriser cette donnée,
parallèlement les classes de la voie STI ont régulièrement perdu des élèves, ces classes
ne représentent plus que 9,4 % des effectifs contre 11 % en 1995 (le pourcentage des filles y
fluctue mais en restant très bas voisin de 7 %). La filière STL, elle, est remarquablement
stable avec 1,5 % des effectifs et un pourcentage élevé et croissant de filles : 47,9 % en
1995 et 53,9 % en 1999.
Vol. 94 - Décembre 2000
C. BOICHOT
1902
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
Ce constat conduit immédiatement à la nécessité de revitaliser la voie technologique en imaginant par exemple de faire venir sur cette voie des élèves qui ne l?empruntaient pas jusqu?ici. Cette remarque devrait induire des évolutions dès la classe de
seconde dite de détermination, nous y reviendrons, mais il est clair que l?orientation
vers la voie technologique est LA GRANDE QUESTION POSÉE. Il est impérieux de
ne pas réaliser des transferts bruts entre la voie S et les voies technologiques, transferts
qui ne renforceraient pas globalement le potentiel des vocations scientifiques.
Un autre paramètre intéressant est sans doute le poids relatif de la spécialité physique chimie en terminales S-SVT. Ce taux est en régulière augmentation il est passé de
24 % en 1994 à 31,3 % en 1999. Cette réussite, car c?est une réussite qu?il ne faut pas
bouder, cette réussite est la vôtre, chers collègues, et elle constitue une bonne raison
d?espérer.
Après avoir posé le constat des classes terminales, venons en rapidement aux
orientations post-baccalauréat. Les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques sont une spécificité franco-française. Les effectifs des classes de première année
sont depuis deux ans en augmentation après avoir connu une décroissance en 19961997-1998. On peut donc dire que les CPGE sont un bon îlot de résistance à l?érosion
des vocations tournées vers les métiers d?ingénieurs. Il est remarquable de constater
qu?à la session 2000 il y a eu 18 963 candidats inscrits et, parmi les 16 856 admissibles,
14 296 se sont vu offrir une place dans une école d?ingénieur? Cette situation mérite
d?être expliquée et largement commentée aux élèves des classes terminales qui rechigneraient à entreprendre ces études ; elle invite aussi les professeurs de première année
à moduler leurs exigences pour le recrutement. Le nombre de places offertes, qui
continue à croître, sera bientôt supérieur au nombre de candidats.
La croissance retrouvée des effectifs est plus particulièrement attachée à la voie
PCSI. Ce constat doit être mis en perspective avec la spécificité des programmes de
cette voie qui privilégie la démarche expérimentale et allie judicieusement l?approche
technologique et l?approche scientifique, deux approches qui s?épaulent, se confortent
et qui sont omniprésentes dans le métier de l?ingénieur, métier qui est plus le fait de se
poser les bonnes questions que de résoudre des problèmes déjà largement prémodélisés.
Cette croissance de la voie PCSI est une seconde réussite et vous devez, chers collègues, en être fiers tant il n?est pas aisé de convaincre les parents d?élèves que toutes
les filières sont «équirespectables» et que la voie PCSI est adaptée au plus grand
nombre.
Lille 2000...
BUP n° 829
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
1903
Vous avez dit, Madame la Présidente, que les effectifs des sections de STS étaient
sensiblement stables certes mais il faudrait regarder la composition et le poids relatif
des bacheliers STI et S ; dans certaines sections un transfert s?est installé au bénéfice
des bacheliers S. Il faudrait aussi comptabiliser les places vacantes 8,9 % en 1999 et si
on se limite aux secteurs de la production on passe à 12,8 % de places vacantes? cette
situation met à nouveau en lumière la faiblesse de la voie technologique.
Vous avez signalé les uns et les autres la fragilité des recrutements en DEUG : les
DEUGS sciences de la matière pour ne parler que d?eux ont subi une érosion continue
de 1994 à 1999 cette érosion a mené les effectifs de 56 958 à 26 657 : soit une perte de
52 %. Cette situation est préoccupante et certaines universités comme celle de LILLE 1
ont adopté des politiques offensives pour relever le défi, car défi il y a ! Les élèves et
leurs parents interrogés en mars 1999 renvoient une image sombre des poursuites d?études
à l?université et, dans l?inconscient collectif, la comparaison des grandes écoles et de
l?université porte toujours un rude coup aux universités. Nous avons tous chers collègues,
universitaires et professeurs des lycées et collèges, nous avons tous un devoir impérieux d?explication, un devoir pédagogique à entreprendre pour casser cette image
dépassée, une image qui se forme souvent d?ailleurs dans la communauté éducative.
Mais cette image est souvent le fruit d?une extrapolation abusive d?opinions personnelles?
des opinions pas des faits ! Comme le disent si bien Philippe JOUTARD et Claude THÉLOT
dans la préface de leur livre «Réussir l?École», je cite : tout le monde connaît quelque
chose de l?école notamment parmi les catégories sociales moyennes et supérieures, au
moins les filières et les établissements que l?on a parcourus et fréquentés. C?est d?ailleurs bien souvent ce à quoi se réduit ce que l?on connaît de l?école : ses souvenirs,
(anciens) ou l?expérience qu?en rapportent ses enfants, petits enfants ou ses neveux, le
tout assaisonné de la rumeur. Connaissance extrêmement partielle et biaisée, donc, que
chacun est tenté d?ériger en loi générale et de traduire en priorités pour une réforme.
Cette tendance à passer du local au général, de lire tout le système à travers ses propres
lunettes et parfois ?illères est funeste : car rien n?est plus divers, plus varié que l?école
dans sa globalité, ce qui ruine non pas tout effort de généralisation ou d?appréhension
d?ensemble, mais toute tentative de déduire cette généralisation d?une quelconque perception microéducative».
Philippe JOUTARD a, vous le savez, été chargé par notre Ministre Jack LANG de présider le groupe d?experts qui doit mettre en place le nouveau programme de l?école élémentaire, programme qui inclura le plan de rénovation de l?enseignement des sciences
conduit par notre collègue Jean-Pierre SARMANT. Il conduit aussi une réflexion sur la
transition CM2-collège et je suis assuré que sa démarche ne s?écartera pas de la
réflexion qu?il a livrée dans son livre. Notre École doit avoir une mémoire et toutes les
évolutions à conduire doivent être inscrites dans une réflexion commune, large, collégiale, des évolutions sans coup de balancier propre à installer chacun dans l?attente du
Vol. 94 - Décembre 2000
C. BOICHOT
1904
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
suivant et finalement propre à ralentir le progrès sur la voie de l?efficacité. Ces mots,
mesdames et messieurs, sont ceux du Ministre prononcés en Sorbonne le 7 septembre
devant l?ensemble du corps de l?inspection générale. La méthode du Ministre, méthode
que porte naturellement l?Inspection générale, est une méthode en trois temps : écouter,
décider, mettre en ?uvre. Le rôle de l?inspection s?inscrit dans cette méthode et se définit
en trois termes : évaluation, expertise, encadrement.
Ce détour me permet de revenir à notre préoccupation commune à propos de la
meilleure façon de redynamiser les voies scientifiques et technologiques. La désaffection
des filières scientifiques correspond sans doute à un mouvement profond de déplacement des valeurs sociales. La recherche de la Vérité, la modeste vérité de la science,
vérité fragile, fragmentaire, provisoire, toujours sujette à retouches, à correction, à
repentir, la vérité à notre échelle, la recherche de cette vérité, à travers la démarche
scientifique, caractéristique du siècle des lumières n?attire plus et les élèves rechignent
à faire les efforts qu?elle impose surtout si, de plus, la conjoncture économique n?assure
pas une sortie sur l?emploi. Comme disait BACHELARD les travailleurs de la Preuve se
font rares. Mais en réalité ce sont les métiers de techniciens qui sont en danger et tout
doit être fait pour faire venir un plus grand nombre d?élèves sur ce champ. Pour cela il
convient de ne négliger aucune voie d?accès à la connaissance dont chacun sait qu?elle
suppose toujours un travail intime de la pensée mais ce travail intime peut suivre des
cheminements très différents qui reflètent, comme dirait Howard GARDNER, toutes les
formes d?intelligence dont l?intelligence concrète, l?intelligence sensible, l?intelligence
logico-mathématique, l?intelligence spatiale, etc. Pierre-Gilles de GENNES a coutume
d?insister sur le fait que, dans la société d?hier, qu?elle ait été à dominante rurale ou
manufacturière, l?effort d?instruction se portait naturellement en priorité sur l?acquisition de notions abstraites venant compléter une culture pratique assimilée dans la vie
quotidienne, hors de l?école. Cette culture pratique s?est transformée, appauvrie, dans
une société urbanisée, automatisée, virtualisée, médiatique. Il faut la réintégrer dans la
culture générale comme moyen de préparation de l?individu à la maîtrise des outils
techniques qu?il aura à employer, pour lui permettre de dominer la technique au lieu de
la subir. De nombreux élèves peuvent être motivés par l?envie de jouer avec les Objets
de la Nature ou ceux produits par le génie de l?Homme, sous réserve qu?ils ne soient pas
trop complexes. Il est remarquable de constater que c?est souvent au terme d?une
longue pratique que l?on est le mieux à même d?en comprendre l?importance : la
science pratique irrigue la pratique des sciences. La séquence du comprendre d?abord,
du comprendre sans relation au savoir faire, doit laisser prendre son essor à la démarche
du savoir faire pour comprendre. On peut faire rêver en scrutant le ciel, on doit aussi
faire rêver en parlant des métiers de sciences : les métiers de sciences doivent être des
moteurs de rêves de sciences. La structure de la matière, l?univers, certes oui mais
l?approche par les objets, l?entrée par les métiers ne doit pas être rejetée ou négligée : il
Lille 2000...
BUP n° 829
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
1905
faut mettre l?accent sur tout ce qu?un physicien ou un chimiste, par exemple, peut
inventer, construire et aussi utiliser dans la recherche et l?industrie.
Mesdames et messieurs, je connais la qualité de votre engagement au service des
élèves qui vous sont confiés. Je place la consultation sur les programmes, consultation
que le Ministre a voulue, je place cette consultation entre vos mains, j?ai confiance en
votre sens du devoir et des responsabilités, je sais que vous ferez une lecture attentive et
réfléchie des textes qui vous sont présentés, textes qui, soit dit en passant, ne doivent
rien à l?Inspection générale. Je vous demande de bien vous assurer que les structures
proposées ne laissent aucune forme d?intelligence sur le côté, l?avenir de la voie scientifique est en jeu. L?Inspection générale dans son rôle d?évaluation appréciera les aménagements qui émergeront de vos propositions. Le pari fait est celui de la confiance en
l?intelligence de ceux qui sont les mieux placés pour apprécier la réalité de l?enseignement secondaire, c?est-à-dire vous. Les programmes officiels sont ceux de la République, mais la consultation est voulue par le Ministre et il vous invite à vous prononcer
en toute liberté, franchise et sérénité.
Finalement, le premier problème est sans doute celui de l?adhésion des élèves à
notre discours et la courbure des dos des élèves vue du fond de la classe est un paramètre significatif de ce point de vue, quelque soient les grandes qualités du maître.
Cette adhésion est essentielle et les TPE que vous portez tous sont un détour pour justement faire adhérer les élèves à leur propre démarche. Ce détour doit être conçu pour
entraîner un retour important d?investissement sur les fondamentaux. Notre démarche
scientifique est au c?ur de cette pédagogie de projet. Je sais les efforts que vous faites
pour mener à bien cette innovation et je vous en remercie. Les chantiers dans lesquels
vous êtes impliqués sont nombreux, trop nombreux pourraient dire certains, mais ils
témoignent tous de notre volonté de réussir pour les jeunes qui nous sont confiés.
L?École est notre patrimoine commun et la seule querelle qui vaille est celle de la
réussite de cette École. Cette phrase prend ici à Lille une résonance toute particulière.
Nous devons montrer tous ensemble que l?enseignement des sciences porte des
vertus, comme celle du goût de la vérité, de la faculté de modestie, de l?esprit de justesse, du don d?imagination et aussi du sens de la langue. Si nous réussissons c?est notre
pays qui aura gagné, et gagné grâce à vous, mesdames et messieurs.
Je vous remercie.
Vol. 94 - Décembre 2000
C. BOICHOT
VIE
DE
L?ASSOCIATION
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ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ?
Journées nationales - Lille 2000
Compte-rendu de l?atelier collège
Collègues inscrits : 25
Collègues présents : 15 (à un ou deux près)
PREMIÈRE PARTIE (durée 1 heure) :
Jean-Louis DELACOURT aidé, dans la préparation, par Daniel TAVERNE
? Présentation de différents dispositifs expérimentaux.
? Usage de la mini caméra y compris pour la réalisation de contrôles écrits (économie
de reprographies mais que reste-t-il à l?élève comme traces de son contrôle ?).
? Usage de l?ordinateur en électricité (simulation de circuits électriques).
? Un usage original du logiciel Powerpoint : réalisation d?un diaporama sur les phases
de la Lune.
DEUXIÈME PARTIE (durée 1 heure) :
discussion animée par Dany LAUNER et Serge BETTON
La discussion a surtout tourné autour de l?actualité du moment : dégradation des
conditions d?enseignement, enseignement scientifique en classe de sixième, travaux croisés.
On constate assez souvent une dégradation des conditions d?enseignement liée au
fait que tant que les aménagements pédagogiques (groupes) seront financés (sur le plan
horaire) par les fourchettes, ceux-ci seront remis en cause à chaque nouvelle année et leur
obtention relève d?un véritable parcours du combattant avec parfois situations de conflits
entre disciplines. Cette situation est source d?inégalités considérables entre les établissements. A quand la parution d?un texte au BO imposant la constitution de groupes ? Cette
mesure à elle seule n?étant pas suffisante si elle ne s?accompagne de moyens.
Enseignement scientifique
Qui ferait de la classe de sixième une classe de transition entre l?école et le cycle
central. C?est le moment d?y penser MAIS de nombreuses réticences. En particulier l?enseignant doit exercer dans son champ disciplinaire DE PLUS cette mise en place doit
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216
BULLETIN
DE
L?UNION
DES
PHYSICIENS
ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ?
impérativement s?accompagner de l?attribution de moyens suffisants sinon cela se traduira une fois de plus par une aggravation des conditions d?enseignement et l?on ira à
l?encontre du but recherché. Par moyens suffisants il faut entendre : il ne sert à rien de
se donner les moyens d?un enseignement scientifique de qualité en classe de sixième si
cela se fait au détriment des autres classes du collège.
Pour les collègues présents : à tout prendre, mieux vaut avoir les moyens d?enseigner correctement les SPC en cinquième, quatrième, troisième qu?introduire un enseignement scientifique en classe de sixième.
Travaux croisés
En l?absence de toute directive, de tout document d?aide, de véritable texte de
cadrage on constate que cela part dans tous les sens. La confusion est souvent faite entre
travaux croisés et parcours différenciés.
HORS ATELIER :
prestation de Jean-Charles LAPOSTOLLE et ses collègues
Très bonne idée ! Ils étaient placés là où il fallait et ont eu beaucoup de succès !
Il faudra renouveler ce genre d?animation. Peut être en demandant au correspondant
collège de l?académie où se déroulent les journées de prospecter au sein de son académie. Il existe sûrement dans chaque académie des collègues très inventifs...
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VIE
DE
L?ASSOCIATION
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ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ?
48es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
Atelier A 6 : Molécules, Chimie & Internet
par Gérard DUPUIS
INTRODUCTION
La visualisation en trois dimensions de molécules constitue une partie importante
de la stéréochimie.
Les progrès accomplis en informatique depuis une vingtaine d?années permettent à
tout chimiste de visualiser des molécules en s?aidant d?un micro-ordinateur grâce à des
programmes dont certains appartiennent au domaine public ou sont libres d?utilisation.
De nombreuses banques de données réparties à travers le monde, proposent des
fichiers décrivant les caractéristiques de molécules inorganiques et organiques. Qu?ils
représentent des molécules très simples ou comportant plusieurs centaines d?atomes, ces
fichiers sont facilement accessibles via le réseau Internet. Après avoir été téléchargés, ils
sont utilisables en ligne grâce à un plug in associé au navigateur ou enregistrés sur un
support afin d?être visualisés hors connexion par un programme adéquat.
ATELIER A 6 : DU 30 NOVEMBRE 2000
A l?occasion des 48es journées nationales de l?UdP un atelier pédagogique a été
consacré à ces sujets. Les thèmes suivants ont été abordés :
? Origine, installation, commandes principales du plug-in CHIME ;
? Utilisation de CHIME pour visualiser des molécules inorganiques (en liaison avec la
méthode VSEPR), des molécules organiques et biochimiques (ADN, myoglobine etc.) ;
? Notions sur les types de contenus (MIME) et les formats utilisés en visualisation
moléculaire ;
? Insertion d?une fenêtre graphique dans une page web et écriture de scripts ;
? Recherche de molécules dans une banque de données et rapatriement des fichiers correspondants ;
? Construction de fichiers de molécules à partir de programmes de modélisation moléculaire et par paramétrage direct des coordonnées.
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BULLETIN
DE
L?UNION
DES
PHYSICIENS
ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ? ACTIVITÉS DE L?UdP ?
La page web qui a servi de support à cet atelier est actuellement en ligne à l?adresse
suivante :
http://www.faidherbe.org/site/cours/dupuis/jourudp.htm
REMERCIEMENTS
Je remercie mes collègues du Lycée Faidherbe N. BERLAND et C. PERRAUDIN qui ont
contribué à la réalisation de ce projet ainsi que J.-M. BLONDEAU de l?Université des
Sciences et Techniques de Lille pour le dévouement de son équipe informatique.
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