Orléans (2013)
LE LIVRET DU CONGRESSISTE
? Éditorial................................................................................................................................4
? Visites touristiques ................................................................................................................5
? Activités du lundi 28 octobre 2013 ........................................................................................7
? Activités du mardi 29 octobre 2013 .......................................................................................9
? Activités du mercredi 30 octobre 2013 ................................................................................11
? S?inscrire au congrès............................................................................................................13
? Remerciements ...................................................................................................................13
? Nos partenaires ...................................................................................................................14
LES PARUTIONS DANS LE BUP
Le programme
? Sommaire ...........................................................................................................................16
? Mot du comité d?organisation .............................................................................................17
? Planning général .................................................................................................................18
? Visites touristiques ..............................................................................................................19
? Activités du lundi 28 octobre 2013 ......................................................................................23
? Activités du mardi 29 octobre 2013 .....................................................................................26
? Activités du mercredi 30 octobre 2013 ................................................................................40
? S?inscrire au congrès............................................................................................................44
? Informations pratiques.........................................................................................................46
? Demande d?ordre de mission ...............................................................................................58
Discours prononcé à l?ouverture du congrès
? Éditorial de Vincent Parbelle ...............................................................................................59
Compte-rendu de l?Assemblée plénière
? L?enseignement de maths-sciences en lycée professionnel .....................................................70
? Heure de préparation en collège ..........................................................................................70
? Heure de première chaire en lycée ......................................................................................70
? Comment agir pour obtenir une modi ication des programmes de lycée ? ...........................71
Comptes-rendus des tables rondes
? Liaison lycée / enseignement supérieur en chimie ................................................................72
? Liaison lycée / enseignement supérieur en physique .............................................................73
Comptes-rendus des ateliers nationaux
? Les sciences physiques en langue étrangère ..........................................................................78
? Laboratoire .........................................................................................................................78
? Bilan (temporaire) de la réforme au lycée ............................................................................79
61e
c o n g rè s n a t i o n a l d e s p ro fe s s e u r s d e phy s i q u e e t d e ch i m i e
61 e
congrès national des professeurs de physique et de chimie
ÉDITO
Le comité d?organisation est heureux de vous présenter dans cette
brochure le 61e congrès national des professeurs de physique et
de chimie organisé par l?UdPPC. Il se tiendra à Orléans du 27 au 30
octobre 2013. Vous trouverez dans les pages suivantes le programme
du congrès et quelques renseignements pratiques pour vous inscrire
et organiser votre venue à Orléans.
Profitez du dimanche pour participer aux visites touristiques afin de
découvrir des sites d?exception du Val de Loire (Chambord, Amboise,
Orléans, Nançay?). Pour terminer cette riche journée, un concert
d?orgue sera donné en la Cathédrale Sainte-Croix d?Orléans.
La journée du lundi se déroulera au Centre de Conférences
d?Orléans, au c?ur de la cité johannique. Vous pourrez assister
à des conférences et débats de grande qualité (H. This, A. Brack,
C. Hermann?) sur des thèmes très variés comme la cuisine, l?origine
de la vie et la place des femmes dans les sciences. Cette journée se
conclura par une réception à l?Hôtel Groslot (Mairie d?Orléans) et, en
parallèle, à l?Hôtel de la Région Centre.
L?Université d?Orléans vous accueillera les deux jours suivants, au
« Centre » d?un espace résolument tourné vers les Sciences. De
multiples conférences, ateliers, débats et visites de laboratoires ou
de sites industriels vous permettront de prendre conscience de la
richesse humaine et technologique de ce campus. Convivialité et
échange seront, tout au long de ces journées, des mots d?ordre simples
et efficaces. En effet, le comité d?organisation, en préparant ce congrès,
a toujours cherché à s?appuyer sur des ressources locales permettant
des échanges concrets et fructueux. Le lieu de la soirée conviviale
« O bouche à oreille » illustre tout à fait cette volonté. Nous vous
attendons donc, en toute « Transparence », sur les bords de la Loire,
dans la cité d?Orléans, pour participer à ce 61e congrès national des
professeurs de physique et de chimie. À bientôt !
Le comité d?organisation
61e
c o n g rè s n a t i o n a l d e s p ro fe s s e u r s d e phy s i q u e e t d e ch i m i e
DIMANCHE 27 OCTOBRE
VISITES TOURISTIQUES
Escapade à Amboise :
sur les traces de Léonard
de Vinci.
Départ d?Orléans
en autocar à 7h45 ?
RDV au Lycée Pothier
à 7h15
Ville et cité de caractère,
Amboise abrite de véritables
trésors architecturaux.
Nous vous proposons
dans un premier temps, le
matin, la visite du château
royal d?Amboise. Après un
déjeuner au restaurant, vous
repartirez sur les traces de
Léonard de Vinci en allant
visiter sa dernière demeure :
le château du Clos-Lucé.
Retour à Orléans prévu
vers 19h.
Visite du radiotélescope
de Nançay
Départ d?Orléans
en autocar à 8h ?
RDV au Lycée Pothier
à 7h30
Vous découvrirez comment
les scientifiques étudient les
ondes radio naturellement
émises par les astres de
l?Univers. Cette balade vous
permettra de découvrir deux
instruments scientifiques
exceptionnels: le
radiotélescope décimétrique
et le radiohéliographe. Après
un buffet solognot, l?aprèsmidi sera consacré à la
découverte des expositions
du pôle des étoiles de
Nançay et à une séance au
planétarium.
Retour à Orléans prévu
vers 19h.
Visite du château
de Chambord
Départ d?Orléans
en autocar à 13h ?
RDV au lycée Pothier
à 12h30.
Avec ses 128 mètres
de façade, 440 pièces et
365 cheminées, le château
de Chambord est le plus
vaste des châteaux de la
Loire. Ancien rendez-vous
de chasse des comtes de
Blois, le château se niche
au c?ur d?un parc de
5 500 hectares (dont 4 500
de bois). Son enceinte et
son donjon central à quatre
tours expriment la force de
la monarchie française. Ses
façades classiques contrastent avec la profusion de
lucarnes, de cheminées, de
flèches et de clochetons que
l?on peut contempler à loisir
depuis l?étonnante terrasse à
l?italienne.
Retour à Orléans prévu
vers 19h.
Les congressistes seront accueillis au Lycée Pothier (voir la rubrique informations pratiques) à
partir de 7h30. Une participation financière est demandée pour les visites à la journée et pour la
visite du château de Chambord ; les visites sur Orléans sont quant à elles gratuites.
61 e
congrès national des professeurs de physique et de chimie
DIMANCHE 27 OCTOBRE
VISITES TOURISTIQUES
Quand le Loiret rejoint
la Loire?
RDV à 14h30
sur le parking de la
Pointe de Courpain,
à St Pryvé St Mesmin.
La visite de la Pointe de
Courpain sera l?occasion
d?appréhender les
trois déclinaisons de la
biodiversité : la diversité
des espèces avec plus de
600 plantes et 225 espèces
d?oiseaux inventoriées, la
diversité des écosystèmes,
des milieux naturels les plus
humides dans le lit vif de
la Loire aux habitats très
secs au sommet des buttes
sableuses, enfin la diversité
génétique, plus difficile à
percevoir mais qui est le
moteur de l?évolution.
Fin de la visite à 17h30.
A la découverte d?Orléans
Départ à pied : 15h ?
RDV à l?Office de Tourisme
d?Orléans
Venez découvrir la ville
d?Orléans en compagnie
d?un guide. Après la
visite de la cathédrale et
l?étude de ses vitraux, la
promenade pédestre vous
emmènera sur les bords de
Loire, dans le centre ancien
d?Orléans puis Place du
Martroi avec la statue de
Jeanne d?Arc.
La visite de l?Hôtel Groslot
est également prévue, suivi
de celle du musée des
Beaux-Arts.
Fin de la visite à 18h
au plus tard.
Concert d?orgue et visite
des grandes orgues
«Cavaillé-Coll»
RDV à 19h ou à 19h30
à la Cathédrale d?Orléans
(place Sainte Croix)
A 19h, visite de l?orgue
pour les personnes qui le
souhaitent.
A 19h30, un concert
d?orgue par Jean-Pierre
Griveau, organiste titulaire,
aux grandes orgues de la
Cathédrale Sainte-Croix
d?Orléans vous est proposé
gratuitement.
A 20h30 Visite de l?orgue
pour les personnes qui
n?auraient pas pu faire cette
visite à 19h, le nombre de
visiteurs étant limité.
Ce concert est compatible
avec les visites de la
journée.
Les congressistes seront accueillis au Lycée Pothier à partir de 7h30. Une participation financière
est demandée pour les visites à la journée et pour la visite du château de Chambord ; les visites
sur Orléans sont quant à elles gratuites.
61e
c o n g rè s n a t i o n a l d e s p ro fe s s e u r s d e phy s i q u e e t d e ch i m i e
LUNDI 28 OCTOBRE
CENTRE DE CONFÉRENCES
D?ORLÉANS
9h
SÉANCE INAUGURALE
10h45 - 12h
CONFÉRENCE PLÉNIÈRE
HERVÉ THIS
DE LA GASTRONOMIE MOLÉCULAIRE
À SES APPLICATIONS TECHNIQUES, ET,
SURTOUT, PÉDAGOGIQUES !
La gastronomie moléculaire est une discipline scientifique qui cherche «à lever
un coin du grand voile», en partant de phénomènes ? négligés - qui surviennent
lors des transformations culinaires. Dans le Groupe INRA/AgroParisTech de
gastronomie moléculaire, les travaux sont centrés sur l?étude des modifications
de bioactivité dues aux transformations qui conduisent des ingrédients culinaires
aux aliments.
Cette étude scientifique a des applications diverses, et la «cuisine moléculaire» fut
la première d?entre elles. Aujourd?hui, c?est la «cuisine note à note», qui présente
des intérêts considérables, mais pose des questions nouvelles, de technique, d?art,
de nutrition, de toxicologie, de technologie, d?aménagement rural...
Hervé This est physico-chimiste dans le groupe de Gastronomie Moléculaire, au Laboratoire
de chimie d?AgroParisTech et professeur consultant à AgroParisTech ; il est également
directeur scientifique de la Fondation Science & Culture Alimentaire (Académie des
sciences), président du Comité Pédagogique de l?Institut des Hautes Etudes du Goût et
conseiller scientifique de la revue Pour la Science.
12h
Pour poursuivre sur la thématique culinaire
et la cuisine « note à note », le déjeuner est offert
aux congressistes et sera pris sur place
au Centre de Conférences.
61 e
congrès national des professeurs de physique et de chimie
LUNDI 28 OCTOBRE
CENTRE DE CONFÉRENCES
D?ORLÉANS
14h30 - 15h30
CONFÉRENCE PLÉNIÈRE
ANDRÉ BRACK
L?ORIGINE DE LA VIE ET LA VIE DANS L?UNIVERS :
DE LA CHIMIE À L?ASTRONOMIE
Sur Terre, la vie est apparue dans l?eau, il y a environ 4 milliards d?années, avec
des molécules organiques capables de s?auto-reproduire et d?évoluer. Les
chimistes cherchent à recréer une vie primitive en tube à essais à partir d?eau et
de molécules simples issues de l?atmosphère, des sources hydrothermales sousmarines et de l?espace.
La découverte d?une vie extraterrestre, sur Mars, Europe, Titan, Encelade ou sur
une planète extrasolaire, attesterait du caractère répétitif du processus et donc de
sa relative simplicité.
André Brack est Directeur de Recherche Emérite au Centre de biophysique moléculaire du
CNRS à Orléans et membre honoraire de l?Institut d?Astrobiologie de la NASA.
16h - 18h
TABLE RONDE
Animé par Stéphane DE LAAGE, journaliste
SCIENCES AU FÉMININ
LES FEMMES ET LA SCIENCE : QUELS CONSTATS ?
QUELLES ÉVOLUTIONS ?
AVEC LA PARTICIPATION DE :
? Claudine HERMANN :
Professeur honoraire
de physique à l?École
Polytechnique
? Nicole MOSCONI :
Professeur émérite en
sciences de l?éducation
à Paris X-Nanterre.
? Anne-Marie JOLLY-DESODT :
Conseiller spécial du directeur
de Polytech Orléans, chargée
des relations extérieures.
? Emmanuel VASSENEIX :
Président Directeur Général
de LSDH (Laiteries de Saint
Denis de l?Hôtel) et d?Unijus.
? Guillaume JULIEN :
DRH chez Maquet SAS
? Pascal HUGUET :
Directeur de recherche
au CNRS. Laboratoire de
Psychologie Cognitive,
Université Aix-Marseille.
? Nalini ANANTHARAMAN :
Professeur de mathématiques
à Paris-Sud, Orsay.
? Christophe LEGER :
Professeur des Universités.
Directeur de Polytech Orléans.
19h
Réception à l?Hôtel Groslot (mairie d?Orléans) et à l?Hôtel de la Région Centre
61e
c o n g rè s n a t i o n a l d e s p ro fe s s e u r s d e phy s i q u e e t d e ch i m i e
MARDI 29 OCTOBRE
ÉCOLE POLYTECH
ORLÉANS
ATELIERS ET CONFÉRENCES
À LA CARTE
9H - 10H15
10H30 - 11H 45
Ateliers au choix
? Sciences physiques en langue
étrangère
? IRES : Transdisciplinarité pour l?AP
en seconde
? COLLEGE : Petites manips
? Représentation graphique et
relativité restreinte
Ateliers au choix
? PTL
? IRES : Méthodes et pratiques
scientifiques au lycée
? COLLEGE : vers plus de mise en
autonomie des élèves
? Liaison lycée / enseignement
supérieur en Chimie
Conférences au choix
? Revêtements pour verres
ophtalmiques
? Politique énergétique (France et
Europe) à l?horizon 2030
Conférences au choix
? Orléans et la Loire : de l?apogée à
la chute
? Du verre de déchet au stockage
thermique
VISITES
À LA CARTE
9H - 11H45
? Demi-Grand IUT
? Parfums Christian DIOR
? Fonderie Bollée
? Entreprise MAQUET
? Lig?air
? Laboratoire GREMI
? Laboratoire PRISME
61 e
congrès national des professeurs de physique et de chimie
MARDI 29 OCTOBRE
ÉCOLE POLYTECH
ORLÉANS
ATELIERS ET CONFÉRENCES
À LA CARTE
14H - 15H15
Conférences au choix
? Le verre : un matériau
et 3600 ans d?histoire
? Qu?apprendre
des controverses
scientifiques ?
Ateliers au choix
? Une entrée colorée
dans les programmes de
lycée
? IRES : compétences au
lycée professionnel
? COLLEGE : Projets
scientifiques
? Bilan de la réforme au
lycée
15H30 - 16H45
Conférences au choix
? Stockage d?énergie et
supercondensateurs
? Activités pédagogiques
en physique des 2 infinis
Ateliers au choix
? Liaison lycée/
enseignement supérieur
en Physique
? Projet EDIFICE
? COLLEGE : Evaluation
par compétences
? Université du Temps
Libre
17H - 18H15
Conférences au choix
? Vigne et Chimie
? Les couleurs du verre
Ateliers au choix
? Synchrotron SOLEIL
? Compétences :
implications
pédagogiques
? COLLEGE : labo et
matériel
? CNRS : images et
court-métrage
VISITES
À LA CARTE
14H - 18H15
? CEA TOURS Le Rippault
? Parfums Christian DIOR
? Sucrerie d?Artenay
? Vinaigrerie Martin Pouret
? ISOCHEM
? Laiterie Saint Denis de l?Hôtel (LSDH)
? Verrier de la faculté d?Orléans
SOIRÉE CONVIVIALE
Le restaurant O Bouche à Oreille, situé à la Chapelle Saint-Mesmin nous accueillera
pour le dîner du mardi soir. C?est l?occasion de passer une soirée sympathique et
conviviale avec l?ensemble des congressistes, le tout agrémenté par une initiation aux
danses Renaissance.
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MERCREDI 30 OCTOBRE
UNIVERSITÉ D?ORLÉANS
9h>12h
Pour la matinée (de 9h à 12h), le choix d?une
des activités est laissé parmi celles répertoriées
ci-après. Le rendez-vous est fixé à 9h,
à l?amphithéâtre Pothier de l?UFR Droit Economie
Gestion sur le campus de l?Université d?Orléans.
CONFÉRENCE ET
TABLE RONDE
? TABLE RONDE
CULTURE SCIENTIFIQUE
AVEC LA PARTICIPATION DE PIERRE LÉNA
Astrophysicien, professeur émérite de l?Ecole doctorale « Astronomie & Astrophysique » chercheur associé à l?Observatoire de Paris, membre de l?Académie des
sciences et président de la Fondation La main à la pâte, depuis la fin des années 1990,
Pierre Léna s?est impliqué dans les questions d?éducation scientifique et de pédagogie,
avec l?aventure de « La main à la pâte», à l?initiative du prix Nobel de physique Georges
Charpak, en 1996, jusqu?à la Maison pour la science et la technologie qui voit le jour à
Orléans dès la rentrée 2013 sous l?égide de l?Académie des sciences .
? Michèle GRILLOT (directrice IRES-Orléans) ;
Cette table ronde sera animée par
Anne-Sophie LOLLIVIER et Marion TIRONNEAU
? Laurent VAYSSADE
(membres du bureau national UdPPC) et rassemblera (directeur régional des petits débrouillards) ;
les intervenants suivants :
? Emmanuel THIBAULT
? Michel KHAIRALLAH (IA-IPR SVT) ;
(professeur de physique chimie au lycée Vaucanson
de Tours, coordonnateur de culture scientifique pour
? Olivier MORAND
(directeur de Centre-Sciences) ;
l?Indre et Loire).
? CONFÉRENCE
FRANCK SUZENET
INNOVATION CHIMIQUE POUR L?OBSERVATION DU VIVANT
Voir pour mieux décrire, comprendre et soigner les êtres humains, présente un enjeu
considérable. A cette fin, de nombreuses techniques d?imagerie ont vu le jour et sont
utilisées quotidiennement en biologie et médecine. Elles permettent de manière non
invasive de donner une représentation visuelle fondée sur des caractéristiques physiques
ou chimiques particulières. Leurs performances sont bien sûr liées aux techniques et
instrumentations mais aussi au développement d?outils moléculaires spécifiques dont
l?objectif peut être d?augmenter la sensibilité, la résolution de l?image mais aussi de cibler
certains organes, cellules, récepteurs,?. La conférence se focalisera donc sur l?apport
de la chimie à l?essor de l?imagerie au travers de la conception de sondes moléculaires.
Franck Suzenet est maître de conférence à l?Institut de Chimie Organique et Analytique
(ICOA) à Orléans.
BRGM
Bureau de Recherches
Géologiques et minières
Laboratoires
du CNRS
Centrale
nucléaire de
Dampierre
Parfums
Christian
Dior
VISITES
SCIENTIFIQUES
61 e
congrès national des professeurs de physique et de chimie
MERCREDI 30 OCTOBRE
UNIVERSITÉ D?ORLÉANS
13h30>14h15
Assemblée plénière de l?UdPPC
14h15>14h30
Présentation de l?équipe TRANSPARENCE
(Orléans 2013) puis de l?équipe de LYON qui assurera
l?an prochain le 62ème congrès.
14H30-15H30
CONFÉRENCE PLÉNIÈRE
? CONFÉRENCES À DEUX « VOIES »
JEAN-FRANÇOIS MINSTER (TOTAL)
MARC BRUGIERE (EDF)
TRANSITIONS ÉNERGÉTIQUES
16H-17H
CONFÉRENCE PLÉNIÈRE
THIERRY DUDOK DE WIT
L?ACTIVITÉ SOLAIRE EST-ELLE À L?ORIGINE
DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ?
CONTROVERSES, CANULARS ET CONSENSUS...
En l?espace de deux décennies, le changement climatique d?origine
anthropique est devenu un enjeu scientifique majeur ; il a largement
débordé sur la scène géopolitique, emportant avec lui des scientifiques
souvent peu préparés à affronter des publics si différents.
Un des problèmes majeurs est celui du rôle présumé du Soleil. Même
s?il existe aujourd?hui dans la communauté scientifique un très large
consensus sur la forte responsabilité de l?homme dans le réchauffement
climatique, une contribution significative du Soleil n?est pas à exclure.
Thierry DUDOK DE WIT est chercheur au LPC2E (Laboratoire de Physique et
Chimie de l?Environnement et de l?Espace) à Orléans.
61e
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S?INSCRIRE AU CONGRÈS
L?inscription au congrès se fait exclusivement en ligne à l?adresse :
http://www.udppc.asso.fr/orleans2013/
Courriel à utiliser pour toute correspondance :
S?IDENTIFIER
La première fois que vous vous connectez sur le site,
vous devez indiquer si vous êtes ou non adhérent(e) à l?UdPPC
et, si oui, donner votre numéro d?adhérent. Ce numéro figure sur tous les courriers
de correspondance de l?UdPPC. Si vous ne le connaissez pas, vus pourrez envoyer
un courriel au secrétariat national :
Ensuite, laissez-vous guider et retrouvez-nous
sur nos comptes twitter (@Congres2013) et facebook
REMERCIEMENTS
Pour leur soutien et leur
participation à la réussite de
ce congrès, nous adressons
nos remerciements
À Madame Marie REYNIER
Recteur de l?Académie
d?Orléans-Tours
des collectivités territoriales :
Conseil régional du Centre,
Conseil général du Loiret,
Ville d?Orléans
À tous les éditeurs, exposants
de matériel, aux verriers du
musée du verre de Dordives
Aux enseignants, chercheurs
et ingénieurs qui nous ont
ouvert leurs laboratoires
du monde des entreprises :
Aux personnels de l?École
Total, EDF, UIC, CASDEN-BP,
Polytech?Orléans
MAIF, MGEN, ESSILOR,
plus spécialement
À nos hôtes
L?atelier des sens, Didactik
Monsieur Denis Lebrun.
Monsieur Christophe LÉGER
Pierron, Jeulin, Alltronic,
À Madame Michèle Grillot
Directeur de Polytech?Orléans Pour la Science, Parfums
directrice de l?IRES d?Orléans
Christian DIOR, Keraglassn
Madame Anne-Marie JOLLY,
Delicat & Scène, Saint Gobain et à son assistante
Conseiller spécial relations
Sophie Chapuis pour l?aide
extérieures auprès du
logistique.
Directeur
À Monsieur Alain Diger,
Aux responsables et au
Monsieur Youssoufi TOURÉ
doyen des IA-IPR
personnel du Restaurant
Président de l?Université
Universitaire du LAC.
À Madame Mélanie Perrin
d?Orléans
et Messieurs
Aux élèves du lycée
Monsieur Bernard PLASSE
Alain Goursaud et
Saint Paul-Bourdon Blanc
Proviseur du lycée Pothier
Nicolas Montlivet,
section ARCU et à leurs
d?Orléans
IA-IPR de Sciences Physiques Professeurs pour l?accueil
des congressistes
À Monsieur
Michel Khairallah, IA-IPR
À nos partenaires
de SVT-Chargé de mission
À toutes les personnes
du monde de l?Enseignement sciences et techniques
qui nous ont aidés?
et de la Recherche :
À Monsieur Aurélien Chapuis
et ceux que nous avons oublié
Rectorat d?Orléanspour la création du site
de nommer dans cette page!
ToursInstitut de Recherche sur internet du congrès
MERCI
l?Enseignement des Sciences
À Monsieur Benoit Matrion
de l?université d?Orléans
(IRES), École Polytech?Orléans, notre infographiste
Le comité d?organisation du
Laboratoires du CNRS, BRGM, À Mesdames et Messieurs
congrès Orléans 2013
CEA, Société Française de
les conférenciers,
Physique (SFP), Société
les animateurs d?ateliers
Chimique de France (SCF),
Centre-Sciences
61 e
congrès national des professeurs de physique et de chimie
NOS PARTENAIRES
Graphisme : Benoit Matrion 2013
Sommaire
Mot du comité d?organisation .................................................................................811
Planning général .........................................................................................................812
Escapade à Amboise : sur les traces de Léonard de Vinci ..................................813
Visite du radiotélescope de Nançay ......................................................................814
Visite du château de Chambord ............................................................................814
Quand le Loiret rejoint la Loire?........................................................................815
À la découverte d?Orléans.....................................................................................815
Concert d?orgue et visite des grandes orgues « Cavaillé-Coll » ..........................816
Dimanche 27 : Visites touristiques
®
®
®
®
®
®
® Séance inaugurale ..................................................................................................817
® Conférences plénières............................................................................................817
® Réception ...............................................................................................................819
Lundi 28 : Centre de conférences d?Orléans
Planning des ateliers, visites et conférences à la carte ........................................820
En continu..............................................................................................................821
Résumés des conférences ......................................................................................821
Résumés des ateliers..............................................................................................825
Présentation des visites..........................................................................................830
Mardi 29 : École PolytechOrléans
®
®
®
®
®
Mardi 29 : Soirée conviviale ....................................................................................833
® Activités proposées le matin .................................................................................834
® Assemblée plénière de l?UdPPC ...........................................................................836
® Conférences plénières............................................................................................836
Mercredi 30 : Université d?Orléans
® S?identifier .............................................................................................................838
® Tarifs d?inscription et adhésion.............................................................................838
S?inscrire au congrès
Comment venir à Orléans ?...................................................................................840
Transports sur place...............................................................................................841
Accéder aux sites du congrès .....................................................................844 à 848
Repas......................................................................................................................849
Hébergements.........................................................................................................850
Informations pratiques
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®
®
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Demande d?ordre de mission ..................................................................................852
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
810
Le Bup n° 955-956
Mot du comité d?organisation
Le comité d?organisation est heureux de vous présenter dans cette brochure le 61e
congrès national des professeurs de physique et de chimie organisé par l?UdPPC. Il se
tiendra à Orléans du 27 au 30 octobre 2013. Vous trouverez dans les pages suivantes le
programme du congrès et quelques renseignements pratiques pour vous inscrire et organiser votre venue à Orléans.
Profitez du dimanche pour participer aux visites touristiques afin de découvrir des
sites d?exception du Val de Loire (Chambord, Amboise, Orléans, Nançay?). Pour
terminer cette riche journée, un concert d?orgue sera donné en la Cathédrale SainteCroix d?Orléans.
L?Université d?Orléans vous accueillera les deux jours suivants, au « Centre » d?un
espace résolument tourné vers les Sciences. De multiples conférences, ateliers, débats
et visites de laboratoires ou de sites industriels vous permettront de prendre conscience
de la richesse humaine et technologique de ce campus.
Convivialité et échange seront, tout au long de ces journées, des mots d?ordre
simples et efficaces. En effet, le comité d?organisation, en préparant ce congrès, a toujours
cherché à s?appuyer sur des ressources locales permettant des échanges concrets et fructueux. Le lieu de la soirée conviviale « O bouche à oreille » illustre tout à fait cette
volonté.
Nous vous attendons donc, en toute « Transparence », sur les bords de la Loire,
dans la cité d?Orléans, pour participer à ce 61e congrès national des professeurs de
physique et de chimie.
À bientôt !
Le comité d?organisation
Le programme est susceptible d?évoluer. Consultez régulièrement
le site du congrès :
http://www.udppc.asso.fr/orleans2013/
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
811
TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
La journée du lundi se déroulera au Centre de Conférences d?Orléans, au c?ur de
la cité johannique. Vous pourrez assister à des conférences et débats de grande qualité
(Hervé THIS, André BRACK, Claudine HERMANN?) sur des thèmes très variés comme
la cuisine, l?origine de la vie et la place des femmes dans les sciences. Cette journée se
conclura par une réception à l?Hôtel Groslot et en parallèle à l?Hôtel de la région
Centre.
Planning général
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
812
Le Bup n° 955-956
Dimanche 27 : Visites touristiques
Les congressistes seront accueillis au Lycée Pothier (voir la rubrique informations
pratiques) à partir de 7h30. Une participation financière est demandée pour les visites à
la journée et pour la visite du château de Chambord ; les visites sur Orléans sont quant
à elles gratuites.
Escapade à Amboise : sur les traces de Léonard de Vinci
Départ d?Orléans en autocar à 8h
RDV au Lycée Pothier à 7h30
Nous vous proposons dans un premier temps, le
matin, la visite du château royal d?Amboise. Au
c?ur du pouvoir au début de la Renaissance, ce
château fut aussi le jardin d?enfance des princes et
des princesses de France. Les riches collections de
meubles et de tapisseries du Logis Royal du château donnent la mesure du prestige de la
cour sous les règnes des rois Charles VIII et François 1er. Puis vous pourrez flâner dans
les jardins paysagers du château, qui offrent un des plus beaux panoramas sur la vallée
de la Loire, classée au patrimoine mondial de l?UNESCO. Et, au cours de la promenade
dans les jardins, vos pas vous mèneront jusqu?à la Chapelle Saint-Hubert qui abrite la
tombe de Léonard de Vinci.
Après un déjeuner au restaurant, vous repartirez
sur les traces de Léonard de Vinci en allant visiter
sa dernière demeure : le château du Clos-Lucé.
Retour à Orléans prévu vers 19h.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
C?est en effet dans ce château que Léonard de
Vinci s?installa à l?invitation de François 1er ; il y
vécut pendant trois ans jusqu?à sa mort en 1519.
La visite du château permet de partager l?intimité
du génie de la Renaissance et de se plonger dans
l?ambiance de son travail.
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
Ville et cité de caractère, Amboise abrite de véritables trésors architecturaux.
Dimanche 27 : Visites touristiques
Visite du radiotélescope de Nançay
Départ d?Orléans en autocar à 8h
RDV au Lycée Pothier à 7h30
Entre les arbres de Sologne se cache un paysage
métallique atypique : les instruments de la station
de radioastronomie de Nançay. Laissez-vous
guider par Ismaël COGNARD, chercheur CNRS au
laboratoire LPC2E et plongez dans l?univers de la
radioastronomie. Vous découvrirez comment les
scientifiques étudient les ondes radio naturellement émises par les astres de l?Univers. Cette
balade vous permettra de découvrir deux instruments scientifiques exceptionnels : le
radiotélescope décimétrique et le radiohéliographe.
Après un buffet solognot, l?après-midi sera consacré à la découverte des expositions du
pôle des étoiles de Nançay et à une séance au planétarium.
Retour à Orléans prévu vers 19h.
Visite du château de Chambord
Départ de la gare routière à 13h45
RDV au Lycée Pothier à 13h30
1519, un palais surgit au c?ur des terres marécageuses de Sologne, à l?orée d?une forêt giboyeuse.
François 1er, tout jeune roi encore auréolé de la
gloire de Marignan, en ordonne la construction.
C?est une véritable ?uvre architecturale que le roi
se plaît à montrer à des souverains et ambassadeurs comme une démonstration de son pouvoir
inscrite dans l?espace.
Avec ses 128 mètres de façade, 440 pièces et 365 cheminées, le château de Chambord
est le plus vaste des châteaux de la Loire. Ancien rendez-vous de chasse des comtes de
Blois, le château se niche au c?ur d?un parc de 5 500 hectares (dont 4 500 de bois). Son
enceinte et son donjon central à quatre tours expriment la force de la monarchie française. Ses façades classiques contrastent avec la profusion de lucarnes, de cheminées, de
flèches et de clochetons que l?on peut contempler à loisir depuis l?étonnante terrasse à
l?italienne.
Retour à Orléans prévu vers 19h.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
Dimanche 27 : Visites touristiques
Quand le Loiret rejoint la Loire?
Départ à 14h
RDV sur le parking de la Pointe de Courpain, à Saint-Pryvé Saint-Mesmin
Venez découvrir la Pointe de Courpain, au c?ur de
la réserve naturelle de Saint-Mesmin, qui abrite
une forêt alluviale de grand intérêt.
La visite de la Pointe de Courpain sera l?occasion d?appréhender les trois déclinaisons
de la biodiversité : la diversité des espèces avec plus de six cents plantes et deux cent
vingt-cinq espèces d?oiseaux inventoriées, la diversité des écosystèmes, des milieux naturels les plus humides dans le lit vif de la Loire aux habitats très secs au sommet des buttes
sableuses, enfin la diversité génétique, plus difficile à percevoir, mais qui est le moteur
de l?évolution.
Enfin, entre la Loire et le Loiret, la présence constante de l?eau permettra d?aborder les
caractères physiques et chimiques de l?élément liquide, tout en observant les plantes
aquatiques qui se développent depuis quelques années dans le fleuve.
À la découverte d?Orléans
Départ à pied : 15h
RDV à l?Office de Tourisme d?Orléans
Venez découvrir la ville d?Orléans en compagnie
d?un guide.
Après la visite de la cathédrale et l?étude de ses
vitraux, la promenade pédestre vous emmènera sur
les bords de Loire, dans le centre ancien d?Orléans
puis Place du Martroi avec la statue de Jeanne
d?Arc.
La visite de
l?Hôtel Groslot est également prévue, suivie de
celle du musée des Beaux-Arts.
Possibilité de poursuivre de façon libre la visite du
musée des Beaux-Arts après 17h30.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
L?association Loiret Nature Environnement vous
propose de parcourir ce tronçon de Loire de près
de huit kilomètres essentiellement constitué des
berges du fleuve et d?îles, en compagnie de Michel
CHANTEREAU, conservateur à la réserve naturelle
de Saint-Mesmin.
Dimanche 27 : Visites touristiques
Concert d?orgue et visite des grandes orgues « Cavaillé-Coll »
RDV à 19h ou à 19h30 à la Cathédrale d?Orléans (place Sainte-Croix)
Il s?agit de l?orgue de l?abbaye de Saint-Benoîtsur-Loire, échangé avec celui de la cathédrale en
1822. Il a été rénové par Louis CALLINET dès 1831
puis, en 1880, par Cavaillé-Coll qui le transforme
profondément pour en faire un orgue romantique.
Après d?autres épisodes, l?instrument est rénové une
dernière fois par Bernard HURVY à partir de 2004
et remis en fonction en septembre 2007.
® À 19h
Visite de l?orgue pour les personnes qui le souhaitent.
® À 19h30
Un concert d?orgue par Jean-Pierre GRIVEAU, organiste titulaire, aux grandes orgues de
la Cathédrale Sainte-Croix d?Orléans vous est proposé gratuitement.
Ce concert est compatible avec les visites de la journée.
® À 20h30
Visite de l?orgue pour les personnes qui n?auraient pas pu faire cette visite à 19h, le
nombre de visiteurs étant limité.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
Lundi 28 : Centre de Conférences d?Orléans
Pour cette première journée à Orléans, les congressistes seront accueillis au Centre de
Conférences dès 8h.
Séance inaugurale
À partir de 9h, de nombreuses personnalités prendront la parole lors de l?inauguration :
Recteur, Inspection générale, collectivités territoriales? C?est aussi l?occasion pour l?UdPPC
de faire entendre sa voix à travers le discours de son président.
Conférences plénières
10h45 - 12h
Hervé THIS est physico-chimiste dans le groupe de Gastronomie moléculaire, au Laboratoire de chimie
d?AgroParisTech et professeur consultant à AgroParisTech; il est également directeur scientifique de la
Fondation Science & Culture Alimentaire (Académie des sciences), président du Comité pédagogique de
l?Institut des Hautes Études du Goût et conseiller scientifique de la revue Pour la Science.
La gastronomie moléculaire est une discipline scientifique qui cherche « à lever un coin
du grand voile », en partant de phénomènes ? négligés ? qui surviennent lors des transformations culinaires. Dans le groupe INRA/AgroParisTech de gastronomie moléculaire,
les travaux sont centrés sur l?étude des modifications de bioactivité dues aux transformations qui conduisent des ingrédients culinaires aux aliments.
Cette étude scientifique a des applications diverses, et la « cuisine moléculaire » fut la
première d?entre elles. Aujourd?hui, c?est la « cuisine note à note » qui présente des intérêts considérables, mais pose des questions nouvelles, de technique, d?art, de nutrition,
de toxicologie, de technologie, d?aménagement rural?
Toutefois, ces applications technologiques ne doivent pas faire oublier que l?enseignement
est une merveilleuse application des sciences (quantitatives). Après les Ateliers expérimentaux du goût, introduits dès 2000 dans l?enseignement français ainsi que pour divers
pays, les Ateliers science & cuisine ont été proposés pour le second degré. Il apparaît
clairement que ces diverses activités sont essentielles pour contribuer à faire naître des
vocations scientifiques ou technologiques, et aussi pour faire le lien entre les enseignements de science et de technologie.
Toutefois, comment éviter de discuter les méthodes, la pertinence des enseignements, et
aussi des possibilités de rénovation ?
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
De la gastronomie moléculaire à ses applications techniques, et, surtout, pédagogiques
Hervé THIS
Lundi 28 : Centre de Conférences d?Orléans
14h30 - 15h30
L?origine de la vie et la vie dans l?Univers : de la chimie à l?astronomie
André BRACK
André BRACK est directeur de recherche émérite au Centre de biophysique moléculaire du CNRS à
Orléans et membre honoraire de l?Institut d?astrobiologie de la NASA.
Sur Terre, la vie est apparue dans l?eau, il y a environ quatre milliards d?années, avec des
molécules organiques capables de s?auto-reproduire et d?évoluer. Les chimistes cherchent
à recréer une vie primitive en tube à essais à partir d?eau et de molécules simples issues
de l?atmosphère, des sources hydrothermales sous-marines et de l?espace.
La découverte d?une vie extraterrestre, sur Mars, Europe, Titan, Encelade ou sur une
planète extrasolaire, attesterait du caractère répétitif du processus et donc de sa relative
simplicité.
16h - 18h
Les femmes et la science : quels constats ? quelles évolutions ?
Table ronde Sciences au féminin
On s?interrogera sur la place des femmes dans les milieux scientifiques lors d?un débat
animé par Stéphane DE LAAGE, journaliste, avec la participation de :
® Claudine HERMANN : Professeur honoraire de physique à l?École polytechnique
Présidente d?honneur, vice-présidente et membre fondatrice de l?association Femmes
& Sciences.
® Nicole MOSCONI : Professeur émérite en sciences de l?éducation à Paris X-Nanterre.
Spécialiste de la « mixité dans le système scolaire ».
® Anne-Marie JOLLY-DESODT : Conseiller spécial du directeur de Polytech Orléans,
chargée des relations extérieures. Prix Irène Joliot-Curie « Incitation » 2004, membre
du conseil d?administration de l?association Femmes ingénieurs.
® Emmanuel VASSENEIX : Président-directeur général de LSDH (Laiteries de SaintDenis de l?Hôtel) et d?Unijus, mise sur les liens entre les hommes et les idées pour
developper sa PME.
® Guillaume JULIEN : Directeur des ressources humaines chez Maquet SAS (voir visite
V04 du mardi 29). La société Maquet a signé en mars 2012 un accord collectif en
faveur de l?égalité professionnelle.
® Pascal HUGUET : Directeur de recherche au CNRS. Laboratoire de Psychologie
cognitive, Université Aix-Marseille. Étudie les stéréotypes de genre.
® Nalini ANANTHARAMAN : Professeur de mathématiques à Paris-Sud, Orsay. Prix Henri
Poincaré 2012, Médaille d?argent du CNRS 2013.
® Christophe LÉGER : Professeur des Universités. Directeur de Polytech Orléans.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
Lundi 28 : Centre de Conférences d?Orléans
Réception
À cette occasion, à l?hôtel Groslot, la médaille de la ville sera remise à André BRACK,
Directeur de Recherche émérite au Centre de biophysique moléculaire du CNRS à
Orléans qui vous aura présenté une conférence sur L?origine de la vie et la vie dans
l?Univers? un peu plus tôt dans la journée.
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
À 19h, la mairie d?Orléans et la région Centre vous invitent à un cocktail, respectivement
à l?hôtel Groslot ou à l?hôtel de la région Centre.
Mardi 29 : École polytechOrléans
Planning ateliers, visites et conférences à la carte
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
Mardi 29 : École polytechOrléans
Cinq plages horaires sont définies sur la journée, quatre inscriptions sont possibles au
maximum pour avoir le temps de passer voir les exposants.
Les plages horaires sont définies de manière approximative pour le moment et sont
susceptibles de subir quelques ajustements pour gérer au mieux les flux de personnes,
auprès des exposants et pour le repas de midi.
Ne tardez pas trop à vous inscrire pour les visites, car le nombre de places est limité !
Tout au long de cette journée du mardi, vous
pourrez rencontrer les différents exposants
présents, découvrir et acheter des produits régionaux (safran, vinaigre et moutarde d?Orléans?),
mais également assister à des animations autour
du thème Transparence. Ainsi, seront présents les
verriers de l?université d?Orléans, du musée de
Dordives et Igor WOLINSKI, artisan vitrailliste, qui fera une démonstration de fabrication
d?un vitrail et exposera aussi quelques-unes de ses créations.
Résumés des conférences
Plage horaire 1 (9h - 10h15)
MC1 - Revêtements pour verres ophtalmiques - état des lieux et challenges
ESSILOR
Cette conférence sera assurée par un représentant de la société française Essilor International qui
conçoit, fabrique et commercialise des verres correcteurs et des équipements d?optique ophtalmique.
Cette société est notamment à l?origine du Varilux, le premier verre progressif.
Au fil des ans, les matériaux organiques ont remplacé progressivement les verres minéraux pour les applications ophtalmiques. Ceci a été possible grâce à l?utilisation de revêtements fonctionnels de plus en plus sophistiqués. Au départ, les traitements anti-rayure
et anti-reflet ont été développés et mis sur le marché. Depuis les attentes, des porteurs
ont grandi et de nouvelles fonctions ont été apportées. La facilité de nettoyage, l?antistatisme ou l?hydrophobie permettent d?améliorer la transparence des verres et le confort à
l?usage. Les fonctions proposées, les exigences optiques et mécaniques prises en compte
pour mettre au point les traitements ainsi que les technologies utilisées seront présentées.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
En continu
Mardi 29 : École polytechOrléansS
MC2 - La politique énergétique en France et en Europe à l?horizon 2030
Pascal BRAULT
Pascal BRAULT est directeur de recherche CNRS, au sein du Groupe de recherche sur l?énergétique des
milieux ionisés (GREMI) et Délégué scientifique énergie au CNRS.
À l?instar de l?Europe, la France s?est dotée d?une stratégie nationale de recherche dans
le domaine de l?énergie. Le cadre des scénarios de la transition énergétique, basés sur le
déploiement des EnR, la décarbonisation de l?électricité et la sobriété/efficacité énergétique offre une réelle opportunité de développement de recherches visant à générer des
avancées dans le domaine de l?énergie.
Les priorités thématiques telles que les EnR, le stockage de l?énergie, les réseaux intelligents? seront abordées.
Plage horaire 2 (10h30 - 11h45)
MC3 - Orléans et la Loire : de l?apogée à la chute
Patrick VILLIERS
Patrick VILLIERS est professeur émérite d?Histoire moderne à l?Université du littoral Côte d?Opale
(ULCO), auteur de « Une histoire de la marine de Loire », prix Académie de marine 2001.
En 1663, visitant le port d?Orléans, La Fontaine écrivit : « je crus voir le port de Constantinople en petit? ». À cette date, Orléans est au carrefour du commerce de descente de
la Loire, principalement à la rame et à la bourde, et de la navigation à voile à la remontée
de Paimb?uf à Orléans. Ce commerce fluvial ne cesse d?augmenter pour atteindre son
apogée avec l?arrivée à Orléans de la première grande ligne de chemin de fer : le Paris
Orléans.
Comment s?opérait cette navigation ? Quels étaient les principaux produits ? Peut-on voir
encore les traces de ce grand commerce dans la ville ?
MC4 - Du verre de déchet au stockage thermique : la recette pour une valorisation
durable de déchets dangereux
Catherine BESSADA
Catherine BESSADA est directrice de Recherche au CNRS Orléans au sein du Laboratoire Conditions
extrêmes et matériaux : haute température et irradiation (CEMHTI)
Un étonnant matériau que ce verre de « Cofalit », nom industriel donné au verre obtenu
lors de la vitrification de déchets d?amiante. Lors de la fusion à haute température, les
fibres dangereuses disparaissent et on obtient au refroidissement un verre de composition
banale destiné à une fin banale? de revêtement routier ! Et si ce verre finalement avait
un futur ? Et un futur dans le stockage de l?énergie solaire ? Et si ce déchet devenait
utile ?
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Mardi 29 : École polytechOrléans
Plage horaire 3 (14h - 15h15)
Bernard GRATUZE est directeur de recherche à l?Institut de recherche sur les archéomatériaux (IRAMAT)
à Orléans.
Pour étudier un matériau archéologique complexe comme le verre, une collaboration entre
archéologue, chimiste et physicien s?est développée. Elle permet de répondre aux questions complexes posées par les archéologues et les historiens sur sa fabrication et sa
diffusion. Pour cela, il est nécessaire de connaître l?ensemble des paramètres intervenant
dans sa fabrication : nature des matières premières, mode de mise en ?uvre de celles-ci,
technologie des fours, température et atmosphère de cuisson?
Cette curiosité vis-à-vis de la nature de ce matériau s?est manifestée très tôt : les premières
analyses de verre antiques, effectuées par le chimiste allemand KLAPROTH, datent de 1797.
Il faudra cependant attendre le début du XXe siècle pour voir se développer des études
plus systématiques sur ce matériau. C?est ce volet de l?histoire des sciences des techniques et des matériaux que nous vous invitons à découvrir à l?aide d?exemple pris sur
une période de 3600 ans qui s?étend de l?Âge des métaux au XVIIIe siècle.
MC6 - Qu?apprendre des controverses scientifiques ?
Quelques exemples en histoire de l?électricité
Bertrand WOLFF
Bertrand WOLFF est professeur agrégé de sciences physiques et chercheur, membre correspondant du
Centre Alexandre Koyré (Histoire des sciences et techniques).
L?histoire de l?électricité est jalonnée de nombreuses controverses. Celle entre GALVANI
et VOLTA est souvent évoquée. On sait moins que les « deux électricités » de DUFAY sont
rejetées par ses contemporains, que la loi en 1/r2 de COULOMB se voit opposer une loi en
1/r par les physiciens allemands, ou que les travaux d?Ohm, en rupture avec les théories
alors acceptées, sont mal reçus?
Ces controverses font apparaître qu?une expérience ne « fait preuve » que dans un contexte
donné. Elles obligent les protagonistes à expliciter et affiner leurs arguments théoriques
et expérimentaux.
L?exposé discutera l?intérêt pédagogique de faire revivre ces controverses en s?appuyant
sur les ressources du parcours historique du site « Ampère et l?histoire de l?électricité ».
Plage horaire 4 (15h30 - 16h45)
MC7 - Stockage d?énergie dans des supraconducteurs
Encarnacion RAYMUNDO-PINERO
Encarnacion RAYMUNDO-PINERO est chargée de recherche au Centre de recherche sur la matière divisée
(CRMD, CNRS Orléans) ; elle a obtenu la médaille de bronze du CNRS en 2010.
Les supercondensateurs, ou condensateurs électrochimiques, sont des systèmes qui stockent
et restituent l?énergie électrique dans des temps très courts (de l?ordre de quelques
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
MC5 - Le verre : un matériau et 3600 ans d?histoire
Bernard GRATUZE
Mardi 29 : École polytechOrléansS
secondes). Ils sont par conséquent caractérisés par une densité de puissance plus élevée
que celle des batteries, et sont généralement utilisés en association avec une autre source
d?énergie pour améliorer la puissance des systèmes. Nos travaux visent à élargir leur
domaine d?application en accroissant leur densité d?énergie, c?est-à-dire la tension et/ou
la capacité, en donnant des solutions concrètes : soit sous forme de matériaux d?électrode
optimisés, soit sous forme de nouvelles architectures de systèmes.
MC8 - Activités pédagogiques en physique des deux infinis
Nicolas ARNAUD
Nicolas ARNAUD est chercheur au Laboratoire de l?Accélérateur linéaire, au sein de l?Institut national de
physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) à Orsay, et coauteur de l?ouvrage « Passeport
pour les deux infinis ».
« L?infiniment petit » (des noyaux aux particules élémentaires) et « l?infiniment grand »
(l?étude de l?Univers : histoire, composition, évolution) sont des domaines de recherche
fondamentale très actifs. On peut citer par l?exemple le collisionneur LHC du CERN où
une nouvelle particule, peut-être le fameux boson de Higgs, a été découverte pendant
l?été 2012 et le satellite Planck, dont les premiers résultats sur le fond diffus cosmologique ont été annoncés au printemps 2013.
Les équipes qui travaillent sur ces sujets, notamment au CNRS, au CEA et dans les
Universités, ont développé de nombreuses activités pédagogiques autour de leurs thèmes
de recherche. Celles-ci s?adressent bien sûr au grand public, mais également (surtout) aux
enseignants et à leurs élèves : visites de laboratoires, journées de découverte de la recherche,
stages de formation, prêt d?instruments scientifiques dans les établissements scolaires,
conférences, revues, livres, matériel en ligne? Dans cet exposé, nous passerons en revue
quelques-unes de ces initiatives, illustrées par des exemples concrets.
Plage horaire 5 (17h - 18h15)
MC9 - Vigne et chimie
Pascal BOUYSSOU
Pascal BOUYSSOU est enseignant-chercheur à l?Institut de chimie organique et analytique (ICOA) à
Orléans, délégué régional des Olympiades de chimie et membre d?une coopérative de viticulteurs.
Représentant en France environ 3 % des terres cultivées, la vigne consomme à elle seule
20 % des produits phytosanitaires. Cette constatation pousse des viticulteurs à réfléchir
sur leurs pratiques culturales et a vu ces dernières années l?augmentation de modes de
cultures plus respectueux de l?environnement.
La chimie, que beaucoup oppose à ce type de pratiques, peut aider à apporter des réponses
notamment grâce à une meilleure connaissance de la plante, des sols et à une lutte plus
efficace contre les maladies et certains ravageurs.
Je vous propose donc une ballade dans les vignes pour découvrir la plante, ses besoins
et ses ennemis, puis ensuite nous regarderons les réponses apportées dans les différentes
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
Mardi 29 : École polytechOrléans
pratiques culturales et le rôle qu?ont joué et que peuvent encore jouer les chimistes dans
ces différentes réponses.
MC10 - Les couleurs du verre
Marie-Hélène CHOPINET
Anciennement, les verriers ont recherché en parallèle deux caractéristiques pour leur matériau, le blanc ultra-pur (souvent appelé « cristal » par référence au cristal de roche), d?une
part et d?autre part, des verres intensément colorés, initialement pour se rapprocher des
pierres précieuses, par simples exigences esthétiques ensuite. Depuis la fin du XIXe siècle
se sont ajoutées (mais rarement substituées, ce qui impose des contraintes) des exigences
liées aux propriétés optiques de manière très générale.
Nous verrons quels sont les moyens dont les verriers disposent pour ajuster les propriétés
du matériau aux demandes des clients, demandes purement esthétiques en ce qui concerne
la couleur, mais aussi techniques, comme la protection des liquides ou des passagers
d?une voiture contre le rayonnement solaire. Nous constaterons que les colorants du verre
sont comme ailleurs, soit des espèces insérées dans le réseau vitreux comme des cations
de transition, par exemple, soit des pigments ajoutés après fusion dans le cas de l?émail,
comme TiO2 ou bien d?autres.
Le passage en revue des outils de fabrication disponibles et de leurs limitations techniques
et/ou économiques nous donnera l?occasion de nous intéresser de plus près au métier de
verrier qui combine des compétences physicochimiques variées.
Résumés des ateliers
Plage horaire 1 (9h - 10h15)
A01 - Les sciences physiques en langue étrangère
Isabelle MULLER et Vincent PARBELLE
Création d?un réseau d?échange de réflexions et de pratiques pour l?enseignement des
sciences physiques en section européenne. Organisation pratique de rencontres thématiques
ultérieures, choix des thèmes (nature des ressources, nature des séquences en langue II,
éléments de didactique en situation de bilinguisme, collaboration avec le professeur de
langue, évaluation au bac?).
A02 - IRES : Transdisciplinarité pour l?accompagnement personnalisé en seconde
Jocelyne GOMEZ et Sébastien BOURDREUX
Présentation de quelques exemples d?utilisation de la notion de fonction en mathématiques et en physique lors d?une séance d?accompagnement personnalisé en seconde.
Dimension historique, protocole expérimental et exploitation de modèles.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
Marie-Hélène CHOPINET est ingénieur chimiste à l'Unité Mixte de Recherche CNRS / Laboratoire SaintGobain Recherche.
Mardi 29 : École polytechOrléansS
A03 - Petites manips pour collège et jeunes collègues
Nicole BONNEFOY et Guillaume POULIZAC
Exemples d?expériences faciles à mettre en ?uvre pour illustrer le programme de collège.
A04 - Représentation graphique et relativité restreinte
Isabelle KERMEN
Les graphiques sont couramment utilisés en tant qu?outil de traitement de données. Ils
peuvent également permettre de structurer la pensée, voire, de favoriser, sous certaines
conditions, compréhension et conceptualisation. Cet atelier propose un exemple d?utilisation des graphiques dans l?enseignement de la physique, les diagrammes d?univers ou
diagrammes espace-temps en relativité restreinte, récemment introduite dans le programme
de terminale scientifique. L?utilisation de tels graphiques permet de mettre en avant l?importance de l?hypothèse fondamentale de la théorie de la relativité restreinte, la vitesse
de propagation de la lumière est invariante par changement de référentiel galiléen.
Plage horaire 2 (10h30 - 11h45)
A05 - Laboratoire
Micheline IZBICKI et Marion TIRONNEAU
Dans cet atelier seront évoqués l?organisation des manipulations, la gestion du laboratoire, les problèmes de sécurité?
Cet atelier est ouvert à tous les congressistes et pas seulement aux personnels techniques
de laboratoire.
A06 - IRES : Méthodes et pratiques scientifiques pluridisciplinaires au lycée
Aurélie FARGEAUDOUX, Jocelyne GOMEZ et Catherine ORIONE
Dans le cadre de l?enseignement d?exploration MPS en seconde, nous proposons un atelier
sur le thème Sciences et prévention des risques d?origine humaine avec l?étude de la
rupture du barrage de Malpasset en 1959.
L?atelier commencera par la présentation de vidéos d?archives de la catastrophe ainsi que
par la présentation des particularités géographiques du paysage de la région à l?aide de
Google Earth.
Nous proposons de démontrer que la rupture du barrage de Malpasset n?était pas due à
un problème de conception avec la mise en place de deux activités complémentaires en
physique et en mathématiques :
® modélisation vectorielle des forces en physique à partir de données expérimentales et
documentaires ;
® réinvestissement des données de physique en mathématiques afin de déterminer la
résultante de ces forces.
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Mardi 29 : École polytechOrléans
A07 - Vers plus de mise en autonomie des élèves au collège
Karine GAFFET et Nicolas HERBERT
Des enseignants de collège présentent leurs pratiques innovantes, mettant de plus en plus
les élèves en autonomie.
A08 - Liaison lycée / enseignement supérieur en chimie
Thomas ZABULON
Cet atelier sera l?occasion de faire le point sur l?intégration des bacheliers 2013 dans l?enseignement supérieur scientifique suite à la réforme des lycées. Il s?agira de constater et
discuter les différences observées par rapport aux années précédentes.
Plage horaire 3 (14h - 15h15)
Présentation de travaux effectués dans le cadre des « Ateliers science et cuisine », susceptibles d?être réinvestis lors d?activités (expérimentales ou d?investigation) prévues dans
les programmes de sciences des lycées.
L?entrée thématique « changements de couleur des aliments » sera présentée, et un exemple
précis sera détaillé.
A10 - IRES : Compétences au lycée professionnel
Marie-Claude BARASSE
L?accueil d?élèves issus des filières STI2D, l?intégration d?élèves de bac pro dans les
BTS industriels imposent d?aborder des concepts fondamentaux (nous prendrons comme
exemple les notions de valeur moyenne et efficace). Pour dépasser ces difficultés théoriques (notion d?intégrale par exemple), nous proposerons des outils issus des TICE et
une approche pluridisciplinaire pour donner du sens à ces apprentissages. Nous aborderons l?évaluation par compétences du travail des élèves sur cet exemple.
A11 - Projets scientifiques au collège
Nadia BOUNIFI
Comment mettre en place un projet scientifique au collège (atelier, concours?) ? Quelles
sont les plus-values apportées à chacun ? Témoignage et réflexions.
A12 - Bilan de la réforme au lycée
Hervé DEMORGNY, Alain SPRAUER et Jacques VINCE
Cet atelier fera le point sur les effets des réformes récentes mises en ?uvre au lycée, aussi
bien dans les filières générales que dans les filières technologiques. Il sera l?occasion de
présenter les conclusions principales des enquêtes mises au point par l?UdPPC pour le
suivi de cette réforme, tout en permettant aux collègues présents de s?exprimer librement
sur la réforme. Il permettra également de débattre des actions menées par l?UdPPC pour
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
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TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
A09 - Une entrée colorée dans les programmes de lycée
Marie-Claude FÉORÉ et Laure FORT
Mardi 29 : École polytechOrléansS
tenter de limiter les effets jugés néfastes de cette réforme ou pour améliorer sa mise en
?uvre, et tentera de dégager, collectivement, des propositions et modes d?action pour le
futur. Dans le cadre de cet atelier, on évoquera également la formation des maîtres proposée
maintenant par les ESPE (Écoles supérieures du professorat et de l?éducation).
Plage horaire 4 (15h30 - 16h45)
A13 - Liaison lycée / enseignement supérieur en physique
Loïc VILLAIN
Cet atelier sera l?occasion de faire le point sur l?intégration des bacheliers 2013 dans l?enseignement supérieur scientifique suite à la réforme des lycées. Il s?agira de constater et
discuter les différences observées par rapport aux années précédentes.
A14 - Projet ÉDIFICE
Nathalie MAGNERON
Fruit d?un partenariat entre l?Université d?Orléans, le CNRS (Centre national de la recherche
scientifique ), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et trois lycées
d?Orléans, le projet ÉDIFICE a pour objectif d?attirer et de fidéliser les élèves et étudiants
vers les carrières scientifiques de bac ? 3 à bac + 8. Cet atelier présentera :
® de manière générale ce projet ;
® la mise en place de ce projet à la rentrée 2012 qui a permis à une centaine d?élèves
de seconde de découvrir le monde de la recherche avec un travail tout au long de
l?année en collaboration étroite avec les équipes de laboratoires ;
® l?évolution de ce projet à la rentrée 2013 ;
® des témoignages d?enseignants impliqués dans ce projet.
A15 - Collège : « Évaluation par compétences, évaluation sans note »
Émmanuelle THAUVIN ROY et Manuelle ZITOUNI
Autour de la thématique des notes, des compétences et du socle commun au collège, des
exemples de méthodes d?évaluation sans note seront présentés et l?on s?interrogera sur
leurs plus-values.
A16 - Université du temps libre
Alain ROBERT
Sciences et techniques en école élémentaire et maternelle : c?est possible !
Des membres de l?équipe « École » du groupe InterGénérations de l?Université du temps
libre (UTL) d?Orléans présentent quelques-uns des ateliers qu?ils animent à la demande
des professeurs des écoles d?Orléans et alentours avec des maquettes fonctionnelles faciles
à reproduire : piles, alternateurs, panneaux photovoltaïques, maquettes fonctionnelles de
réseau électrique?
Voir aussi : http://ig45.fr/ecole
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
828
Le Bup n° 955-956
Mardi 29 : École polytechOrléans
Plage horaire 5 (17h - 18h15)
Le synchrotron SOLEIL est une source de lumière exceptionnelle qui permet d?explorer
la matière au niveau atomique et moléculaire. Depuis janvier 2008, SOLEIL accueille
l?ensemble de la communauté scientifique française et internationale dans des domaines
aussi variés que la physique, la chimie, la biologie, la médecine, la géophysique, l?étude
des objets d?art et du patrimoine? Chaque année, deux mille cinq cents utilisateurs
scientifiques ou industriels viennent travailler sur les lignes de lumière de SOLEIL, véritables
laboratoires de recherche, exploitant la lumière synchrotron dans différents domaines
d?énergie, avec des techniques de pointe. Presque autant d?élèves et étudiants viennent
visiter SOLEIL, élaborer leurs TPE (Travaux personnels encadrés) ou TIPE (Travaux
d?initiative personnelle encadrés) et plus récemment participer au projet HÉLIOS.
NDLR : Pour prolonger (ou anticiper !) cet atelier, nous vous informons que Le Bup vient de publier, en
juin 2013, un numéro hors série (format A4, 108 pages), en partenariat avec la Société française de
physique (SFP), sur les synchrotrons SOLEIL et ESRF. Vous pourrez vous le procurer à l?UdPPC ou sur
place lors du congrès, il sera en vente au prix de 10 ?.
A18 - Compétences : implications pédagogiques
Dominique RAULIN
Les programmes donnent une place grandissante aux compétences. Cela transforme les
modes d?évaluation, mais aussi (et surtout ?) l?organisation pédagogique des classes, les
apprentissages des élèves. Dominique RAULIN envisagera la portée de ces changements,
aujourd?hui et pour les années à venir.
A19 - Labo et matériel au collège
Murielle SABATIER
Un point sur le statut du responsable de laboratoire au collège puis présentation par divers
exposants de matériels choisis pour leur intérêt pédagogique dans le programme du collège
(présentation, démonstration et guide pédagogique).
A20 - CNRS : images et court-métrage
Vous êtes enseignant et vous pensez que l?image (photo et film) peut contribuer positivement à la transmission des connaissances. CNRS Images en est convaincu et développe
des outils pouvant vous intéresser et vient vous les présenter au cours de l?atelier du
congrès Orléans 2013.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
829
TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
A17 - Synchrotron SOLEIL : sciences et innovations en partage
Valérie PEDUZY
Mardi 29 : VisitesS
Présentation des visites
Mardi matin
Départ à 8h30 - RDV à Polytech
V01 - Demi-grand IUT
Cette visite s?effectuera à l?IUT de chimie d?Orléans. L?atelier demi-grand est destiné aux
séances de travaux pratiques (TP) de chimie en grandeur semi-industrielle et permet la
formation des étudiants de chimie, mais aussi l?accueil des TP de génie des procédés des
élèves de terminales STL (Sciences et technologies de laboratoire) des lycées de la
région.
V02 - Parfums Christian DIOR
Nul besoin de présenter ce géant du luxe qui vous ouvre les portes de ses laboratoires de
chimie, situés à Saint-Jean-de-Braye, près d?Orléans, mais aussi de ses pôles « recherche »
et « développement » en matière de parfums et cosmétiques.
Penser à se munir d?une carte d?identité en cours de validité.
V03 - Fonderie Bollée
La famille BOLLÉE, originaire de Breuvannes en Haute-Marne, berceau des fondeurs de
cloches, crée en 1838 une fonderie à Saint-Jean de Braye, près d?Orléans. Huit générations
plus tard, la fonderie Bollée existe toujours, sept personnes y travaillent dont plusieurs
maîtres saintiers. Dominique BOLLÉE, maître saintier aujourd?hui retraité, aimait à dire qu?il
« donnait de la voix à la matière ». Cette visite sera l?occasion de découvrir cette industrie peu répandue et peu connue à travers son musée campanaire.
V04 - Entreprise Maquet
L?entreprise MAQUET située près d?Orléans travaille dans la conception et la fabrication
de matériel pour les blocs. Elle possède ses propres laboratoires de recherches et s?intéresse notamment à la mise au point de nouveaux procédés d?éclairage, postes de travail
chirurgicaux, solutions multimédia pour blocs opératoires.
V05 - Lig?Air
Lig?Air, est une association régionale du type loi de 1901 créée le 27 novembre 1996
pour assurer la surveillance de la qualité de l?air en région Centre.
L?association a pour rôles la surveillance de la qualité de l?air sur les six départements
de la région Centre (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret),
l?information et la diffusion de ses résultats.
V06 - Laboratoire GREMI
Le GREMI (Groupe de recherches sur l?énergétique des milieux ionisés) est une unité
mixte de recherche de l?Université d?Orléans et du département des Sciences et technoORLÉANS : 27-30 octobre 2013
830
Le Bup n° 955-956
Mardi 29 : VisitesS
logies de l?information et de l?ingénierie (ST2I) du CNRS. Les travaux du GREMI
concernent les procédés plasmas et/ou laser et leurs applications dans des domaines très
variés relevant de l?énergétique, des matériaux, de la micro-électronique, des nanotechnologies, de la métrologie, des sources de rayonnement, du biomédical, de la propulsion,
des transports et de l?environnement.
V07 - Laboratoire PRISME
Mardi après-midi
Départ à 14h - RDV à Polytech
V08 - CEA Le Ripault
Situé à quinze kilomètres de Tours, le centre du CEA Le Ripault concentre tous les
métiers et compétences scientifiques et techniques pour la mise au point de nouveaux
matériaux, depuis leur conception (modélisation sur ordinateur, synthèse?) jusqu?à leur
fabrication (mise en forme, usinage?) et leur caractérisation. Outre l?étude de matériaux,
une partie de la recherche s?intéresse également à l?étude des explosifs.
Cette expertise, de l?amont à l?aval, développée au service de la Défense, trouve de
nombreuses applications intéressant les activités civiles, profitant aussi bien à de grands
industriels qu?à des PME (Petites et moyennes entreprises).
Penser à se munir d?une carte d?identité en cours de validité.
V09 - Parfums Christian DIOR
Nul besoin de présenter ce géant du luxe qui vous ouvre les portes de ses laboratoires de
chimie, situés à Saint-Jean-de-Braye, près d?Orléans, mais aussi de ses pôles « recherche »
et « développement » en matière de parfums et cosmétiques.
Penser à se munir d?une carte d?identité en cours de validité.
V10 - Sucrerie d?Artenay
La sucrerie-distillerie d?Artenay, filiale du groupe TEREOS, exerce des activités saisonnières de production de sucres et de séchage des pulpes, ainsi que, durant toute l?année,
une production d?alcool et une activité de conditionnement des sucres de bouche.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
831
TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
L?Institut PRISME (Pluridisciplinaire de recherche en ingénierie des systèmes, mécanique et énergétique est un laboratoire de l?Université d?Orléans.
Le contour global de l?activité de l?Institut PRISME se situe dans les Sciences pour l?ingénieur. Les différentes thématiques de recherche sont portées par sept équipes-projets,
parmi lesquelles on peut citer l?équipe EPM (Énergie, propulsion, moteurs), l?équipe
ESA (Écoulements et systèmes aérodynamiques), l?équipe MMH (Mécanique des matériaux hétérogènes) ou encore l?équipe SRI (Systèmes robotisés interactifs).
Mardi 29 : Visites
V11 - Vinaigrerie Martin POURET
La Maison Martin POURET, créée en 1797, est aujourd?hui la dernière en France à pratiquer (dans des quantités industrielles) la fabrication du vinaigre et de la moutarde d?Orléans dans le respect de la tradition des recettes et du savoir-faire local.
Dans l?Orléanais la tradition vinaigrière date du Moyen Âge : les vins régionaux qui
étaient transportés par bateau sur le fleuve royal, la Loire, se piquaient au cours de
voyages très longs. Ils étaient alors déchargés à Orléans et transformés en vinaigre, un
excellent vinaigre qui acquit rapidement une grande réputation au point d?être exporté
aux Pays-Bas et plus tard aux Indes et dans les Amériques.
V12 - ISOCHEM
ISOCHEM est une entreprise tournée vers la fabrication de principes actifs pharmaceutiques et produits intermédiaires organiques, matières actives pour la fabrication de cosmétiques, de parfums, voire même utilisables en électronique ou en photographie.
V13 - Laiterie Saint-Denis de l?Hôtel (LSDH)
Créée en 1909 par des agriculteurs, la société LSDH est devenue aujourd?hui, après de
nombreuses innovations, le premier conditionneur français de jus de fruits (six cents
millions d?emballages vendus par an) et un des derniers producteurs indépendants de lait
de consommation. Cette entreprise élabore et conditionne tout liquide alimentaire en
brique carton, en bouteille plastique et en bouteille verre selon deux types de conditionnement : aseptique et réfrigéré.
V14 - Verrier de la faculté d?Orléans
Pascal MAZABRAUD est le verrier scientifique qui ?uvre sur le campus d?Orléans (université et CNRS) : il conçoit, met au point, fabrique et répare les appareillages en verre
(depuis des modèles uniques pour la recherche jusqu?au simple matériel pour les travaux
pratiques). Il vous propose de venir découvrir son atelier et son savoir-faire.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
832
Le Bup n° 955-956
Mardi 29 : Soirée conviviale
Le restaurant O Bouche à Oreille, situé à La Chapelle-Saint-Mesmin nous accueillera
pour le dîner du mardi soir. C?est l?occasion de passer une soirée sympathique et conviviale avec l?ensemble des congressistes, le tout agrémenté par une initiation aux danses
Renaissance.
Le menu tout compris est à 30 ?. On s?y rend facilement en voiture, mais des cars seront
aussi prévus à l?aller et au retour. Alors, venez fêter le congrès avec nous !
61e congrès de l?UdPPC
Restaurant « O Bouche à Oreille » (mardi soir)
5 rue de la Chistera - La Chapelle Saint-Mesmin
? 02 38 88 27 60
Coordonnées GPS
Latitude : 47.898334
Longitude : 1.85307
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
833
TRANSPARENCE
Mercredi 30 : Université d?Orléans
Activités proposées le matin
Pour la matinée (de 9h à 12h), le choix d?une des activités est laissé parmi celles répertoriées ci-après. Le rendez-vous est fixé à 9h, à l?Amphithéâtre Pothier de l?UFR Droit
économie gestion sur le campus de l?Université d?Orléans.
Visites scientifiques
V15 - Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
Le BRGM est le service français de référence pour gérer les ressources et les risques du
sol et du sous-sol.
Il poursuit deux objectifs :
® Comprendre les phénomènes géologiques et les risques associés, développer des méthodologies et des techniques nouvelles, produire et diffuser des données de qualité.
® Développer et mettre à disposition les outils nécessaires à la gestion du sol, du soussol et des ressources, à la prévention des risques naturels et des pollutions, aux politiques de réponse au changement climatique.
La visite se déroulera en deux temps : mini-conférence d?une heure puis visite des laboratoires.
V16 - Laboratoires du CNRS
Venez découvrir la diversité des recherches menées sur le campus d?Orléans. Les thématiques de recherche sont riches et variées au sein des différentes unités, qui vous ouvrent
leurs portes à l?occasion du congrès :
® l?Institut de recherche sur les archéomatériaux (IRAMAT) ;
® le Centre de biophysique moléculaire (CBM) ;
® l?Institut de recherche et d?histoire des textes (IRHT) ;
® le Centre de recherche sur la matière divisée (CRMD).
La visite se déroulera en deux temps : mini-conférence d?une heure puis visite des laboratoires (ou inversement).
V17 - Centrale nucléaire de Dampierre
Départ à 8h
Implantée sur la commune de Dampierre-en-Burly
depuis 1974, la centrale possède quatre réacteurs
de 900 MW chacun.
Outre la découverte des installations, vous aurez la
chance, lors de cette visite, de pénétrer dans le
simulateur de conduite de la centrale et de visiter
le laboratoire de chimie nucléaire.
Il est impératif pour cette visite de se munir d?une carte d?identité en cours de validité ainsi que
de sa carte vitale.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
834
Le Bup n° 955-956
Mercredi 30 : Université d?Orléans
À noter également qu?un repas froid est offert sur place, mais que le choix de cette visite
ne permet pas d?assister à l?Assemblée plénière de l?UdPPC en début d?après-midi.
V18 - Parfums Christian DIOR
Départ à 8h30
Nul besoin de présenter ce géant du luxe qui vous ouvre les portes de ses laboratoires de
chimie, situés à Saint-Jean-de-Braye, près d?Orléans, mais aussi de ses pôles « recherche »
et « développement » en matière de parfums et cosmétiques.
Penser à se munir d?une carte d?identité en cours de validité.
Table ronde et conférence
® La table ronde sur le thème de la culture scientifique sera animée par Anne-Sophie
LOLLIVIER et Marion TIRONNEAU (membres du Bureau national de l?UdPPC) et rassemblera les intervenants suivants :
? Michel KHAIRALLAH (IA-IPR SVT) ;
? Olivier MORAND (directeur de Centre-Sciences) ;
? Michèle GRILLOT (directrice IRES-Orléans) ;
? Philippe GUILLET (directeur du muséum d?Orléans) ;
? Laurent VAYSSADE (directeur régional des petits débrouillards) ;
? Émmanuel THIBAULT (coordonnateur des rencontres jeunes chercheurs en Indre-etLoire).
Cette table ronde sera suivie de la conférence de Franck SUZENET sur le sujet : « Innovation chimique pour l?observation du vivant ».
® Franck SUZENET est maître de conférences à l?Institut de chimie organique et analytique (ICOA) à Orléans.
Voir pour mieux décrire, comprendre et soigner les êtres humains, présente un enjeu
considérable. À cette fin, de nombreuses techniques d?imagerie ont vu le jour et sont
utilisées quotidiennement en biologie et médecine. Elles permettent de manière non
invasive de donner une représentation visuelle fondée sur des caractéristiques
physiques ou chimiques particulières. Leurs performances sont bien sûr liées aux techniques et instrumentations, mais aussi au développement d?outils moléculaires spécifiques dont l?objectif peut être d?augmenter la sensibilité, la résolution de l?image,
mais aussi de cibler certains organes, cellules, récepteurs?
La conférence se focalisera donc sur l?apport de la chimie à l?essor de l?imagerie au
travers de la conception de sondes moléculaires.
Repas au restaurant universitaire.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
835
TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
MC11 - Table ronde « Culture scientifique »
puis Conférence « Innovation chimique pour l?observation du vivant » Franck SUZENET
Mercredi 30 : Université d?Orléans
Assemblée plénière de l?UdPPC
13h30 - 14h15
Une boîte à questions vous attend à l?accueil.
Cette assemblée est l?occasion pour les congressistes de faire connaître leur avis, leurs
questions en présence du Bureau national de l?UdPPC. C?est un moment d?échanges
important dans la vie de l?association.
Venez nombreux !
14h15 - 14h30
Présentation de l?équipe TRANSPARENCE (Orléans 2013) puis de l?équipe de Lyon qui
assurera l?an prochain le 62e congrès.
Conférences plénières
14h30 - 15h30
Conférences à deux « voies » : Transitions énergétiques
Jean-François MINSTER (TOTAL) puis Marc BRUGIÈRE (EDF)
Jean-François MINSTER, directeur scientifique de Total et Marc BRUGIÈRE, délégué régional EDF en
région centre, discuteront successivement des perspectives en terme de transitions énergétiques.
16h - 17h
L?activité solaire est-elle à l?origine du réchauffement climatique ?
Controverses, canulars et consensus?
Thierry DUDOK DE WIT
Thierry DUDOK DE WIT est chercheur au LPC2E (Laboratoire de physique et chimie de l?environnement
et de l?espace) à Orléans. Il étudie notamment la météorologie de l?espace et le lien présumé entre soleil
et réchauffement climatique.
En l?espace de deux décennies, le changement climatique d?origine anthropique est
devenu un enjeu scientifique majeur ; il a largement débordé sur la scène géopolitique,
emportant avec lui des scientifiques souvent peu préparés à affronter des publics si différents.
Un des problèmes majeurs est celui du rôle présumé du Soleil. Même s?il existe aujourd?hui dans la communauté scientifique un très large consensus sur la forte responsabilité
de l?homme dans le réchauffement climatique, une contribution significative du Soleil
n?est pas à exclure.
Ce problème est passionnant à plusieurs égards. D?abord, sur le plan physique, le Soleil
semble être entré aujourd?hui dans un état de semi-léthargie, et nous vivons donc une
époque unique pour étudier l?interaction d?une étoile avec sa planète. Ensuite, ce
problème révèle un enchaînement complexe de mécanismes, qui sont habituellement traités
par des communautés différentes. On réalise alors à quel point il devient important de
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
836
Le Bup n° 955-956
Mercredi 30 : Université d?OrléansS
61e congrès de l?UdPPC
créer des liens entre disciplines différentes. Ceci questionne aussi notre façon de
progresser sur un sujet complexe, pour lequel il n?existe pas de solution unique. Enfin,
ce problème montre combien il est important de se doter des outils qui permettent de
rester critique fasse à la désinformation omniprésente.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
837
TRANSPARENCE
S?inscrire au congrès
L?inscription au congrès se fait exclusivement en ligne à l?adresse :
http://www.udppc.asso.fr/orleans2013/
Courriel à utiliser pour toute correspondance :
S?identifier
La première fois que vous vous connectez sur le site, vous devez indiquer si vous êtes
ou non adhérent(e) à l?UdPPC et, si oui, donner votre numéro d?adhérent. Ce numéro
figure sur tous les courriers de correspondance de l?UdPPC. Si vous ne le connaissez pas,
vous pourrez envoyer un courriel au secrétariat national :
Ensuite, laissez-vous guider.
Tarif d?inscription et adhésion
Ces journées sont ouvertes à tous, adhérents ou non de l?UdPPC et également aux personnels techniques de laboratoire, adhérents ou non. Vous pouvez aussi être accompagné(e)
d?un(e) ami(e) ou conjoint(e) qui pourra participer à certaines activités sous le statut d?accompagnant (repas, spectacles, visites touristiques et culturelles).
Le tarif est fixé à 33 ? pour les adhérents à l?UdPPC et 63 ? pour les non-adhérents.
Nous vous conseillons d?adhérer à l?UdPPC avant d?effectuer votre inscription au congrès,
la cotisation d?adhésion 2013 à l?UdPPC étant fixée à 30 ? (dont 66 % déductibles des
impôts, soit au final une adhésion à moins de 10 ?).
Spécial jeunes collègues
Le Bureau national poursuit son effort auprès des jeunes collègues, afin de les aider à
participer à ce moment fort de formation professionnelle et d?échange.
Si vous êtes adhérent(e) de l?UdPPC à jour de votre cotisation et en deuxième année
d?IUFM, élève ENS ou professeur titulaire depuis trois ans ou moins, c?est-à-dire titularisé aux rentrées 2010, 2011, 2012 ou 2013, cette annonce vous concerne !
Nous vous proposons :
® des frais d?inscriptions réduits : 10 ? au lieu de 33 ? ;
® un forfait d?hébergement de 35 ? par jour du 27 au 30 octobre 2013 sous réserve d?émargement journalier, limité à trois nuitées ;
® une aide au déplacement sur justificatif, plafonnée à 200 ? par personne? Vous savez
que votre association ne vit que de la cotisation de ses membres ! Si vous organisez
un covoiturage, le cumul des remboursements des participants permettra certainement
de couvrir les frais réellement engagés.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
S?inscrire au congrès
Spécial personnel de laboratoire
Les personnels de laboratoire peuvent participer au congrès. Ils bénéficient d?une inscription réduite gratuite : il vous sera demandé de vous inscrire avec votre adresse électronique académique. Seul le prix du repas est à votre charge. Un atelier sera organisé dans
la journée du mardi avec un représentant du Bureau national afin d?échanger sur le métier
de PTL (Atelier A05).
61e congrès de l?UdPPC
Nous vous recommandons vivement de faire vos choix avant de commencer la procédure d?inscription.
Pour ce faire, consulter sur le site la rubrique Programme ? Par jour.
Le taux de remplissage des différents ateliers est indiqué en temps réel. L?inscription est
définitive dès la validation du paiement (paiement CB uniquement).
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
839
TRANSPARENCE
Informations pratiques
Comment venir à Orléans ?
Par le train
La ville est desservie par deux gares :
® la gare d?Orléans (centre-ville) ;
® la gare de « Les Aubrais-Orléans » (trois kilomètres au nord d?Orléans, liaison tramway
pour le centre d?Orléans).
Si votre train dessert la gare d?Orléans, inutile de descendre aux Aubrais pour vous rendre
au centre-ville.
La SNCF assure des liaisons quotidiennes Paris-Orléans. Orléans se situe à cinquantecinq minutes de la gare d?Austerlitz.
Par la route
Pour les irréductibles, ou ceux qui ont l?intention de remplir le coffre de spécialités locales? De nombreuses autoroutes permettent d?accéder à Orléans, beaucoup de grandes
villes sont ainsi situées à moins de trois heures et demie du congrès.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
840
Le Bup n° 955-956
Informations pratiques
Transports sur place
En plus de ses trente-trois lignes de bus, Orléans offre également deux lignes de tramway :
® Ligne A sur une ligne nord-sud
® Ligne B sur une ligne ouest-est
61e congrès de l?UdPPC
Principaux sites du congrès sur Orléans
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
841
TRANSPARENCE
Informations pratiques
Plan du centre-ville d?Orléans
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
842
Le Bup n° 955-956
Informations pratiques
61e congrès de l?UdPPC
Plan de l?université d?Orléans
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
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TRANSPARENCE
Informations pratiques
Accéder aux sites du congrès
Lycée Pothier (accueil du dimanche)
2 bis rue Marcel Proust - Orléans
Le lycée est à deux pas de la gare SNCF et
routière pour le départ des visites en car
(cf. plan d?accès ci-dessous).
Coordonnées GPS
Latitude : 47.907941
Longitude : 1.909163
Le lycée est le lieu de rendez-vous pour le départ des visites touristiques :
? 7h30 pour les visites à Amboise et le radiotélescope de Nançay ;
? 13h30 pour la visite à Chambord.
Gare d?Orléans Æ Lycée Pothier :
Itinéraire piéton (350 m - 4 min)
® Il ne faut pas sortir de la gare par l?avenue de Paris qui est l?entrée principale située à droite en quittant les quais.
® Des quais de la gare, prendre à gauche en direction du Centre commercial - Place d?Arc, la sortie
donne sur la rue Albert 1er.
® Prendre à gauche puis la première à droite (rue Marcel Proust).
® L?entrée du Lycée Pothier est à 200 m sur votre gauche.
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
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Le Bup n° 955-956
Informations pratiques
Centre de Conférences (lundi)
Coordonnées GPS
Latitude : 47.904476
Longitude : 1.917282
9 place du 6 juin 1944 - Orléans
Gare d?Orléans Æ Centre de Conférences :
Itinéraire bus (4 à 5 min)
® Prendre le bus 5 en direction de Fleury-les-Aubrais - Les Bicharderies à Gares d?Orléans - Quai M.
® Descendre à l?arrêt Centre de Conférences.
ou
® Prendre le bus 3 en direction de Fleury-les-Aubrais - Herveline à Gares d?Orléans - Quai M.
® Descendre à l?arrêt Centre de Conférences.
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
845
TRANSPARENCE
61e congrès de l?UdPPC
Gare d?Orléans Æ Centre de Conférences :
Itinéraire piéton (1,2 km - 15 min)
® Il ne faut pas sortir de la gare par l?Avenue de
Paris qui est l?entrée principale située à droite en
quittant les quais.
® Des quais de la gare, prendre à gauche en direction du Centre commercial - Place d?Arc, la sortie
donne sur la rue Albert 1er.
® Prendre à droite en direction du Boulevard Alexandre Martin sur 600 m puis continuer sur le Boulevard Ségelle puis l?Avenue Jean Zay.
® Le Centre de conférences est à droite.
Informations pratiques
Université d?Orléans (mardi et mercredi)
Dans la rue de Blois, plusieurs sites sont utilisés pour le congrès :
Gare d?Orléans Æ Campus :
École Polytech Orléans - Site Galilée (mardi)
Itinéraire piéton + tramway (40 min)
12 rue de Blois - Orléans
® Prendre le tramway ligne A (cf. plan ci? 02 38 41 70 50
dessous) en direction d?Orléans - La source
(D7 sur le plan, cf. page ci-après)
(Hôpital de la Source).
® Descendre à l?arrêt Université château.
Coordonnées GPS
® Prendre la rue de Blois.
Latitude : 47.842708
Longitude : 1.928154
L?Amphi Pothier de droit (mercredi)
7 rue de Blois - Orléans
? 02 38 41 70 50
(E4 sur le plan, cf. page ci-après)
Coordonnées GPS
Latitude : 47.845192
Longitude : 1.932507
Restaurant Le Lac (mardi et mercredi midi)
Rue de Blois - Orléans
? 02 38 24 27 20
(F5 sur le plan, cf. page ci-après)
Coordonnées GPS
Latitude : 47.843894
Longitude : 1.932773
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
846
Le Bup n° 955-956
61e congrès de l?UdPPC
Informations pratiques
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
847
TRANSPARENCE
Informations pratiques
A proximité du Campus universitaire se
situent le Bureau de recherches géologiques
et minières (BRGM) et le Centre national
de la recherche scientifique (CNRS) pour
les visites à la carte du mercredi matin.
Gare d?Orléans Æ BRGM ou CNRS :
® Prendre le tramway ligne A direction Orléans La source.
® Descendre à la station Chèques Postaux (le
trajet en tramway entre la gare d?Orléans et la
station Chèques Postaux dure environ 45 min).
® En descendant du tramway, prendre l?Avenue
Montesquieu, c?est l?avenue qui passe sous le
bâtiment des Chèques Postaux.
® Puis tout droit encore sur l?Avenue Diderot.
® Vous arriverez à un rond-point.
® Pour le BRGM : Prendre à droite, c?est
l?Avenue de Claude Guillemin, continuer
ensuite sur 300 m, vous arriverez à l?entrée du
BRGM.
® Pour le CNRS : Prendre à gauche, c?est
l?Avenue de la Recherche Scientifique, continuer ensuite sur 300 m jusqu?au feu rouge vous
arriverez à l?entrée du CNRS.
Le trajet piéton entre la descente du tramway et le BRGM ou le CNRS dure environ 20 min.
BRGM (mercredi matin)
3 avenue Claude Guillemin - Orléans
? 02 38 64 34 34
CNRS (mercredi matin)
3 avenue de la Recherche Scientifique - Orléans
? 02 38 25 52 00
Coordonnées GPS
Latitude : 47.845192
Longitude : 1.932507
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
Coordonnées GPS
Latitude : 47.836709
Longitude : 1.942151
848
Le Bup n° 955-956
Informations pratiques
Repas
Les déjeuners seront pris :
® au Centre de Conférences le lundi (repas offert aux congressistes) ;
® au CROUS d?Orléans, restaurant Le Lac le mardi et le mercredi midi.
La soirée conviviale aura lieu au :
Restaurant « O Bouche à Oreille »(mardi soir)
5 rue de la Chistera - La Chapelle Saint-Mesmin
? 02 38 88 27 60
Coordonnées GPS
Latitude : 47.898334
Longitude : 1.85307
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
849
61e congrès de l?UdPPC
Les repas au CROUS sont au tarif de 15 ? et la soirée conviviale à 30 ?.
TRANSPARENCE
Informations pratiques
Hébergements
Nous vous invitons à vous rendre sur le site de l?office du tourisme, vous y trouverez une
liste de tous les hébergemets :
http://www.tourisme-orleans.com/fr/orleans-hebergement/98-hotels-sur-orleans.html
Orléans centre
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
850
Le Bup n° 955-956
Informations pratiques
61e congrès de l?UdPPC
Orléans La source (Campus universitaire)
Vol. 107 - Juin / Juillet / Août / Septembre 2013
851
TRANSPARENCE
Demande d?ordre de mission
Nous vous conseillons de demander un OM (sans frais sans doute !) à votre chef d?établissement pour être couvert au cas où?
Demande d?ordre de mission
61e congrès de l?UdPPC
Orléans (27-30 octobre 2013)
NOM : ............................................................................................... Prénom : ......................................................................................
Adresse professionnelle
Académie : .................................................................................... Fonction : ...................................................................................
Grade : ............................................................................................................................................. Échelon : ......................................
Nom de l?établissement : ..................................................................................................................................................................
Adresse de l?établissement :...........................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................................................
Adresse personnelle
...................................................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................................................
N° téléphone : ............................................................................ Adresse mél. : ........................................................................
Avis du chef d?établissement
...................................................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................................................
ORLÉANS : 27-30 octobre 2013
852
Le Bup n° 955-956
Union des professeurs
de physique et de chimie
107e Année - N° 959
Publication mensuelle
Décembre 2013
Éditorial
Allocution prononcée
lors du 61e congrès national de l?UdPPC
Orléans : Lundi 28 octobre 2013
Nous publions ici, comme c?est l?habitude, le texte de l?allocution prononcée par le
président de l?UdPPC lors de la séance inaugurale du 61e congrès des professeurs de physique et de chimie, organisé par l?association, qui s?est tenu à Orléans du 27 au 30 octobre
2013.
Monsieur le Doyen,
Mesdames et messieurs les Inspectrices et Inspecteurs généraux,
Monsieur le Président, madame la Vice-présidente de l?Université d?Orléans,
Messieurs les Inspecteurs pédagogiques régionaux,
Mesdames, messieurs, chers collègues,
J?ai le grand plaisir de vous accueillir, au nom de notre association, au 61e congrès
des professeurs de physique et de chimie, organisé par l?UdPPC.
J?accueille avec plaisir nos invités, représentants d?associations homologues des
pays d?Europe, qui participeront avec nous à l?ensemble de ce congrès.
Je salue les représentants des syndicats, ceux des sociétés savantes et des associations françaises de professeurs invités à cette séance inaugurale. La présence des représentants de la Société chimique de France et de la Société française de physique, souligne
les liens privilégiés qui existent entre nos associations.
Je souhaite également la bienvenue aux jeunes collègues, stagiaires ou néotitulaires
dont l?UdPPC soutient la participation au congrès.
Bienvenue aussi aux personnels techniques de laboratoire, en particulier ceux de
l?académie d?Orléans-Tours que nous avons souhaité voir nombreux à ce congrès.
Vol. 107 - Décembre 2013
Vincent PARBELLE
1114
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
Je remercie enfin toute l?équipe de la section académique d?Orléans-Tours qui, sous
la responsabilité de ses deux présidents successifs Christiane SELLIER et Tony BOIVIN
s?est investie depuis trois ans pour organiser cette manifestation. Les remerciements de
l?association s?adressent aussi à tous les conférenciers et animateurs d?atelier.
®®®
Cette allocution est l?occasion, chaque année, de rappeler les actions de l?association et d?énoncer ses positions sur les différents niveaux du système éducatif.
Il y a un an, à cette même place, Micheline IZBICKI qui a présidé notre association
de 2009 à 2013, et que je salue, soulignait l?inquiétude de tous les collègues quant à l?arrivée de la réforme du lycée en terminale et au baccalauréat, et décrivait les revendications que l?association avait portées au cabinet du ministre lors de l?audience qui nous
avait été accordée le 3 octobre 2012.
Trois mois plus tard, l?évolution de la situation en série S, avec des élèves dépassés
par des connaissances à acquérir dans un temps trop limité et des collègues en souffrance
professionnelle a poussé l?association à lancer une pétition. Nous y réclamions, entre
autres, une clarification des compétences exigibles dans le programme de terminale S et
des allégements de ce programme en vue du baccalauréat. Cette pétition a recueilli, en
trois semaines, cinq mille signatures. Il faut dire que le flou des limites du programme
était un véritable casse-tête pour les collègues soucieux de préparer les élèves au mieux,
sans les surcharger. De même, leur inquiétude était grande quant aux épreuves du baccalauréat et aux nouveaux types d?exercices auxquels il fallait former les élèves, les deux
sujets « zéro », si différents dans leur conception, n?ayant pas véritablement permis aux
enseignants d?y voir plus clair.
Une demande d?audience fut alors adressée au ministre. Outre les points mentionnés
dans la pétition, et qui concernaient essentiellement la terminale, le courrier envoyé réclamait également un renforcement de l?horaire de physique-chimie en première S. En effet,
cet horaire insuffisant est la source de bien des difficultés rencontrées ensuite en terminale et sa réévaluation avait déjà été revendiquée lors de l?audience d?octobre 2012. Nous
avons été à nouveau reçus au Cabinet du ministre, et nos points de vue, tant pour la filière
générale que pour la filière technologique ont été écoutés, mais pas suivis d?effets.
LA RÉFORME DU LYCÉE GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE
Où en sommes-nous aujourd?hui en série S ?
L?UdPPC s?était engagée à assurer un suivi de la réforme, au fur et à mesure de son
application dans le secondaire. En juin 2012, une enquête a permis de consulter les collègues
au sujet de la classe de première, et ses résultats ont été évoqués au congrès de Nantes puis
publiés dans Le Bup du mois de mars 2013. Trois cent vingt collègues ont pris le temps de
répondre, en exprimant parfois avec détails leurs difficultés et celles de leurs élèves.
Éditorial : Allocution prononcée lors du 61e congrès de l?UdPPC
Le Bup n° 95x
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
1115
Cette année, c?est le niveau terminal qui était évalué. Avec plus de quatre cents
réponses à ce jour pour la filière scientifique, nous pouvons affirmer que des lignes claires
se dégagent.
® Le nombre de sujets abordés en terminale S est excessif, laissant une impression de
survol, avec, de plus, de nombreuses parties isolées les unes des autres ne contribuant
pas à la cohérence de l?ensemble du programme.
® Ce grand nombre de sujets ne laisse pas le temps aux collègues d?asseoir les grandes
parties qui sont à la base de notre discipline. Ces collègues considèrent, à 97 %, qu?ils
vont trop vite pour les élèves, en particulier sur la mécanique classique, la thermodynamique et les réactions acido-basiques.
® Une nette majorité de collègues estime que ce programme induit moins d?activités
expérimentales et moins d?exercices que précédemment.
® Le flou des limites du programme de terminale est dénoncé par 88 % des enseignants,
ce qui rend, comme nous le disions, la préparation au baccalauréat périlleuse et source
d?inquiétudes. Concernant la cohérence des programmes, la difficulté majeure relevée
est le fait que le programme de terminale ne peut pas s?appuyer efficacement sur celui
de première S.
Forte de ces résultats et d?autres constats que je mentionnerai tout à l?heure, l?UdPPC
s?est à nouveau adressée au ministre de l?Éducation nationale, dans un courrier dont vous
trouverez prochainement le texte sur le site de l?association et dans Le Bup de novembre.
Il apparaît en effet comme impossible de maintenir un niveau décent de formation
en physique-chimie sans réévaluer l?horaire de première S. Cet horaire insuffisant, et
l?éparpillement des contenus enseignés, rendent le cycle terminal du lycée totalement inopérant. Comme ils en témoignent, les collègues qui ont mené cette année leurs élèves au
baccalauréat ont pu prendre la mesure des difficultés de compréhension induites par un
enseignement de première réduit dans des proportions totalement excessives, puisque
c?est un tiers du temps d?enseignement précédent qui a été tronqué.
L?UdPPC demande donc au ministre que soit rétabli l?horaire élève de 4 h 30 dans
cette classe, tel qu?il était avant la réforme.
Qu?en est-il dans la série STL-PCL ?
Les atouts de cette filière en tant que série scientifique, moins généraliste que la
série S, ont été relevés dans nos précédents éditoriaux et allocutions.
Rappelons aussi que la France n?atteindra les objectifs qu?elle s?est fixés en terme
de nombre de diplômés de l?enseignement supérieur, qu?en y faisant accéder aussi les
élèves des séries technologiques.
Or, l?UdPPC ne peut que constater le rôle tout à fait insuffisant qui est donné à la
série STL-PCL au regard de cette ambition. Pour être attractives et remplir leurs missions,
ces classes doivent non seulement exister et être valorisées, mais aussi être associées à
Vol. 107 - Décembre 2013
Vincent PARBELLE
1116
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
des formations supérieures variées et reconnues, dont nous demandons le développement
sur le territoire.
C?est pour ces raisons que nous nous sommes adressés, dans une seconde lettre, au
ministre de l?Éducation nationale et à la ministre de l?Enseignement supérieur et de la
Recherche pour demander :
® d?une part à monsieur PEILLON
? l?ouverture au minimum d?une section STL-PCL par bassin de formation ;
? en amont, une véritable information des élèves de troisième et de seconde générale
et technologique quant au contenu de cette filière et à ses débouchés.
® d?autre part à madame FIORASO
? un fléchage vers des formations post-baccalauréat ambitieuses, incluant des classes
préparatoires, pour permettre à ces élèves, munis de véritables compétences scientifiques, de devenir les diplômés de l?enseignement supérieur dont les industries de
notre pays ont besoin.
L?UdPPC a sollicité l?appui des personnalités et associations attentives à l?évolution
de l?enseignement scientifique en France pour relayer ces deux demandes, concernant la
filière S et la filière STL-PCL (1).
Les filières post-baccalauréat
Les nouveaux bacheliers issus de la réforme arrivent aujourd?hui dans l?enseignement supérieur.
Même si les étudiants ont une certaine vivacité et un certain dynamisme, en particulier en travaux pratiques, le morcellement de l?enseignement pré-baccalauréat les amène
à se persuader qu?ils ne savent rien. Ils ont pourtant des connaissances, mais ils les mobilisent très difficilement et l?outil mathématique, si on peut appeler ainsi le simple calcul
algébrique, semble être, pour eux, un obstacle insurmontable.
En classes préparatoires, la filière PCSI (Physique, chimie, sciences de l?ingénieur)
a vu son attractivité diminuer fortement avec une baisse sans précédent de 14 % des
premiers v?ux pour cette filière. Les commissions de recrutement sont allées chercher
leurs élèves beaucoup plus loin dans les classements et les élèves aux mentions bien et
très bien au baccalauréat ont préféré la filière MPSI.
Tous ces éléments apportent une preuve supplémentaire que le rapport des jeunes à
notre discipline s?est fortement dégradé.
Comme elle s?y était engagée, l?UdPPC va poursuivre cette année au niveau Bac + 1
l?évaluation de cette réforme, tout comme elle sera très attentive au déroulement de cette
seconde année de terminale rénovée.
(1) Le texte de ces lettres a été publié dans Le Bup n° 958 de novembre 2013 (p. 1085-1086).
Éditorial : Allocution prononcée lors du 61e congrès de l?UdPPC
Le Bup n° 95x
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
1117
LE COLLÈGE
Au collège, l?enseignement par compétence commence à trouver sa place ; toutefois, les difficultés liées à sa mise en ?uvre sont encore réelles.
Après sept ans d?expérience (rappelons que la réforme du socle date de 2006),
l?UdPPC souhaite attirer l?attention sur quatre points de vigilance :
® Le risque de nivellement par le bas : actuellement, les programmes n?explicitent pas
les niveaux d?exigence attendus pour chaque compétence évaluée. Dans le contexte
actuel, il est indispensable, lors de la prochaine réécriture des programmes, d?expliciter les niveaux d?exigence attendus et de mettre en place une gradation de ces exigences. Cela permettra au professeur :
? d?une part de situer ses élèves
? d?autre part de disposer d?une explicitation des compétences : à un premier niveau
de socle, à un niveau remarquable, à un niveau d?excellence. Du flou actuel des
programmes résulte une grande marge d?appréciation sur la notion d?acquisition de
compétences et par conséquent une très grande dispersion au niveau du territoire.
® La difficulté que représente la pratique de démarches pédagogiques différenciées qui
demeurent difficiles à concevoir. La complexité du travail demandé à l?enseignant et
le temps nécessaire à l?élaboration de tâches complexes ou de démarches par résolution de problème ne permettent plus de travailler seul. Pourtant, beaucoup de collègues
sont dans cette situation. Rappelons qu?un temps complet de physique-chimie au collège
peut recouvrir, pour le professeur, jusqu?à douze classes. Différencier sa pédagogie
dans un tel contexte se révèle une tâche très ardue. L?UdPPC est là pour fédérer les
bonnes volontés de tous ceux qui souhaitent participer à une mutualisation de productions.
C?est pour moi l?occasion de rappeler l?organisation des deux journées annuelles
d?échange pour les collèges, organisées par l?UdPPC : le samedi 23 novembre 2013,
réunion de tous les correspondants collège à Paris, puis le samedi 5 avril 2014 la
journée collège, journée annuelle de mutualisation et de formation ouverte à tous ;
Laurence VIENNOT, didacticienne, a accepté notre invitation pour le 5 avril 2014 et
proposera une réflexion sur l?interaction lumière-matière.
® La mise en activité expérimentale qui demanderait un travail avec des groupes à effectifs réduits.
Toute activité expérimentale des élèves devient quasi impossible à gérer lorsque les
classes comprennent trente élèves et parfois plus ; l?expérimentation fait encore partie
intégrante de notre enseignement des sciences et, pour cette raison, l?UdPPC demande
pour le collège des groupes à effectif réduit permettant la mise en ?uvre, en toute
sécurité, des activités expérimentales. Travailler avec des groupes ne dépassant pas
vingt élèves favoriserait l?observation du travail de chaque élève ; ceci est cohérent
avec les attentes en termes d?évaluation, ce qui nous amène au quatrième et dernier
point de vigilance.
Vol. 107 - Décembre 2013
Vincent PARBELLE
1118
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
® L?évaluation par compétence
La gestion des évaluations se traduit souvent, pour le professeur de collège, par une
double saisie d?informations.
? Pour valoriser le travail des élèves et leur permettre de se situer relativement à l?acquisition de compétences, un système qualitatif (points verts) est souvent mis en
place par le professeur.
? À ce système se superpose une notation quantitative chiffrée qui met l?accent sur
la performance de l?élève. Ce double système est une conséquence de la mise en
?uvre de la réforme, il induit pour le professeur un travail lourd et difficile.
Rappelons qu?un professeur de physique-chimie au collège peut gérer un effectif de
près de trois cents élèves ! De plus, les deux systèmes n?évaluant pas les mêmes
choses, il y a des écarts entre ces deux notations ; il devient dans ce contexte difficile
aux élèves de s?y retrouver. Il devient aussi très difficile aux parents d?élèves de
comprendre où se situe leur enfant.
L?UdPPC souhaiterait :
? d?une part, qu?une grille d?évaluation commune aux disciplines scientifiques soit
mise en place ;
? d?autre part, que des modalités d?évaluation soient clairement définies et qu?elles
prennent en compte la réalité du travail du professeur de collège, c?est-à-dire la
multiplicité des groupes à gérer.
La prise en compte de ces quatre points permettrait à l?enseignement de physique
et de chimie au collège de jouer pleinement le rôle qui est le sien.
En effet, il nous paraît important, dès le collège, de faire découvrir les sciences de
manière structurée, d?initier les élèves aux premières démarches scientifiques, de développer leur esprit critique dans un cadre scientifique, d?éveiller et de susciter leur curiosité, et enfin de leur permettre d?accéder à la culture scientifique, indispensable à la compréhension des thématiques complexes et des questions vives qui se posent à la société
d?aujourd?hui.
LE PREMIER DEGRÉ
Cette sensibilisation aux sciences expérimentales et au raisonnement commence déjà
à l?école primaire et l?UdPPC souhaite également contribuer à y améliorer ces enseignements.
Nous avons été reçus à l?Assemblée nationale, vendredi 27 septembre 2013, par
Mme Julie SOMMARUGA, députée, et membre de la commission des Affaires culturelles
et de l?éducation. Madame SOMMARUGA est rapporteure pour avis sur les crédits de l?enseignement scolaire du projet de loi de finances 2014. Le thème retenu pour avis était
« L?enseignement des disciplines scientifiques au primaire et au collège ».
Nous avons insisté auprès d?elle sur le rôle des sciences à l?école pour développer
Éditorial : Allocution prononcée lors du 61e congrès de l?UdPPC
Le Bup n° 95x
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
1119
les capacités d?observation et de raisonnement des enfants. Mais cela n?est possible qu?avec
des enseignants bien formés et l?UdPPC a pointé les déficiences dans les formations
initiale et continue des professeurs des écoles et dans l?équipement en matériel et l?accompagnement de ces professeurs dans leurs classes.
Nous préconisons deux choses : une formation initiale plus longue, avec le retour
de licences pluridisciplinaires dédiées à l?enseignement au primaire, car l?année du Master 1
n?est pas suffisante, à elle seule, pour former les professeurs des écoles à leur futur
métier.
Ensuite, une formation continue digne de ce nom, avec, dans chaque académie,
comme c?était le cas en 2000 avec le Plan sciences, une budgétisation en petit matériel
et en postes de formateurs, afin que ceux-ci puissent redonner confiance aux professeurs
des écoles, qui n?ont souvent pas fait de sciences expérimentales depuis leur classe de
première.
L?idée de l?UdPPC n?est pas de transformer les professeurs des écoles en scientifiques, mais bien de les rassurer quant à leur capacité à enseigner les sciences, pour peu
qu?ils soient munis d?un minimum de matériel simple et qu?ils soient correctement formés
à s?en servir.
LA SITUATION DES COLLÈGUES
La formation initiale et continue
L?UdPPC ne peut que se réjouir que l?entrée progressive et accompagnée des jeunes
professeurs dans le métier soit rétablie au sein des nouvelles Écoles supérieures du
professorat et de l?éducation (ÉSPÉ). Toutefois, nous regrettons qu?une fois de plus, la
précipitation ait prévalu et que les équipes en charge de ces formations aient disposé de
si peu de temps pour concevoir leurs maquettes.
En ce qui concerne les enseignants en poste, la formation suite à la réforme a été,
ces dernières années, notoirement insuffisante. Notre discipline n?avait jamais subi un tel
bouleversement de ses méthodes d?enseignement, et les missions des collègues de la voie
technologique, en physique-chimie ou dans les disciplines propres à ces filières, se sont
transformées et multipliées.
Je ne donnerai que deux exemples révélateurs de ces changements profonds et de
leurs conséquences :
? Le ministère de l?Éducation nationale a dû réunir le 14 octobre dernier son Comité
d?hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), avec pour seul point à
l?ordre du jour, l?implication en termes de ressources humaines de la mise en ?uvre
de la réforme de la filière des sciences et technologies industrielles. Il aura malheureusement fallu le suicide d?un collègue d?électronique, le 1er septembre 2014 à Marseille,
accompagné d?une longue lettre dénonçant les conditions d?enseignement suite à la
réforme des filières STI, pour que l?on reconnaisse la gravité du mal-être des enseiVol. 107 - Décembre 2013
Vincent PARBELLE
1120
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
gnants, alors que la sonnette d?alarme avait déjà été tirée par les associations d?enseignants et les syndicats.
? Concernant plus spécifiquement la physique-chimie, trois inspecteurs pédagogiques
régionaux de l?académie d?Orléans-Tours ont rédigé, il y a cinq mois, un rapport courageux sur la mise en ?uvre de la réforme des lycées. Ils y relèvent, comme je le disais
plus haut, que l?évolution demandée aux enseignants à l?occasion de cette réforme
était, sans contestation possible, l?une des plus fortes qu?ait connue le système éducatif
depuis très longtemps. On voit, pour la première fois, apparaître dans ce rapport l?évocation du syndrome de burn-out, certes dans la bouche d?une enseignante, mais les
rédacteurs du rapport reconnaissent que beaucoup de collègues ont terminé l?année
scolaire, je cite, épuisés.
Pour alléger le fardeau des professeurs, il faut du travail en équipe, de l?entraide, de
la mutualisation des ressources, mais avant tout, des heures de formation, à la hauteur
des changements induits par les programmes dans les pratiques pédagogiques.
Une formation « à distance » devant un écran d?ordinateur, ne peut se substituer au
contact entre collègues et formateurs. C?est pourquoi, outre les aménagements en termes
d?horaires et de programmes revendiqués précédemment, l?UdPPC demande qu?un programme institutionnel ambitieux de formation soit mis en place, pour les collègues du
lycée général et technologique, sans oublier les professeurs en post-baccalauréat, qu?ils
enseignent en sections de technicien supérieur ou en classes préparatoires.
Les titulaires sur zone de remplacement (TZR)
D?autres collègues ont parfois bien du mal à entrer dans le métier : il s?agit des
collègues titulaires sur zone de remplacement, qui restent parfois jusqu?à dix ans dans ce
statut.
Certains exercent leur métier devant des élèves, mais d?autres n?ont pas de classes
et sont plus ou moins fortement incités à enseigner les mathématiques en collège, voire
à demander un changement de discipline. Certes, les mathématiques sont déficitaires,
mais est-il normal de former des professeurs dans une matière pour leur en faire enseigner une autre ? Les solutions à cette crise de recrutement sont à trouver au niveau des
prérecrutement d?étudiants de mathématiques et d?éventuelles mesures transitoires au
CAPES. Les IPR (Inspecteurs pédagogiques régionaux) ne mathématiques ne s?y trompent pas lorsqu?ils refusent de valider les collègues prêts à renoncer à leur CAPES de
physique-chimie.
Profitons plutôt du nombre de ces TZR de physique-chimie, pour assurer un minimum
d?enseignement expérimental en demi-classe au collège et renforcer l?enseignement en
première scientifique.
Les personnels de laboratoire
J?ai mentionné en introduction la participation à notre congrès des personnels de
Éditorial : Allocution prononcée lors du 61e congrès de l?UdPPC
Le Bup n° 95x
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
1121
laboratoire. Les enseignants ne pourraient pas, seuls, faire leur travail aussi efficacement
sans leur appui.
Or nous avons quelques points d?inquiétude concernant la réforme de leurs statuts
et leur passage dans la filière des ITRF (Ingénieurs et personnels techniques de recherche
et de formation). L?UdPPC regrette les inégalités dans la gestion des carrières de ces
personnels pouvant être induites par ce nouveau statut.
? En théorie, ce statut leur permet de choisir de travailler en université ou en lycée, mais,
si, à Paris, il y a une vraie perméabilité entre les lycées et l?université, ce n?est pas le
cas en province, même dans les grandes villes.
? L?autre source d?inquiétude est qu?en fonction de la Branche d?activité professionnelle
(BAP) dans laquelle ils ont été classés (A ou B, correspondant aux SVT ou à la
physique-chimie), les règles en terme de mutation ou en cas de suppression de poste
ne sont plus les mêmes que dans l?ancien système, ce qui peut conduire à des situations très injustes.
? Enfin, nous demandons une information plus claire et plus précise sur la manière dont
leurs postes sont gérés en terme de tours de mutation, en particulier en cas d?ouverture de poste, afin que ces collègues ne soient pas défavorisés dans leurs carrières suite
à un simple manque d?informations.
LES ACTIONS ET LES OUTILS DE L?UdPPC
Le congrès et les journées académiques
Notre association a pour mission de représenter les collègues, mais aussi de les
accompagner. Les dispositifs dont nous disposons sont variés. Des actions de formation,
d?abord :
® Inutile de vous présenter ce congrès annuel auquel vous vous êtes inscrits, ni les journées nationales Collège dont nous avons déjà parlé ou la journée Technologique qui
aura lieu à Paris le samedi 18 janvier 2014. Mais chaque section académique organise
aussi ses propres journées, autour de thèmes en lien avec les évolutions de l?enseignement dans notre discipline.
® Le Comité ambition chimie (CAC) et la Société chimique de France (SCF), sous la
présidence d?Olivier HOMOLLE, ont décidé de soutenir l?effort de formation des professeurs. Chaque année, la division enseignement de la SCF organise les JIREC (Journées de l?innovation et de la recherche dans l?enseignement de la chimie). La journée
du mercredi est traditionnellement consacrée à l?enseignement secondaire, et l?édition
2013, à Marne-la-Vallée, a été retransmise en direct à Toulouse pour augmenter son
audience. L?UdPPC et le Comité ambition chimie ont décidé de poursuivre leur partenariat, et les prochaines journées, qui auront lieu à Marseille en mars 2014, vont faire
l?objet d?une retransmission dans plusieurs académies. Le 26 mars 2014 est d?ores et
déjà retenu comme journée académique par plusieurs de nos présidents. Ne ratez pas
cette opportunité.
Vol. 107 - Décembre 2013
Vincent PARBELLE
1122
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
Le Bup
Source de formation et d?information, notre revue, Le Bup, est aussi au service des
collègues. Les abonnés pourront découvrir sa nouvelle maquette en janvier 2014. Concernant les modes de consultation, nous vous rappelons que nous proposons depuis quelques
années un abonnement numérique à la revue.
Que vous soyez abonné ou pas, vous pouvez découvrir chaque mois un article en
accès libre, annoncé dans le message aux adhérents qui vous prévient de l?envoi et de la
mise en ligne du bulletin.
Pour enrichir cette publication, n?hésitez pas à nous soumettre vos articles ou à inciter
vos collègues à le faire, car ce n?est qu?à travers une diffusion large que vous pourrez
faire partager vos idées, vos « bonnes pratiques » et le fruit de votre travail et de votre
créativité.
Le site et ses nouveautés
Parmi les outils de communication électroniques, le site de notre association occupe
une place privilégiée pour la diffusion des ressources utiles à l?enseignement.
Outre les espaces Collèges, Lycée, Labo et Documents thématiques que vous connaissez,
deux nouvelles rubriques ont fait récemment leur apparition.
En premier lieu, les corrigés des sujets de baccalauréat des séries générales et technologiques, dans leur version métropolitaine, mais aussi internationale, afin d?enrichir la
base des documents utilisables avec les élèves.
En second lieu, L?arpenteur du Web, mission entreprise par notre collègue récemment retraité et toujours dynamique Guy BOUYRIE. L?idée et de recenser et présenter de
manière critique, sur un thème donné, les outils disponibles sur la Toile, utilisables pour
et avec les élèves. Vous pourrez trouver à ce jour cinq documents, d?une dizaine de pages
en moyenne, sur des thèmes en lien avec les nouveaux programmes, comme les interférences ou les diverses formes de spectroscopie (2).
Il nous faudra probablement plus d?une année, mais nous espérons parvenir à faire
évoluer le site national de l?UdPPC en une véritable plate-forme dynamique, où les
collègues pourront, non seulement trouver des ressources, mais aussi partager leur production pour faire de ce site un outil de travail collectif et interactif.
Pour initier cette interactivité, et susciter la participation, l?association a ouvert
depuis juin 2013 une page sur le réseau social Facebook. N?hésitez pas à aller la visiter,
à l?« aimer » et surtout à la faire vivre en y postant vos messages. Cette page n?est pas
réservée aux responsables de l?association, mais chacun peut y partager, au gré de ses
découvertes, une anecdote, une photo, une vidéo susceptible d?illustrer nos cours ou tout
simplement de nous faire sourire.
(2) http://www.udppc.asso.fr/national/index.php/espace-lycee/documents-pedagogiques/614-arpenteur-du-web
Éditorial : Allocution prononcée lors du 61e congrès de l?UdPPC
Le Bup n° 95x
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
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Je voudrais conclure sur une autre note positive. Lors de la dernière réunion du
Conseil de l?association, il y a un mois, nous avons accueilli sept nouveaux présidents
académiques. Ce renouvellement est un signe de dynamisme pour l?UdPPC et je voudrais
inciter les participants ici présents qui le souhaitent à se rapprocher de leurs sections
académiques respectives pour offrir un peu de leur temps aux équipes, toutes bénévoles,
qui font vivre l?association.
Enfin, je voudrais m?adresser aux jeunes collègues qui sont dans cette salle. Depuis
2005, l?UdPPC a adopté une politique volontariste pour encourager la participation des
stagiaires et néotitulaires au congrès national. Cet investissement a payé, et nombre d?entre
eux sont aujourd?hui membres des Bureaux académiques ou du Bureau national. Ditesvous bien que, vous aussi, vous pouvez aider notre association à rayonner en participant
à ses actions et en contribuant à les organiser.
Grâce à vous tous ici présents, l?UdPPC est une centenaire qui ne vieillit pas.
Au-delà du plaisir de se retrouver, qui est aussi une composante importante du
congrès, profitez de ces journées pour apprendre, échanger et interagir, afin de continuer
à transmettre votre passion des sciences et de l?enseignement.
Bon congrès à tous !
Vol. 107 - Décembre 2013
Vincent PARBELLE
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET CHIMIE
Compte-rendu de l?Assemblée plénière
de l?UdPPC
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Orléans : Mercredi 30 octobre 2013
Deux cents collègues environ ont participé à Orléans à l?assemblée plénière de l?association, mercredi 30 octobre 2013. Dans une première partie, il a été rendu compte des
trois ateliers animés par le Bureau national. La parole a ensuite été donnée aux collègues
de maths-sciences enseignant en lycée professionnel, puis quelques questions ont été
débattues.
Les collègues présents font remarquer que le lycée professionnel a déjà « testé »
toutes les réformes qui touchent actuellement le lycée général et technologique : réduction du nombre d?heures d?enseignement, nouveaux programmes, évaluation par compétences? Leur expérience est précieuse et l?association souhaite élargir le cadre de sa
réflexion au lycée professionnel et ouvrir un espace aux collègues qui y enseignent.
Heure de préparation en collège
Les collègues, nombreux, qui ont un service partagé entre plusieurs collèges se
voient souvent refuser le bénéfice de l?« heure de préparation » au prétexte que, dans
chaque collège, ils n?atteignent pas le quota horaire réglementaire. La pratique semble
différente d?une académie à l?autre. L?Espace Labo, sur le site, comporte une mise à jour
de janvier 2013 des textes réglementant cette attribution (1). Un document de mise au
point réalisé dans l?académie d?Orléans sera également ajouté à l?Espace Labo.
Heure de première chaire en lycée
Régulièrement, et souvent lors d?un changement de recteur, des collègues sont pénalisés d?une heure dans leur ORS (obligation réglementaire de service), car les heures de
travaux pratiques sont comptées parmi celles où le professeur enseigne devant un groupe
de vingt élèves ou moins. La pression syndicale a en général permis de revenir sur cette
pénalité, mais le problème est récurrent. La raison en est que les textes de 1950 ont été
abrogés par la loi de Robien, puis rétablis, mais sans leurs avenants, dont celui concernant la non-prise en compte des heures de travaux pratiques comme heures en souseffectif.
(1) http://www.udppc.asso.fr/national/index.php/espace-labo/textes-statutaires-et-documents/88-textesmodifiant-les-decrets-de-1950-sur-les-obligations-de-service-
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Activités de l?UdPPC
L?enseignement de maths-sciences en lycée professionnel
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AC TIVITÉS
DE
L?U DPPC
Comment agir pour obtenir une modification des programmes de lycée ?
La stratégie de l?association pour obtenir un rétablissement de l?horaire de première S et une réécriture des programmes est discutée. Différentes propositions ou
remarques sont avancées.
? Communication au niveau institutionnel : proposition de constitution d?un laboratoire
d?idées avec les autres associations de spécialistes, par matière ou par niveau d?enseignement.
? Relais par les journalistes et les « grands » scientifiques, mais ceux-ci sont moins facilement invités dans les médias que leurs collègues de sciences humaines. Une autre
difficulté est de bien distinguer la lettre du programme (assez flatteuse quant à la
physique et la chimie qui y sont décrites) et la réalité objective de ce qui peut être
transmis aux « vrais » élèves, dans le temps d?enseignement imparti.
? Concernant la méthode de conception et de rédaction des programmes, rappeler aux
politiques le travail de la Commission Lagarrigue et insister pour que le processus mis
en place lors de cette commission serve de modèle à suivre. Il est précisé que l?UdPPC
a co-signé l?appel du collectif Corpus « Pour une véritable refondation des
programmes » (2).
? La comparaison avec les autres pays européens peut être utilisée ponctuellement, mais
les systèmes sont extrêmement différents, en termes d?horaires, de public touché par
une matière donnée (la physique est souvent en perte de vitesse), de répartition des élèves
entre l?enseignement général et l?enseignement technologique, et de nombre de matières choisies par les élèves pour leur examen de fin d?études secondaires.
? L?évaluation au baccalauréat : dans le cadre d?une augmentation de la prise en compte
des compétences dans l?évaluation, il est à craindre un renforcement du contrôle en
cours de formation (CCF). Qu?en est-il des heures d?enseignement prévues et de la
formation réelle des élèves si ces épreuves ont lieu trop tôt dans l?année, comme cela
a pu être le cas en langues vivantes en 2013 ? L?attachement de la société au baccalauréat et à ses épreuves terminales est toutefois un frein à une généralisation de ce
mode d?évaluation.
(2) http://refonderprogrammesscolaires.com/
Le Bup n° 959
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET CHIMIE
61e congrès national de l?UdPPC
Comptes-rendus des tables rondes
sur la liaison enseignement secondaire /
enseignement supérieur en physique et en chimie
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Orléans : Mardi 29 octobre 2013
La réforme du lycée
Il s?agit d?une véritable révolution pédagogique, dans un cadre horaire contraint,
avec de nouvelles modalités d?enseignement qui visent à développer les compétences
liées à la démarche scientifique chez les élèves. Par exemple, les activités expérimentales
sont évaluées par compétences et cherchent à renforcer l?autonomie des élèves. Les
contenus des travaux pratiques sont très variables d?un lycée à l?autre : certains sont plus
informatisés, d?autres mettent davantage l?accent sur les gestes techniques.
L?étude des incertitudes est en général introduite au fur et à mesure des besoins, souvent lors des activités expérimentales ; certains élèves perçoivent les incertitudes comme
un « défaut de la physique ».
L?accompagnement personnalisé prend des aspects très variés en fonction des
établissements : il comporte des heures de langue vivante en terminale S dans certains
lycées.
Dans les contenus, l?étude systématique du quotient de réaction disparaît des nouveaux programmes, mais de nouvelles notions apparaissent en chimie organique : spectroscopie, stéréochimie, stratégie de synthèse, formalisme des mécanismes réactionnels?
En mathématiques, la dérivation de fonctions composées n?est plus exigible et les
équations différentielles ne sont plus au programme, mais des notions de probabilités et
statistiques sont apparues.
L?adaptation dans l?enseignement supérieur
En CPGE (Classes préparatoires aux grandes écoles), les nouveaux programmes
sont rédigés dans la continuité de ceux du secondaire, ils mettent l?accent sur la démarche
scientifique, en particulier au travers des compétences liées aux activités expérimentales,
des résolutions de problèmes et des activités documentaires.
À l?Université, les maquettes sont renouvelées dans le cadre de plans quadriennaux,
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Activités de l?UdPPC
LIAISON LYCÉE / ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN CHIMIE
par Thomas ZABULON
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AC TIVITÉS
DE
L?U DPPC
qui ne coïncident pas nécessairement avec l?arrivée des étudiants issus de la réforme du
lycée.
Constats généraux auprès d?enseignants de chimie en CPGE et à l?Université, en
amont et au cours de l?atelier :
® Il n?y a pas d?effondrement du niveau, les élèves continuent de pouvoir suivre un
enseignement scientifique au niveau L1.
® De façon unanime, les nouveaux étudiants ont de grandes difficultés en calcul algébrique. Certains établissements mettent en place des protocoles de tutorat comme
remédiation sur ce point.
® L?hétérogénéité des classes semble accrue, peut-être suite à la plus grande diversité de
formation des élèves du secondaire : accompagnement personnalisé de format variable,
notions plus ou moins approfondies en fonction du niveau de la classe?
® Certains étudiants ont des difficultés de compréhension d?un texte même simple,
détectables en particulier lors des activités expérimentales.
® Les avis sont divers sur les compétences des nouveaux étudiants dans le cadre des
activités expérimentales (autonomie en particulier), mais l?hétérogénéité y semble
accrue.
® Les capacités de travail des nouveaux étudiants semblent souvent plus faibles.
Constats concernant plus particulièrement la chimie :
® Les difficultés en calcul sont visibles dans les chapitres sur le quotient de réaction et
de cinétique chimique.
® L?interprétation de l?équation de réaction (passage microscopique ? macroscopique) et
l?utilisation du tableau d?avancement sont délicates.
® La plupart des enseignants de L1 n?ont pas encore abordé la chimie organique, qui
devrait constituer un point fort des nouveaux étudiants.
LIAISON LYCÉE / ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN PHYSIQUE
par Loïc VILLAIN
Participants : Enseignants de physique-chimie du secondaire et de CPGE, enseignants-chercheurs d?universités, représentants de l?UdPPC, de la SFP?
L?objectif de la table ronde était de faire le point sur l?intégration des bacheliers S
« nouvelle formule » dans le supérieur, du point de vue de la physique, quelques mois
après le début de l?année académique. La réunion a donc commencé par la présentation
d?un bilan tracé après enquête auprès de professeurs de CPGE et d?universitaires. Afin
d?éviter d?orienter les réponses, cette enquête, dont les résultats reposent sur des retours
provenant d?une dizaine d?établissements et correspondent ainsi au ressenti de plusieurs
dizaines d?enseignants, avait une forme volontairement libre, la seule et unique question
posée étant « Comment se passe pour vous et vos collègues l?enseignement de la phyLe Bup n° 959
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sique avec les nouveaux bacheliers scientifiques, notamment par rapport aux années précédentes ? ».
Malheureusement, il convient de nuancer ces propos en apparence optimistes, car il
s?avère que
® l?intuition et les connaissances de ceux qui en ont sont parfois plus proches de la
science-fiction que de la physique, par exemple en relativité, où l?on trouve en outre
des choses fausses dans les manuels du secondaire proposés aux enseignants (dont
certains, rappelons-le, n?ont jamais rencontré ce sujet quand ils étaient eux-mêmes
étudiants) ;
® ces connaissances parfois très spécialisées (et approximatives) s?accompagnent de
lacunes sur des concepts pourtant plus importants au quotidien même pour des nonscientifiques (pour citer un collègue de CPGE : « Mes élèves savent tous ce qu?est un
muon, moi pas, mais il n?y en a aucun qui sait ce qu?est une tension ou une intensité ») ;
® beaucoup trouvent la physique trop abstraite (plus que les mathématiques !) et se
découragent très vite.
Les participants à l?enquête expliquent à l?unanimité cet état de fait par les très
grosses lacunes mathématiques qu?ont les élèves (bien plus encore que par le passé), que
ce soit dans la maîtrise des outils de base (notions de fonction ou de variable pas assimilées, recours automatique à des nombres dans les calculs et difficultés à les faire de
manière plus formelle?), mais aussi dans la mise en équation d?une situation physique,
chose qu?ils sont pour la plupart tout simplement incapables de faire. Pire encore, pour
la majorité des étudiants, il n?y a aucun lien entre les mathématiques et la physique, qui
est un domaine dans lequel ils pensent que tous les résultats s?obtiennent facilement (sans
travail ou réflexion !) et « avec les mains ». Un exemple vécu : devant choisir un sujet
d?étude scientifique libre dans le cadre d?une unité d?enseignement, des étudiants ont été
surpris, et déçus, de découvrir que la notion de « trou de ver » nécessitait pour être
étudiée de recourir à des concepts physiques et des outils mathématiques bien au-delà de
leurs compétences actuelles et qu?ils verraient au mieux en M1 voire M2.
En pratique, il semblerait donc que l?approche « intuitive » (et qui se voulait attractive par sa modernité) de la physique se soit révélée désastreuse à plusieurs niveaux. En
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Activités de l?UdPPC
De manière surprenante, une sorte de quasi-unanimité a émergé, certains points
précis revenant spontanément dans la très grande majorité des retours. Pour commencer
par les aspects positifs, les étudiants « nouvelle formule » sont décrits comme :
® étant de bonne volonté ;
® prenant en général plus d?initiatives que leurs prédécesseurs, que ce soit par leur participation en cours, en TD et en TP, ou par des questions ;
® ayant une tendance plus poussée à faire appel à leur « intuition physique » ;
® possédant une culture scientifique plus large.
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DE
L?U DPPC
effet, d?une part, elle conduit les étudiants les plus faibles à croire que la physique se
comprend sans effort et juste avec des mots, les poussant à construire par eux-mêmes des
modèles intuitifs (le plus souvent erronés) pour se représenter des phénomènes physiques
divers et variés, et sans leur donner une idée hiérarchique des concepts de la physique.
Ces élèves ne possèdent finalement même pas les bases qu?acquéraient auparavant leurs
prédécesseurs et ont de la physique uniquement une vision brouillonne et anarchique.
D?autre part, cette approche prive celles et ceux qui seraient capables de les assimiler des
connaissances mathématiques nécessaires à la véritable modélisation des phénomènes
(connaissances dont ils sont d?ailleurs demandeurs et qu?ils essaient parfois d?aller glaner,
avec plus ou moins de réussite, sur Internet ou dans des livres). On pourra souligner l?ironie
qu?il y a à ce que la notion de modèle soit justement mise en avant dans les programmes
du secondaire au moment même où les véritables modèles mathématiques sont éliminés
pour être remplacés par quelques formules « sexy » qui, utilisées hors contexte, conduisent le plus souvent à tout sauf à une véritable compréhension de la physique sous-jacente
(exemple : la formule de la « dilatation temporelle »).
En outre, dans le supérieur, il devient encore plus difficile qu?auparavant d?aiguiser
la curiosité et l?intérêt des uns comme des autres quand ils voient ressurgir de nombreux
concepts qui leur paraissent poussiéreux, par exemple tous ceux de la mécanique newtonienne qu?ils pensent déjà connaître, mais qu?ils sont pour la grande majorité très loin de
maîtriser. Il est pourtant nécessaire, pour former de véritables scientifiques, de reposer
sur des fondements bien établis.
La vision faussée de la physique proposée dans le secondaire a d?autre part une
conséquence dramatique qui est la « fuite des cerveaux » (potentiellement attirés par la
mathématisation appliquée) vers d?autres disciplines, fuite dont témoigne la chute des
effectifs dans les sections physique-chimie de CPGE ou de l?université, car (citation d?un
élève entendu lors d?une journée portes ouvertes) « la physique c?est trop littéraire ».
Au bout du compte, se retrouvent à étudier la physique dans le supérieur deux types
d?anciens lycéens : ceux qui se sont laissés guider par une idée trompeuse de ce qu?est
réellement ce domaine scientifique et qui sont par conséquent paniqués par ce qu?ils
rencontrent (comme des calculs qui prennent une ligne entière !), et d?autres qui ont réussi
par eux-mêmes à conceptualiser et mathématiser un minimum au lycée et attendaient
impatiemment que commencent les « choses sérieuses ». On constate en conséquence,
autant en CPGE qu?à l?université, un écart de niveau encore plus important que par le
passé entre les étudiants les plus en difficulté et ceux qui sont à l?aise avec les concepts
abstraits (mathématiques aussi bien que physiques). Les enseignants devant gérer des
groupes entiers et n?ayant pas la possibilité de faire un enseignement individualisé, ils
doivent le plus souvent se contenter du B.A.-BA et renoncer à tout approfondissement,
et par la même occasion à la présentation d?applications ou d?exemples qui rendraient
l?enseignement plus attractif et intéressant pour les meilleurs étudiants comme pour les
plus faibles.
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Pour conclure la présentation des résultats de l?enquête, furent mentionnés les deux
points sur lesquels les collègues ayant donné leur avis restent partagés : la capacité de
rédaction des étudiants et leur recherche d?une compréhension (malgré leurs grandes
difficultés !) plutôt que d?une simple accumulation de connaissances. Sur ces deux aspects,
certains enseignants jugent que des progrès ont été faits, et d?autres que rien n?a changé.
L?une des réactions suggérées est une réduction drastique du contenu des programmes, que ce soit dans le secondaire ou en CPGE, afin de se concentrer sur les points
fondamentaux sur lesquels se fonde la physique dont l?enseignement, à long terme, ne
saurait se contenter du saupoudrage actuellement offert aux élèves. Cette mesure a
d?ailleurs déjà été adoptée de manière improvisée depuis la rentrée par certaines universités, grâce à leur liberté de man?uvre supérieure à celles des lycées et CPGE qui ne
peuvent ignorer les programmes du baccalauréat et des concours d?entrée dans les grandes
écoles. Conscients de l?impossibilité qu?ils ont à changer eux-mêmes les programmes
officiels, les participants à la table ronde issus du secondaire ou des CPGE proposent
donc plusieurs façons de faire entendre leurs voix, que ce soit grâce à des communiqués
de sociétés savantes (UdPPC, SFP?), ou encore des actions invididuelles sur les réseaux
sociaux? Il est toutefois fait remarquer à juste titre que les réseaux sociaux, du fait de
leur manque de contrôle, sont probablement à éviter, car le risque est grand, dans la situation actuelle, de faire une publicité négative pour les études de physique et par conséquent de réduire encore plus leur attractivité auprès des élèves.
Il est mentionné au passage, qu?ironiquement, la notion d?attractivité des sciences
était au c?ur des réflexions qui ont conduit aux nouveaux programmes de lycée, et qu?il
est dommage que n?ait pas été pris en compte dans les réformes un élément déclencheur
important du goût pour les sciences : le plaisir qu?il y a à saisir un concept subtil après
avoir lutté avec sa compréhension.
Au fil des échanges, les principales pistes évoquées pour essayer de redorer le
blason des études de physique sont :
® une meilleure coordination des revendications et actions des enseignants de collèges
et de lycées. Un participant souligne que des rencontres annuelles collège-lycée existent déjà sur Grenoble et un autre qu?en histoire-géographie les enseignants ont en
effet réussi à obtenir un retour en arrière après la mise en place de réformes malencontreuses, grâce à une mobilisation générale organisée ;
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Activités de l?UdPPC
Ce bilan extrêmement négatif a été accueilli sans aucune surprise, les participants à
la table ronde du supérieur ayant eu les mêmes échos ou ayant fait personnellement les
mêmes constatations. À l?unanimité, il est admis que l?heure n?est plus à la constatation,
même si les chiffres officiels manquent à l?appel faute d?enquête nationale officielle,
mais à la prise de mesures d?urgence avant que les dégâts ne soient irréversibles, notamment par une perte totale d?attractivité de la physique pour les élèves du secondaire (en
deux ans les effectifs en terminale S spécialité physique ont apparemment fortement
chuté dans beaucoup d?établissements).
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DE
L?U DPPC
® l?appel à l?implication des grandes écoles, des sociétés savantes (UdPPC, SFP?),
mais également des entreprises via la communication et le lobbying afin d?essayer de
faire prendre conscience aux décideurs de la catastrophe vers laquelle la physique se
dirige, ce qui aurait naturellement aussi des conséquences socio-économiques. Sont
notamment mentionnés le peu de relais dans les médias qu?obtiennent les propos des
enseignants de physique-chimie, comparativement à ce qu?il en a été pour l?histoire
et la géographie, ainsi que le rôle que pourraient jouer les entreprises concernées par
la formation de scientifiques, en particulier pour la communication (campagnes de
publicité? ?) ;
® des lettres ouvertes et pétitions (qui existent déjà ou sont en cours de rédaction) à
destination d?« organismes officiels » tels que l?Académie des sciences ou le Conseil
supérieur des programmes au sujet desquels certains participants estiment que leurs
membres ne sont vraisemblablement pas complètement conscients des dégâts provoqués par les réformes récentes en raison de leur manque de contact direct avec de
« vrais élèves » : les scientifiques de haut niveau ne côtoient en général que des élèves
ou étudiants triés sur le volet et absolument pas représentatifs de la majorité. Il est
regretté à cette occasion que la pétition lancée par l?UdPPC en février 2013 ait été
lue, mais pas signée par des membres de l?Académie des sciences dont certains sont
pourtant très impliqués et concernés par l?enseignement des sciences.
À l?heure de clore la table ronde, qui aura eu au moins pour résultat de confirmer
l?urgence de la situation actuelle, deux phénomènes anciens, mais toujours d?actualité et
fortement corrélés aux difficultés présentes eurent le temps d?être mentionnés et discutés :
® la perversion de l?idée (pourtant unanimement reconnue comme bonne) « science pour
tous » qui, en conjonction avec le fait que les classes de terminale scientifique
contiennent en grande majorité des élèves qui ne feront plus jamais de science par la
suite, a conduit à la disparition d?un véritable enseignement de la physique au lycée ;
® la logique destructrice qui veut que depuis plusieurs années la réponse au problème
« les élèves ne peuvent plus comprendre » est « on supprime des programmes », ce qui
se fait inévitablement au détriment de la qualité de la formation des futurs étudiants
en science et les rend de moins en moins capables de réaliser la profondeur des propos
de Galilée dans son Dialogue sur deux grands systèmes du monde : « La philosophie
est écrite dans cet immense livre que nous tenons toujours ouvert sous nos yeux, je
veux dire l?univers. Nous ne pouvons pas le comprendre si nous n?avons pas cherché
à l?avance à en apprendre la langue, et à connaître les caractères au moyen desquels
il a été écrit. Or il est écrit en langue mathématique, et ses caractères sont des
triangles, des cercles et des figures géométriques, sans lesquels il serait impossible à
tout homme d?en saisir le sens ».
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61e congrès national de l?UdPPC
Comptes-rendus des ateliers nationaux
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Orléans : Mardi 29 octobre 2013
LES SCIENCES PHYSIQUES EN LANGUE ÉTRANGÈRE
par Isabelle MULLER et Vincent PARBELLE
Une vingtaine de professeurs a participé à cet atelier, centré sur les sections européennes. Chaque année, cet atelier permet aux enseignants de se retrouver et d?échanger
autour de leurs pratiques. Il faut noter que chaque établissement est un cas particulier,
d?où une multitude de problématiques différentes.
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Les questionnements sont très divers :
comment préparer au mieux l?examen de certification complémentaire ;
comment démarrer une initiation quand on enseigne en collège ;
comment ouvrir une section européenne dans un lycée ;
comment ouvrir un enseignement bilingue en physique-chimie quand un autre enseignement existe déjà ;
comment fonctionner en synergie avec le collègue de langue, en particulier dans les
séries technologiques où cet enseignement est obligatoire ;
quel enseignement faire avec des élèves de filière L et ES, en particulier lorsqu?ils sont
regroupés avec ceux de S ;
comment poursuivre un enseignement bilingue en post-bac pour assurer une continuité
aux élèves ayant suivi une section européenne ;
fonctionnement de filières bilingues en IUT.
La recherche de ressources a été évoquée et quelques ouvrages ou sites britanniques
ou américains présentés.
LABORATOIRE
par Micheline IZBICKI et Marion TIRONNEAU
Une quinzaine de personnes a participé à cet atelier. Nous avons discuté :
? de la gestion du laboratoire ;
? des concentrations limites à utiliser lors des dosages ;
? de l?évaluation du risque chimique, c?est-à-dire de sa transcription dans le Document
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Activités de l?UdPPC
Après un tour de table, les collègues se sont regroupés pour discuter des sujets qui
les préoccupaient le plus.
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AC TIVITÉS
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L?U DPPC
unique d?évaluation des risques professionnels (DUER) et de l?utilisation des fiches
d?exposition ;
? de l?évolution des métiers de technicien et d?adjoint technique dans le domaine de l?informatique. L?informatique prend une place de plus en plus importante lors de préparation d?activités expérimentales. Les techniciens ont aussi souvent à leur charge la
gestion du parc informatique des salles de physique-chimie voire de parc informatique
à gérer, alors qu?ils n?ont pas eu de formation à ces tâches et qu?elles semblent être du
travail « invisible » ;
? de l?insuffisance du nombre de personnels, entraînant une gestion à flux tendu du laboratoire.
Vous trouverez de plus amples informations dans l?Espace Labo de notre site :
http://www.udppc.asso.fr/national/index.php/espace-labo
BILAN (TEMPORAIRE) DE LA RÉFORME AU LYCÉE
par Hervé DEMORGNY, Alain SPRAUER et Jacques VINCE
L?atelier « Bilan de la réforme au lycée » organisé par le Bureau national se proposait
de faire un point d?étape sur les « nouveaux contenus », les compétences développées chez
les élèves dans les filières générales et technologiques, mais aussi sur les impressions des
collègues après un an d?expérience. Il s?agissait également de débattre des actions déjà
menées par l?UdPPC et de celles à venir dans le cadre de cette réforme. Cet atelier a réuni
une vingtaine de participants, dont quelques enseignants du supérieur.
Dans une première partie, les animateurs ont présenté les grandes lignes des résultats des deux enquêtes réalisées par l?association au sujet des niveaux première S (résultats ayant fait l?objet d?une publication complète dans Le Bup n° 952, mars 2013, p. 265278) et terminale S (résultats complets à venir un prochain numéro du Bup). Ces enquêtes
illustrent clairement les difficultés ressenties par les collègues pour la mise en ?uvre de
ces programmes : délimitations floues, manque d?accompagnement, introduction de
l?évaluation par compétences mal pensée et non articulée avec les programmes, manque
de temps et de cohérence des contenus, impression de zapping perpétuel ressenti par les
élèves, temps d?enseignement mal adapté aux programmes, hétérogénéité des sujets abordés
en termes de difficulté?
Les débats ont permis de pointer l?interprétation individuelle que nécessite ce programme ou le pouvoir des manuels scolaires qui en découle. Ces éléments constituent,
aux yeux de tous, une difficulté supplémentaire dans la perspective de l?examen final
qu?est le baccalauréat. On aboutit alors à cette contradiction : le programme met en avant
les compétences, mais on sait moins bien qu?avant ce qu?on attend d?un élève s?apprêtant à passer le baccalauréat : tout ceci peut entraîner une surenchère sur les contenus qui
se fait au détriment de la construction de méthodes fiables.
La pertinence de l?enseignement et de l?évaluation par compétences a été largement
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discutée. Ce mode d?évaluation représente actuellement encore une difficulté majeure
pour la profession (et pour les élèves) malgré la bonne volonté de chacun et l?envie de
s?y prêter.
Outre la demande d?accompagnement renforcé, les participants sont unanimement
d?accord pour demander un aménagement-allégement de ces programmes. Le terme d?allégement nécessite d?être explicité : il ne s?agit pas de baisser le niveau global des élèves,
mais d?aborder moins de sujets pour les traiter plus en profondeur et travailler également
sur des compétences scientifiques transversales liées à ces différents sujets.
La fin de l?atelier a été consacrée aux filières technologiques. Une chute des effectifs en STL-BGB a été observée ; elle est plus inégale en STL-PCL (pas de chiffres nationaux à cette heure). Les programmes sont, là encore, jugés inadaptés, même s?ils semblent
avoir parfois plus de cohérence que ceux de la filière S. Les filières technologiques souffrent encore d?une difficulté quant à la lisibilité pour les élèves et leur famille des poursuites d?études possibles au niveau du post-bac. Pour faire évoluer cette situation, un
symbole fort serait l?ouverture et la promotion des Classes préparatoires technologiques
qui, parfois, ne trouvent pas leur public en raison de l?éloignement culturel des élèves de
ces formations. Concernant l?enseignement de CBSV (Chimie, biochimie, sciences du
vivant), les collègues concernés déplorent la concurrence (souvent en leur défaveur) avec
les collègues de biochimie.
Enfin, l?atelier a permis de faire un point d?information sur les évolutions récentes
concernant la formation initiale (année transitoire, formations dans le cadre des ÉSPÉ
(Écoles supérieures du professorat et de l'éducation)?). Les évolutions annoncées vont
globalement dans le bon sens malgré la précipitation dans laquelle la réforme a été
menée.
Vol. 107 - Décembre 2013
Activités de l?UdPPC
La liaison avec le supérieur (et les disparités d?une université à l?autre quant à la
prise en compte de cette réforme) a également été évoquée (voir les comptes-rendus des
deux ateliers consacrés spécifiquement à l?articulation secondaire-supérieur - cf. pages
précédentes).