Paris (1990)

LE LIVRET DU CONGRESSISTE

? Sous le haut patronage...........................................................................................................5

? Programme des journées nationales .......................................................................................7

? Plan des différents lieux du congrès .......................................................................................9

? Conférences ........................................................................................................................11

? Plans de Paris et de La Sorbonne (extérieur) ........................................................................20

? Ateliers pédagogiques ..........................................................................................................33

? Exposition ..........................................................................................................................37

? Visites .................................................................................................................................39

? Spectacles ............................................................................................................................43

? Programme du dimanche 28 octobre 1990 ..........................................................................45

? Plan de La Sorbonne (intérieur) ..........................................................................................49

LA PARUTION DANS LE BUP

Compte-rendu d?un atelier

? Harmonisation physique-chimie / biologie-géologie ...........................................................51

Ces Journées sont organisées par les Sections Académiques
de Paris, Créteil et Versailles

sous le haut patronage de
M. le Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche
représenté par
M. Vincent Courtillot, directeur de la Recherche et des Etudes Doctorales

sont présidées par
Mme le Recteur de l'Académie de Paris, Chancelier des Universités
M. le Recteur de l'Académie de Créteil
M. le Recteur de l'Académie de Versailles
M. Gié, Inspecteur Général de l'Education Nationale

avec la collaboration
de la Mairie de Paris et du Conseil Général du Val d'Oise.

HACHETTE
La scienceen direct, déja 6 vo{umes!

Collection

LIAISONS

H

SCIENTIFIQUES

HACHETTE
Supérieur

Programme

Vendredi 26 octobre 1990
13 h 00 :
14 h 30 :

Accueil des participants dans le hall de la Sorbonne, 41 rue des Ecoles à Paris.

16 h 00:

Conférence par M. Claude Cohen-Tannoudji, professeur au Collège de France: Atomes

Ouverture des journées.

Ultra-froids, comment et pourquoi ?

18 h 30 :

Réception à l'Hôtel de Ville de Paris.

Samedi 27 octobre 1990
A la Cité des Sciences et de /'Industriede la Villette

9 h 00 :

Ateliers pédagogiques ; exposition de matériel et d'ouvrages scientifiques jusqu'à 18 h.
Le repas sera pris au self-service de la Cité.
A 18 h, nous pourrons assister à la présentation du nouveau spectacle de la Géode, « Extrêmes
limites ».

Dimanche 28 octobre 1990
Dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne
9 h 00 :

11 h 00 :

Conférence par Mlle LucienneGouguenheim, astronome de l'observatoire de Meudon, professeur
à l'Université Paris-Sud (Orsay) : Les distances dans l'univers.
Conférence par M. J.F. Normant, professeur à l'Université P. et M. Curie ( Paris) : Les dérivés

organométalliques en chimie organique.
12 h 30 :

Repas au Lycée Saint-Louis, 44 bd Saint Michel.

Au Palais de la Découverte

15 h 00 :
20 h 00 :

Présentation des activités du Palais de la Découverte : salles nouvelles, séance au planétarium.
Buffet dansant dans la rotonde du Palais de la Découverte.

Lundi 29 octobre 1990
Dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne

9 h00:

Conférence par M. Gérard Fortunato, professeur des Universités, Directeur du département de
Physique de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan : Analyse de polluants gazeux par

interférométrie optique.
11 h 00:

Intervention de M. le Directeur des Lycées et Collèges.

12 h 30:

Repas au Lycée Saint-Louis.

14 h 30:

Conférence par M. Michel Menu, responsable du service de physique du laboratoire des Musées de
France : L'art et la matière ; l'apport de la physique au musée.

16 h 00:

Assemblée générale de l'Union des Physiciens.

A l'auditorium Marcel Dupré à Meudon
21 h 00 :

Concert d'orgue par Liesbeth Kurpershoek.

Mardi 30 octobre 1990
Visites de laboratoires et d'installations industrielles en lie-de-France ; tourisme.

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Conférence n° l : Vendredi 26 octobre à 16 h

Atomes Ultra-froids - Comment et pourquoi?
Claude Cohen-Tannoudji
Professeurau Collège de France
Membre d'honneurde l'Union des Physiciens

En utilisant les échanges d'énergie et d'impulsion entre un faisceau laser quasi-résonnant et un ensemble
d'atomes, il est possible de contrôler les degrés de liberté de translation de ces atomes, et de les amener à
des températures très basses, de l'ordre de quelques microkelvins. L'exposé passera en revue un certain
nombre de méthodes de refroidissement laser récemment mises au point. L'accent sera mis sur les
mécanismes physiques à la base de ces méthodes. Quelques applications des atomes ultra-froids ainsi
obtenus seront également discutées.

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- 88,5 milliards de francs de chiffre d'affaires en 1989,70 000 employés,
300 usines et une implantation commerciale dans 70 pays - témoignent
du rayonnement international de Pechiney et de son esprit de conquête.
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Conférence n° 2 : Dimanche 28 octobre à 9 h.

Les distances dans l'univers
L.Gouguenheim
Professeurà l'UniversitéParisXI
Présidentedu Comité de LiaisonEnseignantsAstronomes

La détermination des distances a été, et demeure encore dans certains cas, l'un des problèmes
fondamentaux de l'astrophysique. Leur connaissance est nécessaire pour reconstituer la configuration
géométrique des astres, et mener des études cinématiques et dynamiques, incluant celle de l'expansion de
l'Univers lui-même ; elle l'est également pour accéder à la plupart des propriétés physiques de ces astres.
L'observation fournit généralement des quantités apparentes, tels la dimension, l'éclat ou le déplacement
apparents ; il est nécessaire de connaître la distance pour parvenir à la connaissance des quantités
intrinsèques correspondantes : dimension, puissance rayonnée, longueur parcourue.
L'exposé présentera les diverses méthodes utilisées depuis l'antiquité jusqu'à l'ère spatiale.

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Conférence n° 3 : Dimanche 28 octobre à 11h.

Les dérivés organométalliques
en chimie organique
J.F. Normant
Professeurà l'UniversitéP. et M. Curie (Paris)

Après un bref rappel historique, nous développerons les diverses préparations d'organométalliques (rôle
du solvant, de ligands ...), l'emploi des métaux de transition, en stoechiométrie et en catalyse (réactions de
Heck ...) puis les modifications que l'on peut apporter aux propriétés classiques des organolithiens ou
magnésiens par adjonction d'un sel (exemple Cu 1) en quantité catalytique.
Les propriétés spécifiques : des réactions irréalisables à partir de RMgX ou Rli sont possibles avec d'autres
métaux. La recherche de meilleures sélectivités (chimiosélectivité, régiosélectivité, stéréosélectivité) sera
abordée (cas de réactifs ayant plusieurs pôles d'attaque, cas de création d'un carbone asymétrique ...)
Enfin quelques exemples d'organométalliques susceptibles de porter une fonction et leur emploi en
synthèse seront brièvement présentés.

revue éditée par le CNES (chaque année: 3 numéros)

(Tarifs valables jusqu'au 30 juin 1991)

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Conférence n° 4 : Lundi 29 octobre à 9h.

Analyse de polluants gazeux par
interférométrie optique
Gérard Fortunato
Professeur des Universités
Directeur du Département Physique
Ecole Normale Supérieure de Cachan.

De nombreuses méthodes d'analyse de polluants gazeux utilisent l'absorption U.V. ou I.R. Le but est de
reconnaître un gaz déterminé dans un mélange et de mesurer sa concentration. Une des principales
qualités requises est la spécificité : la mesure ne doit pas être perturbée par un autre gaz ou par les
poussières. Nous étudions une méthode récente basée sur l'interférométrie optique ; on montrera qu'un
interféromètre à deux ondes éclairé par une source à spectre large présente, en présence de gaz, des
franges d'interférence caractéristiques du spectre d'absorption et donc du gaz recherché. Cette méthode
conduit à une instrumentation simple, basée sur l'utilisation d'interféromètre biréfringent, et à de très
nombreuses applications.

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Conférence n° 5 : Lundi 29 octobre à 14 h 30.

L'art et la matière
L'apport de la physique au musée
Michel Menu
Responsabledu servicede physique
Laboratoirede Recherchedes Musées de France

Le laboratoire de recherche des musées de France (L.R.M.F.)est installé dans l'aire de sécurité du Louvre
depuis 1931. A l'origine, on eut l'idée d'examiner les peintures sous diverses radiations (I.R., U.V., rayons
X). Puis, en suivant le développement de l'archéométrie à partir des années 1960, les méthodes de
caractérisation physico-chimique sont venues compléter les outils du L.R.M.F.afin de mieux répondre aux
questions qui lui étaient posées dans le domaine de l'histoire de l'art et de l'archéologie. Ainsi,
indirectement furent dégagés des critères d'authentification et une meilleure connaissance de la matière a
conduit à des améliorations des conditions de conservation des ?uvres. Lestechniques d'analyse utilisées
cherchent à être non destructives en raison du caractère précieux des objets étudiés. C est pourquoi en
1982, il fut décidé de doter le L.R.M.F.d'un petit accélérateur de particules dédié à la caractérisation des
seules ?uvres d'art par les diverses techniques très performantes d'analyse par faisceau d'ions. Ce
système, mis en route depuis fin 1988, ouvre un nouveau domaine de recherche au carrefour de la
physique et de l'histoire de l'art.

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Dans la droite ligne des recommandations du lourdeurdes tâches de mesurage (le relevé et le tracé des
Ministèrede l'EducationNationale, Langage& Informatiquecaractéristiquesd'un dipôle s'effectue en une dizaine de
vous propose l'ensemblele plus completde logicielsentière- secondes ou lieu des 30 minutesde l'expérimentationclosment dédiés à l'enseignementdes sciencesexpérimentales. siquer évite l'erreurde mesuredue aux facteurshumainsou
L'introduction
des nouvellestechnologiesau labora- mécaniques,apporte rapiditéet sûretéde manipulation
...
toire trouve toute sa dimension dons /'Expérimentation
Assistée par Ordinateur(Ex.A.O.) en mettant l'élève dons
"L'enseignementexpérimental ainsi modernisé et
une situationactive de recherche.L'enregistrement
de toutes développé - c'est une prioriténationale- motive incontestales données d'une manipulation,le suivi(?OS à pas du dérou- blementles élèves et facilitel'acquisitiondes connaissances.
lementd'une expérience, même la plus fugace, la visualisa-Il renforcela voleurformatricede la discipline,dont la spécition sur écran, l'impressiondes résultatsgrâce à l'impriman-ficité tientou mode de pensée, à la soumissionpermanente
te, préparent les élèves à la maîtrisedes méthodes d'une des idées explicativesdes phénomènes complexesaux faits
investigation moderne et des techniques courantes dons d'observationet d'expérience".
/'industrieet la recherche.L'ordinateur
décharge l'élèvede la (R.DEMOUNEM,Doyende l'Inspectiongénérale}.

I
~

OUTIL
DELABORATO

1

Pour recevoir toute information sur nos systèmesd acquisitions de données et sur nos logiciels de physique et de chimie, contactez notre service commercial par téléphone au 61.55.56. 13, ou par courrier à :
Langage & Informatique - Service commercial Place Mendès-France - 3 1400 Toulouse

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Comment créer un Centre Académique
de Ressourcesen Sciences Physiques ?
Que fait-on dans un tel centre ?
Voilà le thème proposé par l'un des ateliers du 27 octobre

Des centres (collèges et/ou lycées) fonctionnent depuis quelque temps à Agen, Besançon, Bordeaux,
Montpellier, Paris, Périgueux, Poitiers.
Nous sommes bien sûr persuadés de leur intérêt pour notre enseignement et nous voulons contribuer à leur
développement.

Nous vous proposons de :
- présenter quelques réalisations,
- faire un bilan du fonctionnement de ces centres,
- recueillir vos critiques et vos suggestions,
- apporter notre expérience à ceux qui veulent mettre en place un tel centre dans leur académie.

Adresse des centres :
- L.T.R.Place de Verdun 47000 AGEN,
- C.R.M. Fort Griffon 25042 BESANCON Cédex,
- L.T. G. Eiffel Cours de la Marne 33000 BORDEAUX,
- L. et C. Joffre 2 allée de la Citadelle 34000 MONTPELLIER,
- L.T. Jacquard 2 rue Bouret 75020 PARIS,
- E.N.C.P.B. 11 rue Pirandello 75013 PARIS,
- L.T. A Claveille 24000 PERIGUEUX,
- L.P.R.V. Hugo 10 rue V. Hugo 86000 POITIERS.

28

Ateliers pédagogiques
Samedi27 octobre1990 :
Cité des Scienceset de !'Industrie

Ces ateliers auront lieu soit le matin à partir de 9 h (leur
numéro est alors suivi de la lettre M) soit l'après-midi à
partir de 14 h (leur numéro est suivi de la lettre S).

1

M

Astronomie en 2eme cycle.
1. Relativité du mouvement de Mars en seconde ; détermination de la température du
soleil en première et ... idées nouvelles pour faire de l'astronomie au lycée
(B. Sandré, C.L.E.A.).
2. Exploration du système solaire ; problèmes posés par la navigation de la sonde
Voyager pendant 12 ans (trajectoire et communications) abordés par des élèves de
T.C. en P.A.E. et en club (Cl. Piguet, C.L.E.A.).

2

M

Astronomie en 1er cycle : constellations et représentations planes des mouvements
célestes (C. Schulman, C.L.E.A.). Spectroscopie en 1er cycle : analyse de la lumière
(M. Chapelet).

3

s

Astronomie : autour de la comète Austin : photographies, maquettes, utilisation des
éphémérides (D. Toussaint, C.L.E.A.).

4

s

Spectroscopie en

5

M

Sciences naturelles et sciences physiques 2eme cycle : recherche d'harmonisation des
enseignements (voir B.U.P. juin 1990)(J.L.Boulangé, E. Fourmond).

6

M

Didactique de la chimie au collège : présentation d'expériences tirées de la vie
courante ; discussion de ces expériences (J. Thibault).

7

s

Expérimenter une pédagogie
M. Nenon).

8

s

Physique et chimie en 2eme cycle : étude des exercices en rapport avec les T.P. dans les
épreuves de baccalauréat : analyse des sujets ; comment y préparer nos élèves ?
(J. Tinnès, A. Gilles).

9

M

Enseignement technique : comparaison entre les diverses formations européennes
(Ch. Monteil).

10

M

Bilan de l'enseignement scientifique en baccalauréat professionnel (J. Regourd).

11

M

Centre de ressources : Comment créer un centre de ressources en sciences physiques ?
Qu'y fait-on ? (J.C. Fromont).

12

s

Informatique : la simulation sur ordinateur ; une réalité scientifique (F. Filippi).

13

M

Informatique : activité expérimentale sur l'image en sciences physiques (D. Beaufils,
I.N.R.P.)

2eme

cycle : travaux pratiques en terminales (M. Chapelet).

active en T.P. (voir B.U.P. janvier 90) (B. Berthier,

29

Niveau 0
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Niveau S1
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Niveau S2
D

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......

30

lnventorium {accès niveau 0)
Médiathèque tout public
et saHe Louis-Braille
MédiathèqLre smtcnms,ee
Base technique des dub; scientifiques
Passagedes métiers
Centre international de conférences

-

Cafétéria
Médiathèque tout public et didacthèque
(accès niveau S1)
Salle Jean-Painlevé (accès niveau 51
par la médiathèque)

14

M

Histoire des sciences dans le second cycle : utilisation de textes originaux pour
introduire l'histoire des sciences dans l'enseignement scientifique (D. Fauque).

15

s

Audiovisuel : présentation des aspects pédagogiques du vidéo-disque ; puis deux
activités au choix : pratique du vidéodisque ou visionnement et caractérisation de films
pédagogiques (L.Viel, A. Texier).

16

s

Exemple d'utilisation des objectifs de référence dans un cadre pluridisciplinaire

(C. Ringard).

17

s

Hygiène et sécurité : problèmes toxicologiques ; comment maîtriser les risques des
expériences au laboratoire (Docteur Barré, J. Tonnelet).

18

M

Découvrir la cité des Sciences et de l'industrie de la Villette (R. Clair) (Cet atelier pourra
avoir lieu également l'après-midi).

Liste des lieux utilisés à la Villette

? Amphithéâtre Jean Bertin.
? Amphithéâtre Jean Painlevé.
? 4 salles du C.I.C. niveau Sl.
? 3 salles DAJF ( salles d'accueil des groupes).
? Locaux de la base technique :
- pour l'informatique,
- pour des manipulations de chimie.

a gamme importante des appareils
CDA* que ce soit dans l'enseignement général ou l'enseignement
technique répond aux multiples
besoins des différentes flllières de formations.

CDA 9208:
_Oscilloscope
2x25MHz

---

* (La présentation ci-contre est non exhaustive)

CDA 9020:
Générateur
de fonctions

CDA 9230 D:
Alimentation
stabilisée double

0,2Hzà2MHz
en 7 gammes
(sinus, triangle,
carré, TTL)

MAN'X 102:
Multimètre
analogique antichoc, 20kQ/V
5 fonctions,
28 calibres

12 modèles en boitier
MAN'X : analogique et
numérique, TRMS,
monofonction (V et A)

Wattmètre
électronique monophasé, alternatif, découpé ou non. De
0,36W à 3,6kW.

2 x 30V / 2 x 2,5A
Deux autres modèles
simples 15V et 30V
disponibles.

MAN'XS00:

Multimètre
numérique
antichoc,
2000 points 6 fonctions 30 calibres.

CDA 790:
Voltmètre
continu et
alternatif,
20kQ/V, 11
calibres jusqu'à lO00V:-:-:
et~

LAB'X 9000:
Multimètre
numérique
véritable laboratoire de poche 11 fonctions 41 calibres.

Boîtes
à décades:
résistances,
capacités,
galvanomètre
de zéro, ...
réalisation
de pont de
Wheastone

Mini pinces
ampèremétriques
5 modèles de lmA à lS0A~

Un spécialiste et ses distributeurs à votre service
CDA-5square
Carpeaux
75018
PARISTél.:(1)46.27.52.50-Télex
772081-Télécopie:
(1)46.27.73.89

la mesure française

?

Exposition
Samedi 27 octobre 1990 :
Cité des Scienceset de L'industrie : Centre International des Conférences, niveau Sl

Editeurs
? Bordas-Dunod,11 rue Gossin,92543 Montrouge Cédex.
? Ellipses,32 rue Sorgue,75015 Paris.
? EncyclopaediaBritannica,10 place de Catalogne, 75695 ParisCédex 14.
? Dilisco,« LesConduits », B.P.25, 23220 Bonnat.
? Hachette Classiques,79 bd Saint Germain, 75288 ParisCédex 06.
? Vuibert, 69 bd Saint Germain, 75005 Paris.
? C.N.E.S., l8 av. Belin,31055 ToulouseCédex.
? S.F.E.N.,48 rue de la Procession,75015 Paris.

Matériel
? C.D.A. (ChauvinArnoux),5 rue du square Carpeau, 75018 Paris.
? Didalab, 121 rue Tabuteau,B.P.36, 78530 Buc.
? Frantec,48 rue CharlesGide, 17100Saintes.
? Invar-Industrie,79 bd Galliéni, 92130 Issy-les-Moulineaux.
? Jeulin,28 rue Lavoisier,B.P.3110, 27031 EvreuxCédex.
? Langage et informatique,PlaceMendès France,Immeublele Dorval, 31400 Toulouse.
? Leybold,7 av. du Québec, Z.A. de Courtab?uf,B.P.42, 91942 LesUlisCédex.
? Mid, 96 bd RichardLenoir,75011 Paris.
? Pekly, l8 rue de Villeneuve,SILIC515, 94623 Rungis.
? Philips,50 av. Montaigne, 75380 ParisCédex 08.
? Pierron,4 rue Gutemberg, B.P.609, 57206 Sarreguemines.
? Séri électronique,66 rue des Cévennes,75015 Paris.

72-78 rue d'Alsace, 69627 VilleurbanneCédex.
? Soléa-Tacussel,
? U.D.P. 44 bd SaintMichel, 75006 Paris.
? E.D.F.

leS
mesures
1esp1us
fjfi
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e tcaces
sont

Dans la gamme des produits PEKL Y
Herrmann-Moritz, l'analyseur de traces d'oxygène modèle AMS 3180 a
été réalisé, à un prix très concurrentiel, pour les utilisateurs désireux d'automatiser leurs
systèmes d'analyses.
Ce modèle se caractérise par
s~ gran~e sensibil_ité ~t sa d~ree de vie. Il est pilote par microprocesseur afin de permettre la commutation automatique des 4 échelles : 0-2 ppm (la
plus sensible) à 0-10000 ppm.
Spécifique oxygène - étalonnage automatique (option).

1
~

celles
?

L'ANALYSEUR
DETRACES
D'OXYGENE

Visites
Mardi 30 octobre 1990

Visites d'une iournée
1.

Roussel-Uclaf à
moléculaire ...

2.

Centre de contrôle aérien
Limeil-Brévannes.

3.

S.N.C.F., centre d'essais de Vitry-sur-Seine (réalise tous les essais pour l'amélioration
performances, du confort et de la sécurité du matériel ferroviaire).

4.

Peugeot-Talbot à Poissy (chaînes de montage) et Shorko à Mantes ( mise en ?uvre de matières
plastiques). Autocar.

5.

Laboratoire de recherched'E.D.F. à Chatou : laboratoire national d'hydraulique, environnement
aquatique et atmosphérique (le matin). Invar-industrieà Issy-les-Moulineaux, atelier d'un souffleur
de verre (verrerie technique) (l'après-midi). Autocar.

6.

Laboratoire de recherche d'E.D.F. : site des Renardières, essais de matériel en haute tension,
propriétés des membranes, applications de l'électricité (le matin). Silec à Montereau (câblerie) ou
visite de la vieille ville de Moret sur Loing (l'après-midi). Autocar.

7.

Laboratoire de recherche de G.D.F. à Saint Denis : méthanisation des ordures ménagères,
immeuble expérimental, brûleurs industriels (le matin). Visite de la Basilique de Saint Denis
(l'après-midi).

8.

Fould Springer à Maisons-Alfort : biotechnologie, fabrication de levures (le matin) ; déjeuner sur
une péniche (prévoir environ 100 F) ; visite de l'Ecole vétérinaire (l'après-midi).

9.

Observatoire météorologiques à Trappes ou visite conférence du Château de Versailles
(appartements du Roi, opéra royal, galerie des glaces) (le matin). Aérospatiale aux Mureaux :
activités aéronautiques et spatiales, technologies de pointe (lanceur Ariane) (l'après-midi). Autocar.

Romainville,

synthèse organique,

à Athis-Mons

et

réactions

automatisées,

laboratoire

modélisation

d'électronique

Philips à
des

1O. Laboratoire des musées de France au Louvre à Paris (le matin), visite du Musée d'Orsay
l'après-midi.
11.

Université d'Orsay : L.U.R.E., utilisation du rayonnement électromagnétique.
Ecole
Polytechnique : L.U.L., utilisation des lasers intenses. E.N.S.T.A. optique appliquée. Autocar.

Visites d'une demi-iournée (le matin)
12.

I.B.M. France à Corbeil Essonnes (fabrication de circuits intégrés).

13.

S.N.C.F. à Châtillon, ateliers de mécanique (T.G.V.).

14.

O.N.E.R.A. à Châtillon sous Bagneux : optique adaptative, accélérométrie électrostatique, gradio.
Autocar.

15.

Thomson (Division outils informatiques) à Colombes : microinformatique hybride ( encapsulage de
puces, constitution de calculateurs ). Autocar.

Tous les déplacements assurés par autocar se feront à partir de la Porte d'Orléans. Rendez-vous au pied
de la statue du Maréchal Leclerc.

Musée National des Techniques
Conservatoire National des Arts et Métiers
292, rue Saint-Martin, 75003 Paris

Un lieu unique à Paris dans les locaux de l'ancienne Abbaye de Saint-Martin des Champs.
La Chapelle du XIIesiècle renferme des objets aussi prestigieux que le Pendule de Foucault, le Fardier de
Cugnot, les avions d'Ader et de Blériot.

Des collections uniques au monde : toutes les grandes inventions techniques du XVIesiècle à nos jours
dans différents domaines : physique, mécanique, verrerie, métrologie, horlogerie ...

Présentation des automates tous les premiers mercredis de chaque mois.

Exposition Temporaire « de /'Eole à Hermès » 100 ans de moteurs dans le ciel du 9 octobre au 7
janvier 1991.

Ouvert tous les jours (sauf Lundi et jours fériés) de 10 h à 17 h 30.
Entrée : 20 F. Tarif réduit : 10 F. Dimanche : 10 F.

Photothèque Documentation : 40 27 22 84.
Service pédagogique: 40 27 23 75.
Contact Presse: 40 27 22 20.
Renseignements (répondeur) : 40 27 23 31.

36

Sciences au Musée ...
quelques suggestions...

? Musée National des Techniques:
292 rue Saint-Martin
Métro Arts et Métiers
10 h à 17 h 30 sauf lundi.
? Musée de l'Holographie :
Forum des Halles ; niveau 1
Métro et R.E.R.Châtelet-les-Halles
10 h à 19 h tous les jours.
? Musée de la Marine :
Palais de Chaillot
Métro Trocadéro
10 h à 18 h sauf mardi.
? Museum National d'Histoire Naturelle - Jardin des Plantes :
57 rue Cuvier
Métros Monge ou Jussieu
9 h à 18 h.
? Musée de Radio-France :
116 av. du Président Kennedy
Métros Ranelagh ou Passy ou Mirabeau

l 0 h 30 ; 11 h 30 ;
14 h 30 ; 15 h 30 ; 16 h 30.

? Musée de l'Institut Pasteur :
25 rue du Docteur Roux
Métro Pasteur
14 h à 17 h 30 sauf samedi, dimanche et Toussaint.
? Musée de la Photographie :
78 rue de Paris, Bièvres 91
10 h à 12 h ; 14 h à 18 h.
? Musée de l'Air et de l'Espace :
Aéroport du Bourget
Autoroute A 1, sortie le Bourget
10 h à 17 h sauf lundi.

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RAMutilisateur
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128Koctets
16Koctets
64 Koctets
64Koctets

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PC,Imprimante).
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J

Spectacles

Dans le cadre des journées parisiennes, vous aurez la possibilité d'assister à deux spectacles :

? Samedi 27 octobre, à 18 heures, à la Géode (Cité des Sciences de la Villette), présentation du nouveau
programme, « Extrêmes limites ». Prix : 35 francs.
? Lundi 29 octobre, à 21 heures, dans l'auditorium Marcel Dupré de Meudon, concert par Liesbeth
Kurpershoek, lauréate 1990 du concours international d'orgue de Bordeaux, élève de Marie-Pierre
Allain.
L'auditorium privé Marcel Dupré n'accueille qu'un ou deux concerts par an.
C'est sur son orgue, instrument d'une qualité exceptionnelle, que travaillait le maître.
Il se trouve à proximité de la gare de Meudon (ligne Paris-Montparnasse Versailles) ; durée du trajet 10
minutes environ ; flèchage prévu à partir de la gare de Meudon.
Adresse : 40 bd Anatole France à Meudon.
Prix 35 F.

Pour occuper agréablement vos soirées,
nous avons réservé un certain nombre de places dans des théâtres parisiens

? Vendredi 26 octobre: théâtre des Mathurins, « les palmes de Monsieur Schutz », la pièce aux 3
molières. Prix : 170 F.

? Samedi 27 octobre : théâtre de la Ville, « Platonov » de Tchekhov mise en scène de G. Lavaudant.
Prix: 85 F.

? Dimanche 28 octobre : salle Pleyel, concert sous la direction de Semyon Bychkov avec Justus Frantz
( pianiste) : Mozart ( concerto de piano n°25) et Malher ( symphonie n°1 ). Prix : 168 F.

? Mardi 30 octobre: théâtre des Deux Anes, spectacle de chansonniers. Prix: 100 F.
Tous ces spectacles ont lieu à 20 heures 30.

20

notes

réalise de A à Z tous vos documents écrits
7 jours sur 7
journaux

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DE LA
DECOUVERTE

PALAIS

'

UNION DES PHYSICIENS
DIMANCHE 28 OCTOBRE 1990

PROGRAMME

UNION DES PHYSICIENS
DIMANCHE 28 OCTOBRE 1990

Nous vous proposons, pour cet après-midi de visite, des animations et
des exposés dans les différents départements scientifiques. ?
Des informations complémentaires pourront vous être données au point
d'accueil UDP qui sera installé dans la rotonde à partir de 15 heures.
....--------~
___

à 15 h 00
Mathématiques
Physique

? Films de savon (une rencontre bien opportune
entre physique et mathématiques)

K?

EUREKA ou la mécanique dans le référentiel
,
tournant
? Thermodynamique, ou la matière dans tous ses états
? Electrostatique (c'est le petit bout de la queue du
chat qui nous électrise ... )
? Electromagnétisme ou les effets ordinaires et
extraordinaires du champ magnétique
? Physique nucléaire, ou à quoi peuvent servir les
neutrons?
? Déterminisme et chaos, l'alliance de l'ordre et du
désordre.

durée : 60 mn

salle 31

durée : 45 mn

salle 5

durée : 30 mn

salle 59

durée : 45 mn

salle 16

durée : 45 mn

salle 18

durée : 45 mn

salle 49

durée: 30 mn

salle 3

Chimie

? Air liquide (le comportement étonnant de la matière durée : 45 mn
aux basses températures)

salle 52

Géologie

? Les volcans (peut-on comprendre leur
comportement avec une purée de pois cassés?)

durée : 60 mn

salle 55

Biologie

? "J'ai rendez-vous avec mon c?ur" (Votre c?ur
supportera-t-il la suite du programme?)

durée : 60 mn

salle 12

? Sujet d'actualité

durée : 45 mn

salle 36

Physique

? Electricité corpusculaire: la danse de l'électron.
? Jeux de lumière: les interférences

durée : 30 mn
durée : 30 mn

salle 15
salle- 39

Biologie

? Les chances de la vie, fertilité et reproduction

durée : 60 mn

salle 44

à 15 h 15
Astronomie

à 15 h 30

à 16 h 00
? Astronomie
Physique

v
/\

? L'Univers, film

durée : 30 mn

salle 36

? EUREKA ou la mécanique dans le référentiel
tournant

durée: 45 mn

salle 5

? Hydrostatique ou la peau de l'eau.

durée : 30 mn

salle 10

? Onde sonore ("Entendez-vous ce silence?")
? Thermodynamique, ou la matière dans tous ses états
? Electrostatique (c'est le petit bout de la queue du
chat qui nous électrise... )
? Magnétisme (des domaines de Weiss aux parois de
Bloch)
? Physique nucléaire, ou à quoi peuvent servir les
neutrons?
? Déterminisme et chaos, l'alliance de l'ordre et du
désordre.

durée : 45 mn

salle 15

durée: 30 mn

salle 59

durée : 45 mn

salle 16

durée : 45 mn

salle 18

durée : 45 mn

salle 49

durée : 30 mn

salle 3

·-

Biologie

? Electrophysiologie (les signaux électriques de notre durée : 60 mn
corps)

salle 46

Chimie

? Air liquide (le comportement étonnant de la matière durée : 45
aux basses températures)

salle 52

à 16 h 30
Mathématiques

? Films de savon (une rencontre bien opportune
entre physique et mathématiques)

durée : 60 mn

salle 31

Astronomie

? Sujet d'actualité

durée : 45 mn

salle 36

Physique

? Electricité corpusculaire: la danse de l'électron.

durée : 30 mn

salle 15

Biologie

? L'hérédité: vivons notre différence.

durée : 60 mn

salle 46

à 17 h 00
Physique

Chimie

mn

salle 5

X?

mn
mn
mn

salle15
salle 59
salle 16

i?

mn

salle 18

mn
mn

salle 39
salle 49

durée : 45 mn

salle 52

durée : 45 mn

salle 51

durée : 45 mn
durée : 45 mn

salle 53
salle 53

durée : 45
? EUREKA ou la mécanique dans le référentiel
tournant
durée : 45
? Onde sonore ("Entendez-vous ce silence?")
durée :--30
états-~--..--~=
ses
tous
dans
matière
la
ou
ique,
Thermodynam
duree : 45
? Electrostatique (c'est le petit bout de la queue du
chat qui nous électrise... )
durée : 45
Electromagnétisme ou les effets ordinaires et
extaordinaires du champ magnétique
durée : 30
t/....? Jeux de lumière: le laser
auree : 45
? Physique nucléaire: les réacteurs
?Air liquide (le comportement étonnant de la matière
aux basses températures)
? Réactions horloges, réactions oscillantes ...
connaissez-vous BZ?
? Odeurs et parfums
? Caoutchouc?... vous avez dit caoutchouc?

? Les volcans (peut-on comprendre leur
comportement avec une purée de pois cassés?)

durée : 60 mn

salle 55

? Vie et mort des étoiles, audiovisuel

durée : 45 mn

salle 36

? Planétarium
Cartes d'accès à retirer au point d'accueil UDP

durée: 45 mn

Mathématiques

? Films de savon (une rencontre bien opportune
entre physique et mathématiques)

durée : 60 mn

Physique

durée : 45
? EUREKA ou la mécanique dans le référentiel
tournant
? Thermodynamique, ou la matière dans tous ses états durée : 30
durée : 45
? Electrostatique (c'est le petit bout de la queue du
chat qui nous électrise ... )
durée : 30
? Jeux de lumière: le laser

Géologie

à 17 h 15
Astronomie

à 17 h 45
Astronomie

à 18 h 00

mn

salle 5

mn
mn

salle 59
salle 16

mn

salle 39

à 19 h 00
Astronomie

? Planétarium
Cartes d'accès à retirer au point d'accueil UDP

salle 31

durée : 45 mn

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~

BULLETIN

N? 735

DE L?UNION

DES PHYSICIENS

977

Harmonisation
physique-chimie
biologie-géologie
Compte-rendu de l?atelier- animé lors
des 3aèmeS journées de 1?U.d.P

professeur

par D. HOTTOIS
professeur de physique-chimie
et M. VANBRUGGHE
de biologie-géologie
au Lycée Woillez
Montreuil
sur Mer

PRÉSENTATION
Ce thème avait déjà fait l?objet d?un atelier
Nantes en 1989 (voir B.U.P. n? 725).

lors des journées

de

D?autre part, des articles de l?Association
des Professeurs de
Biologie-Géologie
(bulletin APBG n? 2 1988 : Règles de nomenclature
et d?écriture normalisée en chimie - Photosynthèse et oxydoréduction
en Terminale)
témoignent d?une certaine «attente» des enseignants de
Sciences Naturelles.
Enfin, un sondage réalisé en septembre 1990 auprès de 1 15 élèves
de Terminale
D du Lycée Woillez met en lumière que la Biologie est,
et de loin, la matière où les connaissances
et savoir-faire
acquis en
Sciences Physiques sont le plus «réinvestis».
Autant de raisons qui ne pouvaient qu?inciter
au débat et à la
réflexion quant aux moyens à mettre en ?uvre pour rendre la tâche plus
facile à nos élèves.

LE PROGRAMME

DE BIOLOGIE-GÉOLOGIE

EN PREMIÈRES

Sa présentation
assortie d?une progression
possible dans l?année
(voir document annexe) met en relief que le biologiste a besoin de «tout
et tout de suite», constate un participant. En particulier
parce qu?il n?y

Vol. 85

Juin

IYY I

97x

HCILLE?l?Iïi

DE L?UNION

DES PHYSICIEiXS

a pas

de vie sans énergie.
Ainsi.
dès Ic mois dc
prendre
qu?un
exemple
à propos
de la nutrition
expliquer
que cheL une algue
d?eau
de mer,
les
contiennent
2.1 g.lF? d?ion
Na+ et 20.1 g.l-?
d?ion
mer
en renferme
respectivement
IO,c) et 0.5 ?
nécessairement
par la présentation
des mécanismes
nés de transferts
d?ions
ou de molécules
au travers
semi-perméable
séparant
deux
compartiments
de
rentes
et ensuite
par des mécanismes
biologiques
consommateurs
d?énergie.

scptcmbrc,
pour ne
minérale,
comment
liquides
cellulaires
K+ quand
l?eau
de
La rfponsc
passe
physiques
spontad?une
membrane
compositions
difféqualifiés
d?actifs,

Certaines
notions
utilisées
par le naturaliste
nc sont pas abordées
dans les programmes
de Sciences
Physiques
avant
le Bac. Citons
pression
osmotique.
point
triple.
structure
des silicates.
iiquidus-solidus. On imagine
mal une action
interdisciplinaire
dans ces domaines.
Pour nombre
d?autres
notions.
en revanche,
il est possible
mcntcr
la cohérence
des interventions
des deux
disciplines
conduisant
des actions
communes,
soit en s?appuyant
davantage
acquis
de l?une ou l?autre
des disciplines.

ACTIONS

:

d?augsoit en
sur les

COMMUNES

De telles
actions
ne sont
figurant
dans
les programmes
comparables.

bien

sûr réalisables
que
des deux
matières,

pour des points
à des niveaux

La «bombe
calorimctrique~~
à laquelle
se réfère
le naturaliste
dans
le chapitre
«dépenses
énergétiques...bilan
énergétique»,
ne diffcre
guère
du calorimètre
du physicien
et pourrait
donner
lieu a un T.P.
commun.
Les apports
de la sismique
à la connaissance
de la structure
du
globe,
gagneraient
à être abordés
en sciences
naturelles
après une Ctudc
en sciences
physiques
des «phénomènes
vibratoires
et propagation»
faite en début d?année.
Cette démarche
aurait,
en outre,
l?avantage
pour
le physicien
de repousser
la présentation
du montage
dérivateur
à une
période
où la dérivée
aura été étudiée
en mathématiques.
L?interprétation
être préparée
en
lumière
blanche.

du spectre
d?absorption
sciences
physiques
lors

de la chlorophylle
de la décomposition

pourrait
de la

B.U.P. Il? 735

RULL.ETlh

UTILISATION

I>F I.?LiNION

I>l5

PHYSl(?lt,lLS

?17?)

DES ACQUIS

Si le professeur
de biologie
est utilisateur
le professeur
de sciences
physiques
trouve
ses cours dans les enseignements
dispensés

de physique
et de chimie,
souvent
matière
à illustrer
par des disciplines
swrs.

C?est
le cas de nombreux
points
qui figurent
biologie
de Première
S et qui
n?apparaissent
physique-chimie
qu?en Terminale.
A titre d?exemples
- le carbone
14 utilisé
pour mettre
par les plantes
vertes
est un exemple
biologie,
- le spectre
d?absorption
tenninale
lors de l?étude
~ cette
même
chromatographie
soit présentée

en évidence
l?absorption
concret
des traceurs

de la chlorophylle
de la dispersion

chlorophylle
bien avant
lors de l?étude

au programme
au programme
:

brute peut
de la lumière,

être

de
de

de CO,
utilisés
en

réutilisé

a permis
à nos éleves
d?effectuer
que cette méthode
de séparation
expérimentale
des acides
aminés.

en

une
ne leur

L?étude
de la liaison
peptidique
en sciences
physiques
en classe de
terminale
D ne devrait
pas être présentée
comme
une nouveauté
aux
élèves

LES DIFFÉRENCES
Le deuxième
temps
de l?atelier
fut consacré
à la présentation
d?extraits
des premières
pages du manuel
de T.D. utilisé
dans I?établissement
des animateurs.
En préambule
à une analyse
nécessairement
critique,
l?unanimité
se fit au sein des professeurs
de physique
pour
conserver
une grande
modestie
face aux collègues
naturalistes
qui
détiennent
un savoir
qu?en
général,
du fait de leur
formation,
les
physiciens
ne dominent
pas.

Les différences
Les exemples

lire
que

graves
suivants

suscitèrent

parfois

d?assez

En légende
à une représentation
de mitochondrie,
: ( permet
d?oxydes
torulement
en Pneqie
utilisuhle~~.

vives
nous
lu matière

réactions.
avons
pu
organi-

9X0

RUI.L.ETIN

Nous
le ~~poicls
g.mof?.

DE 1:UNION

DES PIIYSICIENS

avons
remarqué
que le dioxygène
peut être noté
nw/Pc~~r/airc~~
de I?ADN
peut atteindre
plusieurs

«O?» et que
milliards
de

Par ailleurs,
les difficultés
rencontrées
par les élèves sur I?oxydoréduction
ne sont peut-être
pas étrangères
à ce qu?ils
peuvent
lire dans
leur manuel
! (17 o/ des élèves
sondés,
utilisateurs
dc cc manuel,
reconnaissent
ces difficultés).
A titre d?cxcmplcs
:

jusque

là nous

sommes

d?accord.
cc A+B+

nous

sommes
«

A+ o.\\cl~

nous ne
l?ellipse.
Les

déjà

sommes

différences

moins

(prtc
plus

A++B

»

d?accord.
cl?ilcc~t/nm)
du

tout

B r+dlrit
d?accord,

(,quitl
même

rl?PI~c~trot~.s)
si nous

»

comprenons

de présentation

Le physicien
pourrait
signaler,
dès la Première
S, la photosynthèse
qui n?est
expliquée
au niveau
moléculaire
et ionique.
à l?aide
d?une
échelle
des potentiels
rédox,
par le biologiste
qu?en
Terminale.
Mais
les conventions
d?orientation
de l?échelle
sont différentes
dans les deux
matières,
de telle
sorte que l?élève
utilisateur
du «gamma
fléché»
ou
d?une
autre
règle mécanique
inculquée
par son professeur,
se réserve
des surprises.
Dans
le même
esprit,
nous reproduisons
ici les l/2 réactions
et
réactions
de la fermentation
alcoolique
telles que le biologiste
peut les
«représenter»
de façon synthétique
et telle que le chimiste
les écrirait.
Très fort l?élève
qui reconnaît
dans la représentation
du biologiste
des
réactions
qui sont pourtant
à son programme
de chimie.
Combien
d?élèves
(et de professeurs)
ment entre la décarboxylation
de l?acide
programme)
et celle de l?acide
pyruvique

auront
établi
propanedioïque
?

le rapproche(dans l?ancien

B.U.P.

Il- 735

BULLETIN

T? représente

DE L?LNION

un accepteur
T++2H++2e-

C, H,? 0, + 2 T+

+ 4 H? + 4e(x 2)

2 (CH, CO COOH) + 2 (TH, H+)

T++2H++2e-

CH, CH0 + TH, H+

Ch ?12 06

0

CH, CH, OH

TH, H+

des lignes

@

2 (CH, CHO) + 2 CO,

CH,CHO+2H++2e-

harmoniser

:

TH, H+

2 (CH, CO COOH)

Comment

YX 1

de protons et d?électrons

2 (CH, CO COOH)

Ch ?12 0,

La combinaison

DES l?HYSICIENS

0

CH, CH2 OH + T+

1, 2, et 3 conduisant

au bilan

:

2 CH, CH, OH + 2 CO,

?

Le manuel dont sont extraites les «différences graves» est le fruit
de l?intervention
de 22 spécialistes. Une relecture des épreuves par un
chimiste aurait beaucoup apporté aux qualités de l?ouvrage.
Des
I?APBG,
l?atelier
aux PAF

initiatives
individuelles,
même soutenues par 1?U.d.P. ou
ne sauraient venir à bout du problème. Les participants
à
souhaitent que des journées d?harmonisation
soient reprises
de leurs académies.

Le v?u de l?un des participants de voir davantage de «concertation
horizontale»
dans la rédaction des programmes est approuvé.

Vol. 85

Jum

199 I

0X2

DIJLLETIN

POKJR

annexe
PROGRESSION

&Y

DES PHYSICIENS

HARMONISATION

DE

LA
LES

CHEZ

MATIERE
ETRES

binlogique
CCQ

des substances

Elaboration
origine
conversion

de la matiere
de l?energie
E.lumineuse

organique
en

L -hsURLIi?a
t!!eJ? aR&u-aJu
.. diversite
des crlmportements
- des aliments
aux
nutriments

Lb
-. la

amin#

dIQkw&aJ>
l.ibération
respiration
- l?assi.milati.on
la mise

- acide

gras

VIVANTS

22 Semaines

minerales

E.chimique

d.?auwarA#Rx
alimentaires
: digestion

. alcool

dkr; RUl!~~uu~X
de l?energie
:
- fermentations
; le renouvwllement
en. reserve

L ?aJ!a7ffRfa#!&hY
- Idepenses
Bnergetiques
hilan
Qnergetique
- besoins
alimentaires
- rations
alimentaires

DES

- GEOLOGIE

- mobilisation
eau
ions

acide

rr7

UNE
BIOLOGIE

TRANSZFc3FIMATIONS
FLUS
D?ENERGIE

B]

DE L?UYION

fu#!-ka?Rdfu
et besoins
,; metaholisme
qualitatifs

dziacaz?a~~#

biologique

du fF?Be22?#R?u
nutritionnels

-7.shuUra~

basa1

- riiles

et interdependances
0v8getaur:
,, animaux
et batteries
dans
la transformation
des
substances
Autotrophie
et heterotrophie
- esquisse
du cycle
du C et du oyole
de N

F/

AfzFx ap~R-cax&a7x
fiez*A?d~f~u#
f s
- elevages
industriels
et production
animale
- applications
industrielles
des fermentations

B.U.P.

Il? 733

PROGRESSIONS
NOTIONS

~

DE
DE

osmose
Kelvin

PHYSIQUE

- dialyse
- isotopes

gradient
?r8ducteur?
.wcre
.
chromatographie
spectres
d?Bmission
molt$cu.le
?excitable?

PREMIERE
- CHIMIE

- pression
radioactifs
. marromolkule
*

F:Baction+exoer,gique+t
Ox;ydation
- RQduction

calorimktre

nitrification
i:fi.imios:,,rrthtise
oxydation
des sulfures

X.5

Juin

IYY I

ABORDEES

osmotique

- d?absorption
- fluorescence

hydrolyse
- catalyse
- pH
catalyse
enzymatique
liaison
peptidique
- ester
po1:ypeptid.e
- prot6ine
-polycondensat

V«I

S

endoergique5

- polymère

984

BULLETIN

POUR
PROGRESSION

LA

DYNAMIQUE
11 Semaines

DE L'UNION

UNE

HARMONISATION

BIOLOGIE

DU

DES PHYSICIENS

GLOBE

DES

- GEOLOGIE

TERRESTRE

- la structure
du globe : apports de l?astronomie
de la géologie
et de l?oceanographie.

- 13 formation
des oceans
Vregener
: premiers
arguments
pour 13 derive
naissance
et elargissement
d?un rift
la dorsale oceanique
et son fonctionnement
preuves magn&iques
de l?accretion
*
- la subduction
et 13 resorption
de 13 crofite
donnees sismiques
et thermiques
; les fosses
volcanisme
andésitique
- 13 théorie de la tectonique
globale
existence et mouvement
des plaques

- la formation
des chalnes de montagnes
- le metamorphisme
le rôle de la pression et de 13 temperature

- le magmatisme
fusion generalisee,
totale ou partielle;anatexie
mise en place des roches plutoniques
fusion localisee et volcanisme
ponctuel
- formation
et accumulation
de ressources geologique
- le cycle de la matière
dans le globe

B.U.t?

n-735

BULLETIN

PROGRESSIONS

DE L?UNION

DE

NOTIONS

DE

magnbtique

PHYSICIENS

PREMIERE

PHYSIQUE

?gsnése? des BlBments
fusion nucl&aire
ondes sismiques
r&flexion
- rbfraction

champ

DES

985

S
- CHIMIE

ABORDEES

chimiques

terrestre

et ses inversions

cellules
de convection
radioactivitb

carbonates
structure

- hydrog&nocarbonates
des silicates

stabilitb
des minkaux
SiAl2O5
point triple
Equilibres
r&ersibles
transformations
isochimiques
solidus

Vol. 85 -Juin

1991

- liquidus

à 1?Btat solide

9X6

BULLETIN

DE L?UNIOh

DES

PHYSICIENS

B.U.P.

n? 735