Montpellier (1983)


Montpellier (1983) Presque tout sur le congrès

LES PARUTIONS DANS LE BUP
Journées nationales de l?Union des physiciens
? Programme ...........................................................................................................................3
? Renseignements pratiques .....................................................................................................5
? Résumé des conférences........................................................................................................7
? Liste des ateliers ..................................................................................................................11
? Liste des visites ....................................................................................................................12
? Fiches d?inscription .............................................................................................................13
Comptes-rendus des ateliers
? Atelier n° 1 : non communiqué
? Atelier n° 2 : évaluation dans le premier cycle .....................................................................21
? Atelier n° 3 : enseignement technique .................................................................................22
? Atelier n° 4 : techniques d?évaluation dans le second cycle...................................................24
? Atelier n° 5 : le point sur l?expérimentation des nouvelles modalités en première (A et B) ...25
? Atelier n° 6 : commission laboratoire...................................................................................27
? Atelier n° 7 : atelier de chimie.............................................................................................28
? Atelier n° 8 : informatique ..................................................................................................30
? V?u - Assemblée générale - Formation des maîtres .............................................................31

1309

BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS

Journées

nationales
de l?Union
des Physiciens

MONTPELLIER

: 10-11-12-13-14

novembre

1983

Les journées se dérouleront à l?université des Sciences et
Techniques du Languedoc (U.S.T.L.), place Eugene-Bataillon à
Montpellier,
sous le patronage de M. le Député-Maire de Montpellier et
de M. le Président du Conseil Général de l?Hérault,
et sous la présidence de M. le Recteur de l?Académie de Montpellier et de M. CROS,Inspecteur Général.
PROGRAMME
Jeudi 10 novembre 1983 :
Un service d?accueil sera organisé, en tant que de
besoin aux gare, aéroport et U.S.T.L. L?horaire sera
communiqué sur l?accusé de réception d?inscription.
14h30 Ouverture
l?U.S.T.L.

des journées, grand amphithtitre

de

15h30 Conférence Ci : QL?Explosion primordiale de PUnivers ., par M. le Professeur ANDRILLAT, de 1?U.S.T.L.
18h 30 Réception a l?Hôtelde-Ville.
Vendredi 11 novembre 1983 :
8 h 30 Conférence C2 : « Polymeres conducteurs n, par
M. le Professeur GALTIER, de l?U.S.T.L.
lOh30

Conférence C3 : u:Le microscope acoustique B, par
MM. ROUZEYRE et ATTAL, professeurs à 1?U.S.T.L.

12h30 Repas au lycée Joffre.
14h 30 Ateliers pédagogiques.
Soirée-Spectacle (voir fiche d?inscription).
20 h 30 u Madame Butterfly », de PUCCINI, mise en scène de
Gian-Paolo ZENARO. Production de 1?Opera du Nord

.

1310

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

avec l?Orchestre
régional
Théâtre de Montpellier.
21 h

de Montpellier

: au Grand

« La Charrette
des Caymans », Comédie de RUZZANTE,
par le Théâtre
populaire
des Cévennes,
Direction
Guy VASSAL, Salle Molière.

Samedi 12 novembre
1983 :
8 h30 Conférence
Cd : « Chronomètres
et traceurs
isotopiques », par M. LANCELOT,
professeur
à l?U.S.T.L.
10 h30-

12 h30 Fin
conclusions.

12 h 30

Repas

14h-16h

Findesateliers5-6-7-8.
En parallèle,
à partir
de 10 h 30 : Exposition
livres et de matériel
scientifique.

20h

au

des ateliers
Restaurant

1 - 2 - 3 - 4. Rédaction
Universitaire.

Soirée
buffet
campagnard
domaine ,de Grammont
(service

Dimanche
9h

12 h 30

Repas

14 h 30

Compte rendu des ateliers
rale de l?U.D.P.

Lundi
9h

Restaurant

14 novembre
1983 :
Conférence
C5 : « Les
fin du néolithique
en
de Fontbouisse
», par
Direction
?des Antiquités
de Nages », par M.
C.N.R.S.

11 h 30

Repas

au Restaurant

13h

Départ
Retour

des visites.
prévu suivant

Fin du Congrès.

de

buffet
dansant,
de cars prévu).

13 novembre
1983 :
Matinée
réservée à 1?Inspection
Générale.
Thème
: Chimie,
partie
du programme
aux Terminales
D.
au

des

au

spécifique

Universitaire.
suivi de l?Assemblée

Géné-

Communautés
paysannes de la
Languedoc
Oriental.
Civilisation
M. GUTHERZ,
Conservateur
à la
préhistoriques,
et « Oppidum
Pu, Chargé de Recherches
au
Universitaire.
les visites

entre

17 h et 18 h.

BULLETIN

DE L'UNION

Renseignements

I

A lire

impérativement

1311

DES PHYSICIENS
pratiques

AVANT

de remplir

les

fiches.

I

Ordre de mission. - Avec la mise en place des missions académiques à la formation
des enseignants,
l?attribution
?des ordres
de mission
relève des Chefs de mission;
c?est pourquoi
VOUS
devez envoyer la fiche no 2 au Chef de mission de votre académie
par voie hiérarchique.
Au moment
de mettre
sous presse, la situation
est assez
floue : dans certaines académies,
vos responsables
ont reçu des
assurances,
dans d?autres, c?est très vague.
Nous prenons contact avec les Chefs de mission.
De toute façon, nous vous demandons
de remplir
la fiche
no 2 bis pour nous permettre
une utilisation
éventuelle
si, d?ici
le 25 septembre,
une porte venait à s?entrouvrir.
Nous rappelons
que, jusqu?à
présent, les ordres de mission
ne permettaient
que le remboursement
des frais de transports
et accessoires
inhérents
aux délais de route.
Si vous renoncez
à ce remboursement,
peut-être
vous est-il
possible d?obtenir
un ordre de mission sans remboursement.
Il ne faut pas négliger
le fait que les Rectorats
pourraient
décompter
les journées
des 10 et 14 novembre
sur le contingent
de 6 demi-journées
que, dans certaines académies, ils ont accepté
d?attribuer
à chaque enseignant
au titre de la formation.
Il est indispensable
que, dans chaque académie,
des ordres
de mission soient attribués
pour que, dès cette année, les journées de l?Union
des Physiciens
prennent
place dans les P.A.F.
Au cas où votre inscription
tion ?d?un ordre de mission :
1) Prévenez votre responsable
2) Indiquez-le
dans l?encadré

serait

conditionnée

à l?attribu-

académique.
Fiche no 1 (verso).

3) Remplissez
le verso de la Fiche no 5.
4) Ne prévoyez
pas d?assister
à la soirée
lyrique
«Madame Butterfly » pour laquelle nous devons impe?rativement
et définitivement
prendre les places le 26 septembre.
Nous espérons que, comme par le passé, des ordres de mission soient accordés. Vos responsables
nationaux
et académiques
feront
le maximum
mais, d?autre
part, les organisateurs
des,
journées
souhaitent
que, sans négliger
toutes
les démarches

?

1312

BULLETIN

DE L?UNION

DES

PHYSICIENS

pour obtenir
des ordres de mission, vous acceptiez
cette année
de faire le moins d?inscriptions
conditionnelles
possibles, simplement parce que nous risquons
d?ignorer
jusqu?à
votre arrivée
si vous avez ou non obtenu cet ordre (dans le passé, certains
sont arrivés
après le départ des congressistes).
Nous demandons
aux responsables
académiques
de s?informer
et de nous informer
dès que possible des suites données.

Brièvement :
1) Nous vous indiquerons
l?horaire
de l?accueil
sur l?accusé
de réception.
2) Un service de cars assurera
les différents
transports
:
U.S.T.L. - Lycée Joffre - Grammont...
; les points de ramassage seront indiqués.
3) Si vous empruntez
le T.G.V., n?oubliez
pas de réserver
votre place. (Nous ne connaissons
pas encore les horaires
T.G.V. qui vont être modifiés
grâce à l?utilisation
complète
de la nouvelle voie).
4) Le retour en ville est assuré par car vers 18 h. Le repas
du soir est à la libre disposition
de chacun.
5) Le départ pour les visites aura lieu du restaurant
universitaire - retour en gare.
6) Pour les accompagnateurs
qui ne participent
pas aux activités de l?U.S.T.L.,
les cars de la ville
peuvent
les
conduire
au campus pour les repas de midi.
7) Inscription
: envoyez les fiches nos 1, 2 bis, 3, 4, 5 avant
le 25 septembre
à :
NICOD
J.,
10, impasse de l?orangerie,
34100 Montpellier.
Si vous n?êtes pas concernés par une ou plusieurs
fiches,
joignez-les
en ayant soin de les barrer
préalablement
d?une croix.
Joindre le chèque global libellé à :
U.d.P. Montpellier,
C.C.P. 261764 X Montpellier.
Joindre une enveloppe 14 x 21, timbrée à (ex. 3,60 F), libellée à votre adresse + une enveloppe
timbrée
à 2 F à
votre adresse pour confirmation
de la réservation
d?hôtel.
8) Envoyez la Fiche no 2 au Chef de mission
académique,
par la voie hiérarchique.
9) Si votre inscription
est conditionnelle,
prévenez votre responsable académique;
remplissez
le verso de la Fiche no 5.

BULLETIN

DE L'UNION

RESUME

Cl

L?EXPLOSION

DES PHYSICIENS

1313

DES CONFERENCES

PRIMORDIALE

DE L?UNIVERS

par M. ANDRILLAT,
Professeur
à l?Université
des Sciences et Techniques
du Languedoc,
Directeur
de l?observatoire
de St-Michel de Provence.
On s?accorde aujourd?hui
à représenter
les phénomènes
cosmologiques
à l?aide d?un espace courbe, dont la courbure
est
variable
au cours du temps cosmique.
Les modèles
,d?univers
retenus présentent
une expansion
décélérée
de l?espace.
Cette
phase d?expansion
présente
une origine
dans le temps. C?est le
Big Bang ou explosion
primordiale
de l?univers.
Une loi thermique
simple relie la température
du rayonnement universel au facteur de courbure
de l?espace. On peut ainsi
trouver
dans les tout premiers
instants
de l?univers
des températures
aussi élevées que l?on souhaite.
L?univers
pritnordial
a
donc été régi par une physique des hautes énergies où se trouvait
réalisée notamment
la synthèse, par paires, de toutes les particules et antiparticules
élémentaires.
L?univers
apparaît
alors
comme un champ d?application
idéal pour les théories physiques
les plus modernes,
notamment
les théories
de grande
unification qui entrevoient,
parmi leurs prédictions,
la ,désintégration
du proton.
Une conséquence
importante
serait l?absence
d?antimatière, à grande échelle, dans l?univers.
On s?intéressera
également
à la nucléosynthèse
primordiale
des éléments
qui ne semble pas avoir pu dépasser
celle de
l?hélium.
Enfin, on explique
le caractère
thermique
du rayonnement
de 3 K par la présence d?un état dense, où les photons
étaient
en interaction
avec la matière
d?un univers
opaque,
dans un
passé lointain
de l?histoire
évolutive
du cosmos.

METAL

Cz LE POLYACETYLENE :
OU SEMWONDUCTEUR
ORGANIQUE
par M. GALTIER,
Professeur
à l?Université
des Sciences et Techniques
du Languedoc.

Bien que la possibilité
de polymériser
depuis assez longtemps,
le polyacétylène

l?acétyléne
soit connue
n?est devenu un objet

1314

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

de grand intérêt que depuis que l?on sait le fabriquer sous forme
de films et que la possibilité de le #doper a été reconnue.
Ce terme de dopage recouvre toutefois une réalité bien différente de celle qui concerne les semi-conducteurs
classiques. Une
très grande variété de composés chimiques permet de doper
de façon très aisée le polyacétylène jusqu?à des taux considérables
(de l?ordre de 0,25 mole de dopant par CH).
Lorsqu?il est peu dopé (ou pas dopé du tout), le polyacétylène
présente quelque ressemblance avec les semi-conducteurs
classiques. Il s?en distingue toutefois par la nature des porteurs de
charges qui ne sont ni les électrons dans la bande de conduction,
ni les trous dans la bande de valence, mais des excitations électroniques bien particulières
que l?on baptise solitons. Pour des
taux de dopage plus élevés, le comportement du polyacétylène se
rapproche beaucoup de celui d?un métal.
Si les propriétés exotiques du polyacétylène font les délices
des physiciens, elles apparaissent également à l?origine de nombreuses applications très intéressantes
: conducteurs légers, batteries rechargeables, cellules photovoltaïques
pour citer les plus
prometteuses dans l?état actuel de l?art. Quelques prototypes de
batteries sont déjà construits.

C3 LE MICROSCOPE

ACOUSTIQUE

par M. ROUZEYRE
et J. ATTAL,
Professeurs à l?Université
des Sciences et Techniques du Languedoc.
Conçu dans sa forme actuelle par le Professeur QUATE de l?université de Stanford (U.S.A.), il a été développé dès la même
période à 1?U.S.T.L. Il en existe une dizaine au monde dont celui
de Montpellier qui est unique en France.
La structure est identique à celle d?un microscope optique
mais l?onde EM à 1014Hz est remplacée par une onde ultraVS
, sonore à 109Hz. Le rapport des vitesses : = 10--sredonne
C

la même longueur d?onde I = 0.5 prn, c?est-à-dire la même résolution : 0.1 prn.
Il s?agit donc d?un complément à la microscopie optique, et
non à la microscopie électronique, avec les avantages suivants :

.

BULLETIN

-

-

-

Indices

acoustiques

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

1315

n = 2

(u D = vitesse du son dans l?eau)
vo
de l?ordre de 8 à 10, permettant
un stigmatisme
rigoureux.
Faible dispersion
de us, donc pas d?achromatisme.
Notion
de transparence
acoustique
totalement
différente
de
celle de transparence
optique.
On peut ainsi visualiser
des
plans distants de 2 à 3 Km à l?intérieur
d?objets réputés opaques
comme
les métaux,
ou totalement
transparents
comme le
plexiglas. On procède ainsi à une tomographie
plan par plan.
Richesse des contrastes
très supérieure
à celle obtenue
en
optique. La notion de « gris » s?étend sur 6 ordres de grandeur
au moins.

Les applications
développées
deux grands ?domaines :
Domaine

biologique

et

à ce jour

à Montpellier

touchent

médical.

Observation
en milieu aqueux et sans teinture
additionnelle
de prélèvements
tissulaires.
L?étendue
des contrastes
acoustiques
permet de distinguer
le tissu sain du tissu pathologique,
affections cancéreuses.
Sur le plan fondamental,
la « compréhension
»
des images et l?étude de l?atténuation
des ultrasons
?dans les tissus
organiques
permettra
peut-être de concevoir
des <détecteurs pour
le cancer (travaux
en cours pour le cancer du sein).
Domaine

électronique.

L?électronique
actuelle fait appel à des circuits
à large intégration (LSI) et à très large intégration
(VLSI).
Les premiers
comprennent
104 éléments sur la surface d?une « puce » de Si de
5 x 5 mm, les seconds 106. La face utile des puces est disposée
côté support pour prendre les contacts. Toute observation
optique,
en cas de panne, est donc impossible
à travers le Si. La microsco-pie acoustique
est au contraire
bien adaptée puisque
le Si est
acoustiquement
transparent.
Projets

futuristes.

Atteindre
la resolution
du microscope
électronique
en travaillant en très haute fréquence
100 GHz et très basse température
0.1 K à l?hélium
3.
C4

CHRONOMETRlES

&s

ET TRACEURS

ISOTOPIOUES

par M. LANCELOT,
Professeur à 1?Université
Sciences et Techniques
du Languedoc.

Le temps est une variable
pour reconstituer
l?évolution

dont la connaissance
est essentielle
de la planète
Terre. Des estima-

1316

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

tions de l?âge de la Terre se retrouvent
dans la quasi-totalité
des grandes
religions
passées ou présentes
et constituent
les
preuves d?une fascination
primordiale
de l?homme
pour le temps.
Au début du XIXe
siècle, la reconnaissance
de l?existence
des
fossiles et de leur évolution
a permis de jeter les bases d?une
chronologie
relative, mais cette chronologie
relative
est de plus
limitée de facto par la nécessité de trouver
des fossiles qui ne
se rencontrent
que dans certaines
roches .sédimentaires,
dispersées également
à la surface du globe terrestre
et formées
au
cours du dernier neuvième de son histoire. Au début du XXe siècle,
la découverte
des isotopes et de la radioactivité
naturelle,
ont
fourni le principe
des datations
absolues sur roches et sur minéraux. Il faudra attendre
cependant,
dans un premier
stade, la
seconde partie du XXe siècle pour disposer de spectromètres
de
masse suffisamment
précis et reproductibles,
pour mesurer
les
très faibles variations
isotopiques
résultant
?de la radioactivité
naturelle
des roches et des minéraux
avec des marges d?erreurs
comprises
entre 10 et 1 % suivant les éléments. Dans un second
stade, la compétition
engagée entre les laboratoires
pour l?analyse des échantillons
lunaires
(missions
Apollo et Luna) et des
fonds océaniques
(programmes
I.P.O.D. et D.S.P.D.) ont conduit
de 1979 à 1980 à un perfectionnement
des techniques
analytiques,
à l?apparition
de nouveaux chronomètres,
et à la conception
pour
les industriels
d?une nouvelle
génération
de spectromètres
de
masse à hautes performances.
La découverte
des chronomètres
isotopiques
capables de fournir
des datations
absolues sur roches
et sur minéraux,
s?est accompagnée
de l?utilisation
des variations
isotopiques
mesurées dans les roches formées à l?heure actuelle,
comme traceur de l?origine
de ces roches. Cette méthode
a été
étendue dans le même but aux variations
isotopiques
observées
dans les éléments
légers pour toutes les roches, et aux objets
fabriqués
par l?homme.
c5 COMMUNAUTES-

PAYSANNES DE LA FIN DU NEOLITHIQUE
EN LANGUEDOC ORIENTAL.
LA CIVILISATION DE FONTSOUISSE

par M. Xavier
GUTHERZ,
Conservateur
à la Direction
des Antiquités
Préhistoriques
du Languedoc-Roussillon.
Il s?agit d?une projection
d?environ
70 diapositives
largement
? commentées.
On présente les principaux
sites connus dans la région montpelliéraine
et nîmoise
: habitats,
tombes.
On évoque le type de constructions
rencontrées,
qu?il s?agisse
des maisons de pierre sèche ou des sépultures.
Les activités
de

BULLETIN

DE

L?UNION

subsistance, les rites funéraires,
sont présentés.

OPPIDUM

DES

PHYSICIENS

1317

les objets de la vie quotidienne

DE NAGES,

GARD

par M. Michel PY,
Chargé de Recherche au C.N.R.S.
L?oppidum de Nages est l?une des plus grandes villes de l?Age
du Fer du Midi de la France, et certainement la mieux conservée.
Occupé du 1110au Ier s. av. J.-C., le site donne une bonne idée de
l?urbanisme et des fortifications préromaines en pierre sèche. Les
fouilles ont permis d?apporter des renseignements très nouveaux
non seulement sur la vie quotidienne des populations préromaines,
mais encore sur les formes de production vivrieres et artisanales
et sur l?organisation de la société. Non réoccupé depuis la Protohistoire, le site donne un reflet vivant dune civilisation originale,
bien différente de celle des « Gaulois » de nos manuels scolaires.

Liste des ateliers

Atelier 1 : Association Nationale Sciences, Techniques, Jeunesse
(A.N.S.T.J.).
Atelier 2 : Premier cycle : Evaluation.
Atelier 3 : Enseignement technique :
- horaires de la seconde option laboratoire,
- modalités d?examen en section F,
- projet de programme du B.E.P.
Atelier 4 : Techniques d?évaluation dans le second cycle.
Atelier 5 : Le point sur l?expérimentation de nouvelles modalités
en première (A et B).

1318

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

Atelier

6 : Matériel
de laboratoire
: compte
en cours. Projets d?avenir.

Atelier

7 : Acides - Bases. Interface
enseignement
supérieur.

rendu

des expériences

enseignement

secondaire

-

Atelier

8 : Le microordinateur,
outil de laboratoire.
Utilisation
des calculettes
programmables
en Sciences physiques
dans les premier
et second cycles.
Nous souhaitons
que les collègues
ayant déjà utilisé
des
machines programmables
dans leur enseignement
puissent nous
faire part de leur expérience
(si modeste soit-elle).
Par ailleurs,
il serait bon que les collègues qui participent
à l?atelier,
et qui
possèdent
une machine,
l?amène
ce jour-là
(nous pensons que
des constructeurs
nous prêteront
également
différents
modèles
de calculettes
et de micropoches).
Liste

des

visites

VA

I.B.M. Montpellier.
Retour
pants est exigée).

: vers 17 h (une

V B

Laboratoire
de pédologie
de 1?Ecole nationale
agronomique
de Montpellier.
Retour : 17 h.

V C

LaboratoireClinique
pellier, Retour

V D

Les énergies
renouvelables
tour : 17 h.

VE

La

VF

Usine Perrier
Grande-Motte

V G

Raffinerie
Mobil à Frontignan.
et l?étang de Thau.

V H

Usine Méfran, électrozingage
lurgie, matériel
vinicole,
vers 18 h.

Midy.
: 17 h.

Pharmacie

à Vergèze.
Retour
: vers 18 h.

Retour
et Usine
à Florinsac.

à Mont-

de Lavalette.

en eau
par

supérieure

industrielle

au domaine

source du Lez. Alimentation
Retour : 17 h 30.

liste des partici-

Re.

de Montpellier.

Aigues-Mortes

et La

: vers 18 h par Sète
Perra, petite métak
Retour par Sète :

V 1 Le village préhistorique
de Cambous
et l?exposition
« L?âge
des garrigues » à Viols-en-Laval,
conduite par M. GUTHERZ.
Retour : vers 18 h.
VJ

L?Gppidum
Michel

de Nages et Musée municipal
Retour : vers 18 h.

PY.

d?Archéologie,

avec

BULLETIN

DE

L?UNION

DES

FICHE
JOURNEES
les

10,

no 1

DE L?U.D.P.

11, 12, 13.

1319

PHYSICIENS

- MONTPELLIER

14 novembre

1983

INSCRIPTION
NOM

: Mme, Mile, M. :

Prénom

:

Adresse

personnelle

;.

.__.

.

_.

Tél. (personnel):

:

,.

(........)
._.._.

....

....

.<<..<<<........<................,................,..,.,,.,......................................................................
Etablissement
Ville

d?exercice

: ,,,,,,,.,,..................................................................

: ................................... ........................ Code

Académie

:

,..,,_

Etes-vous accompagné (e) par
aux activités
scientifiques
autres

activités

Combien

postal

:
:

Département

des personnes
ne participant
mais souhaitant
participer

?

pas
aux

NON

OUI

?

Arrivée à Montpellier :
Date : ,,.......__................,,.,.,,,.........
heure

approximative

par

AVION

:

TRAIN

Désirez-vous

AUTO

des fichets

OUI

de Congrès

.. . .

S.N.C.F. ?

COMBIEN

NON(l)

:

m(1).
? (2) :

Repas de midi :
11
12
13
14

novembre
novembre
novembre
novembre

:
:
:
:

lycée Joffre
restaurant
universitaire
restaurant
universitaire
restaurant
universitaire

SOIREE THEATRALE (facultatif)
ou

Madame
Butterfly,
La charrette
des Caymans,

:
Congressiste
Congressiste

OUI
OUI
OUI
OUI

NON
NON
NON
NON

30
21
21
21

F
F
F
F

: 40 F,
: 15 F.

BUFFET CAMPAGNARD - BUFFET DANSANT, Prix : 160 F.
Participerez-vous
Combien

?

de personnes

OUI

NON(l)

? :

(1) Rayer les mentions inutiles.
(2) Ont droit à un fichet de Congrès S.N.C.F. : le participant,
conjoint et ses enfants mineurs célibataires.

son

1320

BULLETIN

Montant

du chèqtie

DES PHYSICIENS

DE L'UNION

à établir

à l?ordre

de :

U.d.P. de Montpellier,
C.C.P. 261764 X Montpellier.

-

Droits d?inscription
(3) :
Membres
actifs ou adhérents
de
l?U.d.P. ou de l?A.P.I.S.P. et les personnes les accompagnant
..
..

80 F x

NON membres
actifs ou adhérents
et personnes les accompagnant
. . ..

160 F x

-

Repas lycée Joffre

-

Repas restaurant

-

Buffet

-

Madame

-

La charrette

ARRHES

Hôtel

. .. . .. . .. . .. . . .
universitaire

campagnard
Butterfly

.
..

des Caymans

logement

..

.. . .

..

30 F x

.. .

21 Fx

...

160 F x

..

40 F x

. .. . . . ..

par chambre

=

15 Fx

:

1 ou 2 étoiles

.. .. . . .

200 F x

=

3 ou 4 étoiles

. ..

300 F x

=

..

INSCRIPTION
CONDITIONNELLE
(voir détails pratiques et fiche 5 verso).

OUI

Les fiches 1 - 2 bis - 3 - 4 - 5 sont à retourner

NON

:

AVANT LE 25 SEPTEMBRE
à M. NICOD Jean,
10, impasse de l?orangerie,
F;dF

les 2 enveloppes

portant

votre

34100 Montpellier.

adresse,

timbrées

à 3,60 F

(3) Le montant des droits d?inscription
est dû par tout
pant aux activités du Congrès, y compris les accompagnateurs
participeraient
pas aux activités scientifiques.
Le tarif réduit
serve aux membres actifs ou adhérents des associations et aux
pagnateurs définis ci-dessus. Les abonnés au B.U.P. non membres
ou adhérents doivent payer le tarif plein.

particiqui ne
est réaccomactifs

BULLETIN

DE L'UNION

l
JOURNEES

NATIONALES

Montpellier

1321

DES PHYSICIENS

FICHE no 2 I
DE L?UNION

DES PHYSICIENS

du 10 au 14 novembre

1999

Demande d?ordre de mission
A Monsieur

le Chef de la mission

de l?éducation

nationale

s/c Monsieur

le Proviseur

Monsieur

NQM
Grade

,......

:

....

Prénom

:

Echelon

:

personnelle

:

-

...

.....

. ....... ........
....
:
:

.... .... ....
.. ........... .

..__. ._.__..___...
.I.._._. _.__
.__...__ . . ... ..

Sollicite un ordre
participer
(journées

.

Etablissement
.._....___.................
..,,..,...,,,,,.,,,,,, Département

:

Adresse

de :

des personnels

.......<.<.<...<........................................
.

_.

:

Fonction
Ville

de l?académie

le Principal

:

à la formation

de mission avec autorisation
aux journées
nationales
de l?Union
inscrites
aux stages nationaux).

d?absence
pour
des Physiciens

Ces journées
ont un double caractère
:
Formation
continuée;
5 conférences
sur des sujets scientifiques d?actualité.
en atelier,
demi-journée
aniCaractère
pédagogique
; travail
mée par 1?Inspection
Générale.

Elles se dérouleront
à Montpellier-du
14 novembre
1983 inelus.
Veuillez
agréer, Monsieur
mes meilleurs
sentiments.

10 novembre

le Chef de mission,

1983 au

l?expression

Signature :

de

BULLETIN

DE

L?UNION

DES

1323

PHYSICIENS

FICHE no 2 bis

Demande d?ordre de mission
Montpellier 1983
Demande

d?ordre

de mission

avec autorisation

NOM

: .........<<<..<.......................................Prénom

Grade

:

,...,....,. ,...,...,.,,....,.,..,

Etablissement

:

:
.

. . ,,,....,......,..,...,,....................,....................................
,..... ,,....,......,................... Code

:

Académie

:

Adresse per.mnnelle :

Ville

.

:

: .___...,.......,,...,,,,...,.
,..__...,,.......,.,..,...........,..................

Fonction

Ville

..__....... Echelon

d?absence.

postal

Département

:
:

.,.,..._.
,..........,....., ,...., ,.__...

: ,......,,..,,._,,..,..,.,,......................~......Code

postal

Tél. person.

. ....... ...............

:
: (.,,.....)

.._.......

BULLETIN

DE L?UNION

DES

1325

PHYSICIENS

FICHE no 3

Montpellier
Inscription
DU LUNDI

1983

aux visites

14 NOVEMBRE

1983

M=. M?e M. (1) : .<.,........____...............,........,..,....................................................
Etablissement : ,....,..._,.__._............ ,.... ,..._.........
Ville : ... . .. .._...............

_..._.............

. ..... . . . . Code postal :

....

... .

Je souhaite participer à l?une des visites.
Je serai accompagné de _...,,,,..._personnes inscrites fiche no 1
et ne participant pas aux autres activités scientifiques.
Choisissezles 4 visites qui vous intéressent le plus et indiquez
votre ordre de préférence par un numéro dans les cases.
Le maximum sera fait pour vous satisfaire.

VISITE

F

VISITE

G

C

VISITE

H

D

VISITE

1

VISITE

J

. VISITE

A

VISITE

B

VISITE
VISITE
VISITE

I

E

(1) Rayer les mentionsinutiles.

BULLETIN

DE

L?UNION

DES

FICHE

no 4

Montpellier

1327

PHYSICIENS

1983

Inscription aux ateliers
du vendredi 11 Novembre 1983
Mm, M?ie, M. : ._......<...............................................................................................
Etablissement

:

..

.......

. .. ...

... ........ ..

.

..... .

Ville : ..................... . ........................... ........ Code postal :
souhaite participer

à l?un des ateliers.

Choisissez les 4 ateliers qui vous intéressent le plus et indiquez votre ordre de preférence par un numéro dans les cases.
Le maximum

sera fait pour vous satisfaire.

ATELIER

1

ATELIER

5

ATELIER

2

ATELIER

6

ATELIER

3

ATELIER

7

ATELIER

4

ATELIER

8

BULLETIN

DE L'UNION

FICHE

Montpellier

1329

DES PHYSICIENS

no 5

1983

Hébergement
NOM (en majuscules)
Adresse complète

: ..................................................................................

: ............................................................................................

désire la réservation de .................... chambre (s) à .................... lit (s)
pour .................... personne (s) - pour .................... nuit (s)
du : ........................................au soir, au ........................................au matin,
dans un hôtel de catégorie ............................ étoile (s) ou, à défaut
................................étoile (s)
AVEC
BAIN
SANS

ou DOUCHE (1)

Tarif approximatif des chambres (2) : Petit déjeuner inclus (T.T.C.).
1 étoile
75 à 120 F,
2 étoiles 90 à 165 F,
3 étoiles 135 à 250 F,
4 étoiles 240 à 300 F.
- Pour les catégories : 1 et 2 étoiles, un acompte ,de 200 F
est demandé. Pour les catégories 3 et 4 étoiles, un acompte de
300 F.
- Les réservations
seront closes le 25 septembre.
- Dès le ler octobre 1983,l?hôtel confirmera la réservation et
le versement des arrhes.
Obsewations : __ ., .., ,., ,,,.__..___.,, ,..:,...., .____,
.._.,.
.
,<,,.<,,....____,
,<,,...,.....

.

.<<.

<.

.... ,

(1) Rayer les mentions inutiles.
(2) Les prix correspondant
à chaque catégorie
nés qu?à titre indicatif.

....................

< . ..

d?hôtel

<,.
..

.... . ... .

ne sont don-

1330

BULLETIN

DE L?UNION

INSCRIPTION

En l?absence

0

j?annule

mon

0 ? je maintiens

mon inscription

Cocher

de mission,

inscription

mon inscription

;

à partir

est inconditionnelle.

une des trois

PHYSICIENS

CONDITIONNELLE

.

jusqu?au

0

d?ordre

DES

cases. Merci.

du

.

.

.

BULLETIN

Vie

DE

L?UNION

DES

531

PHYSICIENS

de l?Association

Compte rendu des ateliers des Journées
1?Union des Physiciens à Montpellier
Atelier
EVALUATION

DANS

de

2 :
LE PREMIER

CYCLE

Il a regroupé
30 personnes.
Les responsables
avaient prévu
de consacrer
l?atelier
à l?évaluation
des acquisitions
des élèves
dans le collège.
Les participants
ont été amenés à évoquer
de la notion
d?évaluation
dans son ensemble,
implications.

la signification
ainsi que ses

Nous nous sommes plus particulièrement
penchés, à l?aide
d?exemples
précis :
- sur la façon de dresser un bilan des acquisitions
à l?issue d?un
apprentissage
;
- sur la manière d?observer,
de corriger
et de guider les élèves
au cours de l?apprentissage
;
- sur les possibilités
d?utilisation
d?un texte tiré des mass-média.
La première partie a été menée à partir d?un document (masse
et volume)
distribué
aux participants,
document
extrait
d?un
fascicule édité par le C.R.D.P. de Paris : « Evaluation
en Sciences
physiques - Classe de 6e ». Les collègues ont notamment
discuté sur
les difficultés
rencontrées
par les élèves dans la compréhension
d?un texte, difficultés
liées au langage.
La deuxième
partie avait pour point de départ la relation
d?une séance de manipulation
de chimie en 5e, effectuée dans des
conditions
matérielles
très favorables
(22 élèves encadrés
par
4 enseignants).
La discussion
a essentiellement
porté
sur la
mise au point et les possibilités
d?utilisation
d?une grille d?observation des élèves, en situation
expérimentale.
Pour la troisième
partie, une publicité
extraite
de la presse
écrite, portant sur une nouvelle pile électrique,
a permis, au cours
d?un tour de table, de recenser différentes
voies d?exploitations,

532

BULLETIN

d?en discuter
leurs
dangers éventuels.
-

DE L?UNION

avantages,

DES

leurs

PHYSICIENS

inconvénients,

voire

leurs

Au cours du travail
ont été abordés
les points suivants
:
ambiguïté
du texte des programmes,
qui ne sont pas formulés
en termes d?objectifs
;
danger d?inflation,
si on prend comme seule référence,
les
manuels
scolaires ;
implications
catastrophiques
dues au problème
des effectifs,
problème
qui ne fait que s?aggraver.

Parmi ces implications,
nous avons relevé entre autres 3 sujets
brûlants
:
- danger de voir l?enseignement
expérimental
dénaturé ;
r- responsabilité
des enseignants
au cours de manipulations
avec
des effectifs supérieurs
à 24 élèves ;
- aménagements
illicites
d?horaires.
Une vive inquiétude
s?est
quant à l?avenir
des Sciences
cycle.

Atelier
ENSEIGNEMENT

1) Problèmes
et T3).

manifestée
chez les participants
expérimentales
dans le Premier

3 :
TECHNIGUE

posés par les classes de 2e S.T.L. et T.I. (en Ti

1.1. On constate
une baisse des effectifs
due entre autres :
- à l?éloignement
des sections et aux conditions
ternat ;
- à une mauvaise
information
des élèves et des
- à la lourdeur
apparente
de l?horaire
comparé
2e I.E.S.
- au leurre que constitue
l?orientation
en I.E.S.
élèves.

apparemment
de vie à l?infamilles ;
à celui des
pour

certains

1.2. Texte sur l?allégement
de I?horaire
élève dans les
options des 2e S.T.L. et T.I.
Il est arrivé trop tardivement
pour qu?il puisse y avoir une
concertation
et l?application
a donné lieu à des interprétations

BULLETIN

DE L'UNION

erronées : l?horaire
minimum
gnant souvent diminué.

533

DES PHYSICIENS

a parfois

été imposé,

l?horaire

ensei-

1.3. L?atelier
se prononce
pour une application
correcte
de ce texte, ce qui implique
une concertation
dans chaque établissement
et le refus systématique
d?amputation
de l?horaire
enseignant.
En ce qui concerne le recrutement,
l?atelier
souhaite qu?une
plus large publicité
soit faite à tous les niveaux,
tant locaux
que nationaux.
L?enseignement
technique
continue à être méconnu
et dévalorisé
à tort
dans l?esprit
de la population
et des
enseignants.
2) L?atelier
ouvre un débat sur la finalité de l?enseignement
technique.
On insiste sur le caractère
spécifique
de l?enseignement technique
long :
-

Il permet aux élèves d?accéder
et technique
moderne,
toujours

à une qualification
actualisée.

scientifique

-

11 doit être la voie des élèves motivés par une approche
plus
pratique
et concrète de cette qualification
et des élèves pour
lesquels l?enseignement
classique
actuel est inadapté,
élèves
qui, trop souvent, se fourvoient
en 2e I.E.S.
Mieux
vaut un bon baccalauréat
technique
qu?un
mauvais
baccalauréat
classique.

-

Il prépare les élèves à une qualification
permettant
:
l?accès à un emploi dès le niveau baccalauréat,
l?accès à des études supérieures
:
* classes préparatoires
spécifiques
pour les meilleurs
et spéc. TA et Ta),
* B.T.S. et D.U.T. pour la plupart
d?entre eux.
l

l

3) De nombreux
problèmes
d?organisation
M. l?Inspecteur
Général ODERMATT
:
-

la mauvaise
circulation
de
grammes,
nouvelles
épreuves

-

l?impossibilité
d?une même

-

les problèmes
matériel.

ont été abordés

l?information
: nouveaux
du baccalauréat,

d?organiser
des réunions
entre
section à cause de leur dispersion,
de moyens,

en particulier

(SU~.

avec
pro-

les professeurs

l?actualisation

du

534

BULLETIN

DE L'UNION

Atelier
TECHNIQUES

D?EVALUATION

DES PHYSICIENS

4 :
DANS

LE SECOND

CYCLE

Depuis plusieurs
années déjà, l?évolution
de notre enseignement, due à la mise en place des nouveaux programmes,
a contribué pour beaucoup
à une remise en cause des types d?exercices
donnés aux élèves.
L?inspection
Générale a créé l?armée dernière
un groupe évaluation
rassemblant
inspecteurs,
membres
du supérieur
et professeurs du 2e cycle. Son but premier
avait été de réfléchir
à la
diversification
des exercices posés au baccalauréat.
Cet objectif
s?est élargi
et l?article
qui a été publié
dans le B.U.P. de
décembre
propose
en fait différents
types d?exercices
exploitables en seconde, première,
terminales
C et D, soit comme exercice de contrôle, soit comme exercice de formation.
NOUS n?avons
pas développé
ici les idées lancées par ce groupe et qui ont été
débattues
dans l?atelier,
vous les avez trouvées explicitées
dans
l?article.
Mme DU~MAS-CARRÉ
et Mme VIENNOT,
chercheurs
en didactique
des sciences physiques,
ont proposé en discussion
des exercices
proches de ceux qui ont été publiés ; ceux-ci ont reçu un accueil
favorable et ont permis des échanges enrichissants.
Des collègues
utilisent
déjà des formes nouvelles
de contrôle
afin de développer puis de tester un ensemble plus large d?aptitudes.
Une idée intéressante
a été proposée : faire établir aux élèves
de Terminale
un dossier sur un sujet choisi en rapport
avec leur
programme
leur permettant
par exemple d?approfondir
une application pratique
qui les intéresse particulièrement.
Cela pourrait
être l?occasion
pour des redoublants
d?aborder
différemment
un
programme
déjà plus ou moins connu. Cette proposition
rejoint
d?ailleurs
la possibilité
déjà offerte aux TA-Ta.
De cet atelier est ressorti
qu?il est très important
que tous
les efforts de rénovation
profitent
à tous. Aussi les animateurs
de
l?atelier,
membres
du groupe évaluation
en second cycle ont-ils
fait appel à tous les collègues qui ont déjà travaillé
dans cette
direction,
même de manière
modeste, pour qu?ils leur communiquent leurs sujets et leurs réflexions.
Tout courrier
doit être adressé
Brune, 75014 Paris.

à : Michèle

VERLHAC,

11, Villa

BULLETIN

DE L'UNION

Atelier
LE POINT

SUR

L?EXPERMENTATION
EN PREMIERE

535

DES PHYSICIENS

5 :
DES NOUVELLES
(A et B)

MODALITES

Au cours d?un long tour de table où tous les participants
ont pu s?exprimer,
nous avons d?abord
planté le décor : récréation pour les uns, cauchemar
pour les autres. Les avis sont
partagés
sur ces classes que l?on demande
ou que l?on se
« refile », où certains
s?oxygènent
mais où d?autres
étouffent,
qui font à ceux-ci l?effet d?une cure de jouvence tandis que ceuxla sentent qu?ils vont tomber malades avant la fin de l?année !
N?exagérons
rien : le choeur des lamentations
se fait moins
sonore ces temps-ci,
car la situation
s?est nettement
améliorée
depuis que les classes ont été dédoublées.
Certes, il subsiste localement des problèmes
de désintérêt
des élèves, de manque
de
matériel,
et plus généralement
une insuffisance
des moyens, une
hétérogénéité
des élèves, l?absence
de sanction.
Parmi
les thèmes étudiés,
plus souvent : la photographie,
nucléaire. La plongée sous-marine
travail pluridisciplinaire
unique
Entre
de textes

citons ceux qui reviennent
le
bien sûr, l?astronomie,
l?énergie
est pour I?nstant un exemple de
en son genre !

ces extrêmes, des innovations
originales,
scientifiques
: on contracte,
on analyse,

comme l?étude
on discute...

Dans l?ensemble,
deux tendances
se dégageaient
parmi
les
présents : il y avait dune part ceux qui avaient des idées, et de
l?autre ceux qui venaient en chercher!
L?examen
en Terminale
AB inquiète
tous les collègues, d?autant plus que l?enseignement
optionnel
est quasiment
inexistant.
M. l?Inspecteur
Général BURIE fait largement
confiance aux collègues qui seront examinateurs,
mais ses réponses concernant
les
modalités
de l?interrogation,
ne nous ont pas totalement
rassurés : restons vigilants !
C?était

le premier

Acte.

Deuxième
Acte : Entrée en scène des ténors
tant de 1?U.d.P. dans l?équipe
d?expérimentation,
tateur, et un conseiller
en formation
continue.

: Le représenun expérimen-

M. BURIE
a d?abord
présenté la composition
et la mission
du groupe de travail créé l?an dernier
: une dizaine de personnes
réparties
sur 3 académies
réfléchit
sur une évaluation
en Première A et B pouvant conduire à une généralisation
et à une prise
en compte au niveau du baccalauréat.

536

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

Ensuite Gérald BA~IN,
représentant
l?U.d.P. dans ce groupe,
a commenté
la grille d?objectifs,
définie après une très large
discussion.
Cette grille doit permettre
une évaluation
de tous les
types de travaux faits en classe.
Grille générale
des capacités
A) CONNAîTRE
:
1) Connaître
le vocabulaire
technique,
scientifique
et de vulgarisation
et (ou) les symboles.
2) Connaître
quelques
ordres de grandeur
et quelques
lois
fondamentales.
3) Savoir accéder
à la connaissance
; trouver
des sources
documentaires
en rapport
avec le sujet et le niveau.
B) MANIPULER
:
1) Utiliser
un appareil
(éventuellement
audiovisuel),
réaliser
une expérience,
un montage en respectant
les consignes.
2) Mesurer.
c)

MAîTRISER

DES TECHNIQUES

1) Etre capable d?utiliser
matiques,
graphiques,
rendu.
2) Schématiser,
calculer,

DE LANGAGE

:

divers modes d?expression
(mathéschémas...)
pour faire un compte
construire

un graphe.

D) ANALYSER ET DÉDUIRE :
1) Analyser une expérience
ou un texte ou une situation
ou
une technique ; tirer les informations
essentielles
à la réalisation
d?une expérience,
à la compréhension
d?un texte,
à la résolution
d?un exercice.
2) Isoler les paramètres
et préciser
leur rôle.
3) Recourir
à l?expérience
ou au raisonenment
pour conclure
de façon cohérente.
E) JUGER ET UTILISER
:
1) Porter un jugement
critique
rience, une série de mesures...
2) Comparer
deux technologies,
choix.
3) Appliquer
ou investir dans un

sur un appareil,
une expé(domaine
de validité).
deux appareils
et justifier
le
domaine

voisin

ou différent.

Bien sûr, cette grille nous dérange, nous qui faisons de classiques contrôles.
Un malaise nous étreint : nos élèves n?atteindront
aucun de

BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS

537

Avec sagesse, M. LEVELUT, expérimentateur
à Rouen, nous a
expliqué
comment
il prépare
ses séances de cours avec la grille
sous les yeux, comment
il trouve des capacités à tous les élèves
dans tel ou tel domaine, sans transfert
sur une note, et comment
ses élèves arrivent
à une meilleure
connaissance
de leur profil.
M. FOURNIER nous a fait le point sur l?expérimentation
du
contrôle
continu et des unités capitalisables,
en cours au niveau
des C.A.P. [sous la responsabilité
du Département
des Actions
Pédagogiques
en développement].
S?appuyant
sur des exemples, il nous a fait prendre conscience
de la nécessité de formuler
des objectifs
pédagogiques
en termes
de comportement
observables,
et de préciser clairement
les conditions et les critères de réussite.
A la fin de l?Acte II, tout était clair et cependant
la tension
dramatique
était à son apogée.
« Des contrôles
en Première
A ? Pour quoi faire ? » « Il faut
que nous réfléchissions
sur les contrôles
après avoir analysé la
grille ! Toute notre pédagogie
est à revoir ! »
Les répliques
devinrent
vives et passionnées.
Nous n?étions
pas loin du mélodrame.
IIIe Acte : Retour des ténors.
Le groupe apporte un témoignage,
pas de décisions. Il fournit des informations
multiformes,
contradictoires.
La grille sera
diffusée ; si vous voulez la recevoir et être tenu(e)
au courant
des travaux du groupe, laissez vos coordonnées
à BA~IN. Envoyez
en échange vos expériences
à l?état brut, racontez
comment vous
abordez
tel ou tel thème dans vos classes.
Epilogue
(BA~IN en soliste).
Un « contrat moral » est en train de se substituer
au « contrat
papier ».
. Vive la dimension
humaine.
Atelier
COMMISSION

6 :
LABORATOIRE

1) Le fascicule contenant les textes concernant
les laboratoires
vient d?être remis à jour par l?U.d.P. et il est disponible
au prix
de 10 F l?unité.
2) La liste du matériel
nécessaire
à l?enseignement
des
Sciences physiques va enfin paraître au B.O. d?ici quelques jours.
En l?absence officielle
de toute tarification
par élève des crédits d?enseignements,
elle devrait permettre
au professeur
chargé
du laboratoire
de défendre
sa position
au moment
de l?établissement du budget.

BULLETIN

538

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

3) En ce qui concerne le personnel
de laboratoire,
le Ministre
a organisé
un groupe
d?évaluation
des besoins et nous avons
été invités à une réunion
de travail dont, malheureusement,
les
conclusions
n?engagent
pas le Ministère
du Budget...
* A la suite d?une enquête nationale,
il est ressorti que
la situation
dans les lycées était globalement
satisfaisante
- et
qu?il ne fallait pas qu?elle se dégrade -, mais que la situation
dans les collèges était dramatique
et demandait
des mesures prio
ritaires. Sur la base d?une personne
pour 50 heures de cours, il
manque 4 000 postes.
* Nous avons insisté sur la nécessité d?un service académique
de maintenance.
M. BARTHÉLÉMY
nous a mis au courant
de l?expérience
qui vient d?être mise en place à Montpellier
et qui
fonctionne
à la satisfaction
générale, tant pour le service de réparations que pour le groupement
d?achats. Par contre, l?expérience
de Bordeaux
est pour le moment
un échec car on a affecté un
technicien
chimiste !
* Pour la succession
du C.E.M.S.,
la solution
I.G./?
U.E.M.S.T./U.G.A.P.
semble toujours
bloquée.
4) Il se tiendra du 9 au 15 décembre 1983, Porte de Versailles
à Paris, l?exposition
internationale
Educatec
83 sur le matériel
pédagogique
et le matériel
de laboratoire.
L?U.d.P. disposera
d?un
stand.
5) Mlle TONNELAT
désire se retirer
progressivement
après de
longues années de dévouement
au service de la sécurité
dans
les laboratoires.
Un groupe de travail se constitue
pour suivre ces problèmes.
Mm GouÉD.snT
centralisera
les suggestions .relatives
à la chimie,
M. TABUTEAU celles relatives
à la physique.

Atelier
ATELIER

Dans

cet atelier,

cinq

points

7 :
DE CHIMIE

ont été abordés

:

1) Présentation
du réseau R.E.C.O.D.I.C.
(Recherches
Coopératives en Didactique
de la Chimie).
Ce réseau regroupe
des enseignants
de chimie de l?Université
et les lycées : il produit
et diffuse du matériel
d?enseignement
(documents,
diapositives,
films...).
Des actions concrètes communes
sont prévues entre ce réseau
et 1?U.d.P.

BULLETIN

DE

L?UNION

DES

539

PHYSICIENS

2) Discussion sur l?interface
enseignement
secondaire
- enseignement
supérieur
à propos de la notion d?acide-base.
La discussion s?est organisée à partir d?un questionnaire
utilisé
dans plusieurs
Universités
dont celle de Perpignan.
Il arrive que cette partie du programme
longuement
traitée
en Terminale
passe bien et donne des résultats
satisfaisants
aux
yeux des universitaires.
3) Organisation
d?une école d?été
qu?il existe des stages de physique
souhaitons
mettre en place un stage
à la chimie.
Le Bureau
national
contacts en vue de cette organisation.
Le premier

stage d?été

pourrait

de chimie. De la même façon
(C.N.E;S., I.N.S.T.N...),
nous
plus spécialement
consacré
va donc prendre
différents
avoir

lieu

en 1985.

Le point a été également
fait sur les Olympiades
de Chimie,
il a paru intéressant
d?encourager
ce genre de rencontres
en
espérant
ainsi favoriser
les échanges entre chimistes
de différents pays.
4) Une réflexion
s?est ensuite engagée sur la nature
et les
objectifs
de l?enseignement
de la chimie et la part qui est faite à
la théorie d?une part et aux applications
pratiques
d?autre part.
Après de nombreux
et parfois
passionnés
échanges, l?atelier
a souhaité que soient définis les objectifs
de connaissance
et de
méthode à atteindre
à partir d?un certain nombre de thèmes. Au
cours de ce travail, on réfléchira
en particulier
à la façon d?atteindre
un double objectif
:
- faire passer un minimum
de bases théoriques
nécessaires pour
la poursuite
d?études ultérieures,
= assurer une meilleure
préparation
du citoyen à son rôle de
<Lconsommateur
B quotidien
de chimie.
Ce travail
de longue haleine
aura pour première
étape le
recensement
de tous les documents
disponibles
aujourd?hui
dans
le domaine
des applications
pratiques
de la chimie. Le dossier
ainsi constitué
pourra
faire l?objet dune publication
au B.U.P.
Dans le cadre de cet atelier, un document
a été remis aux
participants,
qui résumait
les posters proposés lors de la 7e Conférence Internationale
de Chimie et présenté à nouveau lors de nos
Journées. Il serait souhaitable,
de l?avis des participants
de l?atelier, que cette méthode
de communication
soit généralisée
pour
de prochains
Congrès.

540

BULLETIN

DE

L?UNION

Atelier
INFORMATIQUE

DES

PHYSICIENS

8 :
[*l

-

L?atelier
informatique
s?est déroulé autour
l?ordinateur,
outil de laboratoire,
utilisation
de calculatrices
programmables.

de deux thèmes

-

1) L?ordinateur,
outil de laboratoire
:
Trois exposés généraux
ont été proposés
aux participants
l?informatique
et la mesure, intérêt pédagogique,
les capteurs,
la chaîne de mesurage, du capteur au micro-ordinateur.

:

La deuxième
demi-journée
a été consacrée
à une présentation effective d?un certain
nombre
d?expériences
faisant
intervenir un micro-ordinateur
à diverses étapes de l?expérimentation
(automatisation
de l?expérience,
acquisition
de mesures, calculs,
présentation
des résultats...).
Les expériences
portaient
sur :
- la radioactivité,
- la loi de Charles,
- la chromatographie,
- le compte-gouttes,
- l?étude de dipôles,
- le pendule pesant,
- la mesure de vitesse,
- la chute libre,
- l?explosion
sur le banc à coussin d?air.
Un fascicule résumant
l?ensemble
des exposés sur « l?ordinateur, outil de laboratoire
» a été diffusé aux participants.
Un
certain nombre
d?exemplaires
sont encore disponibles.
2) Utilisation
de calculatrices
programmables
:
- Avec un polycopié,
initiation
à la programmation
sur
TI 57 LCD et HP 11 C : 2 programmes
courts, de niveau seconde,
ont servi d?illustration,
l?un au niveau
des T.P., l?autre
des
exercices.
- Ensuite, indications
sur des modalités
de programmation
plus sophistiquées,
avec exemple sur les pH.
(*) A l?atelier 8, M. Duaoc a présenté un logiciel « exploitation
de
résultats de mesures d?absorption
des 8 et y à l?aide du C.R.A.B. * qui
sera diffusé par le C.N.D.P.

BULLETIN

VCEU

DE

- ASSEMBLEE

L?Assemblée

L?UNION

GENERALE

Générale

à l?unanimité,

541

PHYSICIENS

- FORMATION

Extraordinaire

13 novembre
a adopté,

DES

réunie

DES

le :

1983 à Montpellier

le v?u suivant

:

« L?Union des Physiciens
souhaite ardemment
a tant nationaux
que régionaux,
fassent l?objet
« d?un ordre de Mission
..
Fait à Montpellier,

le 13 novembre

Activités
SECTION
COMPTE

RENDU

MAITRES

que les stages,
d?une délivrance

1983.

de nos sections

ACADEMIQUE
DE L?ASSEMBLEE

DE

LIMOGES

GENERALE

ACADEMIQUE

L?assemblée
générale
s?est déroulée
le 25 mai 1983 à l?école
normale, boulevard
de Vantaux
à Limoges.
Il a été procédé statutairement
au renouvellement
du bureau
académique
et à l?élection
du président
de la section.
Diverses questions
ont été évoquées.
Ier cycle.

Après avoir constaté l?insuffisance
d?implantation
de 1?U.d.P.
dans les collèges (certains
collèges n?ont pas de correspondant
U.d.P., il nous est alors très difficile
de faire circuler
l?information) l?assemblée
générale examine le résultat de l?enquête B.U.P. ;
un trop petit nombre de collègues (10) ont répondu
à cette enquête qui a été envoyée dans tous les collèges de l?académie;
leurs réponses
sont cependant
très riches. L?unanimité
des réponses s?est faite pour
des sujets d?actualité
(évolution
des
sciences et techniques)
et des articles
à caractères
expérimentaux (avec des références
précises sur les objets à acheter).
Il
faudrait trouver un moyen de rendre le dialogue permanent
entre
auteurs et lecteurs du B.U.P.
Des collègues s?inquiètent
du devenir des sciences physiques
suite au rapport
du professeur
Legrand.
Des collèges expérimentaux
sont institués
dans l?académie.
2e cycle.

Option sciences physiques
été demandé que dans chaque

en classes terminales
A et B : il a
établissement
possédant ces classes,