Marseille (2001)


Marseille (2001) Tout sur le congrès

LE LIVRET DU CONGRESSISTE
? Sommaire .............................................................................................................................4
? Le mot du président académique ...........................................................................................5
? Remerciements .....................................................................................................................6
? Membres organisateurs ..........................................................................................................7
? Présentation générale des journées .........................................................................................8
? Activités du vendredi 26 octobre 2001 ................................................................................12
? Activités du samedi 27 octobre 2001 ...................................................................................22
? En continu dans les bâtiments..............................................................................................25
? Planning des ateliers des journées nationales ........................................................................27
? Activités du dimanche 28 octobre 2001 ...............................................................................38
? Activités du lundi 29 octobre 2001 ......................................................................................48
LES PARUTIONS DANS LE BUP
Le programme
? Le mot du président académique .........................................................................................53
? Programme .........................................................................................................................54
? Résumés des conférences ....................................................................................................56
? Résumés des ateliers ............................................................................................................62
? Planning des ateliers des journées nationales ........................................................................72
? Visites et excursions ............................................................................................................73
? Renseignements pratiques ...................................................................................................77
? Demande d?ordre de mission ...............................................................................................83
Discours prononcé à l?ouverture du congrès
? Allocution prononcée par Claude Boichot ..........................................................................84

49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

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U N I O N

Placées sous la présidence de :

U N I O N

M.MONTEIL
Recteur del' Académie d'Aix-Marseille

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PHYSICIENS

M. BOICHOT

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~

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Inspecteur Général de l'Éducation Nationale
PHYSICIE.NS
Doyen de l'Inspection Générale des Sciences Physiques
et chimiques fondamentales et appliquées

Mme Josette MAUREL
Présidente de l'Union des Physiciens

- 1-

49èmes

en PROVENCE
S l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALEde
JOURNEES

SOMMAIRE

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Sommaire

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2

Le mot du président

3

Présentation générale des Journées Nationales à Marseille

4

Vendredi 26 Octobre 2001
Pythéas, explorateur et astronome

12

Pollution pétrolière des océans et des mers

14

L'océan, de l'observation à la prévision.

16

Exploitation et traitement de la ressource marine par les techniques séparatives à
membranes.

18

Samedi 27 Octobre 2001
En continu

23

Ateliers

26

Ateliers conférences

29

Physique et perception des sons musicaux

34

Dimanche 28 Octobre 2001
L'assemblée générale, un moment important de nos journées
Détection des neutrinos cosmiques au fond de la mer
Apport de la chimie analytique pour le contrôle de l'authencité des arômes d'origine
naturelle: aspects techniques et économiques
Contraintes technologiques et physiologiques liées aux effets de la pression
hydrostatique

38
40
42
44

Lundi 29 Octobre 2001
Visites et excursions d'une journée

46

Visites et excursions d'une demi-journée

47

Rendez-vous à Clermont-Ferrand en 2002

2

49èmes

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS EN PROVENCE

Bienvenue aux 49èmes Journées Nationales de l'Union des Physiciens en
Provence
Organiser une telle manifestation est un temps fort pour une section académique.
C'est l'occasion, à l'aide d'une équipe_renforcée, de conduire un projet ambitieux.
Pour apporter une unité à ces Journées nous avons souhaité choisir un thème

La Physique, la Chimie et la mer.
Des conférenciers régionaux ou d'horizons plus lointains vous présenteront la richesse,
la variété et l'étendue des sujets dans ce domaine.
Des ateliers diversifiés liés à notre pédagogie ou à des sujets scientifiques d'actualité
vous permettront d'échang"er,dialoguer et apprendre. De nombreux intervenants locaux
vous montreront l'importance du potentiel scientifique régional.
Les Journées, c'est aussi l'occasion de découvrir une région à travers le stand des
produits régionaux mais aussi grâce à des visites aux titres évocateurs alliant sciences,
industrie, technique et tourisme.
Un grand merci pour l'organisation de ces premières journées du troisième millénaire
aux conférenciers et animateurs d'ateliers qui nous offrent leur savoir et leurs
compétences.
aux fidèles et nouveaux partenaires
aux collègues et amis, tous bénévoles, qui donnent de leur temps pour la réussite de
ces journées.

Les organisateurs des Journées Nationales se joignent à moi pour vous souhaiter un
excellent séjour à Marseille.

Michel Fanguet
3

___

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

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Nous TENONS

A REMERCIER

Les conférenciers
Y. Georgelin, G. Mille,J-F. Minster,
G.Pourcelly, J-C Risset, E. Aslanides,
O. Derbézy, C.Gortan,

Les animateurs des ateliers, des expositions
S.BETTON - J.JOURDAN - G.GALLIN-MARTEL - R.FUSTIER - MBOURGAREL :MF.KARATCHENTZEFF-E.PIGANEAU - M.SONNEVILLE - B.CIROUX - J.WINTHER
- JM.LAUGIER.- G.CHAUMETON - F.ALLARD - A.MEGEL - MAUDE JC.DESARNAUD - C.BUES - P.PICARD - JP.PLAZZA - G.SERRRA - JP.AYCARD M.SANIELLI - F.ROUQUEROL - JR.GAVARRI - Y.MASSIANI - JP.SIVAN P.REFREGIER - F.VEDEL - L.PORTE - D.TONNEAU - O.GUERIN-ANCEY
l' APISP, la SFP

L'université d'accueil :
L'Université de Provence Centre Saint-Charles ..
3, place Victor Hugo 13003 Marseille

les techniciens et personnels de l'Université
Tous les partenaires qui nous ont apportés
une aide.financière ou matérielle
Conseil Régional de Provence Alpes Côte d'Azur
Conseil Général des Bouches du Rhône
Ville de Marseille
Rectorat de l'Académie d'Aix-Marseille
Université de Provence centre Saint Charles
Université de droit, d'économie et des sciences
Université de la Méditerranée, centre de Luminy
Centre régional de documentation pédagogique
Société Française de Physique
Lycée professionnel La Vista de Marsejlle

Que tous ceux qui nous ont aidés, soutenus ou simplement d_onnéun coup de main,
soient ici vivement remerciés.
Nous prions ceux que nous aurions oubliés, de bien vouloir nous excuser.

4

49èmes JOURNEES NATIONALES

Nous

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

SOMMES LA POUR

vous AIDER

49èmes JOURNEES NATIONALES de l'UNION DES PHYSICIENS EN PROVENCE

Michel FANGUET
Président académique
Locaux. conférenciers

Frédéric ALLARD Marie-Aimé ATGER
Site Web. inscription Diner dansant. produits
régionaux, cadeaux
audiovisuel

Hélène BRESSY
Accueil Congressistes

Fabrice FERRANT)

Alain PREVOST

DONNINI

Michel BARDE
Sponsors. Exposants
Mallettes congrès

Vanina BATTESTI

Nicole BLANC

Boissons. Hotels

Réception Mairie

Michèle DUBUSC Bernard DUMOULIN

Locaux Fac Saint Charles

Accueil Congressistes

Matériel APISP. cadeaux
Conférenciers

AccueiJ

Rosine FANGUET Jean-Marie LAUGIER: Evelyne LAMARCHE Michel LAMARCHE

Marie-A,mèsMARTENS

Plaquette Congressistes

Nathalie BARDE
Sponsors, Exposants

Michèle CLEMENTE Jean-Marie

Exposants

Accueil

Magali GIACINO
Vice-Présidente
Inscriptions

Produits régionaux

Audiovisuel, Informatique

Maric-Line MILLON
Décoration, apéritif

Gérard SERRA
Subventions, Réception Mairie
Conférenciers, produits régionaux

Théatre

Régine PEYRON
Produits régionaux
Repas de midi

Théatre

André DURUPTHY
Ateliers, Conférences

Pierre MARTIN
Trésorier
Inscription, Exposants

Pierre PICARD

Robert PONS

Conférenciers

Accueil

Elisabeth THERON

Georges THEVENOT

Fernande VEDEL

AndréMEGEL Visites

Transport Marseille, Tourisme

Société Fançaise de Physique

Accueil

NOUS SOMMES LA POUR VOUS AIDER

49èmes

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIBNS en PROVENCE

PRESENTATION GENERALE DES JOURNEES

MARSEILLE 2001

Vendredi 26 Octobre 2001

8h:

Accueil des congressistes à la Faculté.

9h:

Ouverture des Journées Nationales.

10h15: Conférence de Monsieur Y.Georgelin, astronome, laboratoire
d'astronomie de Marseille :
Pythéas, explorateur et astronome.
11h30: Conférence de Monsieur G.Mille, professeur, directeur duLaboratoire
de Chimie Analytique de l'Environnement Faculté des Sciences et
Techniques de Saint Jérôme:
Pollution pétrolière des océans et des mers.
13h :

Repas au restaurant l'Escale.

14h30 : Conférence de Monsieur J.F.Minster, Président Directeur de l'Institut
Français de Recherche pour !'Exploitation de la Mer (IFREMER) :
L'océan, de l'observation à la prévision.
16h15: Conférence de Monsieur G.Pourcelly, professeur, Université
Montpellier 2 :
Exploitation et traitement de la ressource marine par les techniques
séparatives à membranes.
18h30 ou 19h00 : Apéritifs
20h00 ou 20h30: Visite de Marseille ( 1h30)

6

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Samedi 27 Octobre 2001

9h à 11h30 :

12 ateliers ( ou une visite de Marseille pour les accompagnants
2h à 3h ).

9h à 12h30 : Exposants.
1lh 30:

Réunion des présidents académiques.

12h30 :

Repas au restaurant !'Escale.

14h à 16h30 : 12 ateliers.
14h à 17h30: Exposants.
17h30:

Conférence de Monsieur J.C Risset, directeur de recherche au
CNRS, Marseille:
Physique et perception des sons musicaux.

21h00:

Dîner dansant au Novotel Vieux Port.

J

Dimanche 28 Octobre 2001

8h30:
llh:

1

Assemblée Générale de l'UDP.
Conférence de Monsieur E.Aslanides, directeur du Centre de
Physique des particules de Marseille :
' Détection des neutrinos cosmiques au fond de la mer.

12h15:

Repas au restaurant l'Escale.

14h:

Conférence de M.Derbézy, professeur à Ecole Nationale
Supérieure de Synthèse, de Procédés et d'ingénierie Chimiques
d'Aix-Marseille (ENSSPICAM) :
Apport de la chimie analytique pour le contrôle de
l'authenticité des arômes d'origine naturelle: aspects
techniques et économiques.

15h45:

Conférence de Monsieur C.Gortan, directeur du Centre d'Essais
Hyperbare, COMEX Marseille :
Contraintes technologiques et physiologiques liées aux effets
de pression hydrostatique.

19h30:

Sortie théâtre dans le quartier du vieux port : " Le plus malin s'y
laisse prendre " d'Alexandre Ostrowki.

Lundi 29 Octobre 2001

Visites d'une demi-journée ou d'une journée
7

Sortie parc Budiants

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FONCTION

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FRANÇJUSB

49èmesJOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

VENDREDI 26 OCTOBRE 2001
8h :

Accueil des congressistes à la Faculté.

9h :

Ouverture des Journées Nationales.

10h15 :

Conférence de Monsieur Y.Georgelin, astronome, laboratoire d'astronomie
de Marseille :
Pythéas, explorateur et astronome.

11h30 :

Conférence de Monsieur G.Mille, professeur, directeur du Laboratoire de Chimie
Analytique de l'Environnement Faculté des Sciences et Techniques de Saint Jérôme:
Pollution pétrolière des océans et des mers.

13h:

Repas au restaurant l'Escale.

14h30 :

Conférence de Monsieur J.F.Minster, Président Directeur de l'Institut Français de
Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) :
L'océan, de l'observation à la prévision.

16h15 :

Conférence de Monsieur G.Pourcelly, professeur, Université Montpellier 2:
Exploitation et traitement de la ressource marine par les techniques séparatives à
membranes.

20h30 :

Visite de Marseille ( 1h30 )
Vendredi pratique

LIEU:
ACCUEIL:

L'Université de Provence Centre Saint-Charles.
Adresse: 3, place Victor Hugo 13003 Marseille
À partir de 8h00 : accueil des congressistes, remise des mallettes,
café ...
Vous pouvez entreposer vos bagages au vestiaire.

PAUSES:

À 15h45, café, boissons et petits biscuits.

DEJEUNER:
TRANSPORT:

RECEPTION DE
LA MAIRIE DE
MARSEILLE
OU RECEPTION A
LA FACULTE DES
SCIENCES
VISITE DE
MARSEILLE.

À partir de 13h.
Un service de bus assurera votre transport le matin à partir de 8h00
depuis votre hôtel. Le soir, départ des bus vers 17h45 de la faculté
vers les hôtels, où vous pourrez laisser vos bagages. Ils vous
reprendront environ 30 minutes plus tard pour rejoindre l'Hôtel de
ville.

À partir de 19h00.
A partir de 18h30 et retour vers les hôtels à 19h30.

À 20h00 ou 20h30, promenade en bus et découverte des trésors
historiques Marseillais.

10

49èmes

JOURNEESNATIONALESde l'UNION DES PHYSICIENSen PROVENCE

Vendredi 26 Octobre

NOTES

Penser à s'informer àpropos des ateliers du samedi :

- l'atelier choisi est-il maintenu?
- à quel atelier êtes-vous inscrit ?

Penser à s'informer à propos des visites de lundi :
- la visite choisie est-elle maintenue ?
- lieu de rendez-vous ?
- horaire de départ ?

11

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNIONDESPHYSICIENS en PROVENCE

Vendredi 26 Octobre
10h15-1lh30
CONFERENCE

Pythéas, explorateur et astronome
Y.Georgelin
Astronome au laboratoire d'astronomie de Marseille

Au IVième siècle avant notre ère, Pythéas, un astronome de Marseille,
mène la première expédition scientifique à la découverte de l'Europe du Nord. Il
est le premier méditerranéen à nous décrire maintes contrée.s jusqu'alors
inconnues : la Bretagne armoricaine, les îles britanniques, la mer Baltique et la
mythique Thulé ( l'Islande).
?
Fin observateur du ciel et de la mer, Pythéas découvre que les marées sont
corrélées avec la Lune. Il observe les crépuscules nordiques et décrit la
banquise, là où la terre, la mer et l'air sont confondus et où l'on ne peut ni
marcher ni naviguer. Il mesure la dimension de la Terre, les latitudes et les
distances parcourues.
A cette époque on savait que la Terre était ronde, et les astronomes
avaient découvert l'inégalité de la durée des saisons. Pythéas, astronome très
apprécié par Eratosthène et par Hipparque, mesure avec grande précision la
hauteur du Soleil au solstice d'été. Cette mesure, la seule de toute !'Antiquité, qui
conduit à l'obliquité de l'écliptique, devint célèbre quand on s'aperçut, à partir de
XVIIIièmesiècle, que cette inclinaison de l'axe de la Terre variait au cours des
siècles. Pythéas expliqua aussi qu'il n'y avait pas d'étoiles au pôle, ce qui était
vrai à son époque. Ce n'est que plus tard que l'on expliqua le phénomène de
précessions des équinoxes.

12

49èines

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Vendredi 26 Octobre

10hl5 ..l lh30
NOTES

13

49èmcs

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Vendredi 26 Octobre
1lh30-12h45
CONFERENCE

Pollution pétrolière des océans et des mers

Gilbert MILLE
Directeur de Laboratoire de Chimie Analytique de l'Environnement
Faculté des Sciences et Techniques de St Jérôme à Marseille

Chaque année plusieurs millions de tonnes de pétrole sont déversées dans
les océans et les mers de façon chronique et/ou accidentelle. Les origines de ces
apports d'hydrocarbures dans le milieu marin sont multiples et variées. Deux
catégories de sources d'hydrocarbures sont à envisager : les sources
anthropogènes liées à l'utilisation du pétrole (extractio~ chargement, transport,
utilisations industrielles, combustions de produits fossiles, ... ) et les sources
naturelles (biogène pyrolytique, diagénétique, géochimique, ... ).
Cet exposé a principalement pour but :
? de faire la part, de façon quantitative, des différentes sources d'hydrocarbures
dans le milieu marin
? de définir le devenir des hydrocarbures dans le milieu marin
? de montrer quelques études de cas : Amoco-Cadiz et Erika
? de provoquer et ainsi de faire naître un débat.

14

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Vendredi26 Octobre
1lh30-12h45
NOTES

15

49èmes

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Vendredi 26 Octobre
14h30-15h45
CONFERENCE

L'océan de l'observation à la prévision
J.F .Minster
Président Directeur de l'Institut Français
de Recherche pour l'Exploitation de la Mer.

A la suite de l'expérience WOCE, et grâce au développement
technologique et de modélisation numérique associés, les océanographes sont
désormais capables de prévoir l'évolution des courants.
'
En préparation de l'expérience mondiale GODAE ( Global Ocean Data
Assimilation Experiment), les équipes françaises ont développé l'ensemble
satellite altimétrique (programme Jason), observation in situ par profileurs
(programme Coriolis), assimilation dans un modèle numérique réaliste
(programme MERCATOR). Cela permet de disposer aujourd'hui de la prévision
des courants à échéance de 15 jours dans l'Atlantique accessible sur le site :
mercator.corn.fr.

16

49èmes

JOURNEESNATIONALESde l'UNION DES PHYSICIENSen PROVENCE

Vendredi 26 Octobre
14h30-15h45
NOTES

17

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Vendredi 26 Octobre
16h15-17h30 .
CONFERENCE

Exploitation et traitement de la ressource marine par les
techniques séparatives à membranes.
G.Pourcelly
Professeur à l'université de Montpellier 2

L'eau, ressource naturelle indispensable : dessalement d'eau de mer par
osmose inverse, distillation et électrodialyse (commentaires comparatifs sur ces
techniques).
Le sel, constituant majeur de l'industrie chimique. Les nouveaux
développements du procédé chlore soude.
Le sérum physiologique, à la base de la formulation de nombreux
cosmétiques.
Caulerpa Taxifolia, un envahisseur qu'il faut contenir...
Autres exemples.

18

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Vendredi 26 Octobre

~

16hl5-17h30
NOTES

19

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

SAMEDI 27 OCTOBRE 2001

Ateliers pédagogiques.
Et
9h00 à 11h30
Exposants de matériels didactiques et éditeurs.
9h00 à 12h30

Visite de Marseille pour les accompagnants ( 2 à 3h).

10h00 à 17h00

Présentation d'expériences par la SFP et l'APISP.

14 h 00 à 16h30 Ateliers pédagogiques.
14h00 à 17h30
17 h 30

Exposants de matériels didactiques et éditeurs.
Conférence de Monsieur JC Risset, Directeur de recherches au CNRS,
Marseille : PHYSIQUE ET PERCEPTIONDES SONS MUSICAUX.

Samedi Pratique

LIEU:

Université de Provence Centre Saint Charles.
Adresse : 3, place Victor Hugo 13003 Marseille.

TRANSPORT:

ACCUEIL:

Le matin : A partir de 8h30 un service de bus assurera votre transport
entre l'hôtel et la Faculté.
Le soir: A partir de 18h45 des bus vous ramèneront vers les hôtels et
vous reprendront vers 20h00 pour rejoindre le restaurant du Novotel
vieux port.
A l'accueil partir de 8h30 : remise du cadeau-souvenir régional.
Stand de produits et livres régionaux.
Cafétaria

DEJEUNER:

À partir de 12h30 au restaurant l'Escale.

BANQUET:
21h00

Dîner dansant au Novotel Vieux-Port. A partir de 18h45 des bus vous
ramèneront vers les hôtels et vous reprendront vers 20h00 pour rejoindre le
restaurant.
Trois horaires de retour en bus vers vos hôtels sont prévus : minuit, une
heure et deux heures du matin.

20

UNIVERSITEDE PROVENCE
DIVISION J;)EIA I.OGISTIQUE

3, Pla ce Victor Hu go
133331 MARSEILU:Cl!DEX3

REPROGRPHIE

Tl!L: 04-!11-10-6G-67
FAX: 04-91-10 -'7 .7 6
SN.LEDE 0CUl9

N°17
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SOUSSOL- BATIMENTN°5

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DATE

MAT1ERAJN

26/09/2000

49èmes JOURNEES NATIONALES

Jeulin

Jeulin

Jeulin

Jeulin

Jeulin

Sonodis S.A.
Enseignement

Texas
Instruments

de l'UNION

Leybold
Didactic & Elwe
Eurosmart
S.A.

en PROVENCE

Physique
Plus

Chrysis
Langage et
informatique

Chauvin-Arnoux
Metrix

Ranchet
Enseignement

MSEI

HAMEG

Texas
Instruments

DES PHYSICIENS

Ulice
Optotronique

Ranchet
Enseignement

Maison des
Enseignants
1de Provence

1

Phytex
Sciences

Salle de Conférences

Vuibert

Editions Nathan

Presses
Universitaires
de France

Editions
Bréal

Hachette
Livre

Belin

Bordas
Education
Dunod
Editeur

et
Hachette
Livre

Editions
Ratier
SalleEV3

Editions
EDP
Sciences
EDP
Sciences

Matelco
Diffusion

Pierron
Education
Pierron
Education

DeBoeck

Editions
ESAD
SalleEVl

Salle EV2

22

Salle des Thèses

49èmes

en PROVENCE
de l'UNIONDESPHYSICIENS
NATIONALES
JOURNEES

En continu dans les bâtiments

L'exposition desprofessionnels : matériel didacti.que...
Toute la journée, des fabricants et vendeurs de matériel scientifique et
didactique présentent leurs nouveautés, en liaison avec les nouveaux
programmes ...
Seront présents :
CHRYSIS - LANGAGE ET INFORMATIQUE
EUROSMART S.A.
LEYBOW DIDACTIC & ELWE
MAISON D.ESENSEIGN4NTS DE PROVENCE
MSEI: MONDIAL SERVICE ExPORT IMPORT
PHYSIQUE PLUS
PIERRON EDUCATION
SONODIS S.A-ENSEIGNEMENT

CHAUVIN ÂRNOUX-MÉTRIX
HAMEG
JEULIN
MATELCO DIFFUSION
PHITEX SCIENCES
RANCHET ENSEIGNEMENT
TEXAS INSTRUMENTS
UUCE ÜPTRONIQUE

Le stand UdP en salle de conférence
Vous y trouverez toutes les publications de l'Union des Physiciens.

La cafétéria
A l'accueil, dans le hall des amphithéâtres.

Le stand « produits et livres régionaux »
A l'accueil, dans le hall des amphithéâtres.

23

49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

En continu dans les bâtiments

Les nouveautés de l'édition

Présentation d'ouvrages scientifiques et de manuels scolaires.

Seront présents les éditeurs :

BELIN ET DE BOECK
BRÉAL
EDP SCIENCES
HACHETTE LIVRE
NATHAN
P. U.F ( PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE)

BORDAS EDUCATION
DUNOD
EDITIONS ESAD
HATIER
VUIBERT

Expériences de Collège :
L'Association des Professeurs d'Initiation aux Sciences Physiques ( APISP) présentera ces
expériences dans le hall à proximité de la salle 15.

Expériences et instruments anciens :
Présentation d'expériences et d'instruments anciens par la Société Française de Physique. En
salle "Sciences de la matière " bâtiment 5 sous-sol.

24

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Samedi 27 Octobre
9h00- 11h30
et de 14h00 à 16h30
ATELIERS ET ATELIERS-CONFERENCES

PLANING DES ATELIERS DES JOURNEES NATIONALES
Samedi 27 octobre à 9 heures : la durée de tous les ateliers est de 1h30 sauf A 9
(2h30
Numéro

Al
A9
A6
AS
A 13
A2
A 12

Titre -intervenants
Ph si ue et Chimie au Collè e S.Betton et ].Jourdan
Activités élèves utilisant les TICE ... M.Aude et J.C Desarnaud

Samedi27 octobre à 10 heures : la durée de tous les ateliers est de 1h30
Numéro
A21
A 17
A20
A 19
A23

Titre -intervenant
Les lasers ultra rformants .... F. V

Samedi27 octobre à 14 heures : la durée de tous les ateliers est de 1h30
Numéro
A 10
A11
A 16
A 18
A7
A3
A24

Samedi27 octobre à 15 heures : la durée de tous les ateliers est de 1h30
Numéro
A 15
A 14
A8
A22
A4

Titre -intervenant s
S nthèse de molécules bioactives M. Santelli
La Chimie interstellaire au laboratoire.... J.P card

25

49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

ATELIERS NATIONAUX:

7

A 1. L'enseignement de la Physique et de la Chimie au Collège : Serge Betton Vice-président de
l'UDP et Jacques Jourdan Président del' APISP.
Informations et discussions autour des nouvelles mesures ministérielles :

les horaires disciplinaires
les itinéraires de découvertes
les enseignements choisis
le brevet d'études fondamentales (B.E.F)
En prolongement de l'atelier et en continu au cours de la journée, des expériences de Collège
seront présentées, par des collègues membres de l'Association des Professeurs d'Initiation
aux Sciences Physiques.
A 2. La Physique et la Chimie en 1°L: Enseignement et évaluation Geneviève Gallin-Martel .et
Roland Fustier (bureau national).

A partir des résultats de l'enquête organisée par l'UdP, un bilan sera fait sur la première
année de mise en ?uvre de l'enseignement de sciences expérimentales et la première épreuve
anticipée du baccalauréat.
Une discussion pourra s'engager pour tenter de préciser les objectifs d'un enseignement de
physique et chimie dans les classes à dominante non scientifique.
Seront abordés aussi :
les différentes progressions possibles et les contenus
l'organisation de la bi-disciplinarité avec nos collègues de SVT
l'évaluation en cours d'année et au baccalauréat
la transversalité entre les classes littéraires et scientifiques (TPE de première et terminale
S, spécialité en terminale S) qui peuvent avoir l'occasion d'aborder les mêmes thèmes.
Une bibliographie sera proposée aux participants sous forme d'un polycopié.
Les collègues intéressés par le sujet, souhaitant ou non participer à l'atelier, peuvent apporter
leur contribution à
A 3. La Physique et Chimie en Seconde : premiers bilans : Marie Bourgarel (bureau national).

Objectifs: Faire un premier bilan de l'enseignement du programme de Seconde après
un an de mise en application. Ce programme répond-il aux besoins d'une classe de seconde
de détermination ?
Nous aborderons en particulier les points suivants, au regard des contenus enseignés, mais
aussi en observant l'évolution des pratiques pédagogiques :
? Ce programme est-il en continuité avec celui du collège?
? Améliore-t-il la motivation des élèves quelle que soit leur orientation de fin d'année?
? Attire-t-il une plus grande proportion d'élèves vers les séries scientifiques?
? Donne-t-il des bases suffisamment solides aux futurs élèves des séries scientifiques ?

26

49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

A 4. Les T.P.E : Gilles Gallin-Martel (bureau national).

? Bilan de la première année d'application des TPE en classe de 1ere S
Différents points y seront abordés: organisation, caractère expérimental (et/ou)
documentaire des TPE, formation des enseignants, recherche du sujet (thèmes, sous-thèmes,
bidisciplinarité, problématique), phase de réalisation des travaux, carnet de bord,
encadrement par les enseignants , accès au CDI et aux salles internet, sorties d'élèves à
l'extérieur du lycée, évaluation finale (synthèse écrite, production concrète, présentation
orale), grille du livret scolaire.
? Discussion autour de l'application des TPE en classe de Terminale S
Cet atelier s'appuiera sur les résultats de l'enquête sur les TPE réalisée par l'UdP nationale.
A 5. Les nouveaux programmes de 1°S et T S : Marie Françoise Karatchentzeff et Edith Piganeau
(bureau national).

Présentation du nouveau programme de Terminale S.
Quels sont les objectifs des nouveaux programmes de Première S et Terminale S ?
Existe-t-il une continuité en physique et chimie depuis le programme de seconde jusqu'au
programme de Terminale ?
A 6. Classes préparatoires : ordinateur et/ ou informatique : quelle place et quels objectifs dans
un enseignement de physique et de chimie aux concours ?
Madeleine Sonneville et Bernard Ciroux (bureau national)

L'atelier s'appuiera en particulier sur les réponses à l'enquête lancée en février 2001 par
1 'Union des Physiciens au sujet de l'utilisation de l'informatique ( sous toutes ses formes) par
les professeurs de CPGE en physique et chimie. Il aidera l'Union des Physiciens à définir sa
position sur la pl~ce que peut avoir l'informatique, dans l'enseignement de la physique et de
la chimie en CPGE.
A 7. Enseignement technique : enseignement scientifique dans les sections techniques :
Jean Winther et Bernard Ciroux (bureau national).

Premier bilan de l'orientation après l'introduction des nouveaux programmes de seconde.
- Adaptation des enseignements des premières STI et STL aux nouveaux programmes.
- Introduction des TPE en STI et STL, organisation, place des sciences physiques et
chimiques.
- Enseignement scientifique dans les filières technologiques et dans les filières
professionnelles, quel rôle, quelle place ?
- Echange sur les différents rapports ( Forestier, Decomps, Mélanchon, Joutard ... )

ATELIERS ACADEMIQUES:

6

A 8. Conception de séquences pédagogiques en Physique à utiliser avec Internet :
J.Marie Laugier- Maître de Conférences à l'Université de Provence à Marseille
Guy Chaumeton - Professeur de Sciences physiques au Lycée Esclangon de Manosque

FrédéricAllard- Profes,seurde Sciences physiques au Lycée Aubanel d'Avignon
André Megel - Professeur honoraire de Sciences physiques.

27

49èmesJOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

Il s'agit de faire créer aux participants des pages HTML pour illustrer une leçon de physique.
Les participants ( limités à 20 ) travailleront par binômes sur un ordinateur connecté. Le
thème choisi pourrait être " Réfraction et Réflexion en classe de seconde et première"
Ces pages installées ensuite sur un site Internet seront utilisées :
- En TP par les élèves pour construire expérimentalement la leçon
En cours par le professeur pour illustrer une leçon.
Au CDI et à la maison pour le travail personnel de l'élève.
A 9. Activités élèves utilisant les TICE dans les nouveaux programmes de lycée : Martial Aude et
Jean Claude Desamaud IUFM d'Aix - Marseille

Les TICE dans les nouveaux programmes des lycées:
2cte : Mouvement et forces : analyse d'enregistrement vidéo.
1èreS : Energie et travail: analyse d'enregistrements vidéo et analyse avec un tableur.
T1eS: Résolution numérique des équations différentielles par la méthode d'Euler à l'aide
d'un tableur.
A 10. Histoire d'un concept scientifique : la mole (1869-1969) : Christiane Bues professeur de
Physique - Chimie , docteur en épistémologie et histoire des sciences et des techniques.

En 1969, une nouvelle unité de base est ajoutée au système international d'unités: la
mole est l'unité de quantité de matière. D'où procède la création d'une nouvelle grandeur?
Elle implique d'abord la notion de poids atomique issue de la chimie du xix_èmesiècle.
La molécule-gramme, « Mol » en abrégé , fut introduite dans la chimie physique dans les
dernières décennies du XIXème siècle. Elle permet aux physico-chimistes d'exprimer des lois
générales en terme de « nombre de moles » alors que dans le cadre de la théorie cinétique des
gaz, les physiciens réfèrent la molécule - gramme au nombre d' Avogadro.
La définition de la mole résulte donc avant tout d'une volonté d'harmonisation entre
les mesures des physiciens et les mesures des chimistes qui s'est concrétisée par l'adoption
d'une échelle commune de poids atomiques fondée sur l'isotope 12 du carbone et dans le
choix de la mole comme unité de base du système international.
A 11. Les techniques de la mesure du temps : Pierre Picard. Lycée Paul Langevin, Martigues

Repérage à partir des phénomènes cycliques naturels.
Mesures de durées u,tilisant des phénomènes linéaires comme l'écoulement de fluides ou des
combustions.
Mesures de durées basées sur l'utilisation de phénomènes oscillatoires: comment
concevoir des oscillateurs mécaniques, hydrauliques, électroniques ?
Une redéfinition des oscillateurs facilitant la conception de systèmes très divers et originaux.
Passage de l'oscillateur l'instrument de mesure.

*

A 12. L'image de synthèse: un outil pédagogique: Jean Philippe Piazza infographiste; Gérard
Serra. Lycée St Charles, Marseille

Parmi les logiciels permettant de réaliser des images de synthèses, on trouve des produits
conviviaux et d'un prix accessible. Ils permettent à un amateur de réaliser une séquence
animée avec un réalisme convaincant. Bien des notions de Physique et de Chimie sont ainsi

28

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

éclairées. Vous emporterez un cédérom comportant des exemples et des outils pour vos
futures réalisations.
A 13. Le schéma animé en Sciences Physiques :
J.Marie Laugier- Maître de Conférences à l'Université de Provence à Marseille
Guy Chaumeton - Professeur de Sciences physiques au Lycée Esclangon de Manosque
Frédéric Allard- Professeur de Sciences physiques au Lycée Aubanel d'Avignon
André Megel - Professeur honoraire de Sciences physiques

TIs'agit de faire créer aux participants des schémas animés avec Cabrigéomètre pour
illustrer une expérience de physique. Les participants ( limités à 20 ) travailleront par binôme
sur un ordinateur .
Le thème choisi pourrait être " Réfraction et Réflexion " Ces animations installées
ensuite sous forme CabriJava sur un site Internet seront utilisées :
- En cours par le professeur pour illustrer une leçon.
- Au CDI et à la maison pour le travail personnel de l'élève.

ÀTELIERSCONFERENCES:

11

Chimie:
A 14. La chimie interstellaire au laboratoire: utilisation de la technique des matrices
cryogéniques
J.P Aycard, professeur. Laboratoire PIIM,UMR 6633 Université de Provence Marseille.

La compréhension de la structure, de la composition et de l'évolution du milieu
interstellaire, où plus de 10 molécules ont été identifiées, est de plus en plus un problème
d'actualité. La technique des matrices cryogéniques semble un procédé de choix pour
reproduire en laboratoire les conditions extrêmes des nuages interstellaires et ainsi
comprendre la chimie de ce milieu. Nous illustrerons notre démarche dans ce domaine en
montrant comment l'utilisation de cette technique est un préalable à l'étude des réactions sur
les surfaces des grains interstellaires.
A 15. Synthèse de molécules bioactives
M.Santelli, professeur. Laboratoire de Synthèse organique faculté des Sciences de Saint Jérôme,
Avenue escadrille Normandie-Niemen 13397 Marseille cédex 20.

Méthodes de synthèse de molécules bioactives dans les domaines de la santé et des
produits phytosanitaires (phéromones,... ). Des exemples d'application quotidienne seront
présentés : médicaments, pilules, traitement de cultures,.. ;
A 16. Les matériaux poreux ou pulvérulents: rôle du phénomène d'adsorption dans leur
caractérisation et dans leurs applications.
F.Rouquerol, professeur. Université de Provence.

Après avoir précisé le type de matériaux considérés (zéolithes, charbons actifs, silices,
alumines, argiles activées, verres poreux... ), on fera une présentation critique des

29

49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

méthodes d'adsorption ( notamment à partir d'une phase gazeuse) utilisées pour caractériser
leur texture ( aire massique, distribution de taille des pores).
On examinera ensuite certaines applications pratiques de l'adsorption: séchage,
purification, séparation ou stockage des gaz, séchage ou purification des liquides,
récupération assistée du pétrole, libération contrôlée de médicaments ou d'engrais, ...

A 17. Les matériaux actifs : filtres infrarouges et marqueurs piézoélectriques

J.R Gavarri, professeur. Laboratoire des Matériaux Multiphasés et Interfaces. Faculté des
Sciences et Techniques, Université de Toulon et du Var.

L'exposé présente deux types de matériaux à base d'oxydes. Le dioxyde de vanadium
VO2 présente une transition isolant - métal à 68°C qui induit des modifications brutales des
propriétés optiques faisant de lui un excellent candidat en tant que matériau à commutation. A
basse température il peut être transparent à certains rayonnements IR alors qu'à haute
température il devient absorbant. Nous détaillerons la transition et décrirons les conséquences
dans de nombreux domaines , notamment en régulation thermique.
L'oxyde de structure pérovskite Pb(Zr,Ti)O3 ou PZT est largement utilisé dans le
domaine industriel pour des applications piézoélectriques. Nous expliquerons en quoi consiste
la propriété du PZT, en relation avec sa structure. Nous montrerons comment on peut moduler
la réponse piézo-électrique soit par dopage, soit par effets composites. Enfin nous décrirons
une application industrielle récente : détecteurs sélectifs à distance.
Chacune de ces deux parties s'intéressera à la synthèse chimique; à la structure
cristallographique , aux propriétés puis aux applications concrètes du matériau étudié.
A 18. Les revêtements , une histoire vieille comme le Monde
Y.Massiani, professeur. MADIREL, UMR Université de Provence. CNRS 3 place Victor Hugo.
13331 Marseille cédex 3

Du placage à l'or, effectué dès l' Antiquité, aux surfaces modifiées à l'aide d'un
plasma ou d'un bombardement ionique, en passant par l'étamage du seau de nos aïeuls,
l'histoire des revêtements est vieille comme le monde mais tellement actuelle.
On montrera l'intérêt des revêtements, solution pour changer les propriétés
superficielles des matériaux, on décrira quelques procédés classiques, ou plus modernes, pour
réaliser les dépôts et pour étudier leurs propriétés physico - chimiques.
Physique

A 19. La chasse aux planètesextrasolaires
Jean Pierre Sivan, directeur de recherche au CNRS, directeur de l'Observatoire de Haute-Provence

Septembre 1995. M Mayor et D.Queloz annoncent la présence d'une planète autour
de l'étoile de type solaire 51 Pegasi.
Attendue depuis des siècles, cette découverte a été rendue possible grâce aux
performances hors du commun du spectrographe Elodie, au foyer du télescope de 1,93 m de
l'Observatoire de Haute Provence. Elle a ouvert un champ de recherche entièrement nouveau
aux théoriciens et aux observateurs.

30

49èrnes

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

La cinquantaine de systèmes exoplanétaires détectée à ce jour révèle une
extraordinaire diversité.
A 20. Un exemple d'illustration du traitement d'images: la reconnaissance des formes par
contour actif.
P. Refregier, professeur. Ecole Nationale Supérieure de Physique de Marseille

Au travers de l'exemple particulier du développement d'une nouvelle technique de
reconnaissance des formes, on se propose au cours de l'exposé de montrer les problèmes
fondamentaux liés à ce domaine scientifique et technique.
On s'attachera de préférence à montrer quels sont les problèmes qui se posent plutôt
qu'à détailler les solutions techniques utilisées. On illustrera en particulier les difficultés
conceptuelles qui existent, on détaillera quelques méthodologies employées et on présentera
des exemples de résultats obtenus.

A 21. Les lasers ultra performants pour la recherche : comment et pourquoi ?
Fernande Vedel, professeur. Physique des interactions ioniques et moléculaires UMR 6633 .CNRS
Université de Provence.

Depuis l'introduction des premiers lasers dans les laboratoires de recherche, il y a
plusieurs dizaines d'années, on a exploré puis amélioré sans cesse un grand nombre
d'appariements « transitions lasantes, cavités». On peut ainsi gagner considérablement, plus
d'accordabilité, de finesse et de stabilité en longueur d'onde, apporter plus de flexibilité dans
la fabrication des pulses. L'introduction dans cette galerie des semi-conducteurs permet
d'imaginer l'utilisation en masse de ces sources cohérentes, comme par exemple le
refroidissement laser.
L'atelier présentera les principaux types de lasers et leurs performances. On décrira
l'utilisation de ces outils faits main dans quelques projets ambitieux actuels de l'optique
quantique et de ses applications. On évoquera en particulier les nouvelles horloges atomiques,
les condensats de Bose-Einstein, la détection des ondes gravitationnelles, le contrôle cohérent
de l'interaction entre molécules.
A 22. Microscopies en champ proche : vers l'appropriation de la dimension nanométrique et la
maîtrise des nanotechnologies
J,ouis Porte, professeur. Département des Sciences et Techniques des Matériaux et de Surfaces .Ecole
Centrale de Lyon

L'invention par Binnig et Rohrer du microscope à effet tunnel, il y a une vingtaine
d'années, a ouvert un champ immense d'investigation touchant autant aux domaines
fondamentaux qu'appliqués. L'observation de la matière à l'échelle atomique, dans l'espace
réel, offrait une approche nouvelle et extrêmement riche. En outre les possibilités de
manipulation et d'organisation de la matière à l'échelle nanométrique allaient fortement
contribuer à l'éclosion de ce domaine en pleine explosion qu'il est convenu d'appeler
aujourd'hui les nanotechnologies.
On présentera le microscope à effet tunnel, puis les microscopies en champ proche
descendantes directes du premier. Puis on montrera comment ces techniques de champ proche
sont devenues des outils de base dans le domaine des nanotechnologies, tant comme outils de
caractérisation que comme outils de fabrication des objets de dimensions nanométriques.
31

49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

A 23. Nanoélectronique : les composants utilisés dans les ordinateurs
D.Tonneau, professeur. Groupe de Physique des Etats Condensés Faculté des Sciences de Luminy
13288 Marseille Cedex 09

Le composant électronique de base utilisé dans les mémoires d'ordinateur est le
transistor à effet de champ du type MOSFET. Depuis le début de l'industrialisation des
ordinateurs dans les années 1970, la course à l'intégration a permis de doubler la capacité des
mémoires tous les dix huit mois (loi de Moore). L'extrapolation de cette courbe d'évolution
dans le temps permet de prévoir que des mémoires de 100 Gbit pourraient être produites vers
les années 2010-2015. La longueur du canal du MOSFET sera alors d'environ 50 nm. On sait
aujourd'hui que en dessous de cette taille critique, le MOSFET ne pourra plus être utilisé pour
fabriquer des mémoires.
La course à l'intégration ne pourra alors plus être, comme aujourd'hui, une simple
amélioration des techniques de fabrication actuelle pour diminuer la taille des composants. Il
faudra repenser la microélectronique de façon fondamentale, i.e. trouver des composants
nouveaux pour remplacer le transistor et de nouvelles techniques de fabrication pour les
élaborer.
,
Le but de cet exposé est de présenter les dispositifs dits 'à un électron', actuels
candidats pour remplacer le MOSFET dans les futures générations de circuits et les nouvelles
techniques de lithographie permettant de réaliser des motifs à l'échelle du nanomètre
(millionième de millimètre), résolution requise pour la fabrication de tels dispositifs.
A 24. L'Acoustique: une révolution dans l'étude du milieu marin.
Odile Guérin-Ancey, professeur. Université St Jérôme

L'acoustique sous-marine est une science et une technologie. L'utilisation de ses
propriétés de propagation et de réflexion dans les milieux liquides a permis d'avoir une image
instantanée, et non destructive des particules inertes et vivantes qui s'y trouvent (sédiments,
bulles de gaz, poissons, plancton...).
La vitesse du son dans l'eau, cinq fois supérieure à celle du son dans l'air, permet de
sonder 750 mètres chaque seconde. Au cours de la propagation, l'énergie sonore est réfléchie
par les obstacles sous forme d'échos dont les intensités sont proportionnelles à certaines
caractéristiques physiques de la particule comme sa taille et sa densité. La répétition des tirs
permet d'obtenir la variabilité spatiale et temporelle des cibles. L'ensemble de ces propriétés
fait de l'acoustique sous-marine un outil complexe mais parfaitement adapté à l'étude du
milieu marin, à la détection des populations marines, à leurs déplacements et à l'estimation de
leur biomasse.

32

' '

1m1e
La collection de référence

des classes préparatoires scientifiques

Phy~iijue

Chimie

Sousla directionde Jean-MarieBrebec

Sousla directionde AndréDurupthy

Coursavecexercices
corrigés.
?

Exercices
et problèmes
corrigés.

HACHETTE

1mmSupérieur

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Samedi 27 Octobre

17h30 à 18h45
CONFERENCE

PHYSIQUE ET PERCEPTION DES SONS MUSICAUX
.Jean-Claude Risset,
Directeur de recherche au CNRS, Marseille.
Les caractères que nous percevons dans les sons musicaux dépendent bien entendu de leur structure
physique. Ainsi la musique joue beaucoup sur la hauteur des sons, attribut qui nous fait juger qu'un
son est plus ou moins aigu ou grave, et qui varie lorsqu'on monte ou descend une gamme : il est bien
connu que cette hauteur est liée à la fréquence des sons. Depuis Helmholtz, les cours de physique
comportent souvent un chapitre sur les "qualités physiologiques du son" (le terme propre serait
"psychologique", car il s'agit de perception consciente et non d'évaluation par des mesures objectives).
La synthèse numérique des sons, mise en ?uvre par Max Mathews en 1957, a permis pour la
première fois de produire des sons directement à partir de la description de leur structure physique. Ce
procédé de production des sons a ouvert de nouveaux territoires sonores et musicaux. En même temps,
il permet pour la première fois une véritable "analyse par synthèse" : seule la vérification à l'oreille de
la qualité de la synthèse assure la pertinence auditive des analyses ou des descriptions des sons.
L'exploration de la synthèse numérique a permis de développer ainsi une véritable science des sons
musicaux : la relation "psychoacoustique" entre les paramètres physiques des sons et leurs attributs
sensibles est beaucoup plus complexe qu'on ne le pensait - il faut revoir les chapitres correspondants
des tmités de physique. On le montrera par des exemples sonores sur les imitations d'instruments et les
illusions auditives - sons qui descendent indéfiniment ou qui paraissent baisser lorsqu'on double leurs
fréquences.
Cette relation "psychoacoustique" a d'abord paru capricieuse mais l'analyse par synthèse a permis
d'en déchiffrer les arcanes. Nos sens cherchent à tirer des signaux auditifs ou visuels des informations
détaillées sur l'origine de ces signaux et plus généralement sur le monde qui nous entoure. L'évolution
des espèces a ainsi façonné nos mécanismes perceptifs en tenant compte au mieux des caractéristiques
des signaux qui atteignent nos sens, et en développant une véritable connaissance implicite des lois
physiques. L'audition a des capacités extraordinaires pour tirer des sons acoustiques des informations
détaillées sur leur mode de production et sur l'environnement. Ces capacités sont pour l'essentiel
perdues avec les sons électroniques : aussi ces derniers peuvent-ils paraître simplistes à l'oreille, même
lorsqu'ils sont intrinsèquement plus complexes que des sons acoustiques.
La conférence sera illustrée d'exemples sonores musicaux et audiovisuels.
Jean-Claude RISSET a mené en parallèle une carrière de chercheur et de compositeur. Pionnier de la
synthèse des sons avec Max MATHEWS aux Bell Laboratoires dans les années 60, il a effectué des
recherches sur le son musical et sa perception pour exploiter musicalement ses ressources nouvelles :
synthèses imitatives, composition du son, paradoxes et illusions acoustiques.
Ses compositions et ses recherches lui ont valu les plus hautes récompenses françaises:
Grand Prix National de la Musique en 1990, médaille d'or du CNRS en 1999.

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Samedi27 Octobre
17h30à 18h45
NOTES

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49èmes

JOURNEES
NATIONALES
de l'UNIONDESPHYSICIENS
en PROVENCE

DIMANCHE 28 OCTOBRE

De

8h30
à

Assemblée Générale de l'Union des Physiciens

10h30
11 hOO

12h15

Conférence de Monsieur E.Aslanides, Directeur du Centre de Physique des
particules de Marseille : Détection des neutrinos cosmiques au fond de la mer.
Repas au restaurant l'Escale

14h00

Conférence de Monsieur Derbézy, Professeur à Ecole Nationale Supérieure de
Synthèse, de Procédés et d'ingénierie Chimiques d'Aix-Marseille (ENSSPICAM) :
Apport de la chimie analytique pour le contrôle de l'authenticité des arômes
d'origine naturelle: aspects techniques et économiques.

15h45

Conférence de Monsieur C.Gortan Directeur du Centre d'Essais Hyperbare,
COMEX, Marseille : Contraintes technologiques et physiologiques liées aux
effets de pression hydrostatique.

19h30

Sortie théâtre dans le quartier du vieux port: « Le plus malin s'y laisse prendre»
d'Alexandre Ostrowki.

Dima.nche pratique

LIEU
TRANSPORT

Université de Provence Centre Saint Charles. Adresse : 3, place Victor
Hugo 13003 Marseille

ACCUEIL
PAUSES

Un service de bus vous est proposé à partir de 8h00 pour vous rendre à la
faculté.
A partir de 8h00, cafétéria, stands de produits et livres régionaux
10h30 et 15h15 café, boissons et petits biscuits.

DEJEUNER

Au restaurant l'Escale à partir de 12h15

THEATRE

A 19h30 "Le plus malin s'y laisse prendre" d'Alexandre Ostrowki.
Théâtre du Lacydon
3, montée du Saint Esprit - 13002 Marseille
La montée est une ruelle qui commence par quelques marches, qui
démarrent à gauche de l'Hôtel-Dieu.

36

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Dimanche 28 octobre

NOTES

Penser à s'informer à propos des visites de lundi:
- la visite choisie est-elle maintenue ?
- lieu de rendez-vous ?
- horaire de départ ?

Cette demi-page reste blanche pour que vous la découpiez pour inscrire vos critiques, vos
~re.:,arques, vos souhaits, les sujets que vous souhaitez voir aborder à l' AG.
d \.- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------.

Nom:

Contribution à / 'AG de l 'UdP

37

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Dimanche 28 octobre
8h30-10h30 lL,

L'Assemblée Générale,
un moment important de nos Journées Nationales
La rubrique« l'UdP au fil des jours», publiée chaque mois dans le Bulletin de l'Union
des Physiciens vous apporte l'essentiel des informations officielles. Elle vous fait part
également des principales démarches et actions effectuées par le bureau national.
L'Assemblée Générale doit donc être essentiellement un lieu d'échange entre vous et les
responsables de l'association.
Nous avons besoin de votre participation pour l'élaboration des principales orientations
de notre association.
Pour aider au déroulement de cette assemblée, inscrivez vos critiques, vos remarques,
vos souhaits, les sujets que vous souhaitez voir aborder à l 'AG sur le coupon ci-dessous.
Déposez-le dans la boite prévue à cet effet avant samedi 16h00. Merci.

~-

c.J.-'\_ -·········································································································································-

38

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Dimanche28 octobre
8h30- 10h30
NOTES ASSEMBLEE GENERALE

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Dimanche 28 octobre
11h00 à 12h15
CONFERENCE

r

DETECTION DE NEUTRINOS COSMIQUES AU FOND
DE LAMER

E.Aslanides
Directeur du Centre de Physique des particules de Marseille

La détection des neutrinos cosmiques ouvre une nouvelle fenêtre
astronomique sur l'infiniment grand, notre Univers et ses évolutions depuis le
Big Bang. Les neutrinos de hautes énergies permettent aussi d'aborder des
nouveaux domaines d'expérimentation sur l'infiniment petit, l'objet de la
physique des particules élémentaires et des interactions fondamentales.
Un télescope à neutrinos est une maille tridimensionnelle de détecteurs de
lumière Cerenkov, immergée au fond de la mer et reliée à la côte par câble
électro-optique. Cette structure est aussi un observatoire sous-marin permanent,
pluridisciplinaire pouvant intéresser les sismologues et les chercheurs des
sciences de la mer. Un tel détecteur est actuellement en cours de construction
dans le cadre du programme ANTARÈS.

40

49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Dimanche28 octobre
11h00à 12h15
NOTES

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Dimanche 28 octobre
14h00-15h15
CONFERENCE

APPORT DE LA CHIMIE ANALYTIQUE POUR LE
CONTROLE DE L~UTHENTICITE
DES AROMES.
D'ORIGINE NATURELLE: ASPECTS TECHNIQUES ET
ECONOMIQUES
A

A

M. Derbezy,
Professeur à l'Ecole Nationale Supérieure de Synthèse, de Procédés et
d'ingénierie Chimiques d'Aix-Marseille (ENSSPICAM).

La recherche d'authenticité des extraits naturels dans l'industrie des arômes
a contribué au développement de techniques de chimie analytique permettant de
distinguer un composé naturel du même composé synthétique.
Parmi ces techniques on peut trouver la chromatographie en phase gazeuse sur
colonne chirale, la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie
de masse (CPG/SM) ou à la spectroscopie infrarouge par transformée de Fourier
( CPG/IRFT), qui sont désormais à la portée de nombreux laboratoires. Il existe
également d'autres techniques plus sophistiquées· et onéreuses comme l'analyse
du 14C par scintillation liquide, l'analyse de la déviation isotopique du carbone
( 13C/ 12C) ou de l'hydrogène {D/H).
Les enjeux économiques étant importants, un produit naturel pouvant
coûter jusqu'à 1000 fois plus que son homologue synthétique, ces techniques
sont désormais couramment utilisées dans nos laboratoires pour éviter les
adultérations et garantir la naturalité de nos arômes et huiles essentielles.

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Dimanche 28 octobre

14h00- 15h15
NOTES

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Dimanche 28 octobre
15h45 à 17h00
CONFERENCE

LA PLONGEE A GRANDE PROFONDEUR
Contraintes technologiques et physiologiques liées aux effets
de la pression hydrostatique

C.Gortan
Directeur du Centre d'Essais Hyperbare. COMEX Marseille.

La pression hydrostatique est le phénomène central qui régit l'ensemble des
techniques d'interventions sous-marines humaines. Dès les premières dizaines de
mètres de profondeur, soit quelques bar, le scaphandrier se voit contraint de
freiner sa descente à cause de l'apparition de la fameuse "ivresse des
profondeurs" et s'il remonte alors trop rapidement en surface c'est le risque d'un
accident de décompression. A plus grande profondeur ces effets vont progresser
de manière exponentielle et d'autres viendront s'ajouter imposant le
développement de nouvelles techniques de plongée mettant en jeu un panel très
large de technologies. C'est ainsi que naîtra la plongée dite "en saturation" et
qu'un homme atteindra la profondeur record de -701 mètres grâce à l'utilisation
d'un mélange respiratoire à base d'hydrogène.

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49èmes

JOURNEES NATIONALES

de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

Dimanche 28 octobre
15h45 à 17h00
NOTES

Vérifier l'heure et le lieu de la sortie théâtre de ce soir, se repérer sur le plan.

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

LUNDI

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

29 OCTOBRE

Visites et excursions
VISITES D'UNE JOURNÉE
V 1- L'Art du feu en Haute Provence hier et aujourd'hui.

Dépa,rt: 8 heures-Retour: vers 18 h 30.
Matin : Visite du CEA de Cadarache
- La fusion thermonucléaire contrôlée dans le laboratoire européen de TORRESUPRA.
- Le stockage des déchets radioactifs
Repas : Restaurant du CEA et offert pa,r le CEA
Après midi : Le village de Moustiers Sainte Marie, Cité de la Faïence
-Visite guidée du village
-Visite du Musée de la faïence
-Visite d'une fabrique de faïence
V 2 - Pierres et Ocres du Lubéron.

Départ : 8 heures - Retour : vers 18 h 30.
Matin : Les ocres
Découverte, à pied, du "Colorado provençal" à Rustrel ( 1 H 30 de marche ).
Visite d'un atelier d'ocrier.
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Repas : Restaurant du Colorado
Après midi : Le village de Gordes et !'Abbaye de Sénanq_ue
- Promenade dans le magnifique village de Gordes
- Visite guidée de l'abbaye Cistercienne de Sénanque
- Visite ( si nous avons le temps ) d'une fabrique de fruits confits.
V 3 - Sel et Camargue.

Départ: 8 heures-Retour: vers 18 h 30.
Matin : Visite de l'usine ATOFINA à Fos
Présentation des activités du groupe.
Visite des ateliers de fabrication du chlore et du monomère vinylique.
Repas : Restaurant d'entreprise ATOFINA
Après midi : Découverte de la Camargue avec un guide.
Les salins du midi.
L'étang du Vaccarès ( sa faune, sa flore...) - le pays d'Arles
V 4 - Mer, fer et Camargue.

Départ : 8 heures - Retour : vers 18 h 30.
Matin : Visitf de l'usine SOLLAC de Fos sur mer.
- Du quai minéralier où sont déchargés minerais et charbons, vous suivrez toutes les
étapes spectaculaires de l'élaboration du métal ( cokerie, haut fourneau, aciérie,
laminage en continu..).
Repas : Restaurant d'entreprise de SOLLAC
Après midi : Découverte de la Camargue avec un guide.
- Les salins du midi.
- L'étang du Vaccarès ( sa faune, sa flore...)- le pays d'Arles.

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49èmes JOURNEES NATIONALES

V 5 - EUROCOPTER

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

et la Cité du Roy René.

Départ : 8 heures -Retour: vers 18 h 30.
Matin : Visite d'Eurocopter sur les rives de l'étang de Belle.
Le banc rotor polyvalent..
Visite d'une chaîne moderne de montage d'hélicoptère ( C120 )

Repas : Restaurant d'entreprise d'Eurocopter (offertpar l'entreprise)
Après midi : Visiteguidée d'Aix en Provence.
Les fontaines, les demeures anciennes, le Cours Mirabeau, le charme des rues de
la vieille ville ....

VISITES D'UNE DEMI -JOURNÉE

V 6 - Les calanques de Marseille.

Départ: 8 heures -Retour: vers 12h.
Nous vous proposons de découvrir, à pied, les magnifiques paysages des calanques dans trois
circuits de durée et difficultés différentes ( prévoir des chaussures de sport ) :

V7,1 - Sans difficulté - sans dénivelé - durée 2 heures
V7,2- Petit dénivelé-durée 3 heures
V7,3 - Déniveléplus important - durée 4 heures
V 7 - La COMEX.

Départ: 8 heures - Retour: vers 12h.
Visite de Comex, entreprise de réputation mondiale spécialiste des grandes profondeurs et des hautes
pressions.
les réalisations importantes de COMEX
visite des caissons hyperbares

V 8 - Les savonneries de Marseille.

Départ : 8 heures - Retour: vers 12h.
Le savon de Marseille, une très ancienne et très importante industrie pour la ville de
Marseille.
Visite guidée de deux savonneries
Le Sérail : Entreprise traditionnelle et familiale
Chimiotechnique : Entreprise moderne

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49èmes JOURNEES NATIONALES

de l'UNION

DES PHYSICIENS

en PROVENCE

Spectacle théâtral :

Sortie théâtre dans le quartier du Vieux-port. La troupe de théâtre "!'Atelier du Courant d'Air"
interprétera une comédie grinçante d'Alexandre Ostrovski (1823-1886)
"Le plus malin s'y laisse prendre"
ou
L'irrésistible ascension d'un.jeune homme moscovite, Gloumov, qui n'hésite pas à flatter son entourage
ni à séduire les femmes pour changer de condition: "Ah, qu'il est donc difficile de se faire une
situation"

n-:,.C H A LiV I N La pratique de l'électrotechnique

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49èmes JOURNEES NATIONALES de l'UNION DES PHYSICIENS en PROVENCE

RENDEZ-VOUS

A CLERMONT-FERRAND

EN 2002

Soyez les bienvenues
aux 50ièmes Journées Nationales
de
l'Union des Physiciens

à Clermont-Ferrand
du 26 au 29 Octobre 2002

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Imprimé sur les Presses
de
l'Université de Provence
Centre Saint Charles
Marseille

VIE

DE

L?ASSOCIATION

1329

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

Les 49es Journées Nationales de l?UdP en Provence
Marseille : du vendredi 26 au lundi 29 octobre 2001

hysique, la
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r
chimi
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La
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Bienvenue dans le pays du soleil,
des cigales,
du mistral
aux physiciens et aux chimistes qui pourront s?informer, échanger des idées et discuter
autour du thème de la mer.
Pour les 49es Journées Nationales de l?Union des Physiciens,
la physique, la chimie et la mer seront donc au programme des conférences. Deux conférences sur les arômes et les sons musicaux compléteront cette présentation. Les treize ateliers pédagogiques, nationaux ou académiques, permettront de faire le point et d?actualiser notre enseignement. Les onze ateliers conférences, avec de nombreux intervenants
locaux, seront l?occasion de découvrir le grand potentiel scientifique régional. Par ailleurs
des présentations de matériels, d?ouvrages, de logiciels et d?expériences compléteront ces
journées.
Marseille : une ville accueillante qui fourmille d?activités
On ne s?ennuie jamais à Marseille où l?animation est reine dans chaque quartier. C?est la
ville de toutes les sorties, de toutes les cultures. Son vieux port, ses monuments spectaculaires aux architectures marquées et ses personnages légendaires l?ont rendue célèbre
La Provence : une région touristique aux paysages variés
mais aussi un pôle industriel
Au c?ur des différents pays de Provence, d?Aix à Manosque, d?Arles à Cassis en passant par Marseille, des visites de sites industriels et technologiques seront également l?occasion de découvrir, ou de redécouvrir, les richesses touristiques et culturelles de la
région si chère à Marcel PAGNOL, Paul CÉZANNE, Jean GIONO ou bien encore Frédéric
MISTRAL.
Pour le comité d?organisation
Michel FANGUET

Vol. 95 - Juillet / Août / Septembre 2001

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BULLETIN

DE

L?UNION

DES

PHYSICIENS

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

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Programme
LOCAUX
Les vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28, les journées nationales se dérouleront
en partenariat avec l?université de Provence centre Saint-Charles (3, place Victor Hugo 13003 Marseille).
CALENDRIER
Jeudi 25 octobre 2001
A partir de 18 h : accueil à la gare Marseille Saint-Charles et à l?aéroport Marseille
Provence.
Vendredi 26 octobre 2001
8h

: Accueil des congressistes à la faculté + accueil à la gare SNCF Marseille SaintCharles et à l?aéroport Marseille Provence.
9h
: Ouverture des journées nationales.
10 h 15 : Conférence de Monsieur Y. GEORGELIN, astronome, laboratoire d?astronomie de
Marseille : Pythéas, explorateur et astronome.
11 h 30 : Conférence de Monsieur G. MILLE, professeur, directeur du laboratoire de Chimie Analytique de l?Environnement, Faculté des Sciences et Techniques de
Saint-Jérôme, Marseille : Pollution pétrolière des océans et des mers.
13 h
: Repas au restaurant l?Escale.
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L?ASSOCIATION

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
14 h 30 : Conférence de Monsieur J.-F. MINSTER, président directeur de l?Institut Français de Recherche pour l?Exploitation de la Mer (IFREMER) : L?océan, de
l?observation à la prévision.
16 h 15 : Conférence de Monsieur G. POURCELLY, professeur, Université Montpellier 2 :
Exploitation et traitement de la ressource marine par les techniques séparatives à membranes.
20 h 30 : Visite de Marseille (1 h 30).
Samedi 27 octobre 2001
9h
9h
12 h
14 h
14 h
17 h
21 h

à 11 h 30
à 12 h 30
30
à 16 h 30
à 17 h 30
30

:
:
:
:
:
:

12 ateliers (ou une visite de Marseille pour les accompagnants, 2 à 3 h).
Exposants.
Repas au restaurant l?Escale.
12 ateliers.
Exposants.
Conférence de Monsieur J.-C. RISSET, directeur de recherche au CNRS,
Marseille : Physique et perception des sons musicaux.
: Dîner dansant au Novotel Vieux-Port.

Dimanche 28 octobre 2001
8 h 30 : Assemblée générale de l?UdP.
11 h
: Conférence de Monsieur E. ASLANIDES, directeur du Centre de Physique des
particules de Marseille : Détection des neutrinos cosmiques au fond de la
mer.
12 h 15 : Repas au restaurant l?Escale.
14 h
: Conférence de Monsieur DERBÉZY, professeur à École Nationale Supérieure de
Synthèse, de Procédés et d?Ingénierie Chimiques d?Aix-Marseille (ENSSPICAM) :
Apport de la chimie analytique pour le contrôle de l?authenticité des arômes
d?origine naturelle : aspects techniques et économiques.
15 h 45 : Conférence de Monsieur C. GORTAN, directeur du Centre d?Essais Hyperbare,
COMEX, Marseille : Contraintes technologiques et physiologiques liées aux
effets de pression hydrostatique.
19 h 30 : Sortie théâtre dans le quartier du vieux port : « Le plus malin s?y laisse
prendre » d?Alexandre OSTROWKI.
Lundi 29 octobre 2001
Trois possibilités de visites d?une demi-journée et six visites d?une journée.
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L?UNION

DES

PHYSICIENS

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

Résumés des conférences
PYTHEAS, EXPLORATEUR ET ASTRONOME
par Y. GEORGELIN
Astronome
Laboratoire d?Astronomie - Marseille
Vendredi 26 octobre 2001 à 10 h 15
Au IVe siècle avant notre ère, PYTHÉAS, un astronome de Marseille, mène la première
expédition scientifique à la découverte de l?Europe du Nord. Il est le premier méditerranéen à nous décrire maintes contrées jusqu?alors inconnues : la Bretagne armoricaine, les
îles britanniques, la mer Baltique et la mythique Thulé (l?Islande).
Fin observateur du ciel et de la mer, PYTHÉAS découvre que les marées sont corrélées avec la Lune. Il observe les crépuscules nordiques et décrit la banquise, là où la
Terre, la mer et l?air sont confondus et où l?on ne peut ni marcher ni naviguer. Il mesure
la dimension de la Terre, les latitudes et les distances parcourues.
A cette époque on savait que la terre était ronde, et les astronomes avaient découvert
l?inégalité de la durée des saisons. PYTHÉAS, astronome très apprécié par ÉRATOSTHÈNE et
par HIPPARQUE, mesure avec grande précision la hauteur du Soleil au solstice d?été. Cette
mesure, la seule de toute l?Antiquité, qui conduit à l?obliquité de l?écliptique, devint
célèbre quand on s?aperçut, à partir du XVIIIe siècle, que cette inclinaison de l?axe de la
Terre variait au cours des siècles. PYTHÉAS expliqua aussi qu?il n?y avait pas d?étoiles au
pôle, ce qui était vrai à son époque. Ce n?est que plus tard que l?on expliqua le phénomène de précession des équinoxes.

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
POLLUTION PÉTROLIÈRE DES OCÉANS ET DES MERS
par Gilbert MILLE
Professeur, Directeur du Laboratoire de Chimie
Analytique de l?Environnement - (UMR CNRS 6171)
Faculté des Sciences et Techniques de Saint-Jérôme - 13397 Marseille Cedex 20
Vendredi 26 octobre 2001 à 11 h 30
Chaque année, plusieurs millions de tonnes de pétrole sont déversées dans les océans
et les mers de façon chronique et / ou accidentelle. Les origines de ces apports d?hydrocarbures dans le milieu marin sont multiples et variées. Deux catégories de sources d?hydrocarbures sont à envisager : les sources anthropogènes liées à l?utilisation du pétrole
(extraction, chargement, transport, utilisations industrielles, combustions de produits fossiles, ...) et les sources naturelles (biogène, pyrolytique, diagénétique, géochimique, ...).
Cet exposé a principalement pour but :
? de faire la part, de façon quantitative, des différentes sources d?hydrocarbures dans le
milieu marin ;
? de définir le devenir des hydrocarbures dans le milieu marin ;
? de montrer quelques études de cas : Amoco-Cadiz et Erika ;
? de provoquer et ainsi de faire naître un débat.

L?OCÉAN DE L?OBSERVATION A LA PRÉVISION
par J.-F. MINSTER
Président directeur de l?Institut Français de Recherche
pour l?Exploitation de la Mer
Vendredi 26 octobre 2001 à 14 h 30
A la suite de l?expérience WOCE, et grâce au développement technologique et de
modélisation numérique associés, les océanographes sont désormais capables de prévoir
l?évolution des courants.
En préparation de l?expérience mondiale GODAE (Global océan data assimilation
experiment), les équipes françaises ont développé l?ensemble satellite altimétrique (programme Jason), observation in situ par profileurs (programme Coriolis), assimilation
Vol. 95 - Juillet / Août / Septembre 2001

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L?UNION

DES

PHYSICIENS

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
dans un modèle numérique réaliste (programme MERCATOR). Cela permet de disposer
aujourd?hui de la prévision des courants à échéance de quinze jours dans l?Atlantique
accessible sur le site : mercator.com.fr

EXPLOITATION ET TRAITEMENT DE LA RESSOURCE MARINE
PAR LES TECHNIQUES SÉPARATIVES A MEMBRANES
par Gérald POURCELLY
Professeur à l?université Montpellier 2
Vendredi 26 octobre 2001 à 16 h 15
L?eau, ressource naturelle indispensable : dessalement d?eau de mer par osmose
inverse, distillation et électrodialyse (commentaires comparatifs sur ces techniques).
Le sel, constituant majeur de l?industrie chimique. Les nouveaux développements
du procédé chlore soude.
Le sérum physiologique, à la base de la formulation de nombreux cosmétiques.
Caulerpa Taxifolia, un envahisseur qu?il faut contenir...
Autres exemples.

PHYSIQUE ET PERCEPTION DES SONS MUSICAUX
par Jean-Claude RISSET
Directeur de recherche au CNRS - Marseille
Samedi 27 octobre 2001 à 17 h 30
Les caractères que nous percevons dans les sons musicaux dépendent bien entendu
de leur structure physique. Ainsi la musique joue beaucoup sur la hauteur des sons, attribut qui nous fait juger qu?un son est plus ou moins aigu ou grave, et qui varie lorsqu?on
monte ou descend une gamme : il est bien connu que cette hauteur est liée à la fréquence
des sons. Depuis HELMHOLTZ, les cours de physique comportent souvent un chapitre sur
les « qualités physiologiques du son » (le terme propre serait « psychologique », car il
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L?ASSOCIATION

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
s?agit de perception consciente et non d?évaluation par des mesures objectives).
La synthèse numérique des sons, mise en ?uvre par Max MATHEWS en 1957, a permis pour la première fois de produire des sons directement à partir de la description de
leur structure physique. Ce procédé de production des sons a ouvert de nouveaux territoires sonores et musicaux. En même temps, il permet pour la première fois une véritable
« analyse par synthèse » : seule la vérification à l?oreille de la qualité de la synthèse
assure la pertinence auditive des analyses ou des descriptions des sons.
L?exploration de la synthèse numérique a permis de développer ainsi une véritable
science des sons musicaux : la relation « psychoacoustique » entre les paramètres physiques des sons et leurs attributs sensibles est beaucoup plus complexe qu?on ne le pensait - il faut revoir les chapitres correspondants des traités de physique. On le montrera
par des exemples sonores sur les imitations d?instruments et les illusions auditives - sons
qui descendent indéfiniment ou qui paraissent baisser lorsqu?on double leurs fréquences.
Cette relation « psychoacoustique » a d?abord paru capricieuse mais l?analyse par
synthèse a permis d?en déchiffrer les arcanes. Nos sens cherchent à tirer des signaux auditifs ou visuels des informations détaillées sur l?origine de ces signaux et plus généralement sur le monde qui nous entoure. L?évolution des espèces a ainsi façonné nos mécanismes perceptifs en tenant compte au mieux des caractéristiques des signaux qui
atteignent nos sens, et en développant une véritable connaissance implicite des lois physiques. L?audition a des capacités extraordinaires pour tirer des sons acoustiques des
informations détaillées sur leur mode de production et sur l?environnement. Ces capacités sont pour l?essentiel perdues avec les sons électroniques : aussi ces derniers peuventils paraître simplistes à l?oreille, même lorsqu?ils sont intrinsèquement plus complexes
que des sons acoustiques.
La conférence sera illustrée d?exemples sonores, musicaux et audiovisuels.
Jean-Claude RISSET a mené en parallèle une carrière de chercheur et de compositeur. Pionnier de la synthèse des sons avec Max MATHEWS aux Bell Laboratoires dans les
années 60, il a effectué des recherches sur le son musical et sa perception pour exploiter
musicalement ses ressources nouvelles : synthèses imitatives, composition du son, paradoxes et illusions acoustiques. Ses compositions et ses recherches lui ont valu les plus
hautes récompenses françaises : Grand Prix National de la Musique en 1990, médaille
d?or du CNRS en 1999.

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L?UNION

DES

PHYSICIENS

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
DÉTECTION DE NEUTRINOS COSMIQUES AU FOND DE LA MER
par E. ASLANIDES
Directeur du Centre de Physique des particules - Marseille
Dimanche 28 octobre 2001 à 11 h
La détection des neutrinos cosmiques ouvre une nouvelle fenêtre astronomique sur
l?infiniment grand, notre Univers et ses évolutions depuis le big-bang. Les neutrinos de
hautes énergies permettent aussi d?aborder des nouveaux domaines d?expérimentation sur
l?infiniment petit, l?objet de la physique des particules élémentaires et des interactions
fondamentales.
Un télescope à neutrinos est une maille tridimensionnelle de détecteurs de lumière
Cerenkov, immergée au fond de la mer et reliée à la côte par câble électro-optique. Cette
structure est aussi un observatoire sous-marin permanent, pluridisciplinaire pouvant intéresser les sismologues et les chercheurs des sciences de la mer. Un tel détecteur est
actuellement en cours de construction dans le cadre du programme ANTARÈS.

APPORT DE LA CHIMIE ANALYTIQUE POUR LE CONTRÔLE
DE L?AUTHENTICITÉ DES ARÔMES D?ORIGINE NATURELLE :
ASPECTS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES
par Monsieur DERBEZY
Professeur à l?École Nationale Supérieure de Synthèse, de Procédés
et d?Ingénierie Chimiques d?Aix-Marseille (ENSSPICAM)
Dimanche 28 octobre 2001 à 14 h
La recherche d?authenticité des extraits naturels dans l?industrie des arômes a
contribué au développement de techniques de chimie analytique permettant de distinguer
un composé naturel du même composé synthétique.
Parmi ces techniques on peut trouver la chromatographie en phase gazeuse sur
colonne chirale, la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse
(CPG/SM) ou à la spectroscopie infrarouge par transformée de Fourier (CPG/IRFT), qui
sont désormais à la portée de nombreux laboratoires. Il existe également d?autres techniques plus sophistiquées et onéreuses comme l?analyse du 14C par scintillation liquide,
l?analyse de la déviation isotopique du carbone (13C/12C) ou de l?hydrogène (D/H).
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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
Les enjeux économiques étant importants, un produit naturel pouvant coûter jusqu?à
mille fois plus que son homologue synthétique, ces techniques sont désormais couramment utilisées dans nos laboratoires pour éviter les adultérations et garantir la naturalité
de nos arômes et huiles essentielles.

LA PLONGÉE A GRANDE PROFONDEUR
Contraintes technologiques et physiologiques liées aux effets
de la pression hydrostatique
par C. GORTAN
Directeur du Centre d?Essais Hyperbare
COMEX - Marseille
Dimanche 28 octobre 2001 à 15 h 45
La pression hydrostatique est le phénomène central qui régit l?ensemble des techniques d?interventions sous-marines humaines. Dès les premières dizaines de mètres de
profondeur, soit quelques bar, le scaphandrier se voit contraint de freiner sa descente à
cause de l?apparition de la fameuse « ivresse des profondeurs » et s?il remonte alors trop
rapidement en surface c?est le risque d?un accident de décompression. A plus grande profondeur, ces effets vont progresser de manière exponentielle et d?autres viendront s?ajouter,
imposant le développement de nouvelles techniques de plongée mettant en jeu un panel
très large de technologies. C?est ainsi que naîtra la plongée dite « en saturation » et qu?un
homme atteindra la profondeur record de ? 701 mètres grâce à l?utilisation d?un mélange
respiratoire à base d?hydrogène.

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

Résumés des ateliers
Samedi 27 octobre 2001
Chaque congressiste pourra participer à deux ateliers ou ateliers-conférences (un le
matin et un l?après-midi). Vous êtes cependant invités à choisir trois ateliers par demijournée afin d?être sûr d?obtenir satisfaction.
Le BUP est rédigé en juin, des modifications peuvent intervenir entre la rédaction
et la lecture du BUP (septembre). Il est donc vivement conseillé de consulter le site Internet qui présente les informations les plus récentes, davantage de détails, ainsi que des
liens vers les sites des laboratoires de certains intervenants.
http://www.udp200l.org/index.htm

ATELIERS NATIONAUX : 7
A1. L?enseignement de la physique et de la chimie au collège
par Serge BETTON (vice-président de l?UdP) et Jacques JOURDAN (président de l?APISP)
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Informations et discussions autour des nouvelles mesures ministérielles :
les horaires disciplinaires ;
les itinéraires de découvertes ;
les enseignements choisis ;
le brevet d?études fondamentales (BEF).

En prolongement de l?atelier et en continu au cours de la journée, des expériences
de collège seront présentées, par des collègues membres de l?Association des professeurs
d?initiation aux sciences physiques (APISP).
A2. La physique et la chimie en première L : enseignement et évaluation
par Geneviève GALLIN-MARTEL et Roland FUSTIER (bureau national)
A partir des résultats de l?enquête organisée par l?UdP, un bilan sera fait sur la première année de mise en ?uvre de l?enseignement de sciences expérimentales et la première épreuve anticipée du baccalauréat.
Une discussion pourra s?engager pour tenter de préciser les objectifs d?un enseignement de physique et chimie dans les classes à dominante non-scientifique.
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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

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Seront abordés aussi :
les différentes progressions possibles et les contenus ;
l?organisation de la bi-disciplinarité avec nos collègues de SVT ;
l?évaluation en cours d?année et au baccalauréat ;
la transversalité entre les classes littéraires et scientifiques (TPE de première et terminale S, spécialité en terminale S) qui peuvent avoir l?occasion d?aborder les mêmes
thèmes.
Une bibliographie sera proposée aux participants sous forme d?un polycopié.

Les collègues intéressés par le sujet, souhaitant ou non participer à l?atelier, peuvent
apporter leur contribution à
A3. La physique et chimie en seconde : premiers bilans
par Marie BOURGAREL (bureau national)
Objectifs : faire un premier bilan de l?enseignement du programme de seconde après
un an de mise en application. Ce programme répond-il aux besoins d?une classe de seconde
de détermination ?
Nous aborderons en particulier les points suivants, au regard des contenus enseignés, mais aussi en observant l?évolution des pratiques pédagogiques :
? Ce programme est-il en continuité avec celui du collège ?
? Améliore-t-il la motivation des élèves quelle que soit leur orientation de fin d?année ?
? Attire-t-il une plus grande proportion d?élèves vers les séries scientifiques ?
? Donne-t-il des bases suffisamment solides aux futurs élèves des séries scientifiques ?
A4. Les TPE (Travaux personnels encadrés)
par Gilles GALLIN-MARTEL (bureau national)
? Bilan de la première année d?application des TPE en classe de première S
Différents points y seront abordés : organisation, caractère expérimental (et/ou) documentaire des TPE, formation des enseignants, recherche du sujet (thèmes, sousthèmes, bidisciplinarité, problématique), phase de réalisation des travaux, carnet de bord,
encadrement par les enseignants, accès au CDI et aux salles Internet, sorties d?élèves
à l?extérieur du lycée, évaluation finale (synthèse écrite, production concrète, présentation orale), grille du livret scolaire.
? Discussion autour de l?application des TPE en classe de terminale S
Cet atelier s?appuiera sur les résultats de l?enquête sur les TPE réalisée par l?UdP
nationale.
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A5. Les nouveaux programmes de première S et terminale S
par Marie-Françoise KARATCHENZEFF et Edith PIGANEAU (bureau national)
? Présentation du nouveau programme de terminale S.
? Quels sont les objectifs des nouveaux programmes de première S et terminale S ?
? Existe-t-il une continuité en physique et chimie depuis le programme de seconde jusqu?au programme de terminale ?
A6. Classes préparatoires : ordinateur et / ou informatique : quelle place et
quels objectifs dans un enseignement de physique et de chimie aux concours ?
par Madeleine SONNEVILLE et Bernard CIROUX (bureau national)
L?atelier s?appuiera en particulier sur les réponses à l?enquête lancée en février 2001
par l?Union des Physiciens au sujet de l?utilisation de l?informatique (sous toutes ses
formes) par les professeurs de CPGE (Classes préparatoires aux grandes écoles) en physique et chimie. Il aidera l?Union des Physiciens à définir sa position sur la place que
peut avoir l?informatique, dans l?enseignement de la physique et de la chimie en CPGE.
A7. Enseignement technique : enseignement scientifique dans les sections techniques
par Jean WINTHER, François BOSSERT et Bernard CIROUX (bureau national)
Premier bilan de l?orientation après l?introduction des nouveaux programmes de
seconde.
? Adaptation des enseignements des premières STI et STL aux nouveaux programmes.
? Introduction des TPE en STI et STL, organisation, place des sciences physiques et chimiques.
? Enseignement scientifique dans les filières technologiques et dans les filières professionnelles, quel rôle, quelle place ?
? Échange sur les différents rapports (Forestier, Decomps, Mélanchon, Joutard...).

ATELIERS ACADÉMIQUES : 6
A8. Conception de séquences pédagogiques en physique à utiliser avec Internet
par Jean-Marie LAUGIER (maître de conférences à l?université de Provence à Marseille)
Guy CHAUMETON (professeur de sciences physiques au lycée Esclangon de Manosque)
Frédéric ALLARD (professeur de sciences physiques au lycée Aubanel d?Avignon)
André MEGEL (professeur de sciences physiques)
Il s?agit de faire créer aux participants des pages HTML pour illustrer une leçon de
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physique. Les participants (limités à 20) travailleront par binômes sur un ordinateur
connecté. Le thème choisi pourrait être « Réfraction et réflexion en classe de seconde et
première ». Ces pages installées ensuite sur un site Internet seront utilisées :
? en TP par les élèves pour construire expérimentalement la leçon ;
? en cours par le professeur pour illustrer une leçon ;
? au CDI et à la maison pour le travail personnel de l?élève.
A9. Activités élèves utilisant les TICE dans les nouveaux programmes de lycée
par Martial AUDE et Jean-Claude DESARNAUD (IUFM d?Aix-Marseille)
Les TICE (Technologies de l?information et de la communication pour l?enseignement) dans les nouveaux programmes des lycées :
? Seconde : Mouvement et forces : analyse d?enregistrement vidéo.
? Première S : Énergie et travail : analyse d?enregistrements vidéo et analyse avec un
tableur.
? Terminale S : Résolution numérique des équations différentielles par la méthode
d?Euler à l?aide d?un tableur.
A10. Histoire d?un concept scientifique : la mole (1869-1969)
par Christiane BUES (professeur de physique-chimie, docteur en épistomologie et histoire des sciences et des techniques)
En 1969, une nouvelle unité de base est ajoutée au système international d?unités : la
mole est l?unité de quantité de matière. D?où procède la création d?une nouvelle grandeur ?
Elle implique d?abord la notion de poids atomique issue de la chimie du XIXe siècle.
La molécule-gramme, « Mol » en abrégé, fut introduite dans la chimie physique dans les
dernières décennies du XIXe siècle. Elle permet aux physico-chimistes d?exprimer des lois
générales en terme de « nombre de moles » alors que dans le cadre de la théorie cinétique des gaz, les physiciens réfèrent la molécule - gramme au nombre d?Avogadro.
La définition de la mole résulte donc avant tout d?une volonté d?harmonisation entre
les mesures des physiciens et les mesures des chimistes qui s?est concrétisée par l?adoption d?une échelle commune de poids atomiques fondée sur l?isotope 12 du carbone et
dans le choix de la mole comme unité de base du système international.
A11. Les techniques de la mesure du temps
par Pierre PICARD (lycée Paul Langevin de Martigues)
? Repérage à partir des phénomènes cycliques naturels.
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? Mesures de durées utilisant des phénomènes linéaires comme l?écoulement de fluides
ou des combustions.
? Mesures de durées basées sur l?utilisation de phénomènes oscillatoires : comment
concevoir des oscillateurs mécaniques, hydrauliques, électroniques ?
? Une redéfinition des oscillateurs facilitant la conception de systèmes très divers et originaux.
? Passage de l?oscillateur à l?instrument de mesure.
A12. L?image de synthèse : un outil pédagogique
par Jean-Philippe PLAZZA infographiste (société Koyote)
Gérard SERRA (lycée Saint-Charles de Marseille)
Parmi les logiciels permettant de réaliser des images de synthèses, on trouve des
produits conviviaux et d?un prix accessible. Ils permettent à un amateur de réaliser une
séquence animée avec un réalisme convaincant. Bien des notions de physique et de chimie sont ainsi éclairées. Vous emporterez un cédérom comportant des exemples et des
outils pour vos futures réalisations.
A13. Le schéma animé en sciences physiques
par Jean-Marie LAUGIER (maître de conférences à l?université de Provence à Marseille)
Guy CHAUMETON (professeur de sciences physiques au lycée Esclangon de Manosque)
Frédéric ALLARD (professeur de sciences physiques au lycée Aubanel d?Avignon)
André MEGEL (professeur de sciences physiques)
Il s?agit de faire créer aux participants des schémas animés avec Cabrigéomètre pour
illustrer une expérience de physique. Les participants (limités à 20) travailleront par
binômes sur un ordinateur.
Le thème choisi pourrait être « Réfraction et réflexion ». Ces animations, installées
ensuite sous forme CabriJava sur un site Internet, seront utilisées :
- en cours par le professeur pour illustrer une leçon ;
- au CDI et à la maison pour le travail personnel de l?élève.

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ATELIERS CONFÉRENCES : 11
Chimie
A14. La chimie interstellaire au laboratoire : utilisation de la technique
des matrices cryogéniques
par J.-P. AYCARD (professeur, Laboratoire PIIM - UMR 6633 - Université de Provence Marseille)
La compréhension de la structure, de la composition et de l?évolution du milieu
interstellaire, où plus de dix molécules ont été identifiées, est de plus en plus un problème
d?actualité. La technique des matrices cryogéniques semble un procédé de choix pour
reproduire en laboratoire les conditions extrêmes des nuages interstellaires et ainsi comprendre la chimie de ce milieu. Nous illustrerons notre démarche dans ce domaine en
montrant comment l?utilisation de cette technique est un préalable à l?étude des réactions
sur les surfaces des grains interstellaires.
A15. Synthèse de molécules bioactives
par M. SANTELLI (professeur, Laboratoire de Synthèse organique faculté des sciences
de Saint-Jérôme - Avenue Escadrille Normandie-Niemen - 13397 Marseille Cedex 20)
Méthodes de synthèse de molécules bioactives dans les domaines de la santé et des
produits phytosanitaires (phéromones, ...). Des exemples d?application quotidienne seront
présentés : médicaments, pilules, traitement de cultures, ...
A16. Les matériaux poreux ou pulvérulents : rôle du phénomène d?adsorption
dans leur caractérisation et dans leurs applications
par F. ROUQUEROL (professeur à l?université de Provence)
Après avoir précisé le type de matériaux considérés (zéolithes, charbons actifs,
silices, alumines, argiles activées, verres poreux...), on fera une présentation critique des
méthodes d?adsorption (notamment à partir d?une phase gazeuse) utilisées pour caractériser leur texture (aire massique, distribution de taille des pores).
On examinera ensuite certaines applications pratiques de l?adsorption : séchage,
purification, séparation ou stockage des gaz, séchage ou purification des liquides, récupération assistée du pétrole, libération contrôlée de médicaments ou d?engrais, ...

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A17. Les matériaux actifs : filtres infrarouges et marqueurs piézo-électriques
par J.-R. GAVARRI (professeur, Laboratoire des Matériaux Multiphasés et Interfaces Faculté des Sciences et Techniques - Université de Toulon et du Var)
L?exposé présente deux types de matériaux à base d?oxydes. Le dioxyde de vanadium VO2 présente une transition isolant - métal à 68 °C qui induit des modifications brutales des propriétés optiques faisant de lui un excellent candidat en tant que matériau à
commutation. A basse température il peut être transparent à certains rayonnements IR
alors qu?à haute température il devient absorbant. Nous détaillerons la transition et décrirons les conséquences dans de nombreux domaines, notamment en régulation thermique.
L?oxyde de structure pérovskite Pb(Zr,Ti)O3 ou PZT est largement utilisé dans le
domaine industriel pour des applications piézo-électriques. Nous expliquerons en quoi
consiste la propriété du PZT, en relation avec sa structure. Nous montrerons comment on
peut moduler la réponse piézo-électrique soit par dopage, soit par effets composites.
Enfin nous décrirons une application industrielle récente : détecteurs sélectifs à distance.
Chacune de ces deux parties s?intéressera à la synthèse chimique, à la structure cristallographique, aux propriétés puis aux applications concrètes du matériau étudié.
A18. Les revêtements, une histoire vieille comme le Monde
par Y. MASSIANI (professeur, MADIREL - UMR Université de Provence.
CNRS - 3, place Victor Hugo - 13331 Marseille Cedex 3)
Du placage à l?or, effectué dès l?Antiquité, aux surfaces modifiées à l?aide d?un
plasma ou d?un bombardement ionique, en passant par l?étamage du seau de nos aïeuls,
l?histoire des revêtements est vieille comme le monde mais tellement actuelle.
On montrera l?intérêt des revêtements, solution pour changer les propriétés superficielles des matériaux, on décrira quelques procédés classiques, ou plus modernes, pour
réaliser les dépôts et pour étudier leurs propriétés physico-chimiques.
Physique
A19. La chasse aux planètes extrasolaires
par Jean-Pierre SIVAN (directeur de recherche au CNRS et directeur de l?Observatoire
de Haute-Provence)
Septembre 1995, M. MAYOR et D. QUELOZ annoncent la présence d?une planète
autour de l?étoile de type solaire 51 Pegasi.
Attendue depuis des siècles, cette découverte a été rendue possible grâce aux performances hors du commun du spectrographe Élodie, au foyer du télescope de 1,93 m de
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l?observatoire de Haute Provence. Elle a ouvert un champ de recherche entièrement nouveau aux théoriciens et aux observateurs.
La cinquantaine de systèmes exoplanétaires détectée à ce jour révèle une extraordinaire diversité.
A20. Un exemple d?illustration du traitement d?images : la reconnaissance
des formes par contour actif
par P. REFREGIER (professeur, École Nationale Supérieure de Physique de Marseille)
Au travers de l?exemple particulier du développement d?une nouvelle technique de
reconnaissance des formes, on se propose au cours de l?exposé de montrer les problèmes
fondamentaux liés à ce domaine scientifique et technique.
On s?attachera de préférence à montrer quels sont les problèmes qui se posent plutôt qu?à détailler les solutions techniques utilisées. On illustrera en particulier les difficultés conceptuelles qui existent, on détaillera quelques méthodologies employées et on
présentera des exemples de résultats obtenus.
A21. Les lasers ultra performants pour la recherche : comment et pourquoi ?
par Fernande VEDEL (professeur, Physique des interactions ioniques et moléculaires UMR 6633 - CNRS - Université de Provence)
Depuis l?introduction des premiers lasers dans les laboratoires de recherche, il y a
plusieurs dizaines d?années, on a exploré puis amélioré sans cesse un grand nombre d?appariements « transitions lasantes, cavités ». On peut ainsi gagner considérablement plus
d?accordabilité, de finesse et de stabilité en longueur d?onde, apporter plus de flexibilité
dans la fabrication des pulses. L?introduction dans cette galerie des semi-conducteurs permet d?imaginer l?utilisation en masse de ces sources cohérentes, comme par exemple le
refroidissement laser.
L?atelier présentera les principaux types de lasers et leurs performances. On décrira
l?utilisation de ces outils faits main dans quelques projets ambitieux actuels de l?optique
quantique et de ses applications. On évoquera en particulier les nouvelles horloges atomiques, les condensats de Bose-Einstein, la détection des ondes gravitationnelles, le
contrôle cohérent de l?interaction entre molécules.

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A22. Microscopies en champ proche : vers l?appropriation de la dimension
nanométrique et la maîtrise des nanotechnologies
par Louis PORTE (professeur, Département des Sciences et Techniques des Matériaux et
de Surfaces - École Centrale de Lyon)
L?invention par BINNIG et ROHRER du microscope à effet tunnel, il y a une vingtaine
d?années, a ouvert un champ immense d?investigation touchant autant aux domaines fondamentaux qu?appliqués. L?observation de la matière à l?échelle atomique, dans l?espace
réel, offrait une approche nouvelle et extrêmement riche. En outre les possibilités de
manipulation et d?organisation de la matière à l?échelle nanométrique allaient fortement
contribuer à l?éclosion de ce domaine en pleine explosion qu?il est convenu d?appeler
aujourd?hui les nanotechnologies.
On présentera le microscope à effet tunnel, puis les microscopies en champ proche
descendantes directes du premier. Puis on montrera comment ces techniques de champ
proche sont devenues des outils de base dans le domaine des nanotechnologies, tant
comme outils de caractérisation que comme outils de fabrication des objets de dimensions nanométriques.
A23. Nanoélectronique : les composants utilisés dans les ordinateurs
par D. TONNEAU (professeur, Groupe de Physique des États Condensés Faculté des Sciences de Luminy - 13288 Marseille Cedex 09)
Le composant électronique de base utilisé dans les mémoires d?ordinateur est le
transistor à effet de champ du type MOSFET. Depuis le début de l?industrialisation des
ordinateurs dans les années 1970, la course à l?intégration a permis de doubler la capacité des mémoires tous les dix-huit mois (loi de Moore). L?extrapolation de cette courbe
d?évolution dans le temps permet de prévoir que des mémoires de 100 Gbit pourraient
être produites vers les années 2010-2015. La longueur du canal du MOSFET sera alors
d?environ 50 nm. On sait aujourd?hui que en dessous de cette taille critique, le MOSFET
ne pourra plus être utilisé pour fabriquer des mémoires.
La course à l?intégration ne pourra alors plus être, comme aujourd?hui, une simple
amélioration des techniques de fabrication actuelle pour diminuer la taille des composants. Il faudra repenser la microélectronique de façon fondamentale, i.e. trouver des
composants nouveaux pour remplacer le transistor et de nouvelles techniques de fabrication pour les élaborer.
Le but de cet exposé est de présenter les dispositifs dits « à un électron », actuels
candidats pour remplacer le MOSFET dans les futures générations de circuits et les nouvelles techniques de lithographie permettant de réaliser des motifs à l?échelle du nanomètre (millionième de millimètre), résolution requise pour la fabrication de tels dispositifs.
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A24. L?acoustique : une révolution dans l?étude du milieu marin
par Odile GUÉRIN-ANCEY (professeur, Université Saint-Jérôme)
L?acoustique sous-marine est une science et une technologie. L?utilisation de ses
propriétés de propagation et de réflexion dans les milieux liquides a permis d?avoir une
image instantanée, et non destructive des particules inertes et vivantes qui s?y trouvent
(sédiments, bulles de gaz, poissons, plancton...).
La vitesse du son dans l?eau, cinq fois supérieure à celle du son dans l?air, permet
de sonder 750 mètres chaque seconde. Au cours de la propagation, l?énergie sonore est
réfléchie par les obstacles sous forme d?échos dont les intensités sont proportionnelles à
certaines caractéristiques physiques de la particule comme sa taille et sa densité. La répétition des tirs permet d?obtenir la variabilité spatiale et temporelle des cibles. L?ensemble
de ces propriétés fait de l?acoustique sous-marine un outil complexe mais parfaitement
adapté à l?étude du milieu marin, à la détection des populations marines, à leurs déplacements et à l?estimation de leur biomasse.
En continu dans les bâtiments
? Exposants de matériels et éditeurs.
? Expériences de collège animées par l?APISP.
? Expositions SFP : la Science en Fête, musée d?instruments anciens.
? Dégustation et vente de produits régionaux.

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Planning des ateliers des journées nationales
Samedi 27 octobre à 9 heures
la durée de tous les ateliers est de 1 h 30 sauf A9 (2 h 30)
Numéro

Titre - intervenant(s)

A1

Physique et chimie au collège (S. Betton et J. Jourdan)

A9

Activités élèves utilisant les TICE dans les nouveaux programmes... (M. Aude et J.-C. Desarnaud)

A6

Classes préparatoires : ordinateur et/ou informatique (M. Sonneville et B. Ciroux)

A5

Les nouveaux programmes de première S et terminale S (M.-F. Karatchenzeff et E. Piganeau)

A 13

Le schéma animé en sciences physiques (J.-M. Laugier, G.Chaumeton, F. Allard et A. Mégel)

A2

La physique et la chimie en première L (G. Gallin Martel et R. Fustier)

A 12

L?image de synthèse : un outil pédagogique (J.-P. Plazza et G. Serra)

Samedi 27 octobre à 10 heures
la durée de tous les ateliers est de 1 h 30
Numéro

Titre - intervenant

A 21

Les lasers ultra performants pour la recherche : comment et pourquoi ? (F. Vedel)

A 17

Les matériaux actifs :filtres infrarouges et marqueurs piézo-électriques (J.-R. Gavarri)

A 20

Un exemple d?illustration du traitement d?images : la reconnaissance des formes... (P. Refregier)

A 19

La chasse aux planètes extrasolaires (J.-P. Sivan)

A 23

Nanoélectronique : les composants utilisés dans les ordinateurs (D. Tonneau)

Samedi 27 octobre à 14 heures
la durée de tous les ateliers est de 1 h 30
Numéro

Titre - intervenant

A 10

Histoire d?un concept scientifique : la mole (C. Bues)

A 11

Les techniques de la mesure du temps (P. Picard)

A 16

Les matériaux poreux ou pulvérulents : utilisation de la technique des matrices... (F. Rouquerol)

A 18

Les revêtements, une histoire vieille comme le Monde (Y. Massiani)

A7

Enseignement technique-enseignement scientifique (J. Winther, F. Bossert et B.Ciroux)

A3

La physique et la chimie en eeconde : premiers bilans (M. Bourgarel)

A 24

L?acoustique : une révolution dans l?étude du milieu marin (O. Guérin-Ancey)

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Samedi 27 octobre à 15 heures
la durée de tous les ateliers est de 1h30
Numéro
A 15

Titre - intervenant(s)
Synthèse de molécules bioactives (M. Santelli)

A 14

La chimie interstellaire au laboratoire : utilisation de la technique des matrices... (J.-P. Aycard)

A8

Conception de séquences pédagogiques avec Internet (J.-M. Laugier, G.Chaumeton, F. Allard et A. Mégel)

A 22

Microscopie en champ proche (L. Porte)

A4

Les TPE (G. Gallin-Martel)

Visites et excursions
Lundi 29 octobre 2001
? Des visites seront organisées au c?ur des différents pays de Provence. Le programme,
arrêté en juin, est susceptible de subir quelques petites modifications. Vous trouverez les
dernières mises à jour sur le site : http://www.udp200l.org/index.htm

VISITES D?UNE JOURNÉE
V1. L?Art du feu en Haute Provence hier et aujourd?hui
180 F par personne (repas inclus et offert par le CEA)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
? Matin : Visite du CEA de Cadarache :
? la fusion thermonucléaire contrôlée dans le laboratoire européen de TORRESUPRA ;
? le stockage des déchets radioactifs.
? Repas : au restaurant du CEA, offert par le CEA
? Après-midi : Le village de Moustiers Sainte-Marie, Cité de la Faïence :
? visite guidée du village ;
? visite du musée de la faïence ;
? visite d?une fabrique de faïence.
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V2. Pierres et Ocres du Lubéron
180 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
? Matin : Les ocres :
? découverte, à pied, du « Colorado provençal » à Rustrel (1 h 30 de marche) ;
? visite d?un atelier d?ocrier.
? Repas : Restaurant municipal à Apt (capitale mondiale du fruit confit).
? Après-midi : Le village de Gordes et l?Abbaye de Sénanque :
? promenade dans le magnifique village de Gordes ;
? visite guidée de l?Abbaye Cistercienne de Sénanque ;
? visite (si nous avons le temps) d?une fabrique de fruits confits.
V3. Sel et Camargue
180 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
? Matin : Visite de l?usine ATOFINA à Fos
? présentation des activités du groupe ;
? visite des ateliers de fabrication du chlore et du monomère vinylique.
? Repas : Restaurant d?entreprise ATOFINA.
? Après-midi : Découverte de la Camargue avec un guide :
? les salins du midi ;
? l?étang du Vaccarès (sa faune, sa flore...) - le pays d?Arles.
V4. Mer, fer et Camargue
180 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
? Matin : Visite de l?usine SOLLAC de Fos-sur-Mer.
? Du quai minéralier où sont déchargés minerais et charbons, vous suivrez toutes les
étapes spectaculaires de l?élaboration du métal (cokerie, haut fourneau, aciérie,
laminage en continu...).
? Repas : Restaurant d?entreprise de SOLLAC.
? Après-midi : Découverte de la Camargue avec un guide :
? les salins du midi ;
? l?étang du Vaccarès (sa faune, sa flore...) - le pays d?Arles.

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V5. EUROCOPTER et la Cité du Roy René
180 F par personne (repas inclus et offert par EUROCOPTER)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
? Matin : Visite d?EUROCOPTER sur les rives de l?étang de Berre :
? le banc rotor polyvalent ;
? visite d?une chaîne moderne de montage d?hélicoptère (C120).
? Repas : au restaurant d?entreprise d?EUROCOPTER, offert par l?entreprise.
? Après-midi : Visite guidée d?Aix-en-Provence :
? Les fontaines, les demeures anciennes, le Cours Mirabeau, le charme des rues de la
vieille ville...
V6. Étang de Berre d?hier et d?aujourd?hui
180 F par personne (repas inclus)
Départ : 8 h - Retour : vers 18 h 30
Cette visite consiste à faire le tour de l?étang de Berre et du Golfe de Fos en bus accompagné par deux chercheurs du Centre d?Océanologie de Marseille. Aux différentes stations prévues, ces scientifiques expliqueront les mesures effectuées par leur laboratoire
afin de modéliser pour prévoir les perturbations subies par ces deux écosystèmes et d?éviter les nuisances sur la flore et la faune.
Repas : Un repas traditionnel de pêcheur sera pris sur les bords de l?étang en compagnie
de pêcheurs qui évoqueront la pêche d?autrefois.

VISITES D?UNE DEMI-JOURNÉE
V7. Les calanques de Marseille
40 F par personne (le repas n?est pas prévu)
Départ : 8 h - Retour : vers 12 h
Nous vous proposons de découvrir, à pied, les magnifiques paysages des calanques
dans trois circuits de durée et difficultés différentes (prévoir des chaussures de sport) :
? V7.1 - Sans difficulté - sans dénivelé - durée 2 heures.
? V7.2 - Petit dénivelé - durée 3 heures.
? V7.3 - Dénivelé plus important - durée 4 heures.

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V8. La COMEX
40 F par personne (le repas n?est pas prévu)
Départ : 8 h - Retour : vers 12 h
Visite de COMEX, entreprise de réputation mondiale spécialiste des grandes profondeurs et des hautes pressions :
? les réalisations importantes de COMEX
? visite des caissons hyperbares
V9. Les savonneries de Marseille
80 F par personne (le repas n?est pas prévu)
Départ : 8 h - Retour : vers 12 h
Le savon de Marseille, une très ancienne et très importante industrie pour la ville
de Marseille.
Visite guidée de deux savonneries :
? Le Sérail : entreprise traditionnelle et familiale ;
? Chimiotechnique : entreprise moderne.
Spectacle théâtral : 40 F
Sortie théâtre dans le quartier du Vieux-Port. La troupe de théâtre « l?Atelier du Courant d?Air » interprétera une comédie grinçante d?Alexandre OSTROVSKI (1823-1886) :
« Le plus malin s?y laisse prendre »
ou
L?irrésistible ascension d?un jeune homme moscovite, GLOUMOV, qui n?hésite pas à flatter son entourage ni à séduire les femmes pour changer de condition : « Ah, qu?il est
donc difficile de se faire une situation ».

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Renseignements pratiques
CONDITIONS DE PARTICIPATION
Congressistes
Seule la qualité de « congressiste » (UdP ou non UdP) et le paiement des droits
d?inscription (260 F ou 360 F) permet d?assister aux conférences, aux ateliers et aux
expositions.
Accompagnants
Chaque accompagnant doit remplir une fiche individuelle d?inscription afin que
nous puissions gérer au mieux les différentes activités.
Les « accompagnants » ayant réglé les droits correspondants (160 F) pourront :
? bénéficier des possibilités de repas le midi (50 F) et d?hébergement hôtelier ;
? participer au dîner dansant du congrès (250 F) ;
? participer aux diverses activités culturelles et touristiques.
Nous vous proposerons des circuits pour découvrir notre ville de Marseille et sa
région.
ACCUEIL
Afin de faciliter votre accueil, indiquez, si vous le souhaitez, la date et l?heure
approximative de votre arrivée ainsi que votre provenance sur le bulletin d?inscription, à
l?endroit réservé à cet effet.
Un accueil est possible à l?aéroport si vous en faites la demande.
Jeudi 25 octobre 2001
Un accueil est organisé en gare de Marseille Saint-Charles et, éventuellement, à
l?aéroport de Marseille Provence. Un plan-guide du métro vous y sera proposé ainsi que
les renseignements nécessaires concernant la situation de votre hôtel.
Vendredi 26 octobre 2001
Les congressistes seront accueillis à la gare Saint-Charles, à l?aéroport et à partir de
8 heures dans les locaux de l?université de Provence, centre Saint-Charles, situé à 150 m
de la gare SNCF.
Vol. 95 - Juillet / Août / Septembre 2001

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DE

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DES

PHYSICIENS

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
TRANSPORT
Par la route
La faculté est située à 150 m de la gare Saint-Charles dans le centre de Marseille
(accès par l?autoroute Nord, sortie gare Saint-Charles puis suivre l?indication : faculté des
Sciences).
SNCF : Gare SNCF de Marseille Saint-Charles
? Informations-ventes : 08 36 35 35 35
? Info-horaires : 08 36 67 68 69
? http://www.sncf.fr
Vous pouvez obtenir le fichet congrès SNCF qui vous donnera une réduction (n?oubliez pas de le demander sur la fiche d?inscription). Une réservation de votre billet SNCF
est vivement conseillée : lors du même week-end a lieu le semi-marathon international
Marseille Cassis avec 15 000 participants.
Avion : Aéroport de Marseille Provence
Renseignements voyageurs :
? Téléphone : 04 42 14 14 14
? Minitel : 3615 ENVOL
? http://www.marseille.aeroport.fr
L?aéroport de Marseille Provence est situé à Marignane à environ trente kilomètres
du centre de Marseille donc de la faculté des Sciences. Des navettes assurent le transport
vers le centre-ville. Un arrêt se situe à côté de la gare Saint-Charles. Des taxis sont également à votre disposition pour gagner votre hôtel.
Grâce au numéro d?agrément ci-après, les visiteurs, participants, exposants... peuvent bénéficier du tarif Congrès Salons, dans la limite des places disponibles pour un
aller / retour effectué sur le réseau de la compagnie AIR FRANCE.

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

Sur présentation de ce document original
auprès d?un point de ventes AIR FRANCE ou agréé en France,
vous obtiendrez jusqu?à 50 % de réduction dans la limite des places disponibles
pour l?achat d?un billet aller / retour sur le réseau métropole AIR FRANCE
pour vous rendre aux journées.
Renseignements, réservation et envoi des billets à domicile
? En France
0 820 820 820 (0,79 F/ min)
ou auprès de votre agence de voyages habituelle
AGRÉMENT AIR FRANCE MÉTROPOLE : SE29811
validité : deux jours avant et un jour après le congrès.
? A l?étranger, contactez le central de réservation AIR FRANCE de votre pays.

Soit :

Agrément AIR FRANCE : SE29811
Dates de validité du 24/10/2001 au 30/10/2001

Rappelons que le titulaire d?un billet d?avion présentant l?application d?un tarif
Congrès Salons doit être à même de justifier son tarif à l?aéroport lors de son retour, par
l?un des moyens suivants :
? présentation de sa convocation ou du badge d?entrée pour la manifestation à laquelle
il s?est rendu ;
? cachet de la manifestation ou de la raison sociale sur le coupon retour du billet d?avion.
49es Journées Nationales de l?Union des Physiciens
du 26/10/2001 au 29/10/2001
Marseille
Dans tous les cas, le numéro d?agrément doit être indiqué sur le titre de transport.
Transport sur place
Durant les quatre jours du congrès, un service d?autocars assurera la rotation. La
faculté des Sciences Saint-Charles est par ailleurs aisément accessible par le métro.
Vol. 95 - Juillet / Août / Septembre 2001

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PHYSICIENS

49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
HÉBERGEMENT
Les hôtels sélectionnés sont tous situés dans le centre-ville de Marseille. Un service
de cars desservant les différents hôtels sera organisé si nécessaire. Les collègues venant
en voiture devront prévoir de garer leur véhicule dans l?un des parcs de stationnement
limitrophes (aux prix à la journée raisonnables), ou... dans la rue, ce qui n?est pas toujours aisé, même le soir !
Il a été nécessaire de louer les services de Promo-Sciences pour la gestion des
hôtels.
La fiche d?inscription placée dans le bulletin doit être coupée en deux : la partie
relative à la réservation hôtelière est à renvoyer directement à Promo-Sciences (adresse
précisée ci-dessous et dans la fiche d?inscription)
Cet organisme nous demande de préciser les informations suivantes :
Aux dates des journées UdP
se déroulera à Marseille, le semi-marathon « Marseille-Cassis »
qui attirera un grand nombre de compétiteurs.
1l est donc nécessaire de réserver votre hébergement
avant le 30 septembre 2001.
Après cette date limite. nous ne pouvons pas garantir la disponibilité des chambres.
RÉSERVATION HÔTELIÈRE
Les prix sont en FF par chambre et par nuit (petit déjeuner et taxe non inclus). Les
hôtels sont situés à proximité de la Faculté Saint-Charles (10 à 15 min à pied). L?affectation des chambres se fera en fonction de l?ordre d?arrivée des inscriptions, de vos souhaits et des disponibilités restantes. S?il ne reste plus de chambres disponibles dans la
catégorie d?hôtels que vous aurez choisie, nous vous proposerons une autre catégorie
d?hôtel ou de prix, en fonction des disponibilités restantes. Les arrhes que vous aurez versées à la réservation seront transmises à l?hôtelier. Vous réglerez le solde à votre départ.
En cas d?annulation reçue par écrit avant le 15 octobre, les arrhes seront intégralement remboursées. Après cette date, aucun remboursement ne pourra être effectué.

Hôtel ??
Hôtel ???
Résidence hôtelière avec kitchenette

1 personne
285 à 390 FF
350 FF
390 FF

2 personnes
300 à 430 FF
380 FF
430 FF

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
PROMO SCIENCES
Viviane BERNADAC & Muriel WAGNER
48, rue du Lacydon / F-13002 Marseille
Tél. : +33 (0)4 91 14 30 30 - Fax : +33 (0)4 91 90 44 87
mél. :
web : http://www.promosciences.com
Si vous disposez d?une voiture, vous pouvez envisager d?autres possibilités d?hébergement, moins onéreuses (type Formule l, Nuit d?Hôtel...) en périphérie de l?agglomération (non gérées par Promo Sciences).

REPAS
Les déjeuners des vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 octobre 2001 seront pris
au restaurant l?Escale. Pour l?ensemble des repas il est indispensable de s?inscrire à
l?avance ; aucun ticket ne sera vendu sur place ; les tickets non utilisés ne pourront pas
être repris.
DÎNER DANSANT
Ce repas aura lieu le samedi 27 octobre 2001 à 20 h au Novotel Vieux-Port.
ORDRE DE MISSION
Le ministère de l?Éducation Nationale a informé l?UdP que des instructions ont été
données aux recteurs afin que chacun de nos collègues inscrits puisse obtenir un ordre
de mission.
Dans certaines académies, les journées nationales de l?UdP sont inscrites au PAF
(Plan académique de formation) de l?académie. Renseignez-vous auprès de votre section
académique ou des organismes académiques de formation continue (Formation continue,
IUFM, etc.). Attention, il s?agit d?une procédure indépendante de l?inscription UdP aux
journées. Renvoyez donc dans tous les cas votre fiche d?inscription remplie avec soin,
sans attendre la réponse à votre demande éventuelle d?ordre de mission.
Si les journées nationales ne sont pas inscrites au PAF de votre académie, vous pouvez photocopier la demande d?ordre de mission (cf. ci-après) et la transmettre au Rectorat ou à l?IUFM par l?intermédiaire de votre chef d?établissement. Comme dans le cas
précédent, n?attendez pas la réponse pour vous inscrire aux Journées Nationales de
Marseille : les inscriptions aux diverses activités, réservations d?hôtels, etc. seront
faites dans l?ordre d?arrivée des inscriptions à l?UdP-Marseille.
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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR
STAGIAIRES IUFM ET JEUNES TITULAIRES
L?Union des Physiciens au niveau national remboursera (en partie) les frais de
déplacement des stagiaires IUFM et des professeurs titulaires depuis trois ans ou moins
de trois ans. Précisez bien sur la fiche d?inscription si vous êtes dans ce cas en indiquant
votre date de titularisation. Veuillez joindre un justificatif.
FICHE D?INSCRIPTION
La fiche d?inscription comporte un feuillet en deux parties inséré en encart volant
dans le bulletin. Chaque congressiste et chaque accompagnant doit remplir une fiche
d?inscription et une fiche d?hébergement.
La fiche d?inscription sera envoyée, accompagnée d?un chèque à :
UNION DES PHYSICIENS
BP 47
13823 CABRIES CEDEX
Chèque établi à l?ordre de « Union des Physiciens » ; aucune inscription ne sera
prise en compte si elle n?est pas accompagnée du chèque.
Date limite de réception des inscriptions :
28 septembre 2001
Puis chaque congressiste doit remplir la fiche d?hébergement et la renvoyer à :
PROMO SCIENCES
Viviane BERNADAC & Muriel WAGNER
48, rue du Lacydon - F-13002 MARSEILLE
accompagnée du chèque ou de l?autorisation de prélèvement par carte bancaire, correspondant au montant des arrhes. Vous recevrez une confirmation de votre inscription
accompagnée de tous les documents nécessaires à votre séjour. Si vous n?avez rien reçu
le 21 octobre 2001, contactez Promo Sciences.
Pour nous contacter
site internet :
adresse internet :
adresse postale :

http:// www.udp2001.org/index.htm


UNION DES PHYSICIENS
BP 47 - 13823 CABRIES CEDEX
BUP no 836

VIE

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49es JOURNÉES NATIONALES DE L?UNION DES PHYSICIENS ? 49es JOUR

Les 49es Journées Nationales de l?UdP en Provence
Marseille : du vendredi 26 au lundi 29 octobre 2001

Demande d?ordre de mission
NOM :............................................................ Prénom : .......................................................
Adresse professionnelle
Académie :.............................................................................................................................
Fonction :...............................................................................................................................
Grade :......................................................................................... Échelon : .........................
Nom de l?établissement : ......................................................................................................
N° : ................ Rue : .............................................................................................................
Code postal :.......................... Ville : ....................................................................................
N° téléphone :................................................
Adresse personnelle
N° : ................ Rue : .............................................................................................................
Code postal :.......................... Ville : ....................................................................................
N° téléphone :................................................
Avis du chef d?établissement
...............................................................................................................................................................................................................................................................................................

...............................................................................................................................................................................................................................................................................................

...............................................................................................................................................................................................................................................................................................

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Allocution
Prononcée le 26 octobre 2001 en ouverture
des 49es journées de l?Union des Physiciens à Marseille
par Claude BOICHOT
Doyen de l?inspection générale
de sciences physiques et chimiques fondamentales et appliquées

Madame l?Inspectrice d?académie représentant monsieur le Recteur, madame la Présidente de l?Union des Physiciens, messieurs les Présidents des universités, messieurs les
représentants des collectivités territoriales, monsieur l?Inspecteur général, mesdames et
messieurs, chers collègues,
Qu?il me soit d?abord permis, madame la présidente, de me tourner plus particulièrement vers vous pour vous remercier de me permettre à nouveau de m?exprimer devant
la communauté des professeurs de sciences physiques et chimiques fondamentales et
appliquées puisque telle est la nouvelle enseigne de nos disciplines : comme vous le
voyez notre maison est vaste? Votre invitation, datée du 12 septembre 2001, votre invitation me demandait de bien vouloir accepter de présider les journées de Lille? cet acte
manqué traduirait-il le fait que vous seriez, madame la présidente, rebelle à l?application
de l?étude des phénomènes dépendant du temps ? ?
Avant de reprendre l?inventaire des indicateurs permanents qui caractérisent nos disciplines, inventaire que j?avais déjà esquissé à Lille, je voudrais avoir, et je pense avec
vous tous réunis, une pensée attentive, reconnaissante et finalement affectueuse pour tous
nos collègues de Toulouse et pour leurs élèves frappés dans leur existence, dans leur chair
et dans leur esprit. Je sais quelles réponses les professeurs ont apportées à cette situation
inédite et catastrophique. Je sais quel élan les a portés pour faire que rapidement les élèves
retrouvent un accompagnement scolaire bien sûr, mais tellement plus que cela, un accompagnement personnalisé et chaleureux. Ces gestes là comptent définitivement dans la vie
des adolescents et je suis heureux aujourd?hui, au nom de l?institution, au nom de mes collègues inspecteurs généraux et territoriaux, je suis heureux de pouvoir témoigner de notre
gratitude et reconnaissance à tous ceux dont l?engagement a été exemplaire dans ces circonstances douloureuses. Il va sans dire que la nature même de ces événements nous interroge plus directement, nous les professeurs de sciences chimiques fondamentales et appliquées. La science et la place qu?on lui donne, les applications de la science et les usages
que l?on en fait sont des questions premières qui nous assaillent avec une acuité renouvelée. Les réponses ne sont pas simples et ne doivent en aucun cas être simplistes il nous
appartient, chacun à notre place ; de participer activement au débat qui engage si profondément notre avenir. Dans ce débat, comment ne pas voir que les professeurs de sciences
physiques et chimiques fondamentales et appliquées ont une place singulière.
Vol. 96 - Janvier 2002

Claude BOICHOT

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DE

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DES

PHYSICIENS

Je vous propose maintenant d?actualiser quelques données dont la connaissance est
essentielle pour apprécier le rôle de nos enseignements.
Le poids relatif des classes de terminales S dans l?ensemble des terminales, qui
n?avait cessé d?augmenter continûment depuis l?année 1995 en passant de 31 % à 32,1 %
en 1999, a reculé à 31,3 % en 2000. Certes, dans le même temps, le pourcentage des
élèves filles dans ces classes est passé de 41 % à 42,9 % et finalement 43,2 % en 2000. En
données brutes entre les rentrées 1999 et 2000 nous avons enregistré une « perte » de
8 523 élèves en terminales S. Les classes de la voie STI voient leurs effectifs se stabiliser à 9,4 % des effectifs totaux alors qu?elles perdaient régulièrement des élèves depuis
1995 (11,5 %).
La filière STL, elle, progresse légèrement avec 1,6 % des effectifs (1,5 % en 1999)
et on y observe un pourcentage élevé et toujours croissant de filles : 47,9 % en 1995,
53,9 % en 1999 et 55 % en 2000.
Ces constats montrent tous la nécessité de revitaliser la voie technologique. Il est
clair que l?orientation vers la voie technologique est, et reste, la grande question posée
et qu?elle est évidemment au c?ur des réflexions contenues dans le rapport de mon ami
Bernard DECOMPS.
Comment, à ce moment, ne pas parler des évolutions des contenus des programmes
de sciences physiques et chimiques des voies STI, STL, SMS, évolutions rendues nécessaires par la mise en place des nouveaux programmes de seconde générale et technologique. Je comprends le désenchantement, pour ne pas dire la colère, de tel ou tel professeur qui porte les enseignements de physique ou chimie dans ces classes et qui doit,
depuis la rentrée, imaginer des aménagements pédagogiques sans cadre officiel précis ;
je sais aussi que l?intelligence adaptative existe et que nous la constatons lors des inspections. Les aménagements de ces programmes ont été mis au point par les corps d?inspection en relais avec les professeurs des filières concernées et le projet a été rendu à la
direction de l?Enseignement scolaire le 17 juin 2001 ; la commande avait été passée fin
mai, oui fin mai de la même année, fin mai seulement? Les textes corrigés des programmes et des commentaires de toutes les classes de premières des séries technologiques seront maintenant très rapidement disponibles sur le serveur EDUSCOL. Je vous
indique un petit détail en passant : pour bon nombre d?entre eux il n?existait pas de version numérisée. L?examen des programmes des classes terminales a été mené globalement avec celui des programmes des classes de premières pour maintenir une cohérence
d?ensemble et ce travail doit déboucher très rapidement sur une publication réglementaire. Je renouvelle de la façon la plus claire la confiance de l?inspection générale aux
professeurs qui enseignent dans la voie technologique. Nous devons tous être attentifs
aux propositions qui viseraient à dynamiser les formes d?excellence qui y sont mises en
?uvre de façon spécifique et intelligente.
Cette intervention de l?inspection générale au niveau des programmes est singulière
puisque je répète et confirme mon propos tenu déjà à Lille : les nouveaux programmes
Allocution aux journées nationales de Marseille

BUP no 840

BULLETIN

DE

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PHYSICIENS

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de sciences physiques et chimiques des classes de seconde générale et technologique, de
première S et de terminale S ne doivent rien, assurément rien, à l?inspection générale.
L?inspection générale, placée auprès des ministres, conduit de façon permanente,
c?est-à-dire dans la durée, des missions d?évaluation, d?expertise et d?encadrement. Elle
évalue par exemple cette année la mise en place des nouveaux programmes de seconde
pour en apprécier, en particulier, les effets induits en matière d?orientation vers les voies
scientifiques et technologiques. Elle propose dans le cadre de son expertise l?intégration
stricte de l?épreuve dite d?évaluation des capacités expérimentales dans la maquette du
baccalauréat 2003. Un enseignement expérimental doit en effet être validé en cohérence
avec sa pratique dans les classes.
L?inspection générale encadre enfin, avec les corps d?inspection territoriaux, les
actions de formation corrélatives à la mise en place des nouveaux programmes de première et terminale, comme elle préside ou co-préside les jurys des concours de recrutement agrégation, CAPES, CAPLP.
Revenons à la voie générale et aux choix de spécialité.
Le poids relatif de la spécialité physique-chimie en terminales S-SVT a encore progressé il est maintenant de 32,8 %, il sera finalement passé de 24 % en 1994, à 31,3 %
en 1999 pour atteindre 32,8 % en 2000 et ceci, soit dit en passant, avec les programmes
tels qu?ils sont. Je me plais à répéter que cette réussite, car c?est une réussite qu?il ne faut
pas bouder, cette réussite est la vôtre chers collègues et elle constitue une bonne raison
d?espérer.
La session de juin du baccalauréat 2001 a apporté au moins une singularité et de
nombreux enseignements.
La novation forte a été la mise en place de sujets construits pour être traités sans
l?usage de la calculatrice. Cette disposition réglementaire existait, existe encore
d?ailleurs, nous l?avons simplement utilisée et nous pourrions encore le faire. Cet événement a été globalement porté par les professeurs et leur adhésion à cette initiative a lissé
bien des réactions locales, affectives plus que raisonnées. Je souhaite vous remercier
toutes et tous et tout particulièrement votre association, madame la présidente, pour l?aide
déterminante que vous nous avez alors apportée. La cohésion de notre communauté
scientifique est toujours une réponse adaptée aux grands enjeux.
Un mot sur la situation post-baccalauréat pour constater la permanence des observations faites il y a un an.
Les effectifs des classes préparatoires scientifiques de première année qui avaient
retrouvé la croissance depuis 1999 après avoir connu une décroissance en 1996-19971998 marquent le pas (? 232 étudiants sur un total de 19 078). Dans le même temps les
classes de seconde année décroissaient continûment, essentiellement par la perte des
redoublants, mais elles marquent cette année un redressement (+ 420 sur 18 050) qui
assure finalement la croissance de l?ensemble.
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Claude BOICHOT

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L?UNION

DES

PHYSICIENS

Il est remarquable de constater qu?à la session 2001 il y a eu 13 935 places offertes
aux concours alors que dans le même temps 13 018 étudiants entraient en seconde
année? Oui, nous y sommes, le flux des étudiants est inférieur au flux des places
offertes? Que dire alors de la sévérité extrême de la sélection des concours dénoncée
ici ou là par des bonimenteurs et bonimenteuses de tout poil qui s?expriment en oubliant
de faire la moindre bibliographie ?
Cette situation mérite d?être expliquée et largement commentée aux élèves des
classes terminales et surtout à ceux dont l?environnement familial est le plus fragile et
qui rechigneraient à entreprendre ces études. Il faut aussi mémoriser le fait, par exemple,
que dans les quatre voies généralistes le rapport nombre de places offertes sur nombre
d?étudiants inscrits est de 71 % en filière MP, de 77 % en filière PC, de 85 % en filière
PSI et de 89 % en filière PT.
Ces indications chiffrées doivent être intégrées dans les conseils à l?orientation que
ne manquent pas de solliciter les familles ; il est temps d?actualiser les informations dans
ce domaine pour ne pas véhiculer des idées anciennes et fausses ou porteuses de pseudo
hiérarchies sans signification.
Je n?ai certes pas épuisé tous les constats. Mais en réalité, tous montrent que quelle
que soit la gravité d?une situation, celle-ci ne saurait trouver remède ou solution en
dehors de la pratique de l?intelligence et de l?engagement au bien commun.
En effet nous devons tous avoir, et nous avons tous je le sais, la même ambition et
la même volonté : faire que nos enseignements profitent aux élèves, les élèves, ceux et
celles qui doivent s?élever ou que nous devons élever. La démarche intérieure aboutissant
à une compréhension nouvelle qu?il s?agisse de physique, chimie, philosophie, mathématiques est toujours hésitante, incertaine, faites d?avancées, de reculs, d?impasses explorées, d?obstacles apparemment insurmontables, infranchissables et soudain vaincus ou
dépassés, de découragements devant des mots ou des formules qui semblent autant d?ennemis, cette démarche intérieure est aussi faite d?enthousiasmes lorsque des évidences et
des lumières sont soudain entraperçues. Alors le travail intime de la pensée, comme disait
BACHELARD, a posé la marque de la connaissance nouvelle.
Le rôle premier et irremplaçable de l?enseignant est de favoriser cette démarche qui
est celle de la construction dynamique et interactive de l?intelligence. Cette construction
doit mener à la réalisation d?un édifice aux multiples fonctions dont il faut emboîter les
divers éléments en respectant leur cohérence. Le professeur doit dans la mesure du possible accompagner, je n?ai pas choisi ce terme au hasard : accompagner, accompagnement? le professeur doit donc participer au cheminement décrit plus haut en suivant les
pas de l?élève pour lui signaler les erreurs d?interprétation avant qu?il soit par trop engagé
dans des voies fautives. Le professeur doit aussi laisser à l?élève la liberté de s?égarer
provisoirement : c?est bien souvent après constatation d?une erreur que le raisonnement
juste est réellement assimilé.
Enseigner est donc un art et cela vous le vivez quotidiennement. Cet art exige une
Allocution aux journées nationales de Marseille

BUP no 840

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DE

L?UNION

DES

PHYSICIENS

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grande modestie car le chemin finalement découvert par l?élève pour parvenir à comprendre est souvent bien différent de celui que nous avions parcouru nous même. La
transférabilité de notre propre expérience est souvent inopérante. Cette constatation est
naïve pour vous tous mais elle mérite d?être rappelée. La classe est un corps vivant et la
conduite de toute classe est un processus dynamique qui ne peut pas et qui ne doit pas
se réduire à l?application de telle ou telle technique. La liberté pédagogique prend justement ses racines dans la nature vivante des classes. La liberté pédagogique est consubstantielle à la fois de la grandeur et des difficultés de notre métier.
L?élève qui ne comprend pas et qui le dit, est celui qui fait le plus évidemment
preuve d?intelligence, car il a compris qu?il n?a pas compris et c?est ce qui est le plus difficile à comprendre. Il faut le remercier car il fait un cadeau à tous ceux qui, autour de
lui, croyaient à tort avoir compris.
Vous avez tous, mesdames et messieurs, l?intelligence de ces situations qui font
votre quotidien, vous savez tous quelle disponibilité exigeante d?écoute est indispensable
à la meilleure conduite d?une classe et c?est bien entendu dans les classes que se gagne
ou se perd la bataille pour la connaissance et donc pour la liberté de penser.
Quelles que soient les qualités de tel ou tel document de travail, d?accompagnement,
mis en ligne ou pas, celui-ci ou ceux-ci contiennent des données figées statiques dont la
mise en ?uvre dans une classe suppose toujours l?appropriation, la recherche de l?autonomie, l?exercice de l?esprit critique, toutes qualités que nous cherchons à développer
d?ailleurs chez nos élèves avec l?émergence des pédagogies de projet comme les TPE
(Travaux personnels encadrés) par exemple. La conduite de la classe ne saurait donc se
réduire à l?application zélée et technicisée de documents préconstruits. Il est par contre
indispensable d?échanger, de communiquer, de mutualiser les recherches surtout dans une
période de transition où tant d?efforts sont demandés.
Je voudrais maintenant reprendre à mon compte un diagnostic très éclairé de Pierre
LÉNA.
Vous le savez tous, nous avons devant nous une génération qui, face à la science,
hésite, trébuche et même, indifférente ou critique, rejette cet héritage que nous voulons
lui transmettre. Le message est flou, le diagnostic en est malaisé mais les faits sont là,
portés par l?air du temps, la société, les médias, les parents même. Les propos sont rudes,
absurdes parfois, À quoi ça sert ? On peut vivre sans... C?est trop dur pour moi? Nul
ne songerait à nier que les savoirs, ces fameux savoirs qui doivent être ou ne pas être
enseignés, ont subi une mutation extraordinaire en moins d?un demi siècle. Spécialisation, croissance vertigineuse de l?information, abstraction et distance croissante au monde
sensible, complexification extrême sont aisées à souligner. Devant cette explosion l?information a pris le pas sur la connaissance. Or l?information n?est pas la connaissance :
on peut être informé de tout et ne rien savoir !!! Le mûrissement de l?information et sa
transformation ne peut se faire que par un travail intime de la pensée, un travail oui? de
toute façon un travail? Le passage de l?information à la connaissance suppose l?usage
Vol. 96 - Janvier 2002

Claude BOICHOT

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de règles qui structurent les savoirs : les règles de la démonstration mathématique, les
règles de l?argumentation historique, etc. Ces règles sont les bases permanentes qui permettent de construire progressivement les savoirs scolaires qui doivent monter vers les
savoirs savants.
L?authentique connaissance doit être faite de l?intérieur, en privilégiant le « faire »,
sans oublier que l?outil mathématique, même considéré avec mesure reste indispensable
à toute possibilité de modélisation sans laquelle la science perd sa capacité à vouloir
tendre à une dimension universelle.
Nos disciplines sont particulièrement propices à exercer les élèves à la rencontre du
Réel qui résiste. Cette confrontation est toujours porteuse d?humanité et de modestie, nos
échecs dans cette confrontation ne sont pas opposables aux autres comme dans un débat
ou une joute oratoire mais ils nous montrent rapidement la finitude et l?irréversibilité de
notre condition d?Homme. La multiplicité des formes concrètes d?organisation de la
matière, la richesse de comportement des innombrables objets de la nature rend toujours
plus grand le hiatus entre les explications générales et la compréhension détaillée des
faits. Le programme qui consiste à remplacer du visible compliqué par de l?invisible
simple, selon les mots de Francis PERRIN, ne saurait prétendre à l?universalité ; l?invisible
aussi peut être compliqué et, tel le vivant, ne guère se plier aux méthodes dites éprouvées de la physique : expérimentations dûment reproductibles et formalisation mathématique sophistiquée. C?est dire a fortiori que la physique rencontre effectivement des
limites et que l?idée d?une théorie ultime ou d?une théorie du Tout, selon laquelle le réel
obéirait à un petit nombre de lois fondamentales est, pour le moins, hasardeuse.
En ce début de siècle la modélisation a acquis dans toutes les disciplines techniques
une importance incontournable. L?intérêt de la modélisation est multiple mais son apport
fondamental est de tendre à remplacer, dans diverses opérations, les processus physiques
par des objets mathématiques censés avoir le même comportement, implantés dans un
calculateur numérique avec toute la commodité entraînée par cette substitution. Belle
pétition de principe? à condition que les modèles soient validés c?est-à-dire qu?ils se
comportent effectivement comme le processus qu?ils prétendent représenter. Il est en effet
plus facile et plus économique de taper sur le clavier d?un calculateur qui contient un
modèle d?aile d?avion que de mettre une maquette dans une soufflerie, mais si cela est
maintenant possible, c?est grâce au nombre considérable d?heures d?essai passées à vérifier le pouvoir prédictif du modèle aérodynamique générique de toutes les ailes d?avion.
Vouloir remplacer un processus physique dans toute sa complexité par une formule
logico-mathématique qui, quelle que soit sa sophistication, sera toujours limitée est un
acte prétentieux. La sagesse impose d?espérer au mieux une analogie de comportement
plutôt qu?une identité. S?éloigner de la réalité physique perçue et ne plus voir le monde
réel que comme une suite de logiciels spécifiques amène à des déboires d?autant plus
graves qu?ils ne se manifestent que tardivement au moment de l?utilisation du modèle,
que ce soit pour la réalisation d?un objet construit sur une CAO à base de modèles ou
pour synthétiser une loi de commande prédictive de processus. La sophistication de nos
Allocution aux journées nationales de Marseille

BUP no 840

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formalismes croît plus vite que notre capacité à en maîtriser le sens ; comment à ce
moment ne pas citer MAXWELL qui, il y a plus d?un siècle s?écriait déjà : nos équations
semblent plus intelligentes que nous !!!
L?éveil du désir de science, sa nourriture et le passage au plaisir des sciences demeurent donc des exigences premières et tout doit être fait pour y concourir ; telle est en particulier la légitimité d?un enseignement scientifique aux divers stades de notre système
éducatif. Je rejoins ici l?analyse pertinente et forte que vous avez tracée, madame la présidente, à propos du collège et à propos de l?impérieuse nécessité d?une pratique expérimentale de qualité. Cette confrontation au réel qui résiste par la pratique expérimentale
est une école de modestie et d?humilité, elle a des effets sociétaux qui s?inscrivent par
exemple dans la réduction des violences à l?école.
Nous ne devons pas accepter la certitude de la majorité des adolescents selon
laquelle ils ne seraient pas faits pour comprendre et en particulier pour comprendre les
sciences physiques et chimiques. À chacun, je dis bien à chacun, nous devons montrer la
capacité de se frayer, dans la jungle des possibles, un cheminement autonome, de défricher une piste encore inexplorée. Ils sont tous disponibles pour des aventures inouïes et
la responsabilité du système éducatif c?est d?apporter à chacun, quelles que soient ses
possibilités intellectuelles apparentes, les moyens d?être un peu moins myope face au
réel.
Il n?y a pas de science achevée, finie ! La physique par exemple n?épuise pas la réalité, elle en donne une image voilée. Elle donne bien moins des réponses définitives et
péremptoires qu?elle ne suggère des nouvelles questions toujours plus paradoxales. La
science c?est comme le bonheur, cela se construit tous les jours. Alors tous ensemble
mobilisons-nous pour que les élèves adhèrent à notre discours et découvrent les savoirs
comme des saveurs et se laissent porter par le plaisir des sciences pour s?engager vers les
métiers de sciences dont notre pays a tant besoin.
Je voudrais conclure en citant un texte du biologiste Jean ROSTAND. Ce texte qui
traite de la vérité a des résonances singulières depuis les événements du 11 septembre
2001. Je cite Jean ROSTAND : « la vérité que je révère, c?est la modeste vérité de la
Science, la vérité relative, fragmentaire, provisoire, toujours sujette à retouche, à correction, à repentir, la vérité à notre échelle, car tout au contraire je redoute et je hais la
vérité absolue, la vérité totale et définitive, la Vérité avec un grand V qui est la base de
tous les sectarismes, de tous les fanatismes et de tous les crimes ».
Au fond, mesdames et messieurs, chers collègues, nous voyons bien que l?idéologie de la raison pure se retourne vite en déraison et que la rationalité ne peut se contenter d?une science technicisée et déculturée. Un enseignement de la science qui n?apprend
pas à penser n?est pas un enseignement de la science, il est un enseignement de la soumission. La conscience humaine est comme la science toujours à construire. Mon intime
conviction est que nous n?y arriverons que par l?éducation. L?accès au savoir, l?éducation
à la liberté et à l?exercice du jugement sont les remparts les plus sûrs contre les fanaVol. 96 - Janvier 2002

Claude BOICHOT

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BULLETIN

DE

L?UNION

DES

PHYSICIENS

tismes et les intégrismes de tout bord. Plus que jamais notre école doit être le lieu privilégié où les différences se rencontrent, apprennent à se connaître, où s?acquièrent dans la
sérénité une culture et des références communes qui permettent de vivre ensemble dans
le respect des origines, de l?histoire et de la religion de chacun.
Je vous remercie de votre attention.

Allocution aux journées nationales de Marseille

BUP no 840