Reims (1986)


Reims (1986) Tout sur le congrès

JOURNEES
DE L'UNION

NATIONALES
DES PHYSICIENS

REIMS

champagne
ardenne
1986

LE LIVRET DU CONGRESSISTE
? Sous les présidences ...............................................................................................................5
? Mot d?accueil ........................................................................................................................7
? Champagne-Ardenne, le pays qui pétille ................................................................................9
? Programme .........................................................................................................................10
? Plan de la Faculté de lettres de Reims ..................................................................................13
? Conférences ........................................................................................................................14
? Ateliers pédagogiques ..........................................................................................................30
? Plan du Lycée Roosevelt de Reims .....................................................................................31
? Exposants ............................................................................................................................36
? Plan de la Faculté des sciences de Reims .............................................................................37
? Laboratoires de recherche ....................................................................................................38
? Plan des bâtiments (A, B, C, D et E) ...................................................................................41
? Visites .................................................................................................................................44
? Plan de Reims.....................................................................................................................48
? Académies organisatrices des journées (1970 à 1986)............................................................49
? Table des matières ...............................................................................................................50
? Remerciements ...................................................................................................................50
LES PARUTIONS DANS LE BUP
Journées nationales de l?UdP à Reims
? Résumé du programme.......................................................................................................55
Journées nationales de l?Union des physiciens à Reims
? Programme .........................................................................................................................57
? Renseignements pratiques ...................................................................................................60
? Liste des ateliers pédagogiques .............................................................................................61
? Informations concernant l?atelier J.......................................................................................62
? Liste des laboratoires de recherche présentés par la Faculté des sciences de Reims................63
? Liste des visites ....................................................................................................................66
? Fiches d?inscription .............................................................................................................67
? Demande d?ordre de mission ...............................................................................................79
? Résumés des conférences ....................................................................................................80
Discours prononcé lors de l?ouverture des Journées nationales de l?UdP
? Discours d?Alain Touren, président de l?UdP .......................................................................89

UNION DES
PHYSICIENS
JOURNEES NATIONALES
24-28 Octobre 1986
PLACEES SOUS LES PRESIDENCESDE :

MADA
MICHE
ME SELLIE
LE R

RECTEUR
DEL'ACA?MI
DE
EREIMS,CHANCELDE
IER
L'UNIVERSIT~.

MONSANDR
IEUR
LABBR
E
RIGUE
PR~SIDEN
DE
TLUNIVERSIT~

MONSMARC
IEUR
DELGEE

INSPECTEG~N~RAL
UR DEL'EDucATION
NATIONALE
REPR~SENTANT
DELAFRANCE
AUCoNSElL
D'INSPECTION
DESECOLES
EUROP~ENNES
AVECLA PARTICIPATIONDE :

- Madam
le eRecteur
- Monsiele
urPrésident
del'Université
- LeConseirégiona
l
Champ
l
agne-Ardenne
- LeConseigénéral
l
dela Marne
- LeConseigénéral
l
desArdennes
- LaMunicipalité
dela VilledeReims
- LeComité
régionade
l Tourism
Champ
e
agne-Ardenne
- LesEnseignants-Chercheur
dela Faculté
s
dessciencede
s Reims
- LaFacultédessciencede
s Reims
- LaFacultédelettresdeReims
- Monsiele
urProviseur
duLycée
Roosevelt
- Monsiele
urProviseur
duLycée
Libergier
- EDF
- BULL
- L'Agencomme
ce
rciale
desTélécommunications

./

MOTD'ACCUEIL...
t'

_A~

/

I\.Su.t.:S,li\.Q..itA
J.t .t 1 u~

TC'\AA.~

A S'

"'-V~

NV\Ml

I

I

/Yl.()'-""°

~L.

d;,

.lt_ LJ.Vl ~(;c~


J)

u--\1\.

(A

Lt r

''\Pr--~~

r1

lu..

_faüL~~

1--i d I ,lt 'g~

1

,-,,1._~,

U

~.,-.t:.-()

t:,r~

.)

vu

l"'

\.À

JVV\.,IQ

f\."4/J

YlvlA

? 3 .

1

rs'__._~/.K.\..

,

/VIL~

)

/wl,I\A~"'~
1-

r~""""

/W'A

/4-t..v~

._;~

1

u.A ... -Vj

~-----

~4

~~\Â.~~v~.l

(U)...U

f~

~'-'\A

~j'Aa - Ar"-'-""~
( rw'-'CA
iA.4

,;...oAt.:~ .

'-'1VKfêi.ttA-~~

d.t_·..r~

olv~

,k_.;..,~
('

dUJ

~t,~~(;,4

""v(..(..

tk.
y~

<ÀeQ

~..VV\.~

~~vO

.? J

CÀN~

~'-r~

rVlA

c/V\.

ri/4

!

(J,J YIAA.

~(4

/~l

V"""\ll

~..,.J;

l'\,\.L~

i1.,0'-'-Ô

.

.1.,Vl- /

de- r~,..ti_(Nl,

tÂeA

A>)~ ~1"M.

b_

~f

~JJ

f-lN9

.,J,v...o

.Tcn.-..~vS\A.A

'-'-"~

'f'-"-LIIVVl

-

fi'\'""

YL./Jb

~'--'-lAu:u...;.._ ~'-"'...)~

tl{J"\,vj

U.

.

d<-4

1s~

el:;-"~

t...i:;,

~i,A

?

?

4

i.
'

[f(...,t,..,.__ tî.,.,v,A~

CHAMPAGNE-ARDENNE
?

te~e.~-·
La CHAMPAGNE-ARDENNE ne pourrait
décemment pas adopter un autre slogan,
même s'il ne la dépeint pas tout entière.
Certes, les coteaux à vignes et les caves
où naît et s'élabore le champagne sont
des attractions phares. Mais il serait injuste
qu'elles éclipsent les admirables villes
musées comme Troyes et son Musée d'Art
Moderne (Collection Pierre et Denise
LEVY), Sedan qui dispose du château fart
le plus étendu d'Europe, ou Langres et ses
4 kilomètres de remparts. Comment
oublier le sourire de !'Ange de la
Cathédrale de Reims, les églises à pans de
bois, les sites des champs de bataille de la
guerre 1914/1918 ou Colombey-lesDeux-Eglises et son mémorial Charles
de Gaulle. Comment passer sous silence,
la barre sombre de l'un des plus grands et
plus sauvages massifs forestiers de
France ! Les mythiques Ardennes,
domaine du sanglier, où Charlemagne a
longuement exercé ses talents de
chasseur. Vous serez peut-être surpris
d'apprendre que le nautisme et la pêche
sont à l'honneur dans cette région
éloignée de la mer, grâce aux rivières et
aux canaux, ainsi qu'aux huit plans d'eau
aménagés (le plus étendu, le Lac du DerChantecoq a une superficie de 4 800 ha).

Journées

Nationales de l'Union
des Physiciens
PROGRAMME

Vendredi 24 octobre 1986 :
Faculté de Lettres, quartier Croix-Rouge.

9 h 30 Ouverture des Journées.
10 h 30 Conférence : « La photonique, principes et perspectives »,
par Mme Danièle HULIN, de l'Ecole Nationale Supérieure
des Techniques Avancées (E.N.S.T.A.).
Repas au Restaurant Universitaire.
13 h
électrodes composants
: « Evolution
14 h 30 Conférence
»,
de leurs fabrications
niques et des technologies
France.
I.B.M.
LEROY,
Bernard
M.
par
16 h 30 Conférence : « Quelques apports des recherches didacdes Sciences physiques », par
tiques à l'enseignement
Professeur de Didactique des
M. Jean-Louis MARTINAND,
de
Sciences, Directeur du Laboratoire Interuniversitaire
des Sciences physiques
Recherche sur l'Enseignement
et de la Technologie (L. I. R. E. S. P. T.), Université de
Paris VII.
18 h 30 Réception à l'Hôtel-de-Ville.

Samedi 25 octobre 1986 :
Faculté de Lettres, quartier Croix-Rouge.
8 h 30 Conférence : « Etat des recherches en Physique AtoEcole Normique», par M. Claude CoHEN-TANNOUDJI,
male Supérieure.
de la mécanique des
10 h 30 Conférence : « Un enseignement
par MM. Etienne GUYON,
fluides par des physiciens»
Luc PETIT et Jean-Pierre HULIN de l'Ecole Supérieure de
Physique et Chimie Industrielle (E.S.P.C.1.).
12 h 30 Repas au Restaurant Universitaire.
14 h 30 Séance placée sous la responsabilité de l'Inspection Générale « L'Enseignement des Sciences physiques donné aux
élèves français dans la communauté européenne».
A ce débat participeront M. l'inspecteur Général BELCHE
? 6 ?

21 h

Dùnanche

(physicien représentant
le Luxembourg auprès des Ecoles
Européennes)
et M. le Directeur GRECK (physicien français, directeur de l'école européenne de Karlsruhe).
Spectacle
: Concert Orgue et Ch?ur avec l'ensemble
polyphonique
Thibault de Champagne.

26 octobre

1986 :

Faculté de Lettres, quartier Croix-Rouge.

8 h 30 Conférence : « Autour de la trans1t1on Secondaire Supérieur», par Mme Laurence VIENNOT,et M. Marc SERRER0, Laboratoire de Didactique de la Physique dans l'Enseignement Supérieur (L.D.P.E.S.).
10 h 30 Conférence : « Histoire du champagne », par M. Georges
CLAUSE,Maître de Conférences, Chargé de cours en Histoire Contemporaine,
Faculté de Lettres de Reims.
12 h 30 Repas au Restaurant Universitaire.
Lycée Technique Roosevelt, 10, rue F.-Roosevelt.

14 h 30 Ateliers pédagogiques
20 h
Banquet dans les Salons Degermann,
Repas au champagne.

soirée dansante.

Lundi 27 octobre 1986 :
Faculté des Sciences, Moulin de la Housse.

8 h 30 à 17 h 30
Journée organisée sur des activités comprenant
:
- visites des Laboratoires
de Recherche de la Faculté
des Sciences
- exposi tian de matériel ( salle des examens) ;
- présentation
du stand « Sécurité » ;
- expos1t1on de livres
français
et étrangers
(bibliothèque) ;
- visites des caves de champagne, organ1secs en alternance avec les visites des laboratoires.
10 h 30 Assemblée
13 h

Générale

Repas au Restaurant

de l'association.
Universitaire.

Mardi 28 octobre 1986 :
A partir de 7 h 30, départ
? 7 .

pour

les visites

86
NOUVEAUTÉS

Outils mathématiques
pour la physique
Michel HULIN
et Marie-Françoise QUINTON
Ce cours est le fruit d'un enseignement individualisé dispensé à des étudiants salariés pendant trois ans
en université. 11est fragmenté en 12 «modules», autorisant
une grande souplesse d'apprentissage et comportant chacun :
- le cours proprement dit, très clairement signalé et faisant ressortir les points délicats à
étudier,
- des fiches de travail définissant les grandes articulations du cours et permettant de faire le point sur
les notions importantes à retenir,
- des exercices et problèmes d'application nombreux, corrigés et commentés.
Collection U (J 0475) : 180 F

Thermodynamique

Chimie

Jean-Pierre MAURY
et Michel HULi N

J.TALBOT,M.DUBOC,M.LEMERLE
et M. LE ROUX
Un ouvrage conçu également pour les IUT et le
premier cycle des études médicales.

Un ouvrage de physique de base, qui expose de
façon détaillée les fondements des deux principes de la thermodynamique classique, dégage les
notions d'énergie interne et d'entropie, et donne les premières applications des deux pri nci pe5.
Chaque chapitre du livre est suivi d'une «fiche
de travai 1» avec des questions de compréhenet d'exercices
sion et d'approfondissement,
corrigés.
Collection U (J 0632) : octobre 86

Catalogue complet sur demande

Armand Colin

103, bd Saint-Michel, 75005 Paris

1re année
Collection U (J 0925) : octobre 86

2e année
Collection U (J 0926) : octobre 86

et
Pour «faire le point» sur sesconnaissances
réviserlesquestionsfondamentales,la collection
Flash U compte 2 titres en Mécanique :
1. Cinématique du point
et du solide rigide (80 F)
2. Dynamique, énergétique. Eléments de
mécanique des fluides (novembre 86)

FACULTE

DE

_ REIMS

LETTRES
-

7IF?:77::.1
?.77
·Restau·r·a

nt·.

l

Accès

Salle

Ud P

1::

:a

C

31l9

..
i

_,

ENTREE
FAC

de

LETTRES

I: ETPERSPECTIVES
PlIHCIPES
LAPRO'l'OIIOU
par Danièle
Ecole Nationale
des Techniques

HULIN
Supérieure
avancées.

concurrencer
est de pouvoir
de la photonique
L'ambition
c'est-à
optiques,
tout
à des processus
grâce
l'électronique
en temps que
(quantum de charge)
l'électron
remplacer
-dire
(quantum de lumière).
photon
par le
d'information
porteur
:
multiples
sont
espoir
un tel
qui motivent
Les raisons
fonctions
de la lumière,
à la vitesse
du signal
transmission
d'un
simultané
traitement
plus rapides,
beaucoup·
logiques
aux pasensibilité
faible
très
signaux,
de
nombre
grand
etc.
rasites,
de FABRY-PEROT est à la base d'un très
L'interféromètre
On rappellera
optiques.
ces dispositifs
de
nombre
grand
d'un matériau
en présence
fonctionnement
son
brièvement
verra
et l'on
de la cavité
à l'intérieur
variable
d'indice
élément
optique,
à la bistabilité
comment cela peut conduire
Mais la
optique.
ordinateur
pour tout futur
clé (mémoires)
les réaparmi
particulier
cas
qu'un
n'est
bistabilité
De façon générale,
logiques.
d'éléments
optiques
lisations
qui permettent
optiques
portes
les
vers
s'oriente
l'intérêt
faisceau.
autre
un
par
lumineux
faisceau
d'un
la commande
~ogiportes
ces
de
d'ouverture
temps
que le
On a démontré
mil(un
picoseconde
qu'une
court
aussi
être
ques pouvait
.
!)
seconde
de
milliardième
lième de de
de
relève
variable
d'indice
du matériau
La recherche
doit
il
car
crucial
est
choix
Son
linéaire.
non
l'optique
et un temps de réponse
suffisante
une non-linéarité
posséder
mieux
certainement
sont
Les semi-conducteurs
rapide.
très
ils
non-linéarité,
leur
amplifie
car leur résonance
adaptés
ils permettent
modérées,
très
à des puissances
travaillent
avec
ils sont compatibles
réduite,
de taille
des dispositifs
d'interface
aucun problème
ils n'offrent
lasers,
des diodes
quanà puits
Les structures
avec l'électronique.
éventuel
plus
les
les candidats
actuellement
sont
multiples
tiques
prometteurs.
1,8 milinvestit
où la communauté européenne
l'heure
programme
le
dans
de francs)
12 millions
lion d'ECU (environ
il est important
Bistability),
Optical
Joint
EJOB (Europeen
la photonique
prendre
que peut
est la place
de voir quelle
de l'électronique
spectaculaires
progrès
face aux récents
sa
à montrer
a encore
optique
Si l'ordinateur
classique.
les
des composants,
optique
l'interconnexion
compétitivité,
l'électroet
analogiques-digitaux
hybrides
calculateurs
mais sont
lointains
plus des projets
ne sont déjà
optique
dans les applications.
dès à présent
centrés
1-.

? 10 ?

--NOTES
lvi

8
i S'

T-(..l,.·.,,

PERSONNELLES-/,, ,..,-,,.
'='

CHAMPAGNE

lean 111.
Sobt~

11, rue du Clos des Vignes
51150 Ambonnay
Tél. 26.57.08. 76

L'EVOLUTION
DES
COMPOSANTS
ELECTRONIQUES
ETDES
TECHNOLOGIES
DELEURS
FABRICATIONS
par
Ingénieur

Bernard
I.B.M.

LEROY
- France

Le développement
de
l'informatique
a été conditionné
par la fabrication
de circuits
intkgrés
de plus
en plus
performants
: plus
rapides,
moins chers,
permettant
de faire
des ensembles
plus
complexes.
La technologie
a été mise au
point
sur des substrats
de silicium.
L'amélioration
?

1.

Des circuits
pant moins

a emprunté
de

trois

plus
petits,
chaleur.
de circuits

donc

plus

rapides

:
et

dissi-

? 2.

De nouveaux

?

L'utilisation
de nouveaux
types
de matériaux
(arséniure de
gallium,
silicium
sur isolant,
dispositifs
Josephson).
Cependant,
la technologie
silicium
domine
encore
la quasi
totalité
du marché.

3.

types

directions

.

L'évolution
technologique
a été
très
rapide
: utilisation
de faisceaux
d'ions
pour le
dopage,
réactions
chimiques
à basse
pression,
usage
de plasmas,
écriture
sur résine
par faisceaux
d'électrons.
Le prix
de ce progrès
a été
une très
grande
sensibilité
à l'environnement
: poussières,
aérosols,
électricité
statique,
vibrations.
Les caractérisations
des procédés
exigent
l'utilisation
de méthodes
et d'équipements
de
plus
en plus
sophistiqués,
mesurant
des quantités
très
faibles
dans des
motifs
de plus
en plus
pet:1.ts.
La connectique
nature,
permettant
signaux.

de son c6té
a connu des
progrès
de même
de diminuer
les délais
de propagation
des

Il ne semble
pas y avoir
d'obstacle
majeur
pour la continuation
de ces progrès
pendant
au moins une décennie,
mais
avec des procédés
de
fabrication
de plus
en
plus
complexes
et un ~ontr6le
de l'environnement
de plus
en plus
draconien.

? 12 ?

--NOTES

PERSONNELLES~~

CHAI\IIPAGNE

lean -@.lltolrei

11, rue du Clos des Vignes

51150 AmJ>0nn:ty
T~l. 26 ..57.08. 76

OUELQUES
APPORTS
DES
RECHERCHES
DIDACTIQUES
AL'ENSEIGNEMENT
DES
SCIENCES
PHYSIQUES
par Jean-Louis
MARTINAND,
Professeur
de Didactique
des Sciences,
Univ. Paris
Sud,
Directeur
du LIRESPT, Université
Paris
7 - CNRS.
,
Enseigner
autre
chose,
plus longtemps,
à plus d'élèves
et de manière
plus efficace
est un défi qu'on ne peut
affronter
sans
essais
systématiques,
évaluations
rigoureuses
et
investigations
fondamentales
: la recherche
est nécessaire.
Liée directement
à l'enseignement
par
ses préoccupations,
la recherche
en didactique
des sciences
physiques prolonge
l'effort
permanent
de reconstruction
des contenus,
d'innovation
dans les démarches
pédagogiques
et les
matériels.
Mais elle
le consolide
par des études
pour approfondir
la connaissance
des idées
des
élèves,
celle
des
processus
de contruction
des notions
scientifiques
ou celle
de
l'apprentissage
de
la résolution
de problèmes.
Et la
recherche
élargit
cet effort,
par la conception,
l'essai
et
l'évaluation
de projets
d'ensemble
qui visent
à ouvrir
des
perspectives
nouvelles.
Dans tous ces domaines,
le LIRESPT a acquis
une expérience
importante
depuis
l'expérimentation
à grande
échelle
des «Modules
pour
les collèges»
de
la Commission
Lagarrigue.
Les travaux
actuels,
dont
on montrera
quelques résultats,
portent
sur les conditions
d'apprentissage
de la notion
de modèle en physique
et chimie
au collège
et
au lycée,
sur l'utilisation
du micro ordinateur
comme instrument
de
laboratoire
au
lycée,
sur les conceptions
des
élèves
à propos
de différents
phénomènes
et concepts
(chaleur,
électricité,
mécanique,
chimie ... ) et sur la résolution
de problèmes.
Ces travaux
s'inscrivent
parmi
ceux
d'une
communauté
internationale
de chercheurs.
Dépassant
le volontarisme
des pionniers
et la réticence
des passéistes,
cette communauté
élabore
ainsi,
avec
rigueur
et ouverture,
outils
et
connaissances
pour une
rénovation
permanente
de
l'enseignement.
L'objet
de
la
conférence
est de présenter
et discuter
les acquis
et
les tendances
de
toute
cette
activité
de recherche
didactique
pour
les sciences
physiques
dans
l'enseignement

secondaire.

? 14 ?

--NOTES

PERSONNELLES--

~,:
h (f{
( HJ

h {t)

!11- M

!)/!L ,~,,

5Wt/ ,,,.
V1

hl~

J

·.n,,

i- ., """ :..

J?""J?·
·.,

ii trç

l,n ,l""

h {1'

F 1tvl"'-b

1'

CHAMPAGNE

lean 111.
lRotrea

11. rue du Clos des Vignes

51150 Ambonnay
Tél. 26.57 .08. 7h

~JhI__

ATOM~_QUÀ
.l~Y~I_QU_E
EN
___
_:~]Ç~~~_ç_~~~

1

par Claude COHEN-TANNOUDJI,
Ecole Normale Supérieure.

indépendantes
le
de publier

Pour des raisons
·ommes pas en mesure

nous
volonté,
de notre
conférence.
résumé de cette

ne

PERSONNELLES--

--NOTES

""??0
,/' "' ....
-.., Al

3,,

4ttft

1'~

(80)
pp,,,,·~l,.t;.. j.

;: /,,, ''ï""-

"'"'

///,i,.t,·t,

"f _

,t..ël,:,

c't Ac.k."'t.
çl.....

cl:..t~-~"'~.f: J1'""'

,·"""

,: ,.,_, r··'r ~- .,(.;_,
#4;',,,..;, A,·,,~'

l,.1,

/1 ?

r .,?t.t, U-N

40 - .,

L...- (C,

.l(V

~!ENSEIGNEMENT
DES
SCIENCES
PHYSIQUES
nom
AUX
ELEVES
FRANCAIS
DANS
LACOMMUNAUTE
EUROPEENNE
1

par Marc DELGEE,
Inspecteur général de l'Education
Nationale,
Inspecteur général des Ecoles Européennes.
Les Frajçais
qui vivent
à l'étranger
doivent résoudre le problème de la
scolarisation
de leurs enfants.
Il existe de par le Monde un réseau d'établissements
(Ecoles et Lycées) que
à des Etale Ministère de l'Education
Nationale reconnait comme équivalents
blissement publics en France.
Ces établissements
de statuts
très
divers relèvent,
suivant le cas,
du Ministère des Affaires étrangères,
du Ministère de la
Coopération, de la Direction de l'Enseignement français en Allemagne (D.E.F.A.),
d'Associations
telles
que l'Alliance
française,
la Mission laïque française,
etc.
Horaires et programmes (en particulier
en sciences physiques) et méthodes
pédagogiques sont particulièrement
conformes aux instructions
officielles
du Ministère de l'Education
nationale.
Aussi leur étude ne s'impose-t-elle
pas
ici. ..
Un cas particulier
important est celui des Français qui travaillent
dans la
Communauté européenne.
En dehors de l'offre
très spéciale des trois Lycées
franco-allemands
de Sarrebruck,
Fribourg et Buc (où les horaires
et les programmes sont spécialement
adaptés
à la préparation
du baccalauréat
franco-allemand)
et de la possibilité
qu'ont
les enfants de fréquenter en R.F.A.
les établissements
de la D.E.F.A.,
une scolarisation
est possible dans les
Ecoles Européennes : ce sont des institutions
d'enseignement officiel
dépendant
des gouvernements de la B~J.gique, de l'Allemagne fédérale,
du Danemark, de la
France,
de la Grèce, de l'Irlande,
de l'Italie,
du Grand-Duché de Luxembourg,
des Pays-Bas et du Royaume-Uni (et depuis le 1er janvier 1986, de l'Espagne et
du Portugal),
qui ont un statut d'établissement
public dans chacun de ces pays
et sont régis
par un protocole
inter-gouvernemental
: «L'esprit
de ces écoles
est de rassembler les enfants des pays intéressés
à la construction
d'une Europe
unie.
Chacun des élèves peut,
tout en poursuivant avec des professeurs
de son
pays l'étude j2 sa langue maternelle,
de sa littérature
et de son histoire
nationale,
bénéticier
de l'apport
conj,1gué des cultures qui forment l'ensemble de
la civilisation
européenne».
Ainsi, avec une certaine décentralisation,
les études débouchent
sur un «baccalauréat
européen» commun aux diverses
nationalités.
Nous présenterons
les «filières»
de préparation
à cet examen en
correspondance av~~ les sections des Lycées français
les possesseurs du diplôme européen jouissent
en effet des mêmes droits
que les possesseurs
du baccalauréat français.
Les programmes e~ 1 es l:oraires de Scierces physiques sont les mêmes quelle
que soit la section lir,qu ? tique choisie (il y a autant de sections que de langues utilisées
comme «langue de base»).
Ils ont été établis
pour répondre aux
exigences des systèmes ~ducatifs des différentes
nations, que nous évoquerons en
présentant ces programmel (et notamment ceux des «Sciences intégrées»,
enseignés
au cours des trois premiè. es années du secondaire)
ainsi que les méthodes pédagogiques mises en oeuvre.
Précisons ici que:
les Ecoles Européennes n'assurent
pas d'enseignement «technique»
il n'y a pas actuelleLlent en France d'Ecole Européenne.
Nous parlerons enfin du corps enseignant (les professeurs
français sont essentiellement
des professeurs
,?ertifiés
ou agrégés nommés pour ordre au Lycée
Fustel-de-Coulanges
à Stasbourg et mis à la disposition
du Recteur de Stasbourg
pour enseigner dans les Ecoles E,1ropéennes) et du suivi pédagogiq~e par les membres du Conseil d'inspection
seccndaire constitué par douze ins~~cteurs généraux
(un représantant
par Etat membre c~ la Communauté), qui se répa.tissent
les tâches en fonction de leurs spéciali\és.
Qu'il soit permis,
en conclus;on, de souhaiter que cet expos~ au cours duquel interviendront
M. l'Inspecteu:
Général BELCHE(Physicien
représentant
le
Luxembourg auprès des Ecoles Européen~es)
et M.
le Directeur GRECK(Physicien
français,
Directeur de l'Ecole Europée.nne 52 Karlsruhe) répondf: t",r.fectivement an
voeu d'information
des professeurs.
? 17 ?

UNENSEIGNEM
DELAENT
MECANIQUE
DES
FLUIDES
PAR
LES
PHYSICIENS
par Etienne
GUYON, Jean-Pierre'
HULIN, Luc PETIT,
Laboratoire
d'Hydrodynamique
et Mécanique
physique,
Ecole supérieure
de Physique
et Chimie Industrielle.
Enseignant
en hydrodynamique
physique,
pratique
de recherche
et non
par une formation
çue nous
avons été préparés
à l'enseignement
fluides.
Ceci nous
conduit
à une
approche
différente
de
celles
utilisées
habituellement
cette
discipline
et sûrement
plus
proche
des
oeuvre
en physique
et sciences
de la nature.

c'est
par
notre
de base adéquate
de mécanique
des
sans
doute assez
en France
pour
méthodes
mises en

Nous considérons
d'abord
la mécanique
des fluides
comme une
discipline
expérimentale.
Quelles
que soient
les sophistications
des solutions
numériques
ou analytiques
de l'équation
(non linéaire
!)
de la dynamique
des fluides
(Navier
Stockes)
on connait
très
peu de solutions
exactes
de ce problème
: la «simple»
résolution
du calcul
de la force
de
Stockes
exercée
sur
une bi!le
sphérique
dans un liquide
visqueux
est à la
limite
du niveau
de
calcul
d'une
classe
préparatoire.
1.
La première
étape
de l'analyse
d'un
phénomène
hydrodynamique
est presque
toujours
l'observation,
avec la richesse
des outils
de l'optique
(visualisations,
optique
interférentielle,
spectroscopies.)
Ainsi
la visualisation
peut
être
le support
permanent
d'un enseignement
avec
l'aide
de remarquables
films,
documents
photos,
expériences
simples.
2. Cette
approche
inductive
doit
être
complétée
en permanence
par
è2s raisonnements
d'ordre
de grandeur
et d'analyse
bidimensionnelle.
Nous voyons moins celle-ci
comme une combinaison
maw~que
de différents
paramètres
conduisant
au nombre sans dimension
(Reynolds,
Prandtl,
Rayleigh}
qu~ comme le rapport-du
«poids»
de
deux termes
de même dimension
(temps convectif
temps de diffusion;
temps de diffusion
de chaleur
celui
de la masse;
énergie
apportée
par la poussée
d'Archimède
- énergie.
dissipée
par
viscosité
et transfert
thermique}.
3.
L'approche
classique
(déductive)
elle-même,
en mécanique
des
fluides,
peut être
grandement
simplifiée
si on utilise
«à fond»
les
correspondances
avec
des problèmes
étudiés
par
ailleurs
en
physique
tels
que :
:oi de conservation
(avec l'introduction
nécessaire
du «volume
de contrôle»
; lois
de bilans.
globaux}
les analogies
avec
l'électrostatique,
magnétostatique
simplifient
grandement
l'étude
des écoulements
potentiels
et relationnels.
4.
Enfin l'hydrodynamique
physicochimique
s'intéresse
au «matériau»
fluide
lui-même.
Au delà des écoulements
des fluides
newtoniens,
l'utilisation
des superfluides,
cristaux
liquides,
poly~ères,
l'étude
d'écoulements
de suspensions
ou dans
des poreux
permettent
d'établir
des relations
simples
et· riches
entre
la
strüct~re
des écoulements
et les propriétés
des fluides.
? 18 ?

--NOTES
' ,:) Ir~

nth,,-

/·I

Yvi

~(

PERSONNELLES--

k'

-(,ô

k

A

111·,-,/11/}J,,..

lv,... .Jo

k)

J

il.-r ,,,ô ,- ;r,-ffvlt ""'Jv ,,._;1 1.,J,.,.,_),,ôlv /,.. r,.,.1w I, ' ~') (/,./,,[,,r,J.J,
1

1--

1,

CHAMPAGNE

lean 111.
~otrt:i

11, rue du Clos des Vignes
51150 Ambonnay
Tél. 26.57.08.76

optiquegéométriq~e
a~gébrisation
(exposé
L. Vie~1ot)
critèresdeuertinence
enp~ysiqu(exposé
e
M.Serrera)
par

Laurence
VIENNOT, Marc SERRERO,
Laboratoire
de Didactique
de l'Enseignement
Supérieur,
~Université
Paris
VII.

Plutôt
qu'un panorama
des recherches
en didactique
menées dans
ces dernières
années,
cet ensemble
d'exposés
présentera
trois
domaines
d'investigation
de types différents
de manière
à fournir
des supports
précis
aux questions
et
aux critiques
que ce
nouveau domaine
de recherche
est à même de susciter.
Il s'agit
:
1)
d'enquêtes
sur les modes
de secondaire
et début d'Université
a)

dans
un
géométrique

b)

à propos
gébrisation

domaine
;
d'outils
.

de raisonnement
;

particulier
de

de

raisonnement

la

des

étudiants

physique
plus

de fin
l'optique

généraux

l'al-

Dans les deux cas,
l'objectif
est de faire
le point
sur les difficultés,
d'en donner une description
organisée
et
maniable,
d'élaborer
des questionnaires
qui soient
des «clés>
efficaces
dans l'ensei-·
gnement et, en dernière
analyse,
de faciliter
la réflexion
sur les ob-·
jectifs
d'enseignement
(exposé
L.
VIENNOT)
2)
d'une
gnement et qui
siques
(exposé

réflexion
fondée
sur
porte
sur les critères
M. SERRERO).

A l'étudiant,
duise
voir
roné

explicitement
au résultat;

l'enseignant

l'analyse
des
de pertinence

demande

pratiques
d'ensei~
en Sciences
phy-

:

: d'effectuer
un raisonnement
juste
pour parler
bref «de faire
juste>;

implicitement
: de maitriser
suffisamment
le
assez
de recul
pour ne pas produire
un résultat
; «de ne pas donner un résultat
faux».

qui

le

con-

problème
et
grossièrement

d'aer-

Quelle
éducation
donner
sur ce deuxième
point?
Corriger
un travail
n'est
pas seulement
fournir
la solution
juste,
c'est
aussi
expliquer comment reconnaître
qu'une
solution
est
fausse.
Peut-on
expliciter
certains
critères
de justesse?
Quelle
attitude
aurons-nous
sur
ce sujet?
Quelles
en sont les conséquences
au niveau
du contrat
pédagogique
enseignants/élèves?
...
et des problèmes
d'examen!
Voilà le problème
proposé
qui permettra
peut-être
de dégager
consensus
plus net pour les barèmes
de contrôle
des connaissances.
? 20 ?

un

--NOTES

PERSONNELLES--

Th 1T

CrJ

0
/h,l.i dt

'f,,__f ,..,.

'P>
'°~
c,14(;

l,?lftJ

tJ

f,,.,..Y ~J/4,

.Y?-

t
l.

~-----

"3,;,,

-1'{

t

..--

//...,4

.,&/"-~~-.

..._.?/,.,_, ~//

,..~

lt14?f,.-

e2 t1-t

WI

}'lv1V"7(,,

:t/n..c.. "tj...c

),..a··'""'

)(.

~-,

t-/-tl.

J-t....p
.A

C lN1

,,6

~f

e./~

c.,

!A'~l

i¼e~

/(.7-

,A

f'J.~

v,-/e,-,,-,,,11,... ~t{.J>_ ,'-.,

-(,.,u
""

(111,l,,o,J.(

l,

t.

·h,{to(l

"''''/-/t

11/,-v"-

,l

1 (..

"'J.;,

r,,·...,,,,vt-,,
1

j

,t..e

1-;...,_

I''},""'?'""'

\

1i

\

CHAMPAGNE

lean S. Solrti

11. ru~ du Clos d~s \ign~s
51150 Ambonnay
Tél. 26.)7.0~.7h

--,'

Chargé

CLAUSE,
par Georges
de conférence,
Maitre
contemporaine,
de cours en Histoire
de Reims.
de Lettres
Faculté

le Haut
dès
en Champagne
cultivée
était
La vigne
que par
signalé
n'est
mais le vin effervescent_
Moyen-Age,
ia
de
veille
A la
siècle.
au XVIIème
Saint-Evremond
renommés étaient
Champagne les plus·
les vins de
Révolution
Les origines
avec ceux de Bourgogne.
et rivalisaient
rouges
Ce vin «diable>
mal connues.
qui mousse sont
du champagne
roués de la
des
sur la table
a pu couler
ou «saute-bouchon»
le vin des
alors
c'est
Directoire,
du
nantis
des
ou
Régence
au
sortaient
renommés
plus
les
vins
Les
enrichis.
snobs
Dom
abbayes.
des
ou
nobles
des
celliers
des
siècle
XVIIème
à la fin du
de Hautvillers
de l'abbaye
procureur
Pérignon,
on ne le
mais
d'oenologue,
renommée
une
eu
a
siècle,
XVIIème
fin du
la
quà
champagne
du
découvreur
comme
considérera
siècle.
XIXème
par la
nationaux,
par la vente des biens
La Révolution,
"
qualité
la
baisser
fit
étrangers,
marchés
de certains
perte
à replanter
vignerons
les
encourager
Il fallut
vins.
des
à la
qualité
la
préférer
à
et
cépages
meilleurs,
les
la
que
1900
de
partir
qu'à
n'est
ce
Cependant
quantité.
cabarets
les
ordinaire
rouge
en
fournir
de
Champagne cesse
~parisiens.
du terrain
peu
à
peu
gagne
effervescent
Le champagne
et à
technique,
la
de
et
la scien~e
de
aux progrès
grâce
La
occidental.
monde
du
progressif
l'enrichissement
1840~
vers
bouteilles
de
millions
de 6
qui était
production
de 150
aujourd'hui
Elle est
en 1914.
27 millions
dépasse
champagne
le
mondiale
guerre
première
la
Jusqu'à
millions.
des négociants.
est l'affaire
à une
appartient
pauvre
longtemps
qui reste
Le vigneron
sa
fête,
la
par son sens de
caractérisée_
à part,
paysannerie
longtemps
fit
qui
une solidarité
aussi
mais
prodigalité,
les négoa enrichi
Le cha~pagne
aux cultivateurs.
défaut
moétaient
premiers
Les
vignerons.
les
avant
ciants
républicains~
les seconds
narchistes,
et la champagnisation
de la «délimitation»
La querelle
chamla «Révolution
provoqua
provenance
d'autre
de vins
de
reporter
fit
qui
violente
jacquerie
1911,
de
penoise»
du
faire
empêcha de
et
l'Aube
de
aux vignerons
l'intérêt
que ceux de la Champagne.
raisins
avec d'autres
champagne
datent
son enrichissement
et
de la viticulture
L'essor
avec des
maisons,
les grandes
Aujourd'hui
1950.
des années
possèdent
holdings,
mais regroupées-en
différentes,
marques
coopératives
de
disposent
vignerons
Les
vignobles.
de grands
eux-mêmes
ils champagnisent
et
production
leur
pour écouler
«manipulants».
alors
: ils sont dits
part
pour une large
et le
a ·disparu
caves
vieilles
des
Le pittoresque
de
technique
la
de
du rèssort
maintenant
est
champagne
laboratoire.

? 22 ?

--NOTES

CHAMPAGNE

ltan ill. lttollti

PERSONNELLES~

11. rue du Clos des Vignes

51150 Ambonnay
Tél. 26.57 .08. 76

Au stand· JEULIN

Expérimentation
Scientifique
AssistéeparOrdinateur

?

Venez essayer les micro-ordinateurs
ESAO®JEULIN

NOMBREUSES
MANIPULATIONS
I VOTREDISPOSITION:
- ESAO®l avec un montagesur le banc à

coussind'air.
- ESAO®Z avec un montageRLC
avec un montageTeslamètre.
- ESA0®3 interfaceutiliséeavec un
micro-ordinateur
Thomson.
--??

Venez découvrir une sélection de
matériel de notre catalogue
de physique

- La platine UMEet ses éléments
enfichables(ampliop...) pour les T.P.
d'électronique.
- Les coffretsd'expérimentationPeuzelec.
- Les appareilsde mesure(voltmètres,
ampèremètres,pH mètres,etc...).
- Les modèlesmoléculaires.

?

Et aussi, pendant l'U.D.P.,
Une OFFRE EXCEPTIONNELLE ...
(voyez page ci-contre)

~EUUN

BUREAUX ET FABRICATIONS 28, RUE LAVOISIER - Zone Industrielle n° 2 - B.P. 3110 -27031 ÉVREUX CEDEX- TÉL: 32.28.30.10
EVREUX· FRANCE

Equipez
votre laboratoire
en ESA0®2
Expérimentation
Scientifique
Assistée
par0rdinateur
1. Choisissez l'équipement en
convient le mieux (A, B ou C)

ESA0®2qui

vous

2. Adressez votre commande chez JEULIN, avant le 31
décembre 86, date limite pour bénéficier de cette
offre exceptionnelle.
A

B

C

EQUIPEMENT A
en ESA0®2

EQUIPEMENT B
en ESA0®2

EQUIPEMENT C
en ESA0®2

ESA0®2

ESA0®2

Réf. 451 001
6500 F
+ Adapt. Voltmètre
Réf. 452 001
650 F
+ Adapt. Ampèremètre
Réf. 452 002
650 F
+ Adapt. pH mètre*
Réf. 452 003
650 F
+ Adapt. Luxmètre*
Réf. 452 005
650 F

Prix
,. ...,.._
normal ~?
1

8450

Fuc

1

PRIX SPÉCIAL
U.D.P. 86
*

Lot de 6

Réf. 451 001
6500 F
+ Adapt. Voltmètre
Réf. 452 001
650 F
+ Adapt. Ampèremètre
Réf. 452 002
650 F
+ Adapt. Teslamètre
avec sonde
Réf. 452 006
1500 F
+ Adapt. pH mètre*
Réf. 452 003
650 F
+ Adapt. Luxmètre*
Réf. 452 005
650 F
+ Adapt. Thermomètre
avec sonde
Réf. 452 004
1200 F
+ Imprimante M1009
Réf. 351040
2850 F
+ Cordon V24
Réf. 000603
347 F
+ Maxi-afficheur ESAO
Réf. 451 002
2800 F

l 14997

ESA0®2

Réf. 451 001 :
6500 F x 6 =

39000 F

+ 3 Adapt. Voltmètre

Réf. 452 001
650 F x 3 =

1950 F

+ 3 Adept. Ampèremètre

Réf. 45.2 002 :
650 F x 3 =

1950 F

7~
T~c

Fuel

PRIX SPÉCIAL
U.D.P. 86

l

39000

Fuc

1

PRIX SPÉCIAL
U.D.P. 86

Adaptateurs livrés sans sonde : consultez votre catalogue ESAO

ESA0®2,le micro-ordinateur
du laboratoire

~EULIN

EVREUX ? FRANCE

spécialisé
de physique-chimie

BUREAUX ET FABRICATIONS? 28, RUE LAVOISIER - Zone Industrielle n° 2 - B.P. 3110 - 27031 EVREUX CEDEX - TÉL? 32.28.30.10

LES ATELIERS PEDAGOGIQUES
Lycée Roosevelt
Atelier A
Atelier B

Atelier C
Atelier D
Atelier E
Atelier F
Atelier G
Atelier H
Atelier J
Atelier K
Atelier L
Atelier M

Télédétection : présentation
de la télédétection, manipulations sur capteurs
optiques, présentation
d'un
radiomètre, étude d'images prises par le satellite SPOT.
Hydrodynamique
: expériences et manipulations,
en
liaison avec la conférence de MM. GUYON, PETIT et
HULIN du 25 octobre 1986.
Pourquoi et comment enseigner la Physique demain,
dans l'enseignement
général et technique ?
Pourquoi et comment enseigner la Chimie demain,
dans l'enseignement
général et technique?
Place de l'électronique
dans notre enseignement
général.
Informatique
et Sciences physiques à l'étranger.
Programme rénové des Collèges ( en particulier à propos de l'introduction
de -la logique).
Expériences de mécanique assistées par ordinateur
:
présentation
d'expériences
et exposé général.
Réalisation
pratique
d'un générateur
de fonctions
Astronornie : uiilisation
d'un planétarium
gonflable.
Utilisation
de logiciels sur MO 5.
Didactique
: un enseignement
spécifique
pour apprendre à résoudre des problèmes de physique.
Didactique : présentation
de différentes expériences
menées en classe de seconde pour favoriser le travail autonome, pour lutter contre l'échec scolaire.

En parallèle avec ces douze ateliers,
des activités libres :

vous seront

proposées

des montages d'électricité, d'électronique
et d'électrotechnique
de la sixième aux classes préparatoires,
des présentations
d'expériences
ou des m1n1-exposés
des expositions de P.A.E. scientifiques, de posters;' etc.,
des montages vidéo.

Bull

?

.;:-t:.

,présente

1

tt-:.:

UN BANC DE TEST «Micro-Packaging»

(contrôleur

automatique

de substrats
? 26 ?

multicouches)

Ve.r~la..-ue

M.C. F"our,,-c.ix

2'1~
lll 216
S..

"85

181
189

1~,
b,I-'lb 1

....;

î:~;!i·

Ci
?
u

-g 211- ..(91 0,1
n 2.'19

w.c

Fil\U

Cl'

lo

~.!;:"===~___._H__,ALL-;:::::;::::;:::::;=:::;:::;:::::t

.Sol/e

.2cS1
Rue Rooseve/JN"

001 :Rez:, c:k c:blWssee.

.Situation de& :>QI/es d"

ly_cée Roosevelt. Reim5.

-U)O :-1',.éf-a.9e

200 : 2e é/-a9e
'!>Oo:3t3éf-a9e

-

La TI-66 Prograintnable,
de la race des ordinateurs.
La Tl-66, c\:st k cour Je main
yue rous les étuJiants attenJaienr. Plus yu'une calculatrice,
presyue un orJinateur:
I 70 fonctions scientifiyues et
mathématiyues, 512 ras Je
rrogramme. Un hel instrument.
Pourtant, ras besoin
J'aprrenJre un L111gageJe rrogra111111:1tion.
La Tl-66 ,ait
rester ,illlplc: on progr;1mme
comme Oil , ,d,ulc.

Au lycée, à la fac, Jans les
granJes écoles, la Tl-66 facilite
la vie, en vrai pro.
Et longtemps après vos étuJes,
vous l'utiliserez enuire.
Avec son format Je poche,
c'est comme un mini-orJinatcur
toujours sous la main.

l,f>.

TEXAS
INSTRUMENTS

?

AU BAC
PREPARATION
Annales du bac
Pour s'entraîner :
- des recueils de sujets d'examens
- des recueils comportant une sélection de sujets corrigés
? Sciences physiques D, D'
? Sciences physiques corrigées D, D'
? Sciences physiques C, E
? Sciences physiques corrigées C, E

Bac en poche
Des aide-mémoire pour réviser les notions essentielles
? Sciences physiques C, E
? Sciences physiques D

Exercicesavec solutions
Pour apprendre à résoudre les problèmes, des exercices corrigés
ou non corrigés destinés aux élèves de tous niveaux
G. et R. EYMARD
? Physique Chimie Term. C, E
? Physique Chimie Term. D
R. GUILLEMARD et P. NANICHE
? Physique Chimie Term. C, E
? Physique Chimie Term. D

LIBRAIRIE VUIBERT
63"bd Saint-Germain 75005 PARIS - Tél.: (1) 43 25 6100

_J

é

c(..

Tm

'?>::~
y

rdl?a

a

-=--=--=-

P.

.c'inf onnatique
<professionnelle
50-52tuaC~

Con?ssionnaire

agroo

'Bull

f[Jwmson
Slpple

RÉFLÉCHISSEZ
A LÉNERGIE.
CESERAIT
ÎROPBÊTEDE PASSER
DE LAScIENCE
AL IGNORANCE.

C

e serait trop bête de régresser en passant de la maison à la tanière, de l'agriculture à la
friche, des quatre roues aux quatre
pattes, de l'industrie à l'âge de pierre.
Ce serait trop bête d'oublier
que l'évolution de l'homme passe par
la maîtrise de l'énergie.
Aujourd'hui, l'énergie est chère ...
très chère. Plus que jamais, il faut Li
maîtriser.
Ce serait trop bête de se laisser
vivre sur l'énergie sans y réfléchir.
Rechercher les moyens de maîtriser l'énergie et les mettre en ?uvre
dans tous les domaines, c'est le rôle
de !'Agence Française pour la i\,faîtrise
de !'Énergie.
Ce serait trop bête de ne pas en
profiter. Ne rien faire, c'est déj:i régresser.
_ Réfléchissez. Agissez.
Maîtriser l'énergie. P,1s si bête.

Délégation

Régionale Champagne-Ardenne
2, rue Grenet-Tellier
B.P. 520 ? 51009 Châlons-sur-Marne
Cedex
Té 1.: 26.65 .41.50

MAÎTRISE

DE LÉNERGIE,
PAS

SIBÊTE.

EXPOSANTS
EXPOSANTS de MATERIEL

151,
93307

AGENCE COMMERCIALEDE
(MINITE!!l
~ELE.CO~IC~TIONS
7, rue de la Grue
51100 REIMS

Mesures
Division
A.O.I.P.
Fourier
8 à 14, rue Charles
BP 301
75624 PARIS CEDEX 13

SOLEA TACUSSEL ELECTRONIQUE
de Bois
15, rue de l'Epée
75005 PARIS

8-10
78141

BIOLAB-PHYLAB
8, rue Bobillot
75013 PARIS
CHANZYORDINATEUR
rue Chanzy
50-52,
51110 REIMS

121,

157,

DIDALAB
rue Tabuteau
BP 36
78530 BUC

SHARP
avenue Jean-Jaurès
AUBERVILLIERS CEDEX

t~STRUMBNTS
TBXA~ __
avenue Morane Saulnier
BP 67
VELIZY-VILLACOUBLAY CEDEX

EXPOSANTS de LIVRES
AGENCE FRANCAISE POUR LA MAITRISE
DB L'ENERGIE
Tellier
2, rue Grenet
BP 520
51009 CHALONS-SUR-MARNE CEDEX

103,

ITT METRIX
rue des Blains
92220 BAGNEUX

ARNANS COLIN
Michel
Saint
boulevard
75005 PARIS
EDITIONS BELIN.
8, rue Férou
75278 PARIS CEDEX 06

JEULIN
rue Lavoisier
BP 3110
27031 EVREUX CEDEX

EDITIONS BORDAS
11, rue Gossin
92543 MONTROUGE

LEYBOLD-HERAEJS-SOGEV
Avenue dH Québec

EDITIONS CASTEILLA-ISTRA
BP 301
78054 SAINT QUENTIN-YVELINE CEDEX

28,

BP 42

Z.A. de Courtaboeuf
91942 LES ULIS CEDEX

FERNAND NATHAN EDITEUR
9, rue Méchain
75676 PARIS CEDEX 14

MATERIEL PEDAGOGIQUE
Berlioz
6, rue Hector
17100 SAINTES

79,

PIERRON
rue Gutemberg
BP 609
SARREGUEMINES CEDEX

4,
5706

HACHBTTBCLASSIQUES
Germain
Saint
boulevard
75288 PARIS CEDEX 06
LIBRAIRIE HATIER
8, rue d'Assas
75278 PARIS CEDEX 06

RANCHET-ENSEIGNEMENT
5, rue Denis Papin
69740 GENAS

63,

? 32 ?

LIBRAIRIE VUIBERT
Germain
Saint
boulevard

75005 PARIS

~c.?le

,· u?~c~s

.. "·

<J

/

2
- \~"¾t .7
\G'1,C:"

:

7J

Wi

,_..

,o;,onlto;"

~~,--

.
?i0.

te

\

\
\

101

??

da Chalons

I U T

/,

'--·-

11

-~I -

(j c0

~\

., '

<r:-/d
,;1"

ri

,,

,,

\,

1

\

-

·

1
1

1____

1

1 1 (';::::::.

':

~---

,..J

r:;-7

1 9 I\0

~:i

--.

1

I

1-------

1

.

/1

4

1

c

j
1

v.LJ.J..LLJ.J

- , 1

li/

?

Y.11

------.,. ,

Il li 1111 l/ 1/ll

?

...,..~...,..

1..

+ +

-

/

-

J

)

"'

,

v ,éu

..

?

.'f
.\

},;

\-

---..,..""ç'...
'\J...,

....,,

Gy

c=::=:J

e zzzzzzzn

l;·SS}=·-=:,

Stade

16

0\

-,:. .,

1~

+

...,./1VOZZZ1Zï1
l.J lll//////74

..

p1etonnieres

.,

,, V7Z1
,,,,;,, -- ...

e

C.~\MIG
e.M-.

A.s.c

REC.kë.~Cl1è.. 'PH'1~Q\Je

l ~..

:::
.:i
--!\L
?:mz;±
::

...

,

, '

FACULTE DES :SCIENCES
-REIMS+ + ... +

-f,,,:-r"
_LJ;-i.l
-------?,-~'!'
G]

\//

1

1

i-- - -L41-

1

1

W 4 '211---

O-Rl

~JAM\'-"Tl

1
1~
\('-.~/\
1

_I

- -

1- -::_::-_
/ []

~-

c,~~=--- - - - - - - - - -\~ - ~--,-,L- --

_,,;f,>',, V
<,
Chateou
d'eau

de ChalOM

'

R /~

)"

: ·_.: ?

Il

BIB.L\OTHé..QI.Jê

:....-------~
-

1

lll/ll//ll}IIOl[llàrulllll7ll2L!J.

1
,

uni ve rsilc11rc.

"

-..

Cité

AC
.:._-..., C 1::.,

t:~

Cè<11
'l...ij

l1;L

i6 - Ateliers
,
17 - Archives departementales

1 _ Administration - Bureau du Doyen
2 _ Enseignement
3 _ Mathématiques
c.w, ,;,. / /
4 .. Amphithéâtres
'::--,_
'--,,.,,'
_,/
?
f1ood p,;oi
( A,tob"' """''
5-T.P.Physique
..
de la DétenKH
6 _ Recherche Physique et Ch1m1e
?ç::::, 17
~ ....::.;.:
7 - T.P. Chimie
/,-/
..
ACC E~
J
8 - Recherche Botaniq~e - _Bi?ch1m1e
...
I°"\
9 _ T.P. Botanique - 81och1m1e
,JI' J(/f
10 - Recherche Sciences de la terre
,, 1 SAl..lË Dë:5
11 _ T. p. Sciences de la terre .
.
";,
12 - Recherche Biologie - Phys1olog1e
,,,. "
EXAl1?'N$.
l3 _ T.P. Biologie - Physiologie
,/'t'
14 - Bibliothèque
15 - Chaufferie

LABORATOIRES DE RECHERCHE
PRESENTESPAR LA
FACULTE DES SCIENCES DE REIMS
Département de Physique

Manip. p 1

Laboratoire d'électronique
Effet Tunnel en Physique du Solide.

Manip. P 2

Dégradation

Manip. P 3

Emission exoélectronique
rayons X.

des capacités

MOS.
thermostimulée

et

Laboratoire de spectroscopie des électrons
Manip. P 4 : Analyse physicochimique
des surfaces
à l'aide
d'électrons et de rayons X.
Application : corrosion, catalyse, semi-conducteurs.
Laboratoire d'application de nzicroélectronique
Manip. P 5 : Développement
de capteurs inductifs intelligents.
Traitement du signal, commande de systèmes.
Application : vision partielle de robots.
Manip. P 6

Commande des actionneurs,
commande optimale
des moteurs pas à pas et des moteurs asynchrones.

Laboratoire de physique moléculaire et atmosphérique
Manip. P 7 : Etude des composés minoritaires
de l'atmosphère
(ozone et polluants)
par spectroscopie
à haute
résolution.

Manip. P 8

Manip. P 9

Laboratoire d'Optique
Spectroscopie laser : laser pulsé, continu, à colorant.
Spectroscopie Raman.
Applications : les sources de radiations monochromatiques utilisées pour l'étude de molécules biologiques (structure de protéines, interaction médicament - cellule).
Principe du fonctionnement
d'un microscope
à
transmission.
Observation
de plans
atomiques.
Diffraction
électronique.
Lentilles supraconductrices.
Traitement des images.
? 34 ?

Service· universitaire d'énergétique
..
1

Manip. E 11

Thermographie infrarouge.
Application : inspection et surveillançc de fours, de
circuits de fluides chauds, etc.
Etude des pertes thermiques d'un bâtiment.

Manip. E 12

Rayonnement thermique.
Mesure des propriétés radiatives de matériaux.
Mesure d'émissivité par comparaison avec l'émission d'un corps noir de référence ou par des méthodes indirectes menant à un bilan radiatif.

Manip. E 13

Thermique du bâtiment.
Calcul des besoins en chauffage d'un~ hahitation
( coefficients de déperdition sùrfacique, de déperdition par renouvellement d'air, prise en compte des
apports solaires passifs, etc.).

Manip. E 14

Pompe à chaleur.
et de l'informatiDescription de l'instrumentation
sation d'une pompe à chaleur,
Présentation d'un problème important. dans le cas
dés pompes à chaleur air-eau : le givrage.

Manip. E 15

Energie solaire.
Présentation

d'un

banc

expérimental

(chauffe-eau

solaire équipé de sondes), pour étudier les interactions entre les divers éléments du système récupérateur ( capteurs, échangeurs, ...).

Département de Chimie physi9ue

Manip. C 16

Laboratoire de Chilnie - Physique
Analyse des problèmes posés par la mesure de la
concentration en ozone dans l'atmosphère.

Mani p. C l 7

Etudes en cinétique chimique.
Expérknces et ordinateur.

Manip. C 18

pHmétrie, détermination de constantes
Expériences pilotées par ordinateur .
? 35 ?

d'équilibre.

Manip. C 19

Laboratoire de Clzin1ie du Solide
Insertion électrochimique
dans le graphite, forma?
tion de composés intercalaires et électro~bsorption
dans les carbones poreux.
Application
métaux synthétiques
et stockage
d'énergie:

Lqboratoire de Phvsico-Chilnie des Surf aces
Manip. C 20 : Electrodéposition
d~s métaux (Cu, Zn) sur carbone
?? vitreux.
Effet du champ magnfÛqUc sur la cinétique et la
qualité du dépôt.
A.D.R.l.A.C. : laboratoire de recherche en agroalin1entaire
M.anip. C 21 .: Augmentation
de la durée d~ vie d'un produit
alimentaire. ·
. Utilisation
de l'infrarouge
par transformée
de
Fourier.
Laboratoire de Clzilnie de Coordination
Manip. C22 Aspects fondamental
et appliqué de la recherche
en chimie des solutions. Etude des complexes.
Laboratoire de Chilnie Organique Physique
Manip. C 23 Synthèse organique par photochimie.
Manip. C 24

Manip. C 25

Synthèse organique

par réarrangement

thermique.

Laboratoire de Chilnie Minérale
Spectropho.tométries
d'absorption et d'émission
atomiques.
Méthode analytique de dosage d'éléments métalliques à l'état de .traces.

· Banques de donnée$
Manip. B 26 : Démonstration
nées scientifiques

et utilisation

de banques

de d9n~

et bibliographiques.

Serveur OUESTEL (Chemical Abstracts et Pascal,
C.N.R.S.).
Serveur CEDOCAR ( Physics Abstracts ).
? 36 ?

?.

/4

7

o. '.A~

frvn~.é.1:

?AMPH1Tk~~oas
?

f..>or. D

T.P Pr\'t5\Ç)UE



i..A

a..-

Ab

\

..

a,-4p

L:.

? ?? ?

.. ? ?

-4--1

y6

C

c,..-

A-o-

/VI V?"'4U

(;

ce

RE:C t\~R C.\-\~.

. BATI ME.NT
E11rP.eE.

\\

Bat.

sa

Ni'\/

a

6"

E. A V

ri:. S---1

? ? ?

C

E ?

E

-

a:

?v

C

6 ?:i ce ~o

N'i'vtAV

5"3 a: S-3
.......
.....

bG

,lj

_ __:_
-r-:3
.-.....
. _A~E~

n

._-.

.A..A

T.P C.\-\\M\E:

_...._ _ _:_~_:_.:........:.~~- .. . ÈAITl{i

SORÏI.::

.

IJ

Si:.<'..Ll.J~<:..

PoRr.=:r A TE.LI ê:R

--+

..

A.B.C..D.E.

PLAN DE'!) ~Ai\ME.NT~

IH!m

TE
HACHEeTs
Classiqu

HACHETTE
Classiques

?filË

VISITES
Visites d'une journée (retour : vers 19 h)

E.D.F. Centrale Nucléaire de Chooz (seconde
en construction)
et lacs réservoirs . de
(Ardennes).
Visite B
Visite



Société
Marne)

tranche
Revin

des Ciments Français
(usine de Couvrot,
et visite touristique ·en Cha.mpagne.

Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière (Troyes)
et Centre de Téléco1nmunications
par Satellites (Bercenav-cn-Othe, Aube).
?

Visite D

Axon Câble (Montmirail,
Marne) : fabrication
de
câbles de haute technologie et visite guidée de sites ?
historiques napoléonier.s.

Visite E

Forbo-Sarlino(Reims),
fabrication de revêtements
de
sols et de murs, et B. S. N. Emballage
(Reims),
verrene.

Visites d'une demi-journée (mardi matin, sauf visite P)

Visite F

Laboratoires
Bochringer-Hingclhein1
toires pharmaceutiques.

Visite G

l.C.I.-Pharn1a

Visite H

Claude
lampes

Visite I

Centre Régional de Navigation
Essillards, Reims).

Visite J

Henckel-France

Visite K

Centre Vinicole de la Champagne, laboratoire
logie (Chouilly, près d'Epernay, Marne).

Visite L

Sucrerie

Coopérative

(Bazancourt,

Visite M

Sucrerie

(Connantre,

près de Sézanne,

Visite N

Citroën (fonderie d'aluminium),
Mézières, Ardennes.

Visite 0

Atochcm, industrie

Visite P

Visite guidée

(Reims), Laboratoires

(Reims) : fabrication
à décharge.

(Reims),

pharmaceutiques.

de parafoudres

poudres

(Les
à laver.

d'?no-

près de Reirns).
Marne).

usine de Charleville-

résines ( Chauny, Aisne).

de Reims, nzardi après-n1idi.

? 40 ?

et de

Aérienne/Est

détergents,

chimique,

(Reims), Labora-

Cha.- levJle -lfezi/.-~

N'

? /3a.za>1Côu

? Re.,·Ms
EJF)G)

L

H,

.. l:

I)lP

Co1H10.,.l-.-e

·M

? Troyes

C

? 41 ?

1

SiègeSocial:121,avenuede Malakoff 75116Paris.

"

PIERRON
CREE,INVENTE,INNOVE
...

POURVOUS---PHYSIQUE - TECHNOLOGIES NOUVELLES
1er CYCLE
PHYSIQUE - TECHNOLOGIES NOUVELLES
2eCYCLE

6 CATALOGUES
DEMATÉRIEL
PÉDAGOGIQUE

SCIENCES NATURELLES
1er et 2e CYCLE
~UDIOVISUEL
EQUIPEMENT DE LA CLASSE
MOBILIER DE LABORATOIRE
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
LE PHYSICIEN MAGAZINE

2 MAGAZINES
LE BIOLOGISTE MAGAZINE

ÊTES-VOUS
BIENDOCUMENTÉ
?
N'HÉSITEZ PAS A NOUS RÉCLAMER VOTRE DOCUMENTATION

PIERRON

DEMANDE DE DOCUMENTATION
NOM: __________
Prénom: _________
Etablissement : ________
Rue: __________

_
_
_

Code Postal . __
Ville: __________

_

1 1 souhaite
vante(s).
_

recevoir

la(lesl

documentation(sl

sui-

..

.

.ré. .
..,.~.....: ,..~
.~...-:-,
. ~,.::_:,·;?.:~?;
. . . e, a'(

?
!J..E;.Sl~~!jl
...-~-.,;:_~
·~..,,-

'.

~_;:..



Veslje.
G.//o.

?

-

IT

fj
l'/

11.ir,e.

"'

Pl

?

=
~-°-

Cl

ENANT

REIMS

DC

_ TTRES

JOURNEES NATIONALES DEPUIS REIMS 1970
1970

REIMS

1974
1975

NANCY

GRENOBLE
1976

j..911

CAEN ?

'\.l1.'\.l'\.lî.

19 7 9 BORDEAUX

?

1980

1985
1986

REIMS

RENNES

TABLE

Page
Page
Page
Pages
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page

Pages
Page
Page
Page
Page

Page

DES

MAT~ERES

Présentation.
Mot d'accueil
de la Présidente
de la section
académique de 'Union des physiciens
Champagne-Ardenne.
5
Champagne-Ardenne
: le pays qui pétille.
6 et 7 Programme
des Journées
nationales
1986.
9
Plan de la Faculté
de Lettrés
de Reims.
10
Conférence
de Danièle
HULIN.
12
Conférence
de Bernard
LEROY.
14
Conférence
de Jean-Louis
MARTINAND.
Conférence
16
de Claude COHEN-TANNOUDJI.
Intervention
1.7
de M. Marc DELGEE, Inspecteur
général.
Conférence
18
de Etienne
GUYON, Jean-Pierre
HULIN, Luc
PETIT.
20
Conférence
de Laurence
VIENNOT, Marc SERRERO.
22
Conférence
de Georges
CLAUSE.
26
Liste
des Ateliers
au Lycée Roosevelt.
27
Plan du Lycée Roosevelt.
32
Liste
des Exposants
à la Faculté
des Sciences.
3~
Plan général
de la Faculté
des Sciences.
34 à 36 Laboratoires
de recherche
de la Faculté
des
Sciences.
37
Plan des bâtiments
de recherche
de la Faculté.
40
Liste
des Visites
dans la région
Champagne-Ardenne.
41
Plan des implantations
des visites.
44
Plan de la ville
de Reims.
45
Journées
Nationales
depuis
Reims 1970.

REMERCIEMENTS
Les Journées
Nationales
de l'Union
des Physiciens
n'auraient
pu se faire
sans la
collaboration
et
la participation
des
conférenciers
(cités
dans cette
plaquette)
que nous tenons
a
remercier
ici.
Nos remerciements

vont

également

à

Mmes et
MM VAUZELLE, CASSANET, TINNES,
DURUPTHY, CUNY,
TABUTEAU, MAUREL, SCHWOB, NAU, TOUSSAINT, CAILLOT, BAZIN.
ainsi

qu'à

:

MM SALACE, JOURDAIN, MOINEAU, CAZAUX, VILLERMAIN-LECOLIER,
GOELDEL, THIEBAUX, BERJOT,
BONHOMME, BEAUDOIN, BISSIEUX,
TROYON, EGEE, PIERSON,
MALICET, BRION, GERARD, METROT,
NICOLLIN,
DOUGLADE, PASCAT, COUTURIER, PETITFAUX, BOUQUANT,
PETE, CHUCHE, HUGEL.

Nous
n'oublions
pas d'associer
les personnes,
pour la plupart
siques
de l'Académie
de Reims,
Journées
puissent
avoir
lieu.

à ces remerciements
toutes
Professeurs
de Sciences
phyqui ont oeuvré
pour que ces

--NOTES

--PERSONNELL·ES--

CHAMPAGNE

ltan S. Sollt%

-· 1 L

rt1L'

du Cl()s'dcS \'.ignc~

. -. _St 150 A"mhonna,
'· ) ? I'L;I. 2h.57_()~_'7jÇ.

?

-------- NOTES.PER
·
SONNELLES--

CNAMPAGNI

lta11

S. lobn

11. rue du Clos des Vignes

51150Ambonnay
Tél. 26.57.08.76

BULLE?I?IN

952

Journées

DE L?UNION

Nationales

du vendredi

24 octobre

DES PHYSICIENS

de 1?U.d.P.
au mardi

28 octobre

Résumé
du programme
des Journées
(le programme
des conférences
et les fiches
d?inscription
seront
septembre).

à Reims
1986

détaillé,
dans le

le résumé
B.U.P.
de

Trois grands
thèmes
sont abordés
dans les conférences
:
* Que se passe-t-il
dans le monde
scientifique
et technique
?
- la physique
nucléaire,
par Claude
COHEN-TANNOUDJI
(E.N.S.),
- la photonique,
principes
et perspectives
(l?ambition
de la photonique
est de pouvoir
concurrencer
l?électronique
grâce
à
des processus
tout optiques),
par Nicole
HULIN
(E.N.S.T.A.),
- un enseignement
de la mécanique
des fluides
par des physiciens selon une méthode
proche
de celles utilisées
en physique
et sciences
de la nature,
par Etienne
GUYON, Jean-Pierre
HULIN
et Luc PETIT (E.S.P.C.I.),
- l?évolution
des composants
électroniques
et des technologies
de leur fabrication
par M. LEROY (I.B.M.
France).
* Le point
sur la recherche
en didactique
des Sciences
physiques
:
- présentation
des acquis
et des tendances
de la recherche
didactique
dans l?enseignement
secondaire,
par J.-Louis
MARTINAND (L.I.R.E.S.P.T.
Paris VII),
- autour
de la transition
secondaire-supérieur
dans trois
domaines
: optique,
géométrique
et algébrisation,
par
Laurence
VIENNOT;
critères
de pertinence
en physique,
par
Marc
SERRERO (L.D.P.E.S.
Paris VII).
* Dans la région
Champagne-Ardenne,
nous ne vivons
pas seulement de Sciences
physiques
et d?eau fraîche
:
- l?histoire
du champagne,
par Georges
CLAUSE (U.E.R.
Lettres
Reims).
De nombreux
ateliers
doivent
vous
permettre
de faire
le point
dans divers
domaines
: comment
et pourquoi
enseigner
la physique
et la chimie,
la télédétection,
l?astronomie,
l?informatique,
l?électronique dans toutes les classes...
Découverte
de la région
Champagne
- Ardenne
et ses patrimoines
culturel
et touristique.
Recherche
de documents
Electricité,
électronique,
préparatoires.

pour un atelier
électrotechnique

ayant

: son tissu

pour thème
de la sixième

industriel
:
aux

classes

Une présentation
de différentes
expériences
de cours,
de manipulations,
de T.P. aura lieu dans les salles
de physique
du lycée technique Roosevelt
à Reims
le dimanche
26 octobre
après-midi.
Envoyeznous des idées,
des textes
de T.P., des schémas
de montage,
de
maquettes.
Suivant
ce que nous recevrons,
les présentations
se feront
par thèmes
ou par niveaux.
Vous
pouvez
soit simplement
envoyer

BULLETIN
des documents
proposer
pour

et nous
présenter

DE L'UNION

953

DES PHYSICIENS

tâcherons
de
votre
propre

réaliser
les
manipulation.

montages,

soit

VOUS

Tout ce que vous avez à nous proposer doit nous parvenir avant
fin septembre 1986, à l?adresse sttivante :
Jean-Louis NAU « Comité d?organisation
des Journées de 1?U.d.P. »,
Lycée Roosevelt, rue Roosevelt, 51100 Reims.
Tél. : 26-88-61-76 - Poste 265.

Annonces
UNIVERSITE

de stage

PIERRE
Stages

d?été

ET MARIE

CURIE

1986

PREMIER
ABORD DU CONCEPT
DE FORCE
du lundi 30-6 au vendredi
4-7-1986
Université
Paris 6 - Tour 32-33 - 35 étage - Place Jussieu, 75005 Paris
Responsable
: M. G. LEMEIGNAN.
: réciprocité,
transmission,
(dé) comInteractions.
Propriétés
position
et procédures
afférentes.
La FORCE - Propriétés
et relations avec le changement
de vitesse. Difficulté
de la représentation symbolique.
Le « concept » de l?élève, du maître
et du
spécialiste.
L?OPTIQUE
AU COLLEGE
du lundi 30-6 au samedi 5-7-1986
Université
Paris 6 - Tour 32-33 - 3~ étage - Place Jussieu, 75005 Paris
Responsable
: Mme M.-G. SÉRÉ.
Sources et récepteurs
de lumière.
Propagation.
Images formées par une lentille,
un miroir.
Initiation
à la photographie.
Fabrication
d?une lunette, d?un périscope. Analyse de la lumière
:
moyens et applications.
Astronomie
: système solaire,
étoiles,
galaxies, etc.
PREMIER
ABORD DU CONCEPT
D?ENERGIE
du lundi 25-8 au vendredi
29-8-1986
Université Paris 6 - Tour 32-33 - 3e étage - Place Jussieu, 75005 Paris
Responsable
: M. G. LEMEIGNAN.
Contenu,
transfert
et transformation
de ~>ÉNERGIE.
Une
représentation
symbolique
: la chaîne énergétique.
L?énergie
utilisée, inutilisée
: la conservation
de l?énergie.
Le débit d?énergie.
Dégradation
de l?énergie
: les machines
thermiques.
L?ELECTROCINETIQUE
AU COLLEGE
du lundi 25-8 au vendredi
29-8-1986
Université Paris 6 - Tour 32-33 - 3e étage - Place Jussieu, 75005 Paris
Responsable
: Mme M.-G. SÉRÉ.
La notion de circuit électrique.
Isolant. Conducteur.
Modèle
macroscopique
et microscopique
de courant électrique.
Différence

BULLETIN

Journées
REIMS

DE L'UNION

1197

DES PHYSICIENS

Nationales
de l?Union
des Physiciens
: 24, 25, 26,

27, 28 OCTOBRE

Les Journées
Nationales
se dérouleront
locaux de l?Université
et au Lycée Technique
présidence
de :

1986

à Reims, dans les
Roosevelt,
sous la

Mme SELLIER,
Recteur de l?Académie
de Reims,
M. LABERRIGUE,
Président
de l?Université
de Reims,
M. DELGÉE, Inspecteur
Général
de 1?Education
Nationale,
Représentant
de la France au Conseil d?inspection
des
Ecoles Européennes.
PROGRAMME
Jeudi

23 octobre
Accueil

Vendredi
Faculté

9 h 30
10 h 30

1986 :
en gare

de Reims

à partir

de 18 h.

24 (octobre 1986 :
Accueil en gare de Reims

à partir

de 7 h.

de lettres,

quartier

Croix-Rouge.

Ouverture
des Journées.
principes
et perspectives
»,
Conférence
: « La photonique,
par Mme Danièle HULIN,
de 1?Ecole Nationale
Supérieure
des Techniques
Avancées (E.N.S.T.A.).
13 h
Repas au Restaurant
Universitaire.
14 h 30 Conférence
: « Evolution
des composants
électroniques
et des technologies
de leurs
fabrications
»,
par M. Bernard
LEROY, I.B.M. - France.
16 h 30 Conférence
: « Quelques
apports
des recherches
didactiques à l?enseignement
des Sciences physiques », par
M. Jean-Louis
MARTINAND,
Professeur
de Didactique
des
Sciences, Directeur
du Laboratoire
Interuniversitaire
de
Recherche
sur l?Enseignement
des Sciences physiques
et de la Technologie
(L. 1. R. E. S. P. T.), Université
de
Paris VII.
18 h 30 Réception
à l?Hôtel-de-Ville.

1198

BULLETIN

Samedi

25 octobre

Faculté

de

DE L?UNION

DES

PHYSICIENS

1986 :

Lettres,

quartier

Croix-Rouge.

8 h 30

Conférence
: « Etat des recherches
en Physique
Atomique », par M. Claude COHEN-TANNOUDJI,
Ecole Normale Supérieure.
10 h 30 Conférence
: « Un enseignement
de la mécanique
des
fluides par des physiciens » par MM. Etienne
GUYON,
Luc PETIT et Jean-Pierre
HULIN
de 1?Ecole Supérieure
de
Physique et Chimie Industrielle
(E.S.P.C.I.).
12 h 30 Repas au Restaurant
Universitaire.
14 h 30 Séance placée sous la responsabilité
de 1?Inspection
Générale « L?Enseignement
des Sciences physiques donné aux
élèves français dans la communauté
européenne
».
A ce débat participeront
M. l?Inspecteur
Général BELCHE
(physicien représentant
le Luxembourg
auprès des Ecoles
Européennes)
et M. le Directeur
GRECK (physicien
français, directeur
de l?école européenne
de Karlsruhe).
21 h
Spectacle
: Concert Orgue et Chceur avec l?ensemble
polyphonique
Thibault
de Champagne.
Dimanche
Faculté

26 octobre
de Lettres,

1986 :

quartier

Croix-Rouge.

8 h 30

Conférence
: « Autour
de la transition
Secondaire
Supérieur
», par Mme Laurence
VIENNOT,
et M. Marc SERRERO, Laboratoire
de Didactique
de la Physique dans l?Enseignement
Supérieur
(L.D.P.E.S.).
10 h 30 Conférence
: « Histoire
du champagne
», par M. Georges
CLAUSE,
Maître de Conférences,
Chargé de cours en Histoire Contemporaine,
Faculté de Lettres de Reims.
12 h 30 Repas au Restaurant
Universitaire.
lycée

Technique

14 h 30
20 h

Lundi

Roosevelt,

8 h 30

rue

F.-Roosevelt.

Ateliers pédagogiques
(voir liste page 1201).
Banquet dans les Salons Degermann,
soirée dansante.
Repas au champagne.

27 octobre

Faculté

10,

des

Sciences,

1986 :
Moulin

de la Housse.

à 17 h 30
Journée organisée
sur des activités comprenant
:
- visites des Laboratoires
de Recherche
de la Faculté
des Sciences (voir liste page 1203).

BULLETIN

-

DE L?UNION

1199

PHYSTCIENS

exposition
de matériel
(salle des examens) ;
présentation
du stand « Sécurité » ;
exposition
de livres
français
et étrangers
(bibliothèque)
;
visites des caves de champagne,
organisées
en alternance avec les visites des laboratoires.

10 h 30

Assemblée

13 h

Repas au Restaurant

Mardi

DES

Générale

de l?association.
Universitaire.

28 octobre 1986 :
A partir
de 7 h 30, départ
page 1206).

pour

les visites

(voir

liste

1200

BULLETIN

DE

L?UNION

RENSEIGNEMENTS

DES

PHYSICIENS

PRATIQUES

Hébergement.

Deux possibilités
sont offertes :
- Hébergement
en hôtel, la réservation
est gérée par l?office du Tourisme
de Reims. La fiche de réservation
et le règlement des frais (réservation
: 30 F et arrhes : 100 F) sont transmis
par nos soins à cet organisme
qui vous confirmera
directement
la réservation
en vous adressant
un bon d?hôtel. Le solde sera
réglé à l?hôtel.
Si la confirmation
ne vous était
il serait prudent de nous prévenir.
Prix

selon les catégories

:

pas parvenue
*
* *
* * *

le 15 octobre,

100 à 120 F,
150 à 250 F,
200 à 350 F.

- Hébergement
de type économique,
dans des centres dont
certains
sont éloignés
du centre ville et pour lesquels il sera
nécessaire
de disposer
d?un véhicule
personnel.
Il s?agit de
chambres à 2, 3 ou 4 lits au prix moyen de 65 F par nuit et par
lit, petit déjeuner compris. Un acompte de 130 F est demandé pour
la réservation
(frais : 30 F et arrhes : 100 F), le solde sera réglé
à l?arrivée, au secrétariat
du Congrès.
Les premières
demandes reçues auront priorité,
les demandes
qui n?auront
pu être satisfaites
seront reportées
sur un hébergement en hôtel : il est donc impératif
de remplir
les fiches 3 et 4.
Accueil.

Un service d?accueil
sera assuré à la gare de Reims le
jeudi 23 octobre à partir de 18 h et le vendredi 24 octobre à partir de 7 h. Les congressistes
arrivant
le jeudi soir trouveront
les
documents
relatifs
au Congrès dans leur hôtel, les autres les
recevront
le vendredi
matin sur le lieu du Congrès.
Transports.

Un service d?autobus
est prévu matin et soir entre les hôtels
et les lieux d?activités.
Ces différents
lieux sont également
desservis par les transports
urbains.
Repas.

Les repas de midi sont prévus au Restaurant
Universitaire,
situé à proximité
immédiate
des Facultés. Il est indispensable
de
prévoir
l?achat
des tickets
au moment
de l?inscription
(voir
fiche no 2) : aucune vente ni reprise ne pourront
être effectuées
pendant le Congrès.
Prix du ticket : 45 F (repas spécial Congrès).

BULLETIN

LISTE
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier

Atelier
Atelier
Atelier

DE L'UNION

DES ATELIERS

DES PHYSICIENS

1201

PEDAGOGIQUES

A : Télédétection
: présentation
de la télédétection,
manipulations
sur capteurs
optiques,
présentation
d?un
radiomètre,
étude d?images prises par le satellite SPOT.
B
Hydrodynamique
: expériences
et manipulations,
en
liaison avec la conférence
de MM. GUYON,
PETIT
et
HULIN du 25 octobre 1986.
C
Pourquoi
et comment
enseigner
la Physique demain,
dans l?enseignement
général et technique ?
D
Pourquoi
et comment
enseigner
la Chimie demain,
dans l?enseignement
général et technique
?
E
Place de l?électronique
dans notre
enseignement
général.
F
Informatique
et Sciences physiques
à l?étranger.
G
Programme
rénové des Collèges (en particulier
à propos de l?introduction
de la logique).
H : Expériences
de mécanique
assistées par ordinateur
:
présentation
d?expériences
et exposé général.
J : Réalisation
pratique
d?un générateur
de fonctions
(pour s?inscrire
à cet atelier, lire attentivement
les
informations
page 1202).
K : Astronomie
: utilisation
d?un planétarium
gonflable.
Utilisation
de logiciels
sur MO 5.
L : Didactique
: un enseignement
spécifique
pour apprendre
à résoudre
des problèmes
de physique.
de différentes
expériences
M : Didactique
: présentation
menées en classe de seconde pour favoriser
le travail autonome,
pour lutter contre l?échec scolaire.

En parallèle
avec ces douze ateliers, vous seront proposées
des activités libres :
- des montages d?électricité,
d?électronique
et d?électrotechnique
de la sixième aux classes préparatoires,
- des présentations
d?expériences
ou des mini-exposés
(15 min.
environ) annoncés par affiche au cours du Congrès,
- des expositions
de P.A.E. scientifiques,
de posters, etc.,
- des montages vidéo.
Afin d?enrichir
ces présentations,
nous vous serions
sants d?adresser
vos propositions
à :
Jean-Louis
NAU,
Lycée Technique
Roosevelt, 51100 Reims.

reconnais-

1202

BULLETIN

DE L?UNION

INFORMATIONS

*

PHYSICIENS

CONCERNANT

Réalisation

* Il est nécessaire
dure en électronique.

DES

d?un

d?avoir

L?ATELIER

générateur

une

J

:

de fonctions

certaine

expérience

de la

SOU-

Caractéristiques
du générateur
:
- signal symétrique
: sinusoïdal,
carré et en dents de scie ;
- tension crête-crête
: 10 V ;
- impédance
de sortie : 10 m ;
- fréquence
: un condensateur
donné enfichable
par cavalier et un potentiomètre
placé sur la face avant du boîtier permettent
d?obtenir
une gamme de fréquences.
En
changeant
de condensateur,
on peut obtenir
des fréquences variant de 0,l Hz à 40 kHz.

dont les caractéristiques
seront
* Remarque
: deux modules
fournies permettent
d?améliorer
les performances
du système :
- un module amplificateur
réglable
permet d?obtenir
des
tensions crête-crête
variant de 0 à 20 V ;
- un module ampli de puissance permet d?obtenir
une impédance de sortie de 100 a.
*

Financement
:
prix de revient

du générateur

: 220 F.

Pour participer
à cet atelier, il est IMPÉRATIF
?de joindre
a la
fiche d?inscription
no 5 un chèque de 220 F ou un bon de commande signé par l?Intendant
de votre établissement,
au nom de :
UNION

en mentionnant

DES

PHYSICIENS

au dos du chèque

REIMS,

: « générateur

».

BULLETIN

LISTE

DE

L?UNION

DES

DES LABORATOIRES
DE RECHERCHE
PRESENTES PAR LA
FACULTE DES SCIENCES DE REIMS

Département

de Physique

Laboratoire
d?électronique
Tunnel
en Physique du Solide.

Manip.

P 1 : Effet

Manip.

P 2 : Dégradation

Manip.

P 3 : Emission
exoélectronique
rayons X.

Manip.

1203

PHYSICIENS

des capacités

MOS.
thermostimulée

et

Laboratoire
de spectroscopie
des électrons
P 4 : Analyse
physicochimique
des surfaces
à l?aide
d?électrons
et de rayons X.
Application
: corrosion,
catalyse, semi-conducteurs.

Manip.

Laboratoire
d?application
de microélectronique
P 5 : Développement
de capteurs
inductifs
intelligents.
Traitement
du signal, commande
de systèmes.
de robots.
Application
: vision partielle

Manip.

P 6 : Commande
des moteurs

Manip.

Manip.

Manip.

des actionneurs,
commande
optimale
pas à pas et des moteurs asynchrones.

Laboratoire
de physique moléculaire
et atmosphérique
P 7 : Etude des composés minoritaires
de l?atmosphère
(ozone et polluants)
par spectroscopie
à haute
résolution.
Laboratoire
d?optique
P 8 : Spectroscopie
laser : laser pulsé, continu, à colorant.
Spectroscopie
Raman.
Applications
: les sources de radiations
monochromatiques
utilisées pour l?étude de molécules
biologiques (structure
de protéines,
interaction
médicament - cellule).
P 9 : Principe
du fonctionnement
d?un microscope
à
transmission.
Observation
de plans
atomiques.
Diffraction
électronique.
Lentilles supraconductrices.
Traitement
des images.

1204

BULLETIN

Service

Manip.

Manip.

E 10

DE

L?UNION

universitaire

Acoustique.
Analyse spectrale
acoustiques.

DES

PHYSICIENS

d?énergétique

des bruits,

mesures

des nuisances

E 11 : Thermographie
infrarouge.
Application
: inspection
et surveillance
de fours,
circuits
de fluides chauds, etc.
Etude des pertes thermiques
d?un bâtiment.

de

Manip.

E 12 : Rayonnement
thermique.
Mesure des propriétés
radiatives
de matériaux.
Mesure d?émissivité
par comparaison
avec l?émission d?un corps noir de référence ou par des méthodes indirectes
menant à un bilan radiatif.

Manip.

E 13 : Thermique
du bâtiment.
Calcul des besoins en chauffage
d?une habitation
(coefficients
de déperdition
surfacique,
de déperdition par renouvellement
d?air, prise en compte des
apports solaires passifs, etc.).

Manip.

E 14 : Pompe à chaleur.
Description
de l?instrumentation
et de l?informatisation d?une pompe à chaleur.
Présentation
d?un problème
important
dans le cas
des pompes à chaleur air-eau : le givrage.

Manip.

E 15

Energie
solaire.
Présentation
d?un banc expérimental
(chauffe-eau
solaire équipé de sondes), pour étudier les interactions entre les divers éléments du système récupérateur (capteurs,
échangeurs,...).
Département

de

Chimie

physique

Laboratoire
de Chimie -Physique
Analyse des problèmes
posés par la mesure
concentration
en ozone dans l?atmosphère.

Manip.

C 16

Manip.

C 17 : Etudes en cinétique
chimique.
Expériences
et ordinateur.

Manip.

C 18 : pHmétrie,
détermination
de constantes
Expériences
pilotées par ordinateur.

de la

d?équilibre.

BULLETIN

Manip.

Manip.

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

1205

Laboratoire
de Chimie du Solide
C 19 : Insertion
électrochimique
dans le graphite,
formation de composés intercalaires
et électroabsorption
dans les carbones poreux.
Application
: métaux
synthétiques
et stockage
d?énergie.
Laboratoire
de Physico-Chimie
des Surfaces
C20 : Electrodéposition
des métaux (CU, Zn) sur carbone
vitreux.
Effet du champ magnétique
sur la cinétique
et la
qualité
du dépôt.

A.D.R.I.A.C. : laboratoire
de recherche en agroalimentaire
Manip. C21 : Augmentation
de la durée de vie d?un produit
alimentaire.
Utilisation
de l?infrarouge
par transformée
de
Fourier.

Manip.

Laboratoire
de Chimie
de Coordination
C22 : Aspects fondamental
et appliqué
de la recherche
en chimie des solutions.
Etude des complexes.

Manip.

Laboratoire
C 23 : Synthèse

de Chimie
organique

Organique
Physique
par photochimie.

Manip.

C 24 : Synthèse

organique

par réarrangement

Manip.

Laboratoire
de Chimie Minérale
C 25 : Spectrophotométries
d?absorption
et d?émission
atomiques.
Méthode
analytique
de dosage d?éléments
métalliques à l?état de traces.
Banques

Manip.

thermique.

de

données

B 26 : Démonstration
et utilisation
de banques
de données scientifiques
et bibliographiques.
Serveur QUESTEL (Chemical
Abstracts
et Pascal,
C.N.R.S.).
Serveur CEDOCAR (Physics Abstracts).

1206

BULLETIN

DE

L?UNION

LISTE
Visites

d?une

DES

DES

journée

PHYSICIENS

VISITES
(retour

: vers

19 h]

Visite

A

: E.D.F. Centrale
en construction)
(Ardennes).

Visite

B

: Société
Marne)

Visite

C

: Maison de l?outil
et de la Pensée Ouvrière
(Troyes)
et Centre de Télécommunications
par Satellites
(Bercenay-en-Othe,
Aube).

Visite

D

: Axon Câble (Montmirail,
câbles de haute technologie
historiques
napoléoniens.

Visite

E

: Forbo-Sarlino(
sols et de
verrerie.

Visites

d?une

Nucléaire
de Chooz (seconde
et lacs réservoirs
de

tranche
Revin

des Ciments
Français
(usine
de
et visite touristique
en Champagne.

Couvrot,

Marne)
: fabrication
de
et visite guidée de sites

Reims), fabrication
murs,
et B. S. N.

demi-journée

(mardi

de revêtements
de
Emballage
(Reims),

matin,

sauf

visite

PI

Visite

F

: Laboratoires
Boehringer-Hingelheim
toires pharmaceutiques.

Visite

G

: I.C.I.-Pharma

Visite

H

: Claude
lampes

Visite

1

: Centre
Régional
de Navigation
Essillards,
Reims).

Visite

J

: Henckel-France

(Reims),

poudres

à laver.

Visite

K

: Centre Vinicole
logie (Chouilly,

de la Champagne,
laboratoire
près d?Epernay,
Marne).

d??no-

Visite

L

: Sucrerie

Coopérative

(Bazancourt,

Visite

M

: Sucrerie

(Connantre,

près de Sézanne,

Visite

N

: Citroën (fonderie
d?aluminium),
Mézières,
Ardennes.

Visite

0

: Atochem,

Visite

P

: Visite

(Reims),

(Reims),

Laboratoires

(Reims)
: fabrication
à décharge.

industrie

guidée

pharmaceutiques.

de parafoudres

et de

AériennelEst

(Les

détergents,

chimique,

de Reims,

mardi

Labora-

près
usine

résines

de Reims).
Marne).
de Charleville-

(Chauny,

après-midi.

Aisne).

BULLETIN

DE L'UNION

FICHES
Consignes

1. Remplissez

à lire

les fiches

1207

DES PHYSICIENS

D?INSCRIPTION
avant

de

en écrivant

remplir

les

de façon

fiches

très lisible.

2. Dans tous les cas, envoyez les 7 fiches : si vous n?êtes pas
concerné par une rubrique,
ou par la totalité d?une fiche, ayez
soin de la barrer.
3. Utilisez un ensemble de fiches par congressiste.
N.B. : Dans le cas d?un couple, chaque personne doit
un groupe de fiches, mais une seule fera la réservation

remplir
d?hôtel.

4. Si votre inscription
est tributaire
d?un éventuel ordre de mission que vous avez demandé, indiquez
sur la fiche no 1 qu?elle
est conditionnelle.
Votre inscription
devra dans ce cas nous
être confirmée
(ou annulée)
avant le 10 octobre.
auprès de votre
5. Demande d?ordre de mission : renseignez-vous
section académique
ou auprès de votre Chef de Mission Académique à la Formation
des Personnels
de 1?Education
Nationale (M.A.F.P.E.N.).
6. Si les journées
U.d.P. ne sont pas inscrites
au P.A.F. de votre
académie,
vous pouvez utiliser
la demande
d?ordre
de mission (page 1223), à l?adresse au Chef de Mission
Académique
par l?intermédiaire
de votre Chef d?Etablissement
ou de votre
Président
de section académique.

Retour

des

fiches

CONGRÈS

avant

le 20 septembre

DE L'UNION

à :

DES PHYSICIENS,

M* Christiane
BILLOUD,
Lycée Technique,
55, rue Libergier,

51100 Reims.

Ajouter à l?envoi un chèque bancaire ou postal d?un montant
égal au total figurant
sur la fiche no 6 et libellé à l?ordre
de :
UNION

DES PHYSICIENS

et une enveloppe
timbrée
au tarif lettre 50 g.

- REIMS

16 x 23 à votre

adresse

et affranchie

BULLETIN

DE L?UNION

FICHE

DES

1209

PHYSICIENS

N? 1

I

1

REIMS
24, 25,

26, 27,

28 octobre

1986

Inscription
Remplir
une fiche par personne.
Ecrire en majuscules
d?imprimerie
Cocher les cases à valider.

NOM

et très lisiblement.

: Mme, M. : ...............................................................................................
....

Prénom

: ................................................Tél. personnel

Adresse

personnelle

: ............................

:

N?* . .................... Rue : ................................................................................
Commune

: .....................................................................................................

Code postal

Qualité

: ........................Bureau

distrib.

........................................

:

Fonction

:

,__...........,,.___...._............. . ......................................................

Etablissement

d?exercice

*. ......... ............ ......................... ................ ......

.............................................................................................................................
Ville

: ................................................Académie

Etes-vous

membre

de 1?U.d.P. ? ........

: ....................................
oui : 0

non

: El

T.S.V.P.

1210

BULLETIN

DE

L?UNION

DES

PHYSICIENS

Arrivée :
Mode

. . .. . . . . . . .. .. .

. . .. . .. .

Date : ,,,,...____..,..,,,,.........,,,........
heure
Désirez-vous
de Congrès

des fichets
S.N.C.F. (réduction

Si oui, combien

11 existe une possibilité
de 25 %, se renseigner

Votre

inscription

aux activités

N.B. : chaque

20 %) :

congressiste,

scientifiques
personne

? ..
doit

être hébergé

Dans l?affirmative,

remplir

Participerez-vous
à une visite d?entreprise
Dans l?affirmative,

: .... ...... . . .

oui : 0

non :

q

de Billet de Séjour offrant une réduction
auprès de la S.N.C.F. individuellement.

un

Souhaitez-vous

: 0

.

est-elle conditionnelle

Accompagnez-vous

voiture

: [7

approximative

.

?

train

remplir

? ..

sans

oui : 0

participer

. . . .. . .. .

remplir

les fiches

un formulaire

q

non

:

q

d?inscription.

q

non :

q

q

non

q

3 et 4.

? (liste page 1206).
la fiche

:

vous-même

oui : 0

par nos soins ? oui :

non

5.

oui :

:

BULLETIN

DE L'UNION

FICHE

1211

DES PHYSICIENS

N? 2
I

REIMS 1986
Restauration
Ecrire

en majuscules

d?imprimerie

et très lisiblement.

Cocher les cases à valider.

NOM : Mm, M. : .<.........................................<<........................ .......... . .....
Prénom :

.

_...

Repas en Restaurant

.

Universitaire

._.
(midi

_.

..... .

uniquement)

:

Prix : 45 Fjrepas.
Indiquer

pour chaque jour le nombre

de tickets

souhaités

:

vendredi : ........ ; samedi : ........ t. dimanche : ........ ; lundi : .........
Banquet :
Souhaitez-vous

participer

au banquet du dimanche

Prix : 190 F par personne
nombre de personnes

. . . . oui :

: . .... .

q

soir ?
non :

q

.

Repas du mardi 28 octobre 1986 :
en cas d?inscription

à une visite dune journee

Prix i 100 F par personne
nombre

de personnes

. . . . oui :

: ........

...

q

uniquement.
non :Cl

BULLETIN

DE L?UNION

FICHE

DES

1213

PHYSICIENS

N? 3

REIMS 1986
Hébergement

Voir

« Renseignements

pratiques

Ecrire

en majuscules

d?imprimerie

Cocher

les cases à valider.

en hôtel

» page 1200.
et très lisiblement.

NOM : Mm, M. : .........._.................~...................................................................
Prénom : ..

.... . ...

.

. ... . .

.

. .

.

.

. .

Adresse :
..........
No : .,,.................Rue : ................._...................................................
Commune :

, .

. .

.... ... . . ........ .....

Code postal : ........................ Bureau distrib. ......... .... . ... ..... . ....
Téléphone : ......... ..__.._..........

Catégorie d?hôtel souhaitée :
1 étoile 0
2 étoiles 0
3 étoiles 0
4 étoiles 0

T.S.V.P.

1214

BULLETIN

Nombre

de chambres

.
Pour

DE L?UNION

DES

à réserver

PHYSICIENS

:

. chambres à .. ......... . lit (s).

les nuits

suivantes

:

nuit du jeudi 23 au vendredi 24

q

nuit du vendredi 24 au samedi 25

0

nuit du samedi 25 au dimanche 26

q

nuit du dimanche 26 au lundi 27

0

nuit du lundi 27 au mardi 28

q

nuit du mardi 28 au mercredi 29

0

soit un total de

. .. .... nuits.

Observations : ....................................................................................................
.

.

.

.

.

. .

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

.

.

. .

.

.

.

. .

.

.

.

. .

. .

.

.

.

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .................................. ........... .......................................................

Frais
Arrhes

de réservation

: 30 F.

: 100 F, solde à payer à l?hôtel.

Mservations

closes la 22 septembre

1988.

. .

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

. .

.

.

.

..........

...... .....-.......

BULLETIN

DB

L?UNION

FICHE

DES

1215

PHYSICIENS

No 4

REIMS 1986
Hébergement
Voir

« Renseignements

en catégorie
pratiques

économique

s page 1200.

3 et 4 : le nombre de places dans
la catégorie « économique n est limité, les premières demandes
reçues auront priorité, au-delà des possibilités la réservation se
fera en hôtel, selon la fiche 3.
Remplir

obligatoirement

les fiches

Ecrire

en majuscules

d?imprimerie

Cocher

les cases à valider.

et très lisiblement.

NOM : Mm, M. : _.....,.........<.<.........................,,,,,....,,.,....................................~...
Prénom : .,....,,...., ,.., ,..__......._........................ .... ................ .... .._.

.._...

Adresse :
No : .................... Rue : ... ......................................... ............a............. . .
Commune : ....................................................................................................
Code postal : ........................Bureau distrib. ........................................
Téléphone : ............................

Disposerez-vouspendant le Congres
d?un véhicule personnel ? . . . . . . . . . . . . . . . . oui :

q

non : Cl
T.S.V.P.

1216

BULLETIN

Nombre
Pour

DE

L?UNION

de lits à une personne

les nuits

suivantes

nuit du jeudi

PHYSICIENS

à réserver

:

:
23 au vendredi

24

nuit

du vendredi

24 au samedi

nuit

du samedi

25 au dimanche

nuit

du dimanche

nuit

du lundi

nuit

du mardi

26 au lundi

27 au mardi

25
26
27

28

28 au mercredi
soit

Observations

DES

un total

29

q
q
q
q
q
q

de

nuits.

: .,,,....,,,,...,.,,.,.,,....,,,,....,,,.............................................................

.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Frais
Arrhes

de réservation

: 30 F.

: 100 F, solde à payer au secrétariat

Réservations

closes

le 22 septembre

1988.

du Congrès,

à l?arrivée.

BULLETIN

DE L?UNION

DES

1217

PHYSICIENS

FICHE N? 5

REIMS 1986
Activités
Si vous ne participez

pas à l?activité,

barrez

NOM : Mme,M. : ........ .... .......... ..... ......

le paragraphe.

Prénom : ....... ....................

Etablissement : .,.,,.,,__...,.,,,,,,,..,,.,........,,,,..,.
Académie : ,,,,..,..,...___...,..........,.

Ateliers

(dimanche

26 octobre

1986, après-midi)

:

Indiquez votre choix en portant le numéro de l?atelier dans la
case prévue.
Le nombre de personnes par atelier étant limité, indiquez
trois choix.
Dans le cas d?inscription à l?atelier J, lisez attentivement les
informations supplémentaires page 1202.
ler choix : atelier no ..... . ....... .
2e choix : atelier n? . ..... .........

3e choix : atelier n? .....................

Visites de caves de champagne
2 h environ) :

(Lundi

27 octobre

1986, durée

:

Le nombre de personnes par groupe étant limité, il est indispensable de s?inscrire pour cette activité.
Je désire visiter des caves de champagne : oui :

q

non : 0
T.S.V.P.

1218

BULLETIN

DE I.'UNION

DES PHYSICIENS

Laboratoires
de recherche
de la Facultt
(lundi 27 octobre 1986) :

des Sciences

Le nombre de personnes par laboratoire étant limité, il est
indispensable d?indiquer plusieurs choix :
ler choix : ..<............. .....
code manipulation
2e choix :
(voir pages
1203-1205)
3e choix : .........................

Visites

d?entreprises

(mardi

28 octobre

1986) :

Pour une visite d?une journée, prévoir dans la fiche n? 6, les
frais de repas.
Indiquez votre choix, en portant la référence de la visite
dans la case prévue.
Le nombre de personnes par visite étant limité, indiquez un
deuxieme et un troisième choix.
ler choix : visite n? ....... . ... .....
2e choix : visite n?
3e choix : visite n? .....................
Si votre choix s?est porté sur une visite de la matinée,
desirez-vous, en plus, participer à la visite P (après-midi) ?
oui : 0 non : cl
Si vous êtes accompagné de personnes ne participant pas
aux activités scientifiques, inscrites sur la fiche no 1, indiquez ici :
le nombre de personnes accompagnatrices : .................

BULLETIN

DE L'UNION

FICHE

1219

DES PHYSICIENS

N? 6

REIMS 1986
Frais d?inscription
NOM

: Mme, M. :

. .

. .

.

Droits d?inscription
:
membre de 1?U.d.P.
non membre
personnes

..... .

de l?U.d.P.
accompagnant

Repas au Restaurant

.

.

.. .

........................

Spectacle

........................................

Observations

x 220 =

F

.._._........F

..,.,,__........x

45 = .........___........F

x 100 = .................... F

................ x 190 = .................... F
x

Hébergement
(frais
de réservation, arrhes)
.. . .
.
. ..
TOTAL

. x 150 = . . .

70 = ._,.,,,,.___.,,,,,.,F

Repas dans le cas d?une visite
d?une journée
..............................
Banquet

: ............................

..__.x

(*) .

Universitaire

Prénom

60 = .................... F

. .... .... x 130 = . . .. . .. ..... F

.. . . . .. . .. . . .. . ..

h...........,.......

F

: .__.,,,,,...,....___....,,,,.....,.................................................
:................

.................___................................................
... ..... ..............._......
.. . ..<<.._..........
Rédiger un chèque à l?ordre de « Union
et le joindre
aux fiches d?inscription.

des Physiciens,

(*) Personnes ne participant
pas aux activités
d?autres : spectacle, banquet, visites.

scientifiques,

Reims »,

mais à

BULLETIN

DE L?UNION

FICHE

DES

1221

PHYSICIENS

N? 7

REIMS 1986
Commande de vin de Champagne
GRAND

PREMIER

CRU

Profitez de votre venue à Reims pour renouveler
de champagne ! (Il faut toujours
avoir du champagne
Une cuvée spéciale U.d.P. vous
rentiel de 62 F la bouteille
(l?étiquette
DES PHYSICIENS
- REIMS
1986 >>).

est proposée
au prix préféportera la mention
« UNION

Passez vos commandes
au moment
cela, remplissez
cette fiche et joignez
au montant de votre commande,
libellé
UNION

DES

votre stock
chez soi...).

de votre inscription.
Pour
un chèque correspondant
à l?ordre de :

PHYSICIENS

- REIMS

Champagne

NOM
Adresse

: Mme, M. : ................................................Prénom

: ................................................................................................................

Commande

.

: ............................

de :
cartons

de 2 bouteilles

:

.... . . . x 124 = . ... ...... ....< F

cartons

de 3 bouteilles

:

..__.....x 186 = .... .....<...... F

cartons

de 6 bouteilles

:

TOTAL

... ....

. x 372 = ...._....,,,....:... F

. . . .. .. . .. . . .. . ..

. .. . . . .. . . . . .. . . . . ..

F

BULLETIN

JOURNEES

DE

NATIONALES
REIMS

DE

DES

L?UNION

d?ordre

1223

PHYSICIENS

DES

: 24 au 28 octobre

Demande
NOM

L?UNION

PHYSICIENS

1986

de mission

: ................................................................Prénom

Etablissement

: ....................................................................................................
Ville

: ............................................................................

Code postal
Fonction
Grade

: ............................................................

: ............................................................................................................
: ....................................................................................................................
Echelon

Adresse

: ................................

personnelle

: ......................................................................

: .........................................................................................

................................................................................Téléphone

Avis du chef d?établissement

.... ..............

<......

..<

:

: .........................

..................................................................

,.............................. ....... ,....................,........

BULLETIN

DE L?UNION

DES

1225

PHYSICIENS

Résumé des Conférences
LA PHOTONIQUE

: PRINCIPES

ET PERSPECTIVES

par Danièle
Ecole Nationale
des Techniques

HULIN,

Supérieure
avancées.

L?ambition.
de la photonique
est de pouvoir
concurrencer
l?électronique
grâce à des processus tout optiques, c?est-à-dire remplacer l?électron
(quantum
de charge)
en temps que porteur
d?information
par le photon (quantum
de lumière).
Les raisons
qui motivent
un tel espoir sont multiples
: transmission
du signal
à la vitesse de la lumière,
fonctions
logiques beaucoup
plus rapides, traitement
simultané
d?un grand nombre
de signaux, très
faible sensibilité
aux parasites, etc.
L?interféromètre
de FABRY-PEROT est à la base d?un très grand
nombre
de ces dispositifs
optiques.
On rappellera
brièvement
son fonctionnement
en présence d?un matériau
d?indice variable
à l?intérieur
de la cavité et l?on verra comment cela peut conduire
à la bistabilité
optique, élément clé (mémoires)
pour tout futur
ordinateur
optique. Mais la bistabilité
n?est qu?un cas particulier
parmi
les réalisations
optiques
d?éléments
logiques.
De façon
générale,
Yintérêt
s?oriente
vers les portes optiques
qui permettent
la commande
d?un faisceau
lumineux
par un autre
faisceau. On a démontré
que le temps d?ouverture
de ces portes
logiques
pouvait
être aussi court qu?une
picoseconde
(un millième de milliardième
de seconde!)
La recherche du matériau
d?indice variable relève de l?optique
non linéaire.
Son choix est crucial
car il doit posséder
une
non-linéarité
suffisante
et un temps de réponse très rapide. Les
semi-conducteurs
sont certainement
les mieux adaptés car leur
résonance
amplifie
leur non-linéarité,
ils travaillent
à des puissances très modérées, ils permettent
des dispositifs
de taille réduite, ils sont compatibles
avec des diodes lasers, ils n?offrent
aucun problème
d?interface
éventuel avec l?électronique.
Les structures à puits quantiques
multiples
sont actuellement
les candidats les plus prometteurs.
A l?heure
où la communauté
européenne
investit
1,8 million d?ECU (environ
12 millions
de francs) dans le programme
EJOB (Européen
Joint Optical Bistability),
il est important
de
voir quelle est la place que peut prendre
la photonique
face
aux récents progrès spectaculaires
de l?électronique
classique.
Si

1226

BULLETtN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

l?ordinateur
optique a encore à montrer
sa compétitivité,
I?interconnexion
optique des composants,
les calculateurs
hybrides analogiques -digitaux
et l?électro-optique
ne sont déjà plus des projets
lointains
mais sont entrés dès à présent dans les applications.

L?EVOLUTION
DES
COMPOSANTS
ET DES TECHNOLOGIES
DE LEURS

ELECTRONIQUES
FABRICATIONS

par Bernard
Ingénieur
I.B.M.
Le développement
de l?informatique
fabrication
de circuits
intégrés
de plus
plus rapides, moins chers, permettant
de
complexes. La technologie
a été mise au
de silicium.

- France.

a été conditionné
par la
en plus performants
:
faire des ensembles plus
point sur des substrats

L?amélioration
a emprunté
trois directions
1. Des circuits
plus petits, donc plus rapides
de chaleur.
2. De nouveaux

LEROY,

:
et dissipant

moins

types de circuits.

3. L?utilisation
de nouveaux types de matériaux
(arséniure
de gallium, silicium
sur isolant, dispositifs
Josephson).
Cependant,
la
technologie
silicium domine encore la quasi totalité du marché.
L?évolution
technologique
a été très rapide : utilisation
de
faisceaux
d?ions pour le dopage, réactions
chimiques
à basse
pression,
usage de plasmas,
écriture
sur résine par faisceaux
d?électrons.
Le prix de ce progrès a été une très grande sensibilité
à l?environnement
: poussières,
aérosols,
électricité
statique,
vibrations.
Les caractérisations
des procédés exigent l?utilisation
de méthodes et d?équipements
de plus en plus sophistiqués,
mesurant
des quantités
très faibles dans des motifs de plus en plus petits.
La connectique
nature, permettant
signaux.

de son côté a connu des progrès
de même
de diminuer
les délais de propagation
des

Il ne semble pas y avoir d?obstacle
majeur
pour la continuation de ces progrès pendant au moins une décennie, mais avec
des procédés
de fabrication
de plus en plus complexes
et un
contrôle
de l?environnement
de plus en plus draconien.

BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
UN

ENSEIGNEMENT
PAR

par

DE LA MECANIQUE
DES PHYSICIENS

DES

1227
FLUIDES

Etienne GUYON, J.-P. HULIN, Luc PETIT,
Laboratoire
d?Hydrodynamique
et Mécanique
physique,
Ecole supérieure
de Physique et Chimie Industrielle.

Enseignants
en hydrodynamique
physique,
c?est par notre
pratique
de recherche et non par une formation
de base adéquate
que nous avons été préparés a l?enseignement
de mécanique
des
fluides. Ceci nous conduit à une approche
sans doute assez différente de celles utilisées
habituellement
en France pour cette
discipline
et sûrement
plus proche des méthodes mises en ?uvre
en physique et sciences de la nature.
Nous considérons
d?abord
la mécanique
des fluides comme
une discipline
expérimentale.
Quelles que soient les sophistications des solutions numériques
ou analytiques
de l?équation
(non
linéaire !) de la dynamique
des fluides (Navier Stockes) on connaît
très peu de solutions
exactes de ce problème
: la « simple »
résolution
du calcul de la force de Stokes exercée sur une bille
sphérique
dans un liquide
visqueux
est à la limite
du niveau
de calcul d?une classe préparatoire.
1. La première
étape de l?analyse d?un phénomène
hydrodynamique
est presque toujours l?observation,
avec la richesse des
outils de l?optique
(visualisations,
optique
interférentielle,
spectroscopies).
Ainsi la visualisation
peut être le support permanent
d?un enseignement
avec l?aide de remarquables
films, documents
photos, expériences
simples.
2. Cette approche
inductive
doit être complétée
en permanence par des raisonnements
d?ordre de grandeur
et d?analyse
bidimensionnelle.
Nous voyons moins celle-ci comme une combinaison magique
de différents
paramètres
conduisant
au nombre
sans dimension
(Reynolds,
Prandtl,
Rayleigh)
que comme le rapport (a v a h o y I a) du « poids » de deux termes de même dimension (temps convectif - temps de diffusion ; temps de diffusion
de chaleur - celui de la masse ; énergie apportée
par la poussée d?Archimède
- énergie
dissipée par viscosité
et transfert
thermique).
3.
nique des
« à fond »
ailleurs
en

L?approche
classique (déductive)
elle-même,
en mécafluides, peut être grandement
simplifiée
si on utilise
les correspondances
avec des problèmes
étudiés par
physique
tels que :

1228
-

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

loi de conservation
(avec l?introduction
nécessaire du « volume
de contrôle » ; lois de bilans globaux) ;
les analogies
avec électrostatique,
magnétostatique
simplifient
grandement
l?étude des écoulements
potentiels
et relationnels.

4. Enfin
l?hydrodynamique
physicochimique
s?intéresse
au « matériau » fluide
lui-même.
Au-delà
des écoulements
des
fluides newtoniens,
l?utilisation
des superfluides,
cristaux liquides,
polymères,
l?étude
d?écoulements
de suspensions
ou dans des
poreux permettent
d?établir
des relations
simples et riches entre
la structure
des écoulements
et les propriétés
des fluides.

QUELQUES
APPORTS
A L?ENSEIGNEMENT

DES RECHERCHES
DES SCIENCES

par Jean-Louis

DIDACTIQUES
PHYSIQUES
MARTINAND,

Prof. de Didactique
des Sciences,
Directeur
du LIRESPT,
Université

Univ. Paris Sud,
Paris 7 - CNRS.

Enseigner
autre chose, plus longtemps,
à plus d?élèves et de
manière
plus efficace est un défi qu?on ne peut affronter
sans
essais systématiques,
évaluations
rigoureuses
et investigations
fondamentales
: la recherche
est nécessaire.
Liée directement
à l?enseignement
par ses préoccupations,
la
recherche
en didactique
des sciences physiques
prolonge
l?effort
permanent
de reconstruction
des contenus, d?innovation
dans les
démarches
pédagogiques
et les matériels.
Mais elle le consolide
par des études pour approfondir
la connaissance
des idées des
élèves, celle des processus
de construction
des notions
scientifiques ou celle de l?apprentissage
de la résolution
de problèmes.
Et la recherche
élargit cet effort, par la conception,
l?essai et
l?évaluation
de projets d?ensemble
qui visent à ouvrir
des perspectives nouvelles.
Dans tous ces domaines, le LIRESPT
a acquis une expérience
importante
depuis
l?expérimentation
à grande
échelle
des
« Modules
pour les collèges » de la Commission
Lagarrigue.
Les
travaux actuels, dont on montrera
quelques résultats,
portent sur
les conditions
d?apprentissage
de la notion de modèle en physique
et chimie
au collège et au lycée, sur l?utilisation
du microordinateur
comme instrument
de laboratoire
au lycée, sur les
conceptions
des élèves à propos
de différents
phénomènes
et

BULLETIN

concepts
résolution

DB L'UNION

(chaleur,
électricité,
de problèmes.

1229

DES PHYSICIENS

mécanique,

chimie...)

et

sur

la

Ces travaux s?inscrivent
parmi ceux d?une communauté
internationale
de chercheurs.
Dépassant
le volontarisme
des pionniers et la réticence
des passéistes, cette communauté
élabore
ainsi, avec rigueur et ouverture,
outils et connaissances
pour une
rénovation
permanente
de l?enseignement.
L?objet de la conférence est de présenter et discuter les acquis
et les tendances de toute cette activité de recherche
didactique
pour les sciences physiques dans l?enseignement
secondaire.

DIDACTI~QUE
AUTOUR
DE LA TRANSITION
REFLEXIONS
ET RESULTATS
DANS
optique
géométrique
algébrisation
(exposé
critères
de pertinence

L. Viennot)
en physique

par

SECONDAIRE
- SUPERIEUR
TROIS
DOMAINES
:

(exposé

M.

:

Serrero)

Laurence
VIENNOT,
Marc SERRERO,
Laboratoire
de Didactique
de l?Enseignement
Supérieur,
Université
Paris VII.

Plutôt qu?un panorama
des recherches
en didactique
menées
dans ces dernières
années, cet ensemble
d?exposés
présentera
trois domaines
d?investigation
de types différents
de manière
à
fournir des supports précis aux questions
et aux critiques-que
ce
nouveau domaine de recherche est à même de susciter. Il s?agit :
1) d?enquêtes
fin de secondaire

sur les modes de raisonnement
et début d?Université;

a) dans un domaine

particulier

des étudiants

de la physique

de

: l?optique

géométrique ;
b) à propos
l?algébrisation.

d?outils

de raisonnement

plus

généraux

Dans les deux cas, l?objectif
est de faire le point sur les difficultés, d?en donner une description
organisée et maniable,
d?élaborer des questionnaires
qui soient des « clés » efficaces dans
l?enseignement,
et, en dernière
analyse, de faciliter
la réflexion
sur les objectifs
d?enseignement
(exposé L. VIENNOT)
;

:

1230

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

2) d?une réflexion
fondée sur l?analyse des pratiques
d?enseignement et qui porte sur les critères de pertinence
en Sciences
physiques
(exposé M. SERRER~).
A l?étudiant,
l?enseignant
demande
:
- explicitement
: d?effectuer
un raisonnement
juste qui le
conduise au résultat ; pour parler bref « de faire juste » ;
- implicitement
: de maîtriser
suffisamment
le problème
et d?avoir assez de recul pour ne pas produire
un résultat grossièrement erroné ; « de ne pas donner un résultat faux ».
Quelle éducation
donner sur ce deuxième point ? Corriger
un
travail n?est pas seulement
fournir
la solution
juste, c?est aussi
expliquer
comment
reconnaître
qu?une solution est fausse. Peuton expliciter
certains critères de justesse ? Quelle attitude auronsnous sur ce sujet ? Quelles en sont les conséquences
au niveau
du contrat pédagogique
enseignants/élèves
?... et des problèmes
d?examen !
Voilà le problème
un consensus
plus
connaissances.

proposé qui permettra
peut-être de dégager
net pour
les barèmes
de contrôle
des

VITICULTURE

ET VIN

DE CHAMPAGNE

par Georges CLAUSE,
Maitre
de conférences,
Chargé de cours en Histoire
contemporaine,
Faculté de Lettres de Reims.
La vigne était cultivée en Champagne
dès le Haut Moyen Age,
mais le vin effervescent
n?est signalé que par saint Evremond
au
XVII~ siècle. A la veille de la Révolution
les vins de Champagne
les plus renommés
étaient rouges et rivalisaient
avec ceux de
Bourgogne.
Les origines
du champagne
qui mousse sont mal
connues. Ce vin E » a pu couler sur
la table des roués de la Régence ou des nantis du Directoire,
c?est
alors le vin des snobs enrichis.
Les vins les plus renommés
sortaient au XVII~ siècle des celliers des nobles ou des abbayes.
Don Pérignon,
procureur
de l?abbaye de Hautvilliers
à la fin du
XVIIe siècle, a eu une renommée
d?nologue,
mais on ne le considèrera
comme
découvreur
du champagne
qu?à
la fin
du
XIXe siècle.

BULLETIN

DE L?UNION

DES

PHYSICIENS

1231

La Révolution,
par la vente des biens nationaux,
par la perte
de certains marchés étrangers,
fit baisser la qualité des vins. Il
fallut encourager
les vignerons
à replanter
les meilleurs
cépages
et à préférer
la qualité
à la quantité.
Cependant
ce n?est qu?à
partir de 1900 que la Champagne
cesse de fournir
en rouge ordinaire les cabarets parisiens.
Le champagne
effervescent
gagne
aux progrès
de la science et de la
ment progressif
du monde occidental.
de 6 millions
de bouteilles
vers 1840,
Elle est aujourd?hui
de 150 millions.
mondiale
le champagne
est l?affaire

peu à peu du terrain grâce
technique,
et à I?enrichisseLa production
qui était
dépasse 27 millions
en 1914.
Jusqu?à la première
guerre
des négociants.

Le vigneron
qui reste longtemps
pauvre appartient
à une
paysannerie
à part, caractérisée
par son sens de la fête, sa
prodigalité,
mais aussï une solidarité
qui fit longtemps
défaut aux
cultivateurs.
Le champagne
a enrichi
les négociants
avant les
vignerons.
Les premiers
étaient
monarchistes,
les seconds
républicains.
La querelle
de la « délimitation
» et la champagnisation
de
vins d?autres provenances
provoqua la « Révolution
champenoise
»
de 1911, jacquerie
violente qui fit reporter
de l?intérêt
aux vignerons de l?Aube et empêcha de faire du champagne
avec d?autres
raisins que ceux de la Champagne.
L?essor de la viticulture
et son enrichissement
datent des
années 1950. Aujourd?hui
les grandes maisons, avec des marques
différentes,
mais regroupées
en holdings,
possèdent
de grands
vignobles.
Les vignerons
disposent
de coopératives
pour écouler
leur production
et ils champagnisent
eux-mêmes pour une large
part : ils sont dits alors « manipulants
».
Le pittoresque
des vieilles caves a disparu
et le champagne
est maintenant
du ressort de la technique
de laboratoire.

1232
Thème

AUX

BULLETIN

traité

DE

L?UNION

DES

lors de la demi-journée

L?ENSEIGNEMENT
ELEVES FRANÇAIS

PHYSICIENS

de l?inspection

DES SCIENCES
PHYSIQUES
DANS
LA COMMUNAUTE

Inspecteur
Inspecteur

Générale

DONNE
EUROPEENNE

par Marc DELGÉE,
général de 1?Education
Nationale,
général des Ecoles Européennes.

Les Français qui vivent à l?étranger
doivent
blème de la scolarisation
de leurs enfants.

résoudre

le pro-

Il existe de par le Monde un réseau d?établissements
(Ecoles
et Lycées) que le Ministère
de 1?Education
nationale
reconnaît
comme équivalents
à des Etablissements
publics en France. Ces
établissements
de statuts très divers relèvent, suivant le cas, du
Ministère
des Affaires étrangères,
du Ministère
de la Coopération, de la Direction
de l?Enseignement
français
en Allemagne
(D.E.F.A.), d?associations
telles que l?Alliance
française,
la Mission laïque française,
etc. Horaires,
programmes
(en particulier
en Sciences physiques)
et méthodes pédagogiques
sont pratiquement conformes
aux instructions
officielles
du Ministère
de l?Education nationale.
Aussi leur étude ne s?impose-t-elle
pas ici...
Un cas particulier
important
est celui des Français
qui travaillent
dans la Communauté
européenne.
En dehors de l?offre
très spéciale des trois Lycées franco-allemands
de Sarrebruck,
Fribourg
et But (où les horaires
et les programmes
sont spécialement adaptés à la préparation
du baccalauréat
franco-allemand)
et de la possibilité
qu?ont leurs enfants de fréquenter
en R.F.A.
les établissements
de la D.E.F.A., une scolarisation
est possible
dans les Ecoles Européennes
: ce sont des institutions
d?enseignement officiel dépendant
des gouvernements
de la Belgique,
de
l?Allemagne
fédérale, du Danemark,
de la France, de la Grèce, de
l?Irlande,
de l?Italie,
du Grand-Duché
de Luxembourg,
des PaysBas et du Royaume-Uni
(et depuis le 1s~ janvier 1986, de l?Espagne
et du Portugal),
qui ont un statut d?établissement
public dans chacun de ces pays et sont régis par un protocole
inter-gouvernemental : « L?esprit de ces Ecoles est de rassembler
les enfants des
pays intéressés à la construction
d?une Europe unie. Chacun des
élèves peut, tout en poursuivant
avec des professeurs
de son pays
l?étude de sa langue maternelle,
de sa littérature
et de son histoire nationale,
bénéficier
de l?apport
conjugué
des cultures
qui
forment
l?ensemble
de la civilisation
européenne
». Ainsi, avec
une certaine décentralisation,
les études débouchent
sur un « baccalauréat
européen » commun
aux diverses
nationalités.
Nous
présenterons
les « filières » de préparation
a cet examen en cor-

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

1233

respondance
avec les sections des Lycées français
: les possesseurs du diplôme
européen
jouissent
en effet des mêmes droits
que les possesseurs
du baccalauréat
français.
Les programmes
et les horaires de Sciences physiques sont les
mêmes quelle que soit la section linguistique
choisie (il y a
autant de sections que de langues utilisées
comme « langue de
base j>). Ils ont été établis pour répondre
aux exigences des systèmes éducatifs
des différentes
nations, que nous évoquerons
en
présentant
ces programmes
(et notamment
ceux des « Sciences
intégrées », enseignés
au cours des trois premières
années du
secondaire)
ainsi que les méthodes pédagogiques
mises en ?uvre.
Précisons ici que :
- les Ecoles Européennes
n?assurent
pas d?enseignement
« technique » ;
- il n?y a pas actuellement
en France d?Ecole Européenne.
Nous parlerons
enfin du corps enseignant
(les professeurs
français sont essentiellement
des professeurs
certifiés ou agrégés
nommés pour ordre au Lycée Fustel-de-Coulanges
à Strasbourg
et
mis à la disposition
du Recteur de Strasbourg
pour enseigner
dans les Ecoles Européennes)
et du suivi pédagogique
par les
membres
du Conseil
d?inspection
secondaire
constitué
par
douze inspecteurs
généraux
(un représentant
par Etat membre
de la Communauté),
qui se répartissent
les tâches en fonction
de
leurs spécialités.
Qu?il soit permis, en conclusion,
de souhaiter
que cet exposé
au cours duquel interviendront
M. l?Inspecteur
Général
BELCHE
(Physicien
représentant
le Luxembourg
auprès des Ecoles Européennes) et M. le Directeur
GRECK (Physicien
français, Directeur
de 1?Ecole Européenne
de Karlsruhe)
réponde
effectivement
au
v?u d?information
des professeurs.

BULLETIN

Discours
LORS

DE L'UNION

prononcé

par

Président

de I?U.d.P.,

DE L?OUVERTURE

115

DES PHYSICIENS

DES JOURNEES
le 24 octobre

Alain
NATIONALES

TOUREN,
DE REIMS,

1986

Madame
le Recteur, Monsieur
le Président
d?Université,
Messieurs les Inspecteurs
Généraux, mes chers collègues, merci d?être
venus si nombreux
assister et participer
à nos journées
nationales de Reims. Je me réjouis chaque année de voir que le succès de ces journées
ne se dément pas et que, cette fois-ci encore,
près de 500 collègues ont choisi de venir se plonger
dans une
atmosphère
studieuse
et enrichissante,
malheureusement
bien
souvent entièrement
à leurs frais. Nous allons pouvoir nous instruire, actualiser
nos connaissances
comme il faut dire maintenant, en assistant à de nombreuses
et passionnantes
conférences.
Je remercie
ici les conférenciers,
les autorités
universitaires
qui nous hébergent
et tous ceux qui, dans cette ville, se sont
dépensés sans compter pour le succès de cette manifestation.
NOUS
devons aussi profiter
de cette grande réunion
pour parler
de
l?avenir de notre enseignement,
en cette période où les réformes
se succèdent à un rythme accéléré, au point même que parfois
elles se chevauchent
et s?annulent.
L?an dernier,
à Poitiers,
je
vous ai parlé de la réforme CHEVÈNEMENT
pour les lycées, sur la
base d?un projet
qui nous avait été remis directement
par la
Direction
des Lycées, et que nous avons pu discuter par la suite,
obtenant
satisfaction
pour certaines
de nos demandes.
Cette réforme fut mort-née
et cette année je dois vous parler
de la
réforme MONORY,
toujours
pour les lycées, car le Ministre
actuel,
après avoir affirmé
qu?il ne voulait rien changer, se prépare en
réalité, à modifier
bien des choses, mais nous ne sommes plus
tenus directement
au courant
de ses projets.
Si le Ministre
et
ses collaborateurs
ne sont pas avares d?interviews
et de conférences de presse, nos contacts avec le Ministère
restent très limités. AU début juin, nous avons été reçus au Cabinet du Ministre,
et nous avons pu faire connaître
nos idées, mais depuis il a été
répondu
à nos demandes
d?audience
que nous ne serions reçus
que lorsque la phase d?élaboration
sera terminée,
l?annonce
de
la réforme faite, et qu?alors
la période normale
de consultation

116

BULLETIN

DE L'UNION

DES PHYSICIENS

s?ouvrira
pour tous. En attendant,
nous devons nous contenter
de lire la presse. Elle a annoncé avant-hier
une réforme, mais elle
ne concernait
que les rythmes scolaires. Qu?un nouveau Ministre
modifie
les dates de vacances est une tradition
déjà solidement
établie chez nous. Hier soir, pourtant,
le journal
Le Monde donnait quelques détails sur une réforme beaucoup
plus importante
des structures,
mais cela reste encore trop vague pour que l?on
puisse en discuter. Nous espérons que la période de consultation
qui s?ouvrira ne sera pas celle d?une simple information.
De nombreux
problèmes
se posent dans l?organisation
actuelle
de l?enseignement,
pour l?enseignement
scientifique,
et pour les
sciences physiques en particulier.
On affirme
partout
qu?il faut
augmenter
fortement
la proportion
des élèves faisant des études
scientifiques,
et c?est vrai, encore faut-il trouver les moyens d?obtenir cette augmentation,
un simple décret ne suffit pas. La création de la seconde dite de détermination
cherchait
à retarder
l?orientation,
afin qu?elle se fasse sur des bases plus solides, mais
en fait cette seconde est loin de fonctionner
à la satisfaction
générale,
elle pose même un problème
particulier,
grave, en
sciences physiques car, contrairement
à toute la logique
de l?enseignement
français,
son enseignement
n?est validé par aucun
examen pour les élèves qui s?orientent
vers des études littéraires.
D?autre part l?horaire,
déjà faible, est menacé. Un horaire
insuffisant peut détourner
une discipline
de son rôle de formation
en
la rendant trop sélective.
Les filières fortement
typées commencent
en première
dans
l?enseignement
général,
mais si les sciences sont pratiquement
absentes des filières littéraires,
les disciplines
littéraires
occupent
encore une part considérable
de l?horaire
des filières scientifiques.
Actuellement
la mode est d?affirmer
qu?il faut diminuer
l?horaire
des élèves dans les lycées, afin de leur laisser plus de temps pour
du travail personnel,
et c?est d?ailleurs
une des composantes
de
l?annonce
de mercredi
dernier.
On pourrait
discuter
de cette
affirmation,
qui est tempérée
dans le rapport
du docteurrecteur
MAGNIN
par la création
d?études
surveillées,
mais cette
diminution
se produira,
car elle correspond
à une économie substantielle. Le risque est grand, alors, de voir une nouvelle diminution de l?horaire
scientifique,
aggravant
la situation
actuelle.
La filière C, souvent appelée la voie royale, est officiellement
une filière scientifique,
menant à des études supérieures
en mathématiques,
physique
ou chimie,
mais elle est en réalité
aussi
exigeante en lettres qu?en sciences, et mène aussi bien en khagne
qu?en taupe. Au baccalauréat,
de bonnes notes dans les disciplines
littéraires
peuvent facilement
compenser
des notes très médiocres
en sciences. En outre, et c?est plus grave, elle ne peut convenir
à des élèves qui, à cette période de leur croissance, ne se sentent,

BULLETIN

DE

L?UNION

DES

PHYSICIENS

117

ou ne sont pas jugés capables d?étudier
à fond toutes les disciplines, alors que par la suite ils pourraient
poursuivre
avec succès des études supérieures
scientifiques.
Si l?on veut vraiment
augmenter
la proportion
des élèves faisant des sciences, c?est à
ceux-là qu?il faut penser. On pourrait
sans doute s?inspirer
des
filières de laboratoire
existant dans l?enseignement
technique.
Dans les filières littéraires,
donc, les sciences, et plus particulièrement
les sciences expérimentales,
sont pratiquement
absentes, et cela nous semble très regrettable
car, la plupart
des
métiers nécessitent
une certaine culture
scientifique.
La vie courante aussi. Quand on voit certains messages publicitaires,
on ne
peut qu?être inquiets de la profonde
inculture
scientifique
qu?ils
supposent.
Arrive-t-on
réellement
à faire croire que. l?on peut
tracer une courbe représentant
l?efficacité
d?une lessive, même
en pointillés
? Et n?oublions
pas que ces filières littéraires
fourniront la majorité
des décideurs de demain.
On nous répond
que les élèves étudient
maintenant
les
sciences physiques
dans les collèges, et peuvent donc s?en passer dans les lycées. Nous avons été partisans
de l?introduction
de notre enseignement
à partir de la sixième ; malheureusement
les conditions
de cet enseignement
sont souvent
si mauvaises
qu?on ne peut guère compter
sur lui pour former
des esprits
scientifiques.
Comment,
avec des effectifs qui atteignent
parfois 30 élèves, un horaire
réduit,
un matériel
insuffisant
et
l?absence de personnel
technique,
donner à notre enseignement
le
caractère
expérimental
qui lui est indispensable
? La situation
sur le terrain
est en contradiction
avec les objectifs.
Nous devrions assister, dans l?enseignement
technique,
à un
regroupement
suivi d?une redistribution
des brevets de techniciens, des baccalauréats
technologiques
et des baccalauréats
professionnels.
Nous n?avons jamais
été reçus par les services de
Mme CATALA, mais nous savons que les filières de laboratoire
sont
menacées. Il nous faut les défendre
avec énergie, car nous ne
croyons pas que ce soit en supprimant
des structures
qui ont fait
la preuve de leur efficacité
que l?on pourra
faire accéder au
baccalauréat
80 % d?une classe d?âge, objectif
qui a été maintenu.
Il existait des commissions,
dites permanentes
qui se penchaient
sur une réforme des programmes
disciplines,
mais elles viennent
d?être supprimées
craindre
que les résultats
de leurs travaux soient
frais. Même le nouveau programme
de seconde, prêt
trée 1986, puis repoussé pour 1987, semble maintenant
oubliettes.
Pourtant
une réflexion
en profondeur
grammes nous semble nécessaire
rapidement.
Nous
des résultats constructifs
sortiront
des ateliers qui

de réflexion,
des diverses
et on peut
conservés
au
pour la renpromis aux
sur nos proespérons que
vont se pen

118

BULLETIN

DE L'UNION

DES

cher sur des sujets aussi fondamentaux
la physique et la chimie, et comment

PHYSICIENS

que : pourquoi

enseigner

?

L?informatique
s?introduit
dans l?enseignement,
et nous devons
être partie prenante
en n?oubliant
pas que, pour nous, l?informatique doit être un moyen de notre enseignement
et non une fin.
Les autres pays sont confrontés
au même problème,
et je souhaite ici la bienvenue
à nos collègues
étrangers,
représentant,
par ordre alphabétique,
la Belgique,
la Grande-Bretagne,
l?Italie
et la Suisse, qui vont nous apporter
des renseignements
sur ce
qui se passe chez eux à ce propos. Je les remercie
en votre nom
à tous.
Mais assez parlé, nous avons du pain
vous souhaite à tous un excellent congrès.

sur

la planche

et je